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Agenda : L’Abbaye de FontFroide à l’heure du Moyen Âge

Sujet : animations médiévales, campement médiéval, ateliers, combat médiéval,  site d’intérêt, monument historique, patrimoine médiéval, abbaye cistercienne.
Période  : Moyen Âge central à tardif.
Lieu : Narbonne, Aude, Occitanie
Evénement : Les 8eme Médiévales de FontFroide
Dates : Du 25 au 26 mai 2024.

Bonjour à tous,

e week-end prochain, l’agenda des événements teintés de Moyen Âge nous entraînera du côté de l’Occitanie dans un cadre patrimonial exceptionnel et particulièrement propice à un voyage dans le temps. La belle abbaye de Fontfroide célébrera, en effet, ses 8eme médiévales. Suivez-nous pour découvrir le programme de ces réjouissances, mais avant cela disons un mot de ce lieu chargé de près de 1000 ans d’histoire.

FontFroide : un peu d’Histoire

La communauté monastique de Fontfroide s’établit à la fin du XIe siècle, en 1093. L’abbaye ne deviendra cistercienne que 50 ans plus tard. Cette filiation la verra rapidement rayonner dans la France médiévale et, même au delà, notamment du coté des terres de la Catalogne. Les XIIe et XIIIe siècles seront pour Fontfroide des années d’expansion et de croissance. Au XIVe siècle, sa communauté donnera même naissance à un pape : Benoit XII, en la personne de son abbé Jacques Fournier.

Vers le milieu du XIVe siècle, l’apogée de l’abbaye sera mis à mal par l’épisode tragique de la peste noire (1348). Du XVe à la fin du XVIIIe siècle, elle continuera de fonctionner de manière plus discrète. L’éclat et l’importance des communautés monacales ne sont déjà plus ceux des grands siècles du Moyen Âge central. Le fait que l’abbaye soit tombée en commende n’y est pas non plus étranger.

L'Abbaye cistercienne de Fontfroide - 1000 ans d'histoire

D’un point de vue patrimonial, il faudra attendre le milieu du XIXe siècle pour voir ses bâtiments classés monument historique. L’abbaye n’est déjà plus occupée par des moines depuis les années suivant la révolution française. Un court épisode verra les cisterciens y revenir à partir de 1848. Ils en seront toutefois chassés à nouveau, au début du XXe siècle, par les lois de séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Quelques années plus tard, en 1908, les bâtiments passeront aux mains de capitaux privés en la personne du peintre et collectionneur Gustave Fayet et son épouse Madeleine d’Andoque. A leur suite, de nombreux artistes et personnalités de renom en feront un lieu très particulier de création dont l’abbaye a conservé les traces.

A plus d’un siècle de là, les descendants des époux Fayet continuent de conserver l’Abbaye de Fontfroide et d’en valoriser le riche patrimoine. Nous avons déjà eu l’occasion de citer ici les célébrations médiévales qu’on y donne mais aussi le grand Festival Musique et Histoire qui se tient chaque année sous la houlette de Jordi Saval.

Au programme des 8ème médiévales de Fontfroide

Les Médiévales de l'Abbaye de Fontfroide, affiche 2024

Les 25 et 26 mai prochain, les animations médiévales s’étaleront sur deux jours plein à l’abbaye et l’on pourra compter sur les compagnies invitées pour faire vibrer ses belles pierres de taille aux heures du Moyen Âge.

Au programme, artisans et démonstrations de métier d’antan, campement à la découverte de la vie médiévale, jeux médiévaux et ateliers participatifs tout public, mais aussi grands spectacles et combats armes à la main et en armure, en après midi. Musiciens et bateleurs seront aussi là pour animer la fête et s’assurer que l’immersion soit complète.

Le samedi en soirée, un banquet médiéval animé est également prévu sur réservation. Comme les places sont assez convoitées, il est possible qu’il affiche déjà complet. Pour plus d’informations à ce sujet et sur ces réjouissances, veuillez consulter le site officiel de l’organisateur (lien alternatif pour télécharger le programme)

Compagnies médiévales attendues

Les Echansons du Carcassès, Cie du Comté de Toulouse.

De belles animations comme au Moyen Âge aux 8eme médiévales de Fontfroide

Les visiteurs de ces Médiévales auront encore l’opportunité de visiter le site de l’abbaye et de voyager à travers ses 1000 ans d’histoire et son patrimoine exceptionnel. Pour les envies de shopping, ajoutons que le site compte une belle boutique qui propose des produits artisanaux originaux mais également un bel espace librairie.

Vous pouvez également retrouver plus de détails sur l’histoire de l’Abbaye de Fontfroide ici.

En vous souhaitant une excellente journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
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Célébration médiévale : à Crécy-la-Chapelle, les 800 ans de la Collégiale de Notre-Dame-de-L’Assomption

blason_ecu_armoirie_Crecy-la-chapelleSujet : fête médiévale,  patrimoine médiéval,  animations médiévales, tournois,  concerts, conférences, monument historique, classé.
Lieu :  Crécy-la-Chapelle,
Seine-et-Marne, Île-de-France
Dates : d’avril à octobre 2019
Evénement : les 800 ans de la Collégiale de Notre-Dame-de-L’Assomption

Bonjour à tous,

A_lettrine_moyen_age_passionu titre de l’agenda des fêtes et événements célébrant le Moyen-âge, à compter de cette fin de semaine jusque dans les mois qui viennent, la ville de Crécy-la-Chapelle fêtera les 800 ans de sa Collégiale.

La Collégiale Notre-Dame-de-L’Assomption

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Construit au début du XIIIe siècle, ce superbe édifice gothique et religieux, rattaché au diocèse de Meaux, a essuyé depuis de nombreux revers. Partiellement détruit durant la guerre de cent ans, il a également été en proie aux crues et aux inondations du Grand Morin, quelques siècles plus tard et, tout au long de sa longue histoire, il a dû faire l’objet de nombreux programmes de sauvegarde et de restauration pour être maintenu en l’état. Il faudra attendre le milieu du XIXe siècle et l’année 1846 pour que cette belle église, considérée comme une des plus belles du département, soit classée monument historique. Le guide vert du tourisme Michelin ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisqu’il a décidé de l’étoiler.

Au programme des 800 ans : célébration et divertissements autour du moyen-âge

Mis en place par la municipalité et l’Association Les Amis du patrimoine créçois, avec le soutien de nombreux partenaires locaux, institutionnels, mais aussi privés, le programme est ambitieux puisque’à partir de cette fin de semaine (6 et 7 avril) et jusqu’à octobre prochain, il proposera, chaque mois, des rendez-vous fete-medievale_animation-conference_collegiale_notre-dame-assomption_crecy-la-chapellethématisés autour de cet anniversaire. Ainsi, à la célébration du patrimoine culturel et historique de la cité et de sa collégiale, viendront aussi s’ajouter nombre d’animations médiévales : mise en place d’un village inspiré du moyen-âge, tournois, combats et joutes chevaleresques, mais aussi jeux, danses, concerts, ateliers et joyeuses ripailles…

Du côté nourriture spirituelle, on pourra compter sur des conférences animées par de grands spécialistes d’Histoire médiévale et de patrimoine, mais encore sur la projection de documentaires et sur des visites guidées à la découverte de ce joyau du patrimoine qu’est là Collégiale Notre-Dame-de-L’Assomption. Les samedi 6 et dimanche 7 avril, à l’occasion des premières journées d’inauguration de cette grande fête anniversaire, l’événement sera croisé avec Les Journées européennes des métiers d’Art  mais également avec les Journées des Plantes et Art du Jardin qui se tiendront, pour ces dernières, à deux pas de la collégiale, au château de la Chapelle.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Crécy-la-Chapelle et son beau patrimoine, ces réjouissances seront aussi l’occasion de belles ballades au cœur de la cité, à la découverte de son Histoire et de ses monuments.

Découvrir le programme détaillé –  Page  FB officielle 

En vous souhaitant une belle journée.

Frédéric EFFE.
Pour Moyenagepassion.com
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Europe économique contre Europe patrimoniale ? le Pont des Trous de Tournai menacé

tournai_blason_ecu_armoiries_belgique-medievale_pont-des-trousSujet : patrimoine médiéval, histoire, culture, monument classé, Belgique médiévale, Europe économique, Europe médiévale, polémique, pont militaire fortifié.
Période : Moyen-âge central, XIIIe, siècle.
Lieu : Pont des Trous, Tournai, Belgique

Bonjour à tous,

D_lettrine_moyen_age_passionepuis quelques jours, un séisme secoue le monde des passionnés de patrimoine médiéval, de la Belgique à la France et même jusque Navarre. Sous la houlette de Bruxelles et pour des raisons d’aménagement fluvial, la municipalité wallonne de Tournai vient, en effet, d’entériner la décision de détruire un des fleurons de son patrimoine médiéval : le Pont des Trous. Programmée pour le courant de cette année 2019, la disparition de l’ouvrage pourrait entraîner, dit-on, le risque de déclassement de Tournai au patrimoine mondial de l’UNESCO et toute l’affaire a pris des proportions telles que la presse française s’en est émue à son tour.

Construit originellement entre la fin du XIIIe et le début du XIVe siècle, ce remarquable ouvrage avait été presque entièrement détruit pendant la seconde guerre mondiale; Reconstruit quelques années plus tard et durant l’après-guerre, son classement a été rendu officiel par décret ministériel en 1991.  A ce jour, lpont_a_trous_vu_dessuse Pont des Trous est considéré comme un des plus prestigieux monuments de la cité et même, au delà, de la Belgique médiévale. Cette porte d’eau fortifiée est aussi d’une grande rareté puisqu’elle compte  parmi les trois seuls ponts militaires fluviaux, datant du Moyen-âge, encore préservés, au niveau mondial.

Pot de fer contre pot de terre ?

Évalué à la bagatelle de 7 milliards d’Euros d’investissement (2013 – source wikipédia), le projet européen d’un puissant axe fluvial Seine-Escaut est dans les cartons de Bruxelles depuis près de 15 ans déjà : il avait, du reste, connu des précédents, au milieu des années 70. Aujourd’hui, ce gigantesque chantier est financé par les Etats, par l’Europe (soit encore les Etats) et par une part privée. Largement sous-évalué au départ en terme d’investissement, le projet a failli être abandonné, après 2008. Depuis, les budgets titanesques engagés ont même été réduits à la baisse, obligeant ses instigateurs à faire quelques concessions sur leurs ambitions de départ. Ces grignotages sont-ils étrangers à la polémique du jour ? Ont-ils pu gréver les moyens alloués à la préservation des ouvrages d’art que ce projet pouvait emporter dans sa marche ? Difficile de l’affirmer. Jusque là, il n’y a guère eu de bras de fer entre Europe projet_transport_fluviale_europe_tournai_pont-a-trous_séconomique et Europe culturelle,  puisque la première en sort, la plupart du temps, victorieuse quand l’autre se trouve, par quelque hasard, à la table. A travers la polémique autour de la destruction du Pont des Trous, c’est peut-être, d’ailleurs, cette question de fond qui est, en partie, soulevée.

Les enjeux économiques :
interconnexion et mondialisation

Pour prendre la mesure économique du projet Seine-Escaut, l’enjeu en terme de Fret de marchandises se chiffrerait à plus de 13 millions de tonnes annuelles dès les premières années de mise en service. Cette nouvelle voie permettrait ainsi aux grosses compagnies (céréales, matériaux déconstruction, métaux ferreux, etc…) de réduire considérablement leurs frais de transport sur cette partie de l’Europe. Du point de vue des coûts, le transport fluvial par gabarits standards à moyens (péniches) soutient, en effet, largement la comparaison avec le transport routier ou même ferroviaire puisqu’il est de deux à trois fois moins cher. Quant aux plus grands gabarits  dont il est question ici, ils permettent encore de gagner quelques sérieux points de marge par tonne transportée. Si son unique inconvénient demeure sa lenteur, le transport fluvial est aussi statistiquement plus sûr et il nécessite aussi moins de main d’oeuvre que le transport routier. D’un point de vue purement entrepreneurial  et économique, c’est donc un Win winner.  Au titre des autres arguments soulevés en faveur de ce projet, on compte encore sur le désengorgement de certains axes routiers et sur un impact écologique favorable en terme de bilan carbone.

Les gabarits

Concernant l’incidence de ce chantier sur Tournai, il impose d’y élargir le lit du fleuve en plusieurs endroits, pour favoriser, comme sur l’ensemble de cette voie fluviale, le passage de péniches de classe Va. Avec des largeurs de 11,40 mètres minimum, ce type de transport fait partie de la plus grosse catégorie d’embarcations fluviales. Ils s’agit, en un mot, de véritables mastodontes du fret. Pour en donner une idée, les péniches qui naviguent sans trop de difficultés, depuis des décennies, sur la plupart des fleuves aménagés d’Europe, y compris l’Escaut, font des longueurs de 38 à 55 mètres pour des tonnages de 250 à 750 T et des largeurs de 5 à 7 mètres. Les classes A sont, quant à elles, capable d’affréter de 1500 à 3500 tonnes pour des longueurs allant de 115 à 140 mètres.

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La largeur maximale de l’arche principale du Pont des Trous n’étant que de 11,30 mètres, le calcul a été vite fait et ce qui, pour certains, pouvait constituer un fleuron d’architecture médiévale s’est ainsi trouvé réduit à n’être plus qu’un « goulot d’étranglement » du point de vue des porteurs du projet. Toutes les possibilités de contournement mises à l’étude ayant, par ailleurs, été rejetées, comme non viables car trop coûteuses, il ne restait plus pour Tournai qu’à refuser le projet en bloc ou l’entériner, et c’est ce dernier choix qui a été retenu.

Communication politique & urbanisme :
du global au local

Pour se conformer aux attentes européennes, la municipalité s’est ainsi engagée sur un réaménagement des berges de l’Escaut à grande échelle, en essayant d’en positiver, dans le même temps, les aspects urbanistiques. De fait, du côté européen, comme de cette dernière, on n’a pas ménagé les efforts en direction des habitants du lieu pour accompagner l’opération. Un site web a notamment été mis en place, ayant pour slogan « Tournai is Scaldis », ie « Tournai c’est l’Escaut ».  Les habitants de la cité sont ainsi invités à se tourner vers leur fleuve, même s’ils n’ont sans doute pas attendu jusque là pour le faire : ce dernier serpente, en effet, à travers tout le centre-ville de la cité et contribue à son charme depuis de siècles.

En décryptant les communiqués officiels en faveur de ce qui est présenté comme « un projet-pilote en Wallonie« , les arguments jouent prioritairement sur la fibre « éco-responsable » (bilan carbone global du projet) mais on y parle aussi de « renouveau urbanistique ». pont_a_trous_tournai_architecture_patrimoine_medieval_moyen-ageL’élargissement du lit du fleuve et le chantier se trouvent présentés comme « une opportunité inespérée » pour que la ville, ses habitants, mais aussi les touristes se « réapproprient le fleuve sur tout son tracé tournaisien« . Dans le même esprit, on parle encore de « redonner aux abords du fleuve le cachet qu’ils méritent » mais, au fond, lequel et celui de qui ? La question est posée. A l’évidence pas celui des amoureux d’histoire et de Culture. Si l’on a de doutes que quelques nouvelles aires d’agrément pourraient voir le jour, dans un cité qui se pose comme témoin du patrimoine historique médiéval wallon et belge, le « c’est neuf donc c’est mieux » semble tout de même un peu léger pour justifier de la destruction pure et simple d’un ouvrage du XIIIe siècle et de la partie des quais eux, aussi classés, qui s’y trouve attachée.

Au delà des intentions politiques sous-jacentes, l’exercice de communication politique demeurait, il faut bien le dire, bien périlleux face à la décision. Pour transposer, on imaginerait assez mal un projet de construction de multiples voies ferroviaires marchandes  passant au milieu du château de Versailles, en rognant, au passage, certains de ses édifices, avec des responsables qui viendraient expliquer qu’il s’agit là d’une « opportunité inespérée pour les touristes de redécouvrir l’histoire de France et se l’approprient« . Le magazine Le Point du 12 février ne s’y est d’ailleurs pas trompé, en titrant laconiquement Tournai : un pont médiéval sacrifié pour le transport de marchandises ? (voir article ici)

Ajoutons que, si l’incidence défavorable du projet sur le tourisme patrimonial et culturel local demeure un risque manifeste, son impact positif en terme économique sur la ville ou ses habitants, s’il existe, n’est mentionné nul part, suggérant que la grande majorité de ce fret ne fera qu’y passer.

Le nouveau monument prévu

Si la destruction de Pont des Trous suit son cours, un nouvel ouvrage moderne devrait bientôt le remplacer (voir photo). Chacun jugera si le design prévu est vraiment à la hauteur de l’ancien. Il semble, en tout cas, avoir été voté par la grande majorité du conseil municipal de Tournai en 2016.

L’engagement a, semble-t-il, été pris d’utiliser la pierre et de maintenir les deux tours. Pourtant, cette mince arche triple, tendue vers le ciel et qui se présente plus comme un « clin d’oeil » symbolique à l’ouvrage historique original, que comme une tentative de le conserver au plus près, divise les habitants du lieu. On murmure même que certains  d’entre eux l’auraient déjà surnommés, l’arche « Mc Donald’s » (voir article du point)

Alors Europe économique contre Europe culturelle ou encore pot de fer contre pot de terre ? On l’a bien compris, ce dont il est question ici, ce ne sont pas tant les velléités d’aménager le transport fluvial que le peu de traitement qui est fait, dans la balance, entre perspectives macro-économiques d’un côté, et respect de la culture, de l’histoire et du patrimoine, de l’autre.

Au vue des investissements engagés pour faire place aux convois géants désirées par l’Europe, on s’explique mal que n’ait été prévu, dès les départ, dans les budgets, une solution pour partir de la réalité locale, culturelle et historique du terrain, afin de la préserver : éviter la destruction du pont, privilégier une alternative sérieuse pour le sauvegarder, ou même pourquoi pas le modifier ou le déplacer avec l’appui de spécialistes de la construction médiévale. Bref, y consacrer des moyens à la mesure de ce projet d’envergure pharaonique. De fait, face à l’émoi et aux contestations des amoureux d’histoire, de patrimoine et d’Histoire médiévale, une pétition a été ouverte pour la sauvegarde de l’ouvrage. Obligera-t-elle les instances européennes et la municipalité à revoir leur copie ? On ne peut que l’espérer. Stephane Bern, notre nouveau « Monsieur Patrimoine national », l’a, en tout cas, déjà signé.

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
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