
Titre : la prière, hommage à Villon
Auteur : Bulat Okudžava (ci-contre) (1924-1997)
Interprète : Eugenio Finardi
Bonjour à tous,

Du même coup, nous publions aujourd’hui une autre version de la « prière de François Villon » que le poète et chanteur Boulat Okoudjava, souvent appelé le « Brassens » Russe, avait dédié en 1963 à notre beau poète médiéval. Ce n’est donc pas un texte de Villon mais un bel hommage rendu à sa poésie, à son parcours et surement encore à la prière qu’il adresse à tous les hommes dans la ballade de pendus. C’est cette fois le chanteur milanais Eugenio Finardi (en 
Les paroles de la prière en français
Tant que la terre tourne encore, tant que le jour a de l’éclat,
Seigneur, donne à chacun de nous ce qu’il n’a pas :
Donne au sage une tête, un cheval au peureux,
Donne à l’homme heureux de l’argent… et pense à moi un peu.
Tant que la terre tourne encore, Seigneur, elle est en ton pouvoir !
Donne à qui veut régner l’ivresse du pouvoir,
Donne, au moins jusqu’au soir, repos au généreux,
A Caïn le remords… et pense à moi un peu.
Je sais : pour toi tout est possible, et je crois en ton sage esprit,
Comme un soldat mourant croit en ton Paradis,
Comme croit chaque oreille à tes propos de paix,
Comme à soi-même on croit, sans savoir ce qu’on fait !
Seigneur Dieu, mon Seigneur, toi dont l’œil vert rayonne,
Tant que la terre tourne encore et soi-même s’étonne,
Tant qu’il lui reste encore et du temps et du feu,
Donne à chacun sa part… et pense à moi un peu.
La Preghiera di François Villon en Italien
Finché questa terra palpita
E il sole luce ci dà
Signore, ogni uomo accoglilo
Per dargli ciò che non ha
Regala un cavallo al pavido
E offri un motivo al perché
Dai del denaro al prodigo
E poi non scordarti di me
E poi non scordarti di me
Finché questa terra circola
Signore è in tua facoltà
Dai all’ambizioso il suo carico
Di forza e di autorità
Lascia il respiro al magnanimo
Lasciagli l’alba che c’è
Dona a Caino il rammarico
E poi non scordarti di me
E poi non scordarti di me
Per te ogni cosa è facile
Io credo alla tua verità
Come il soldato esanime
Crede nell’aldilà
Come ogni orecchio docile
Crede a ogni cosa di te
Come crediamo nel prossimo
Senza saper il perché
Come crediamo nel prossimo
Senza saper il perché
Senza saper il perché
Signore, ti prego, guardaci
Col verde sguardo che hai
Finché questa terra circola
Senza adattarsi mai
Finché ancora le bastano
Tempo e fuoco che ha in sé
Dai a ciascuno il suo obolo
E poi non scordarti di me
Dai a ciascuno il suo obolo
E poi non scordarti di me
E poi non scordarti di me.
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Une merveilleuse journée à tous!
Fred
