Sujet : agenda, fêtes médiévales, animations historiques, moyen-âge festif. marché médiéval. Lieu : Crémieu, Isère, Rhône-Alpes Evénement ; les 15e Médiévales de Crémieu – Site officiel Date : 9 et 10 septembre 2017
Bonjour à tous,
e n’est pas parce que c’est la rentrée, que nous souhaitons par ailleurs joyeuse, enthousiaste et réussie à tous les étudiants, lycéens, collégiens de France et de Navarre et à leurs enseignants, qu’il faut pour autant se laisser aller à la morosité. Si vous du côté de la région Rhône-Alpes ce prochain week end, voici donc, déjà ici, une occasion de vous y divertir, puisque le moyen-âge festif sera de retour, en la cité historique de Crémieu.
Cette année, c’est la 15e édition des Médiévales que l’on célébrera dans la belle ville dauphinoise et, à l’image des précédentes, la fête, désormais bien rodée, promet d’être de taille. Outre le grand marché médiéval et ses quelques 80 exposants, ce sont, en effet, près de 300 artistes, entre troupes professionnels et bénévoles, qui investiront la cité pour la faire revivre à l’heure du moyen-âge.
Le Programme des Médiévales 2017
En plus des camps médiévaux, de leurs chevaliers, artisans et combattants d’époque, les animations continues prendront joyeusement possession des rues de Crémieu entre parades et déambulations, saynètes, farces et contes, démonstrations de combats anciens, spectacles de chevalerie, et bien sûr, musiques, danses anciennes, et autres concerts de troubadours et ménestrels. De divertissements en surprises, au hasard de vos flâneries dans cette très agréable cité, vous pourrez également partir à la découverte d’une exposition d’instruments de musique anciens ou même encore d’ateliers de présentation de métiers et de savoir-faire d’antan.
Liste des compagnies médiévales, musiciens, artistes & mesnies présentes ce week end.
Cie Gueule de Loup – Noir Cremu – Waraok Musique Bretonne – Cie de Danse Marazula – Merlenchanteuse contes – La Menestrandie Musique – Gaspard et les siens – Le Lunantroll – Les troubadours de Tormis – La ptite Flamble menestrels et bouffons – Medio Evo saynetes – Songe d’une Nuit d’épée – Claveyson Cantores – Yalkoo et Saltabraz – Adélaïde troubadour – Gruppo Storico e sbandieratori – Chorale de la Bouche à l’Oreille – Cie Musicale l’Harmonie Eolienne de Pont – Mesnie Chantelame – Pierre et les oies – Mesnie des Dauphins de Feu – Cendreloup – Entre Chiens et jeux
Pour le reste, tradition oblige, le samedi soir consacrera une fois de plus, le grand banquet médiéval et festif, animé par force troubadours et saltimbanques, qui se tiendra, comme à l’habitude, sous la superbe halle historique de la cité, monument du XVe notable par sa taille, doté d’une charpente à couper le souffle.
Pour en savoir plus sur l’Histoire médiévale de Crémieu et son patrimoine, nous vous invitons à consulter l’article que nous lui avions dédié à l’occasion des Médiévales de l’année dernière.
En vous souhaitant une très belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : poésie médiévale, réaliste, ballade, frères humains, auteur médiéval. Période : moyen-âge tardif, XVe Auteur : François Villon (1431-1463) Titre : l’épitaphe à Villon ou la Ballade des pendus Interprète : Serge Reggiani Album : Florilèges, poésie XVe, XVIe (Disques Adès, 1960)
Bonjour à tous,
u grand François Villon, nous ne pouvons pas nous résoudre à ne retenir ici que son épitaphe, pour merveilleuse que puisse être cette prière à l’attention de ses « frères humains« , appelant Dieu pour qu’il les veuille (lui, ses compagnons d’infortune et sans doute nous avec) absoudre. De fait, nous explorons souvent dans nos pages et sans bouder notre plaisir, l’ensemble des textes légués par le maître de poésie médiévale, des plus ludiques aux plus dramatiques, des plus simples, en apparence, aux plus ardus mais, comme cette entêtante ballade des pendus reste de loin sa plus notoire, nous ne résistons pas à vous en proposer, aujourd’hui, une autre interprétation.
Il faut dire que ce n’est pas non plus un hasard si cette ballade longtemps étudiée sur les bancs des écoles (peut-être l’est-elle encore), a été retenue, entre toute, comme un véritable symbole de la poésie de l’auteur médiéval. Outre sa grande beauté, son hyper réalisme et ses points d’orgue dramatiques et poignants, cet appel à la compassion que Villon adressait à Dieu et à ses frères au nom de tous les hommes, reste une voie royale pour pénétrer dans son univers. Elle en contient, en effet, presque toute entière les clés et elle en est aussi le point culminant: curriculum des erreurs de parcours, parabole de leur conclusion inévitable, poésie déjà presque d’outre-tombe empreinte de mystique, témoignage laissé aux portes d’un au-delà qui sera finalement différé, au delà des fautes, au delà du pardon, si la justice peut meurtrir les hommes jusque dans leurs chairs comme ces pendus qui se balancent au vent, l’âme peut, peut-être, elle, encore être sauvée.
François Villon par Reggiani dans un florilège poétique des années 60
Cette ballade de Villon a été chantée, dite, lue un nombre incalculable de fois. Dans la interprétation que nous vous proposons aujourd’hui, c’est le célèbre chanteur et acteur Serge Reggiani qui lui prêtait sa belle voix, à l’occasion d’un florilège dédié à la poésie du XVe et XVIe.
Sorti en 1960, l’album, un 33 tours vinyle de lectures poétiques plus dites que chantées, était dédié à deux grands poètes du XVe et du XVIe et contenait quinze titres. Sept d’entre eux étaient empruntés à Villon et interprétés par Reggiani. Il se partageait la vedette avec André Reybaz, lui-même acteur bien connu de son temps, qui, de son côté, disait du Pierre de Ronsard. A ce jour, il semble que l’album n’est pas été réédité mais, en fouillant un peu, on en trouve quelques extraits en ligne.
Sujet : médecine, citations médiévales, école de Salerne, Europe médiévale, moyen-âge, ouvrage, manuscrit ancien. bains, étuves. Période: moyen-âge central (XIe, XIIe siècles) Titre: l’Ecole de Salerne (traduction de 1880) Auteur : collectif d’auteurs anonymes Traducteur : Charles Meaux Saint-Marc
Bonjour à tous,
ous revenons aujourd’hui sur le flos médicinae de l’Ecole italienne de Salerne, ce traité versifié en latin autrement connu sous le titre original de « Regimen Sanitatis Salernitanum » et traduit plus laconiquement par « l’Ecole de Salerne », par Charles Meaux Saint-Marc qui nous fit la grâce de l’adapter en français moderne, à la fin du XIXe siècle.
Comme nous l’avions déjà mentionné, cette médecine médiévale venue d’Italie et notamment ce traité d’hygiène et de santé « préventive » traversa une grande partie du moyen-âge central, avec une influence qui dura même jusqu’au moyen-âge tardif. On s’en souvient, dans le courant du XIIIe siècle, l’ouvrage fut aussi repris, annoté et « popularisé » (auprès d’une certaine élite aristocratique s’entend) par le célèbre médecin catalan et valencien Arnaud de Villeneuve ou Arnau de Villanova, enseignant à Montpellier et formé lui-même à Salerne. On retrouvera d’ailleurs des éditions de cet ouvrage publiées jusque dans les siècles suivants (ci-contre, gravure d’un exemplaire de la fin du XVe).
Les possibles facteurs de propagations
de la pratique des bains au XIIIe siècle ?
st-ce un hasard si, à partir de ce même XIIIe siècle, les infrastructures publiques liées à l’hygiène, aux étuves et aux bains se multiplient dans de nombreux lieux en Europe, en même temps que se manifeste un engouement grandissant pour les traitements médicinaux par les eaux curatives et thermales ?
Les traités d’hygiène que le XIIIe semble avoir affectionnés et qui s’y répandent même s’ils visent sans doute plus une classe lettrée y sont-ils pour quelque chose ? Peut-être. Peut-être et plus sûrement participent-ils d’un mouvement général dont ils sont aussi les signes. Dans la continuité du mouvement amorcé au siècle précédent, le XIIIe siècle verra, en effet, émerger et s’affirmer les universités. Elles enseigneront, entre autres disciplines, la médecine; les cursus seront alors longs et spécialisés et la profession de médecin s’affranchira bientôt de l’exercice que les monastères avaient pu en faire dans les siècles précédents. Pour mieux comprendre cette prise d’autonomie de la discipline, il faut encore se souvenir que différents conciles avaient, dans le courant du XIIe siècle, ramené les moines dans le giron d’une médecine de l’âme, plus résolument que dans celle du corps, leur laissant l’usage des simples mais les privant, entre autres, de celui de la chirurgie.
Miniature issue de Valerius Maximus, Faits et dits mémorables, manuscrit ancien du XVe, (1425) Bnf
Au rang des hypothèses expliquant cet intérêt croissant du XIIIe pour les bains et, participant de la même dynamique, il faut également ajouter les retours des croisades et la découverte sur le sol moyen et proche-oriental d’une tradition solidement implantée dans ce domaine particulier de l’hygiène corporelle, et se souvenir encore de l’influence des médecines juives et arabes sur la jeune médecine occidentale médiévale. Enfin, pour en avoir une vision juste, il faut sans doute aussi ajouter que même si certaines pratiques, la nudité des corps, leur joyeuse mixité et certains autres plaisirs associés au bain, ne furent, dans certains établissements du sol occidental, sans doute pas pour ravir une partie de la classe religieuse de l’Europe médiévale catholique, (le XVe siècle verra d’ailleurs poindre quelques interdictions) la purification et même la sanctification par l’eau, au coeur du baptême chrétien, ne pouvaient pas non plus tout à fait contredire certains bienfaits du bain.
La marque certaine d’une hygiène collective médiévale mais un inventaire difficile à faire
« N’en déplaise à Michelet *, les hommes du Moyen Âge se baignaient. Ni en Orient, ni en Occident, ils ne négligèrent la toilette et ils usèrent avec profit de l’eau ou de la vapeur d’eau pour prendre des bains. La présence d’étuves dans les villes de France — comme à Paris au XIIIe siècle — le confirme amplement. » Didier BOISSEUIL, Espace et pratiques du bain au moyen-âge, Revue Médiévales – Numéro 43
i les médiévistes s’entendent bien aujourd’hui pour affirmer que le moyen-âge central a réservé une place plus importante à l’hygiène corporelle que certaines idées reçues et forgées plus tard ont bien voulu l’affirmer, il demeure intéressant de noter, en suivant le fil de l’article de Didier BOISSEUIL dont nous empruntons ici les premières lignes, combien la modestie « monumentale » des installations de l’occident médiéval dans ce domaine a pu parfois compliquer la tâche de leur identification pour les historiens comme pour les archéologues. Nous ne sommes pas, en effet, face à une culture comparable à celle du monde musulman et de ses hammams ou même ses installations thermales, ni plus tout à fait dans celle de la civilisation romaine et de ses traditions des bains ou des thermes.
Hors des infrastructures publiques inventoriées et mises à jour, qui, encore une fois, se multiplient dans le courant de ce XIIIe siècle, on peut encore trouver les traces documentaires ou archéologiques d’installations élaborées (étuves, bains, faisant appel à de la tuyauterie, certains modes de chauffage de l’eau, de la vapeur, etc ) dans des habitats « luxueux » et aristocratiques, même si, là encore, la taille autant que l’ingénierie des installations peuvent rendre la tâche de l’identification difficile. Que dire alors quand ce type de demeure ne comporte que de simples lieux dédiés à de modestes bains, au cuvier ? Dans ce contexte, on le comprend bien, faire un panorama exhaustif du sujet et des pratiques relève, de la gageure.
Dans son ouvrage: Les temps de l’eau: la cité, l’eau et les techniques : nord de la France, André GUILLERME, admet, lui aussi, les signes clairs au XIIIe siècle de l’émergence d’une hygiène publique (sans doute réservée, nous dit-il, avec quelques précautions, à une certaine aristocratie) mais il relève bien à son tour, la nature problématique de « l’inventorisation » :
« Au vrai, il est difficile d’apprécier l’hygiène domestique du citadin du XIIIe siècle. On en est réduit à relever ça et là quelques mentions de « bassines » et de « cuviaux » dans les testaments des riches marchands ou la présence de baigneurs dans les miniatures.« André GUILLERME (opus cité)
Hygiène de classes & pratiques sociales au moment du bain
Miniature tirée du codex Manesse, Manessische Handschrift XIVe, 1310-1340
Si, dans le courant du XIIIe siècle, les infrastructures publiques ou les installations dans les habitats nobles ou aristocratiques attestent d’un goût indéniable pour la pratique du bain (avec ou sans vapeur), on ne peut donc pas pour autant réduire l’hygiène corporelle de l’homme médiéval à la seule présence de ses dernières. Là encore, la division sociale commande et pour autant que les valeurs d’hygiène puissent être partagées, les classes ont chacune leur lieu et leur façon de la mettre en pratique. En dehors des espaces privatifs des habitations seigneuriales et aristocratiques, et concernant les installations publiques, leurs tarifs semblent, en effet, les réserver à une classe relativement aisée de citadins et peut-être, à une classe un peu plus modeste, de manière occasionnelle. Pour les classes les plus démunies, en milieu urbain comme en milieu rural, il reste encore les fontaines, les rivières, ou les points d’eau qui peuvent encore fournir l’occasion du bain et, à défaut d’un bain chaud ou à la vapeur, il fallait bien savoir se contenter d’une toilette au baquet.
Tout cela étant dit, répétons-le une fois de plus pour être bien certain que cela soit acquis, la présence notable des installations publiques en milieu urbanisé, autant que l’engouement pour les eaux thermales et les traités d’hygiène faisant mention des bienfaits du bain, restent les signes indéniables d’une hygiène corporelle présente et importante dans le courant du moyen-âge central. Pour faire un peu la nique au siècle des lumières, notons que ce type d’infrastructures, finira par se raréfier autour du XVIe siècle dénotant bien cette fois-ci, en pleine Renaissance, d’une baisse notable de l’hygiène publique.
La médecine de Salerne au temps des bains
our abonder dans le sens d’une hygiène médiévale bien plus prégnante qu’on avait pu l’avancer, on notera l’insistance que mettait déjà l’école de Salerne sur le bain, quelques siècles déjà avant le XIIIe siècle. Nous sommes toujours ici dans les préceptes d’hygiène généraux du Flos Medicinaemais avant même de lui dédier les vers que nous vous présentons aujourd’hui sur le sujet, le bain était déjà mentionné à d’autres reprises en début d’ouvrage, marquant bien l’importance que le collectif des médecins médiévaux de Salerne accordait à la propreté corporelle dans la prévention des maladies.
Indéniablement, pour eux, le bain est une affaire sérieuse que l’on doit entourer de certaines précautions; ils lui préféreront même dans certains cas, la saignée qu’ils ont décidément grand coeur de promouvoir. Ajoutons enfin qu’ils mentionnent encore ici (et ce n’est pas non plus la première fois), le « commerce amoureux », entendez charnel, affirmant bien la distance et une certaine liberté prise à l’égard des préceptes ascétiques catholiques, par nature, pas très prompts à promouvoir ouvertement de tels plaisirs.
De l’Usage des Bains, De Usu Balneorum
Veux-tu, robuste, atteindre à la verte vieillesse. Des préceptes suivants pratique la sagesse: Ne va pas boire à jeun quand tu descends du lit; Que ton front découvert redoute un froid subit Ou d’un soleil ardent l’atteinte meurtrière. Une fraîche blessure, une fièvre, un ulcère, Douleur de tète ou d’yeux, l’estomac irrité Ou vide d’aliments, l’air pesant de l’été, Te prescriront de bains un entier sacrifice. Cherche dans la saignée un prompt et sûr office.
Le bain, après la table, épaissit, mais avant Il amaigrit le corps; sec, il est échauffant, Mais humide il engraisse. Au sortir de la table, Pour l’estomac rempli le bain si redoutable, Quand les mets sont passés, n’a rien de dangereux. Le repos après bain ou commerce amoureux, De peur d’épuisement, doit toujours se prescrire. Si tu tiens à tes yeux, garde-toi lors d’écrire; Garde-toi bien encor (le conseil en est sain) De boire ou de manger, dès que tu sors du bain. Eau de mer pour le corps est âcre et desséchante; Eau de lotion, froide; eau de fleuve, astringente. Ne siège pas longtemps au bain chaud apprêté, Untel contact, du corps accroît l’humidité.
l’Ecole de Salerne (traduction de 1880)
En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE.
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.
Sujet : agenda médiéval, fêtes médiévales, fêtes historiques, patrimoine, animations, marché médiéval, moyen-âge festif Evénement : la 6e fête historique Lieu : Vienne, (Civitas Sancta), Isère, Rhône-Alpes Dates : 2 et 3 septembre 2017
Bonjour à tous,
es grandes fêtes historiques reviennent, cette fin de semaine, dans la cité dauphinoise de Vienne qui ne perd jamais une occasion de célébrer son prestigieux passé. Il faut dire que depuis ses heures gallo-romaines jusqu’au moyen-âge de ses archevêques et de ses dauphins, la belle ville sise au bord du Rhône, à quelques pas au sud de Lyon, regorge de richesses incomparables. Du charme de son théâtre antique ou de son temple romain jusqu’aux vieilles pierres de son église Saint Pierre et de sa cathédrale Saint-Maurice, en passant par les vestiges de ses remparts ou de son château de la Bâtie, ses monuments classés témoignent encore de cette longue et fascinante Histoire,
Comme nous avions dédié, il y a quelques temps déjà, un long article à l’Histoire médiévale et antique de Vienne, cité d’exception et haut lieu de patrimoine, nous vous invitons à le consulter si vous désirez en savoir plus. De notre côté, nous poursuivons ici la présentation du grand événement de deux jours pleins que l’on y célébrera cette fin de semaine.
Une fête historique sous le signe de Charlemagne et des chevaliers
‘est l’Association Vienne historique qui, comme chaque année, a en charge l’organisation de cette grande fête, avec le soutien de la ville de Vienne et d’autres partenaires institutionnels. Bien sûr, la présence des bénévoles (près de 160 au bas mot) et l’implication des acteurs locaux sont, là encore, les clés incontournables du succès et ils sont nombreux, cette année encore, ceux qui, dans la fraîcheur de l’ombre, ont mis la main à la pâte pour faire de cet événement une réussite.
Pour cette 6e édition, le thème choisi est aussi vaste qu’ambitieux puisqu’on y évoquera une période qui s’étire du haut moyen-âge carolingien du grand Charlemagne jusqu’aux siècles les plus prestigieux de la chevalerie, du moyen-âge central au tardif.
Plus de 25 000 visiteurs sont attendus et de nombreuses troupes de passionnés d’Histoire vivante et de reconstitution seront sur place pour animer la fête. Entre toutes les compagnies médiévales et mesnies présentes, ce sont plus de 450 chevaliers et hommes de troupe en tenue d’époque venus se joindre aux célébrations. Des camps thématiques seront bien sûr installés pour partir à la découverte de ses reconstituteurs et pouvoir partager avec eux, un peu de leur passion pour le monde médiéval. Quoiqu’il en soit avec un tel nombre de participants, entre parades démonstrations de combats, d’artisanat et autres surprises, l’événement s’annonce de taille.
En plus des animations permanentes dans les rues de la ville et du grand marché médiéval, il y aura encore un grand spectacle de chevalerie et de magiedonné à plusieurs reprises, au théâtre antique entre le samedi et le dimanche. Enfin, le samedi soir aura aussi ses temps forts, avec son bal médiéval en nocturne, suivi d’un défilé aux flambeaux et d’un spectacle pyrotechnique.