Sujet : marché, animations historiques, compagnies médiévales, histoire vivante Evénement : Marché de l’Histoire 2019 Lieu : Espace Le Tigre, Margny-lès-Compiègne, Oise, Hauts-de-France. Date : les 13 et 14 Avril 2019
Bonjour à tous,
ur l’agenda de ce week-end, le Marché de l’Histoire est de retour à l’espace Le Tigre de Margny-lès-Compiègne. Il s’agira là de la troisième édition de l’événement et comme les fois précédentes, on pourra compter sur la présence de nombreux exposants et artisans venus représenter différentes périodes historiques, de la préhistoire à la seconde guerre mondiale. Le monde médiéval y sera, bien entendu, présent.
En dehors des emplettes et des échoppes (plus de 210), des compagnies spécialisées dans l’animation historique seront en charge de pimenter l’événement, tout au long du week end. Au programme, musique du moyen-âge et escrime médiéval, mais également troupes romaines, exposition de véhicules militaires de la seconde guerre ou encore combats à la façon du XVIIe siècle. En plus de tout cela, un espace sera dédié à la découverte de jeux de société variés et une grande taverne vous y attend aussi.
Animations historiques : compagnies présentes
La Horde des Mondes Oubliés – Les Herculiani – Les Derniers Trouvères – Compagnie Walhalla – Projet CarTylion – Market Garden Association
Sujet : fête médiévale, animations médiévales, tournois, campements médiévaux, marché médiéval, compagnies, spectacle de feu, ripailles. parades et déambulations, voltige equestre Evénement : les Médiévales d’Epieds 2019 Lieu : Epieds, Eure, Normandie Dates : samedi 6 et dimanche 7 avril 2019
Bonjour à tous,
a saison des fêtes et animations autour du Moyen-âge festif débute doucement et pour ceux qui se trouvent en Normandie, on pourra encore noter, sur l’agenda de cette fin de semaine, le retour des Médiévales d’Epieds, dans le département de l’Eure.
Marché médiéval, animations et spectacles
Il s’agit là de la 4ème édition de l’événement et, comme les fois précédentes, on pourra trouver, sur place, un marché médiéval et ses échoppes, mais aussi un lot d’animations et de spectacles aux couleurs du Moyen-âge.
Au programme, musique, danses, joyeuses parades déambulatoires et jongleries, spectacle d’ours, mais encore voltige équestre, campements militaires, combats et tournois de chevaliers, engins de siège et catapultes en action. A tout cela viendront encore s’adjoindre de joyeuses ripailles, ainsi qu’un spectacle de feu, en nocturne, le samedi soir.
Compagnies médiévales présentes
La petite Flambe – Compagnie l’Art est cabré – Les Ronin Peiratës – Le Chevalier de la Cailleterie – Compagnie Lous Dans de Tchancayres – Compagnie du Clair Obscur – Compagnie Mandalas
Sujet : roman, livre, aventure médiévale, médecine médiévale, alchimie, Moyen-âge chrétien, science médiévale, savant médiéval Période : Moyen-âge central, XIIIe siècle Auteur : Frédéric EFFE Titre : Frères devant Dieu ou la Tentation de l’alchimiste Date de parution : Mars 2019
Bonjour à tous,
ous sommes très heureux de partager avec vous, ici, un tweet récent du blog Actuel Moyen Age, au sujet de la parution de notre roman « Frères devant Dieu et la tentation de l’Alchimiste » et sous la plume de l’Historien et universitaire Florian Besson.
« Frédéric Effe, l’architecte du site @moyenagepassion, vient de publier un chouette roman racontant l’histoire de deux frères, un médecin et un troubadour, confrontés à une obscure affaire de sorcellerie dans une seigneurie du XIIIe siècle… Avec plein de vrai Moyen Âge dedans !«
Historien médiéviste et enseignant aux universités, issu de la prestigieuse Sorbonne, Florian Besson est également un des co-fondateurs de l’excellent blogActuelmoyenâge. Pour rappel, ce site animé par des historiens passionnés,s’est donné pour vocation d’éclairer l’actualité à la lumière de l’Histoire médiévale (voir notre article détaillé). Co-auteur avec Pauline Guena du livre Actuel Moyen Age paru en 2017, sur cette même thématique, Florian est encore, avec Justine Breton, le directeur de publication de Kaamelott un livre d’Histoire. Paru aux Editions Vendémiaire, en 2018, cet ouvrage collectif regroupe les réflexions de chercheurs d’horizons variés, autour de la série télévisée d’Alexandre Astier.
A l’automne dernier, Florian nous avait fait la grande faveur d’accepter de relire notre roman, avant publication, pour en valider la tenue historique. Ses remarques ont été d’une grande utilité et nous en profitons pour l’en remercier, à nouveau, chaleureusement ici. Au delà de cette validation, nous sommes très heureux et touché qu’il ait apprécié l’ouvrage, comme en témoigne ce tweet.
Où se procurer l’ouvrage ?
Frères devant Dieu ou la Tentation de l’alchimiste est disponible auformat broché chez Thebookedition.com. Il est également en cours de référencement dans toutes les librairies du réseau Dilicom– Hachette Distribution. et, depuis quelques jours, il se trouve déjà en pré-vente sur Amazon. Du côté des formats numériques (Ebook, Epub, liseuse), il est dores et déjà, disponible dans toutes les grandes e-librairies en ligne.
Sujet : citations, homme médiéval, nature, moyen-âge, poésie médiévale, représentations Période : moyen-âge central Auteur : Michel Zink, Sources : Nature et sentiment. Littérature n°130, 2003
Bonjour à tous,
n 2003, dans un article de la revue Littérature, l’académicien et spécialiste de littérature médiévale Michel Zink s’interrogeait sur le « sentiment de la nature » au moyen-âge et, dans cette continuité, sur les interrelations entre homme médiéval et nature. Aujourd’hui, nous partons, à la rencontre d’une partie de ses réflexions sur le sujet, touchant notamment à la nature dans la poésie lyrique médiévale. Au passage, nous le suivrons sur la déconstruction qu’il opère sur quelques possibles idées reçues sur la question. Au programme donc et partant d’une citation extraite de cette article : définitions et sens nichés sous le terme de nature dans la poésie du moyen-âge, ou encore altérité médiévale contre représentations modernes.
La Nature médiévale
au service de la lyrique courtoise
La nature ne fournit pas au poète courtois du moyen-âge central, un simple décorum à ses envolées poétiques, elle est son inspiration, sa respiration. Le fine amant courtois y mire son âme et ses propres sentiments comme dans un miroir et, dans ce dialogue, il est d’abord question d’un contact émotionnel intime ; son cœur bat au rythme des saisons, entre le sommeil triste, froid, et quelquefois mortel de l’hiver et les chaleurs printanières porteuses de promesses de nouveaux éveils amoureux, avec leurs bois qui reverdissent et leurs chants d’oiseaux complices.
Si nos esprits modernes pourraient être tentés d’interpréter comme une forme « d’écologie » avant la lettre, ce « bon temps » où le cœur de l’homme battait à l’unisson de mère nature, il faut pourtant se garder de s’y précipiter. Une des particularités premières de la perception-représentation de l’idée de nature au moyen-âge, est, en effet, d’être d’abord appréhendée comme reflet de la création divine. Comme Michel Zink nous le rappelle ici : « La notion de nature au Moyen Âge renvoie fondamentalement à l’action créatrice de Dieu ». Elle est sa main, et même plus loin, « elle est Dieu ». Entre le créateur, sa création et ses créatures, la relation est symbiotique, presque charnelle.
“(…) l’homme médiéval se conçoit si entièrement comme une créature, comme un produit de la nature, qu’il n’envisage pas de porter sur le monde dans lequel il est immergé un regard extérieur et distancié.” Michel ZINKNature et sentiment. Littérature n°130, 2003
Si la poésie courtoise médiévale a fait de la nature cet interlocuteur qui accorde le poète et ses sentiments amoureux, au point de l’y avoir réduite, par endroits, il ne s’agit donc pas là d’une nature « objectivée ». Autrement dit, pas question ici de « paysages » ou de contemplation de son vivant spectacle, qui susciteraient une émotion à part entière et sa large palette de nuances. Si la nature inspire, reflète, influe sur les dispositions amoureuses du poète, susurre à son oreille, c’est toujours pour mieux lui renvoyer l’image de son désir ou de sa dame, comme autant de « projections » mises au service des nouvelles formes d’expressions sentimentales que le Moyen-âge concocte à travers la lyrique courtoise. Instrumentalisée par le fine amant, cette nature médiévale s’épuise souvent tout entière dans « l’obsession » amoureuse de ce dernier. Si elle vibre à l’unisson d’une créature, le poète, qui lui est inextricablement spirituellement lié et qui ne peut totalement s’en abstraire pour la distancier, il est question de résonance et pas d’objet de contemplation doté de ses « propres » propriétés intrinsèques. Là encore, citons Michel Zink ;
» (…) le sens véritable de la nature se trouve dans la participation à la nature, et non dans le regard porté sur elle, regard distancié qui ne la voit pas elle-même ni pour elle-même, mais qui voit en elle l’objet qui occupe l’esprit et qui la modèle en fonction de lui. » Michel ZINK (opus cité)
Pour que la nature devienne un sujet de contemplation, une source à part entière d’inspiration, suscitant son lot de nouvelles émotions, il faudra attendre les siècles suivants. Dans le même esprit bien sûr, cette notion de nature médiévale ne recouvrera pas non plus le sens qu’on lui donne parfois, de nos jours, de territoire vierge, non encore domestiqué ou conquis, par l’homme (il n’en reste d’ailleurs plus guère). Pour élargir ces réflexions, nous vous conseillons la lecture de l’article de Michel Zink dans son entier sur Persée (1).