
Citation médiévale, mystique chrétienne
Maître Eckhart (1260-1328), théologien, philosophe et grand mystique chrétien et dominicain du moyen-âge.


Citation médiévale, mystique chrétienne
Maître Eckhart (1260-1328), théologien, philosophe et grand mystique chrétien et dominicain du moyen-âge.


Titre de la chanson; le Roy Engloys
Période : Moyen Âge tardif, fin du XVe siècle.
Interprète : ensemble Obsidienne.
Album : « le jardin des délices »


Sous la référence Français 9346, le manuscrit de Bayeux est un ouvrage de cent trois chansons datant donc du début de la renaissance mais compilant des chants et des musiques normandes et d’île de France, réputées écrites dans les cinquante à cent ans précédent leur recompilation par Charles de Bourbon (fin du XVe, début du XVIe siècle).
Entre amour courtois et d’autres chants plus belliqueux ou évocateurs, ou même chansons à boér « Bevons, ma commère », le manuscrit de Bayeux porte aussi la marque indélébile de la guerre de cent ans. Près d’un siècle après les faits, et même si nous sommes presque déjà à l’aube de la renaissance, ce manuscrit ancien peut donc être clairement rattaché au moyen-âge tardif. Avec la chanson « le roy Engloys » (le roi anglais), 
L’interprétation que nous vous proposons aujourd’hui de cette chanson est tirée de l’album « Le Jardin des Délices » de l’ensemble Obsidienne. N’y cherchez pas par contre la voix de Patrick Bruel « Yalil Yalil Ya bibi Halil ». D’abord c’est un café des délices, lui, et pas un jardin donc il ne s’agit pas du tout de la même chose. En plus cela ne se passe, mais alors pas du tout au moyen-âge et d’ailleurs pas en France non plus, donc bon, pardonnez-moi mais il me semble que vous nagez un petit peu en pleine confusion quand même.
Pour revenir à des considérations plus sérieuses, Obsidienne est un ensemble vocal et instrumental formé en 2009 et dont l’ambition affichée est de « faire vivre le répertoire du Moyen-âge et de la 
Dirigé par le baryton, contre-ténor, musicien et instrumentiste, Emmanuel Bonnardot, l’ensemble ne se ferme aucune porte quand il s’agit de faire vivre son art, mêlant à sa musique, poésie, théâtre ou danse, et dit même faire appel aux oeuvres picturales des grands peintres du moyen-âge pour parfaire son travail de restitution historique, musical et artistique. Autre originalité de ces artistes et troubadours modernes qui ont mis leurs multiples talents au service de la recherche et l’interprétation des musiques anciennes, l’ensemble, qui comporte au complet plus de seize personnes, peut également se produire en formation plus réduite pour des représentations ou des concerts plus intimistes ou plus spécialisés. Pour plus d’informations sur leur actualité et leur discographie, n’hésitez pas à consulter leur site web ici.

Le Roy Engloys se faisoit appeler
Le Roy de France par sappellation.
Il a voulu hors du païs mener
Les bons François hors de leur nation.
Or il est mort à Sainct-Fiacre en Brye,
Du pays de France ils sont tous déboutez.
Il n’est plus mot de ces Engloys couez.
Mauldite en soit trestoute la lignye !
Ils ont chargé lartillerie sur mer,
Force biscuit et chascun ung bidon,
Et par la mer jusquen Bisquaye aller
Pour couronner leur petit roy Godon.
Mais leur effort n’est rien que moquerie :
Cappitaine Prégent lez a si bien frottez
Qu’ils ont esté terre et mer enfondrez.
Mauldite en soit trestoute la lignye !
Une excellente journée à tous!
Fred
pour moyenagepassion.com
« A la découverte du monde médiéval d’hier et d’aujourd’hui »
Enfin, une expérience scientifique pour vérifier les actuelles hypothèses sur la disparition des mottes castrales au moyen-âge.

Attention!, « Vous qui êtes, chez vous, ne tentez pas de reproduire cette expérience à la maison, ni ailleurs non plus d’ailleurs! ». Outre le fait que vous pourriez passer pour un gros débile, cela pourrait, à coup sûr, s’avérer dangereux. En plus, vous ne connaissez pas le seigneur des lieux et si petit soit-il, si ça se trouve, il est du genre rancunier!
Il ne faut pas m’en vouloir, je suis comme un enfant, mais j’avoue que le fait d’imaginer vingt historiens et scientifiques assis, silencieux et 
Que l’on se rassure donc, la motte castrale sur la photo ne sera pas sacrifiée sur l’autel de l’Histoire « un poil » approximative, issue de mes pitreries du jour. Elle est actuellement visible au musée historique de la ville de Bayeux. Visitez-le si vous passez par là-bas pour apprécier, entre autre chose, le travail effectué sur cette jolie reconstitution historique miniature d’une motte castrale médiévale!
Une belle journée!
Fred

Bonjour à tous bonne gens,

Coquilles d’escargot en spirale indolente,
Qui gravissent les cieux jusqu’à tes dents de pierre
Tandis que l’eau se mire dans tes hauteurs lierres
Tes tours tremblent encore d’émotion retenue
Au souvenir des temps où l’on donnait le cor
A l’assaut de tes murs, à l’assaut de tes rues
D’émotion contenue, tes tours tremblent encore.
Et s’ils te disent ruines, O vénérable ancien,
Le port encore bien droit dedans ta robe altière,
Digne comme un promis que l’on mène à sa belle
A peine effacé, le souvenir revient
Des jours où face aux osts, tu te tenais rebelle.
Tous alors, fols ou rois, redoutaient le courroux
De tes remparts grondants d’une rage tonnerre.
Et cette tour qui penche comme une cicatrice,
A l’Est de ta ronde, du côté du levant,
Insigne de victoire dans ta chair pierraille
A la beauté étrange des blessures refermées
Et des marques guerrières, au large des batailles,
Tes ennemis d’alors ? Poussière au lit du temps
Leur ambition déchue en régal aux chimères.
Mais toi, oeil des siècles, vieil ami, vieux complice,
Tu te tiens encore là, debout, vibrant et fier.
Et dans l’eau qui se pâme aux langueurs célestes
De tes murailles borgnes aux longs doigts effilés
Raisonnent encore les luths, les vièles et les gestes
Des jongleurs en liesse venus te célébrer.
Trouvères, montreurs d’ours et belles damoiselles,
Dames à la coiffure plus haute qu’un donjon,
Vendeurs ambulants qui vantent leurs chiffons,
Seigneurs, manants, vilains, en fête tout autour,
A la gloire de tes faits, au soleil de tes jours.
Et de ton pont-levis dont il ne reste rien,
Pas plus que de ta grille mâchurée de ferraille,
Moi je sais bien, vieux frère, que c’est coquetterie.
Du sage un peu railleur à la barbe grisaille.
Au jour qui les perce, ces ouvertures qui baillent
Sont comme le sourire édenté de l’ancien,
Des ridules de joie autour de ses yeux gris,
Et qui se rie de nous, nous qui ne savons rien.
Une bien belle journée à tous sur les terres de monde où l’on parle le Françoués.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
« L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient. »
Publilius Syrus Ier s. av. J.-C