ous sommes tou-jours avec ce projet ambitieux et peut-être même un peu fou de mieux comprendre la vie des bêtes et des êtres qui peuplent l’univers du médiéval fantastique.
Aussi, aujourd’hui, conscient de l’immensité de la tâche et en exclusivité pour moyenagepassion, nous nous penchons sur la vie sociale des trolls.
C’est donc trois trolls qui entrent dans une taverne, dans un village médiéval et le tavernier leur fait :
– Comme d’habitude?
Le premier troll répond en grognant : « MeuHaaaaaaaaa! », le deuxieme hôche la tête et hurle « Beeeeuuuuhhhaaaaaaaa! ». Le troisième les regarde et fait au barman « Ouais du coup, moi aussi, je vais prendre comme eux ».
ans le cadre de notre découverte du bestiaire médiéval fantastique, nous abordons aujourd’hui les incontournables orcs. Nous le faisons avec une devinette qui devrait nous permettre de mieux approcher et de comprendre leur psychologie, autant que la structure leur organisation criminelle. Parler de psychologie pour des orcs, est certes ambitieux, mais il vaut mieux mettre la barre un peu haute et « Viser les étoiles pour atteindre la lune », comme dit l’adage. Bref…
– Combien faut-il d’orcs pour enlever l’enfant du seigneur?
Solution : il en faut trente. Un pour enlever et séquestrer l’enfant et vingt-neuf pour écrire la demande de rançon.
Nous aurons certainement l’occasion de parler plus avant de ces mystérieuses créatures dans le futur, mais ce premier post fera, nous l’espérons, un peu mieux toucher du doigt l’organisation sociale et criminelle complexe chez les orcs. C’était ambitieux, nous l’avions dit !
Humour médiéval, Blague médiévale du jour, histoires drôles
‘histoire se passe, bien entendu, au moyen-âge. Un chevalier, un marchand et un serf sont affairés à parler au bord d’un champ, quand, surgi de nulle part, un énorme dragon se pose devant eux, bien décidé à les boulotter. Avant que la bête ne passe à l’action, le chevalier l’arrête et lui dit :
« – Dragon, dans ta magnificence et ta grande puissance, accorde-nous trois défis. Un pour chacun d’entre nous. Si tu les relèves tous trois, alors nous te laisserons nous dévorer sans nous défendre, sinon tu nous devras nous laisser la vie sauve. »
Le dragon obtempère et le chevalier poursuit, sûr de son affaire :
« – Dragon, vois-tu cette montagne face à nous? Je te mets au défi d’en abattre tous les arbres et de la raser! »
Le dragon soupire, va vers la montagne, l’atomise en un rien de temps, ne laissant qu’un petit tas de cendres et revient se poser en face des trois hommes. Le deuxième d’entre eux, le marchand, rendu un peu pâle à la vue du désastre, réfléchit un instant, puis son visage s’illumine et il finit par lancer :
« – Dragon, je te défie de boire toute l’eau du lac qui se trouve là. »
Le dragon hausse les épaules et se dirige vers le plan d’eau. Quelques minutes après, le lac est vidé et il ne demeure plus qu’une vaste étendue de boue où s’agitent encore quelques poissons. Horrifiés par la puissance de la bête, le chevalier et le marchand regardent le serf sur lequel reposent désormais tous leurs espoirs. Le paysan se tient tranquille et placide, les bras croisés, et tandis que vient son tour de lancer le défi, son visage se tord d’une grimace puis il finit par lâcher un pet monumental et lance au dragon :
« – Tiens! Attrape-moi donc ça et peins-le en vert… »
Ainsi donc, les trois types vécurent heureux et on raconte que le dragon court toujours.