« fabliau » : « une branche d’armes », initiation et faits du chevalier guerrier

poesie_medievale_fabliaux_chevalerie_chevalier_heros_valeurs_guerrieres_moyen-age_XIIIeSujet : poésie médiévale, littérature médiévale, chevalerie, héros, guerrier, fabliau, langue d’oïl,  vieux français.
Période : Moyen-âge central, XIIIe siècle.
Auteur  :  anonyme
Titre : une branche d’Armes
Ouvrage :  Jongleurs & Trouvères, d’après les manuscrits de la Bibliothèque du RoiAchille Jubinal,  1835.

Bonjour à tous,

A_lettrine_moyen_age_passionujourd’hui, nous vous invitons à la découverte d’une poésie d’intérêt, en provenance du moyen-âge central. Demeurée anonyme, on la retrouve, en général, classée dans les dits, contes et fabliaux, même si elle reste tout de même assez loin du genre humoristique auquel ces derniers nous ont habitué jusque là.

Loin du chevalier de la lyrique courtoise

Par rapport à son contexte d’émergence, supposément le XIIIe siècle, et en contraste avec certains de nos articles sur les valeurs chevaleresques dans la littérature courtoise, cette pièce assez courte (52 vers) ne met pas l’accent sur le fine amor et le « fine amant » au supplice, pas d’avantage qu’elle ne nous parle de dames  ou de damoizelles inaccessibles. Nous ne sommes pas, non plus, dans les références médiévales en usage, et leur évocation du chevalier à la poursuite des valeurs chrétiennes, ou présenté comme leur digne représentant (à ce sujet et à titre d’exemple plus tardif voir la ballade du bachelier d’armes d’Eustache Deschamps).  Et même si le poète du jour nous dit, dans un de ses vers, que son « gentil bachelier » (1)  « donne tout sans retenir », grande charité qui pourrait tout à fait suffire à elle-seule à le situer dans le cadre chrétien, le propos n’est simplement pas là.

En dehors de tout lyrique courtoise ou de tout combat au compte de la gloire divine, nous sommes mis, ici, face au chevalier tout entier trempé dans les arts de la guerre. Avec une rare puissance évocatrice, cette poésie ne s’intéresse qu’à cela : l’initiation et la genèse du guerrier, sa force incommensurable et surhumaine, et jusqu’à sa vie tout entière vouée à son « art », dans ses faits et ses aventures, comme dans ses loisirs/plaisirs.

Poésie d’initiation guerrière
ou ode au chevalier guerrier mythologique

Presque surgi de la forge, (bercé dans son écu, allaité dans son heaume, engendré par son épée) ce bachelier, féroce et redouté de tous, semble renouer, à travers le temps, avec l’archétype du guerrier-héros mythologique (germain, nordique, celtique). A travers son initiation comme à la faveur des batailles, il est devenu ce combattant hors du commun qui a transcendé ses capacités d’homme et dont les pouvoirs se situent bien au dessus de ceux de ses adversaires et des autres mortels.

poesie_medievale_chevalier_moyen-age_fabliau_heros_guerrier_mythiqueEmpruntant aux animaux des propriétés et qualités que l’anthropologie pourrait qualifier de « totémiques » (l’oeil du guépard, l’agilité du tigre, la force du lion, etc…) ses pouvoirs, galvanisés par son exaltation, confinent presque le magique. Rien qui puisse l’arrêter, il est de toutes les aventures, faisant fuir ses ennemis à sa seule vue, avant de les terrasser, perçant les armures les plus résistantes, sautant par dessus les mers, gravissant les montagnes. Et quand il n’est pas occupé au combat,  même ses loisirs ne sont pas ceux du commun ; il part seul et à pied pour chasser les animaux les plus dangereux (ours, lions, cerfs en rut) et en triompher, tel le guerrier de certaines épreuves initiatiques germaniques (2). Plus loin encore, il fait même ripailles de « pointes d’espées brisiés et fers de glaive à la moustarde » et cette poésie médiévale (peut-être d’ailleurs, non sans humour, sur ce dernier point), s’ancre alors définitivement dans le fantastique.

Aux origines

Dans les Manuscrits : fabliaux, dits et contes du MS Français 837

C’est dans le ce manuscrit ancien, référencé MS Fr 837 ou encore Français 837, conservé à la BnF que l’on peut retrouver cette pièce. Présent sur le site Gallica, cet ouvrage dont nous avons déjà dit un mot ici (voir fabliau le Salut d’Enfer) n’est disponible à la consultation, qu’en noir et blanc.

faits, dits et fabliaux du moyen-âge central. Une branche d'armes, poésie anonyme sur les valeurs guerrières
faits, dits et fabliaux du moyen-âge central. Une branche d’armes, poésie anonyme sur les valeurs guerrières

Sur Gallica toujours, on en trouve encore une version un peu plus lisible (quoique). C’est un fac Similé datant de 1932 par Henri Omont (voir ici Fabliaux, dits et contes en vers français du XIIIe siècle) mais il est lui aussi numérisé en noir et blanc. Aucune trace donc en ligne, pour l’instant, d’une version colorisée de ce manuscrit. De fait, l’image que nous vous proposons ci-dessus, réalisée à partir du manuscrit original (feuillet 222/223), est retravaillée partiellement par nos soins, juste le temps de la nettoyer de quelques tâches disgracieuses et de la traitée pour lui redonner un peu des airs du vélin original. On rêverait bien sûr, de pouvoir un jour accéder à ce précieux manuscrit du moyen-âge et à ses lettrines dans leurs couleurs originales. Ne désespérons pas cela dit, la BnF n’a de  cesse que de poursuivre un travail titanesque sur ses collections qui comprend leur restauration et leur conservation comme leur digitalisation et leur indexation.

Chez les historiens médiévistes du XIXe s

Du point de vue de sa publication, on retrouve cette Branche d’armes dans le courant du XIXe siècle, chez Legrand d’Aussy, (Fabliaux ou contes, fables et romans du XIIe et du XIIIe siècle,Tome 1er, 1829). Il en même fournit une traduction partielle tout en nous précisant bien qu’il prend avec le texte quelques libertés (ce à quoi, cela dit, il nous a habitué). Quelque temps après lui, Anatole de Montaiglon et Gaston Raynaud seront, quant à eux, plus laconiques en ne publiant que la version brute (Recueil général et complet Fabliaux des XIIIe et XIVe siècles Tome 2, 1878).

achille_jubinal_jongleur_trouveres_livres_poesie_fabliau_litterature_medievale_moyen-age_centralEntre ses deux versions, en 1835, Achille Jubinal l’avait aussi publié dans son ouvrage Jongleurs & Trouvères, d’après les manuscrits de la Bibliothèque du Roi,  aux côtés de nombre d’autres pièces en provenance du Manuscrit Français 837. C’est du reste chez lui que nous sommes allés la pêcher.

Au passage, pour ceux qui seraient intéressés pour compter cet ouvrage dans leur bibliothèque, les éditions Forgotten Books en proposent toujours une édition brochée. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter ce lien : Jongleurs Et Trouvères, Ou Choix de Saluts, Épîtres, Rèveries Et Autres Pièces Légères Des Xiiie Et XIV Siècles (Classic Reprint)

Pour finir ce petit tour d’horizon sur les publications de cette poésie, il faut encore noter que ce texte n’est pas totalement tombé dans l’oubli puisqu’on le retrouve cité dans un certain nombre d’ouvrages de médiévistes autour de la chevalerie. A défaut de compter dans les innombrables productions de son temps autour de la lyrique courtoise, il n’en demeure pas moins qu’elle reste, par certains  de ses aspects, emblématique de l’idéal des chevaliers du moyen-âge, sur le versant le plus guerrier.

Une Branche d’Armes

Qui est li gentis bachelers
Qui d’espée fu engendrez,
Et parmi le hiaume aletiez,
Et dedenz son escu berciez ?
Et de char* (chair) de lyon norris,
Et au grant tonnoirre* (tonnerre) endormis,
Et au visage de dragon,
Yex* (yeux) de liepart, cuer de lyon,
Denz de sengler, isniaus* (agile, prompt) com tygre,
Qui d’un estorbeillon* (tourbillon) s’enyvre,
Et qui fet de son poing maçue ?
Qui cheval et chevalier rue
Jus à la terre comme foudre?
Qui voit plus cler parmi la poudre* (poussière)
Que faucons ne fet la rivière ?
Qui torne ce devant derrière
J. tornoi por son cors déduire,
Ne cuide que riens li puist nuire;
Qui tressaut la mer d’Engleterre
Por une aventure conquerre,
Si fet-il les mons de Mongeu? (Jura, Valais)
Là sont ses festes et si geu* (jeux) ;
Et s’il vient à une bataille,
‘ Ainsi com li vens fet la paille,
Les fet fuire par-devant lui,
Ne ne veut jouster à nului
Fors que du pié fors de l’estrier;
S’abat cheval et chevalier,
Et sovent le crieve par force.
Fer ne fust, platine, n’escorce,
Ne puet contre ses cops durer,
Et puet tant le hiaume endurer
Qu’à dormir ne à sommeillier
Ne li covient autre oreillier;
Ne ne demande autres dragiés* (douceurs, sucreries)
Que pointes d’espées brisiés,
Et fers de glaive à la moustarde :
C’est uns mès qui forment li tarde;
Et haubers desmailliez au poivre.
Et veut la grant poudrière *(poussière) boivre* (boire),
Avoec l’alaine des chevaus,
Et chace* (chasse) par mons et par vaus,
Ours et lyons et cers de ruit* (en rut),
Tout à pié : ce sont si déduit* (ses plaisirs) ;
Et done tout sanz retenir.
Cil doit mult bien terre tenir,
Et maintenir chevalerie, (3)
Que cil dont li hiraus s’escrie :
Qui ne fu ne puns* (de pondre) ne couvez,
Mès ou fiens des chevaus trovez.
S’il savoient à qoi ce monte* (s’il connaissait sa valeur),
Sachiez qu’il li dient grant honte.

Explicit une Branche d’Armes.

Le dernier paragraphe sur les hérauts qui conspuent notre « gentil bachelier » est sujet à interprétation. Selon certains auteurs (Brian Woledge cité par Michel Stanesco, voir note 2) on pourrait voir là une assertion générale, voire presque « sociale » par lequel le poète se distinguerait ici de ses contemporains, en affirmant que la naissance, l’origine, et finalement la noblesse, n’importerait pas dans la détermination des qualités du chevalier, de son mérite  ou de son statut. Ce n’est qu’un avis personnel, mais je me demande si cette partie ne suggérerait pas plutôt que la poésie dresse peut-être le portrait d’un personnage précis ou particulier du temps du poète, (pas forcément réel, d’ailleurs mais peut-être en provenance de la littérature) et que celui-ci ne nomme pas, par jeu ou simplement pour rester dans l’allusion. Avec la question qui ouvre la poésie: « qui est le gentil bachelier ? »,  cela pourrait aussi se tenir.

Pour conclure et pour autant qu’elle ne se complaît pas dans les valeurs courtoises, cette poésie se situe-t-elle totalement, aux antipodes d’une certaine vision médiévale du chevalier ? Comme nous le disions plus haut, sans doute pas. Dans les chroniques ou dans les gestes, il existe aussi des récits épiques de batailles qui encensent les valeurs au combat.  En lisant cette poésie et face à ce guerrier « absolu » et total, on pourrait penser, par exemple, à Nennius et sa référence au légendaire Roi Arthur qui, sur le mont Badon mit, seul, en déroute les saxons, en les poursuivant jusqu’à la fin du jour. D’une certaine façon, les deux versions du chevalier du plus courtois au plus belliqueux peuvent-être conciliables, en admettant que ce dernier ait deux visages, à la cour ou à la bataille, en temps de paix ou en temps de guerre.

Plus près de nous et pour rester dans le cadre médiéval, du côté par de la littérature fantaisie, si l’on doutait encore que le mythe du guerrier dépeint dans cette poésie médiévale perdure, on pourrait évoquer les  pages les plus épiques d’un David Gemmell avec son Druss la légende et sa hache tournoyante au coeur des plus  gigantesques batailles.

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du Moyen-Age sous toutes ses formes.

(1) Si le terme de bachelier a évolué dans le courant du moyen-âge, il faut le comprendre ici comme un jeune chevalier adoubé ou en passe de l’être. 

(2) voir Jeu d’errance du chevalier médiéval, aspects ludiques de la fonction guerrière dans la littérature du Moyen-âge flamboyant. Michel Stanesco (1988)

(3) « Cil doit mult bien terre tenir, et maintenir chevalerie.« 
Celui là doit être fort capable de tenir une fief, une terre et de porter et défendre les valeurs de la chevalerie.

Exploration médiévale, nouvelle fonctionnalité: recherche avancée sur tous les contenus

Bonjour à tous,

euillez noter qu’à compter d’aujourd’hui, nous avons ajouté une nouvelle fonction de recherche sur l’ensemble des contenus de Moyenagepassion.

Pour avoir bien des qualités par ailleurs, les boites de recherche proposées, par défaut,  par le moteur wordpress sont encore d’être les plus performantes, au moment de proposer des résultats pertinents et surtout exhaustifs.

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L’air de rien, Moyenagepassion propose désormais plus de 900 articles autour du moyen-âge sur des thèmes aussi variés que la musique, la poésie ou l’histoire médiévale, mais encore des informations sur les manuscrits anciens, des vidéos, des conférences documentaires sur le sujet, sans oublier les événements et les fêtes marquantes qui célèbrent cette période de notre histoire.

Bref, avec plusieurs milliers de pages et de mots-clés indexées, il était essentiel de vous proposer un service de recherche de qualité sur l’ensemble de nos articles. Pour ce service, nous avons donc choisi de privilégier le très performant Custom Search   de Google.

Pour afficher cette barre de recherche avancée à n’importe quel moment, il vous suffit de cliquer sur le bouton loupe qui se trouve  en haut et à droite de la barre de navigation.

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Voilà  pour les nouvelles sur la cuisine interne et pour la bonne cause.

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
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2ème grand rassemblement de médiévistes au Château de Lagarde, en Ariège

chateau_lagarde_sauvegarde_fetes_rassemblement_medievistes_ariege_occitanieSujet : agenda, fêtes médiévales, histoire vivante, médiévistes, rassemblement, animations médiévales, compagnies
Lieu :  Château de Lagarde, Ariège,
Midi-Pyrénées, Occitanie.
Date :  du 22  au 23 septembre 2018
Nom : 2ème grand rassemblement de reconstituants médiévistes

Bonjour à tous,

i vous êtes du côté de l’Ariège, ce week-end, ne manquez pas, à quelques encablures de Mirepoix, le grand rassemblement pour la sauvegarde du château de Lagarde.

En plus d’être pour une bonne cause, l’événement promet d’être de grande qualité et on pourra déjà en juger au grand nombre de compagnies médiévales et mesnies invitées. Plus de 250 médiévistes et reconstituteurs passionnés d’histoire vivante y sont en effet attendus pour deux grandes journées de célébration autour du moyen-âge.

Il faut d’ailleurs souligner qu’en 2017, la première de cette fête médiévale avait été largement saluée jusque dans la presse. Elle avait alors accueilli plusieurs milliers de visiteurs et ce succès laisse présager une belle fréquentation, pour cette année encore. C’est en tout cas, tout le bien que nous lui souhaitons.

fetes_rassemblement_animations_medievales_histoire_vivante_reconstituteurs_chateau_lagarde_ariege_patrimoine

Ripailles, marché, campements et batailles

Entre musique et danse, campements médiévaux en nombre,  ateliers artisanaux, démonstrations de combats, lices et spectacles équestres, mêlées thématiques et reconstitution historique, rien ne manquera aux réjouissances.

Entre deux émotions, on pourra, bien sûr, y ripailler joyeusement et le samedi une grande nocturne prévoit encore de vous en mettre plein les mirettes, jusque tard dans la nuit. Au programme, après un copieux banquet, fer croisé et mêlée sous la lune, spectacle de feu et  encore embrasement du château avec feu d’artifice. Et si tout cela n’était pas encore assez, vous pourrez également profiter du marché médiéval et gourmand qui restera ouvert durant cette nocturne.

Le dimanche, les activités et les animations s’enchaîneront de plus belle jusqu’à la fin d’après-midi.

fetes_marche_medieval_rassemblement_medieviste_reconstituteurs_sauvegarde_chateau_patrimoine_lagarde_ariege_occitanieCompagnies médiévales, reconstituteurs et artisans présents

Terre des templiers Saint-Jean-d’Acre – L’épée de gaston – Les Blancs Manteaux – Les Féals et Compaings – Mercatores Massiliae – La Mesnie de Maitre Arnaud – Les Compagnons de Simon – Les seigneurs d’Haupoul – Le forgeron Smolack – La cour Pontificale – Les saigneurs de Guerre – C.O.M.A.H – Les Compagnons d’Ancelin – Les Fléaux d’Oc et Aquillon – Les chiens de Saint Martin – La Confrérie des Croisés – L’épée de Fierbois – Compères et Troubadours – Les Crinières d’évol – Le Mat de Perroquet – Dame Alex création – Bouleau de charme – Aux trois clefs – Henrotte Huchier menuisier – Le fil et l’épée – L’atelier du dragon – Aphotécarius – Domaine de Carta.

Voir le programme détaillé – Facebook de l’événement

Avant de conclure, saluons ici les passionnés de l’Association PER LE CASTEL du château de Lagarde qui se sont épris de leurs vieilles pierres médiévales et de leur patrimoine, au point de dédier des trésors de ressources et de temps pour contribuer à leur sauvegarde, tout en organisant au passage une si ambitieuse manifestation.  Alors que leur fête soit belle et réussie et longue vie !

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
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Agenda : pour sa 52e édition, la Foire-Exposition de Vannes invite le Moyen-âge

agenda_fetes_festival_animations_medievales_moyen-age_festifSujet : agenda, fêtes médiévales, foire-exposition,  artisans, animations médiévales, compagnies, mesnies, tournoi, chevalerie.
Lieu : Expace Chorus, Vannes,  Morbihan,  Bretagne
Date : du 27 septembre au 1er octobre 2018
Nom : Foire-exposition de Vannes
Organisateur : Broceliandeandco

Bonjour à tous,

ien que les fêtes et les agapes autour du monde médiéval aient tout de même un peu tendance à se tasser avec l’effervescence de la rentrée, on notera tout de même, sur l’agenda de la semaine prochaine, la tenue de la Foire-Exposition de Vannes. Pour sa 52eme édition et pour 5 jours complets, les organisateurs de l’événement ont en effet décidé, cette année, de faire du Moyen-Âge leur thème de prédilection.

Au programme de la fête

Campement médiéval, tournois de chevalerie, spectacles, mais encore chants, danses, musiques, fabliaux et farces en provenance directe du moyen-âge, une foule de divertissements et d’animations continus est programmée tout au long de cette foire, pour une immersion garantie. En plus de tout cela, de nombreux ateliers d’initiation ou d’artisanat sont aussi prévus sur les thèmes les plus variés : danse médiévale, gastronomie, hygiène, calligraphie, enluminures, archerie, corderie, réfection et empennage de flèches, travail du cuir, réalisation de cottes de mailles, forge et fonderie, pour ne citer que ceux,là. Au vue des compagnies et mesnies invitées, on pourra encore assurément compter sur quelques copieux échanges de fer croisé et démonstrations de combats à l’ancienne.

La 52eme édition de la foire-exposition de Vannes sur le thème du moyen-âge
La 52eme édition de la foire-exposition de Vannes sur le thème du moyen-âge

Compagnies médiévales et artistes présents (hors artisans)

Compagnie Médiévale de Pontcastel – Compagnie Kouviadenn – Les   Loups de Walpurgis – Les Arpenteurs d’Ymir – Pastourel – Patrick Proust – L’Hermine vagabonde – Daniel III de Pontcastel.

Exposants d’inspiration médiévale

Sur les 250 exposants que comptera cette grande foire et pour faire honneur au thème choisi cette année, un grand espace sera dédié aux artisans d’inspiration médiévale; il devrait compter près d’une trentaine d’entre eux.

Site officiel de la Foire-Exposition de Vannes –  FB de l’événement

Pour le reste, l’histoire ne dit pas si vous y croiserez le Karadoc de la série Kaamelott en train de ripailler mais sait-on jamais ?

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
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