
Période : moyen-âge central, XIIIe siècle.
Auteur : Mocharrafoddin Saadi (1210-1291)
Ouvrage : Gulistan, le jardin des roses.
Bonjour à tous,

Comme souvent chez lui, la sagesse ne vient pas toujours d’où on l’attendrait le plus. Elle n’a rien à voir avec la condition sociale, ni même, en l’occurrence ici, avec l’âge.
“Un jeune homme intelligent, qui était fort versé dans les diverses sciences et qui avait un caractère plaisant, ne disait rien tant qu’il était assis dans des réunions de savants. Une fois son père lui dit :
– O mon fils! pourquoi ne parles-tu pas aussi de ce que tu sais ?
– Je crains, répondit-il, qu’on ne me demande ce que j’ignore, et que je n’aie à supporter la honte de mon ignorance.”
Mocharrafoddin Saadi – Gulistan, le jardin des roses.
On pourra encore lier cette citation avec une autre qu’on trouve un peu plus loin dans le même chapitre du Gulistan, toujours sur cette idée d’un excès de paroles qui, pour le sage, va souvent de pair avec une certaine ignorance :
« J’ai entendu un sage qui disait : Jamais homme n’a confessé son ignorance, excepté cette personne qui, lorsqu’un autre est engagé dans un discours et qu’il n’a pas encore achevé, commence à parler. »
Mocharrafoddin Saadi (opus cité)
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.

ujourd’hui, nous partons pour le moyen-orient médiéval, en partageant une nouvelle historiette de Mocharrafoddin Saadi, poète persan du XIIIe siècle. Nous sommes dans le chapitre du Gulistan touchant à la conduite des rois et il y est donc question de l’exercice juste du pouvoir et de ses abus.





oilà une des phrases les plus célèbres du poète et conteur persan du moyen-âge central sur le thème de la compassion et de l’unité de notre espèce. Elle le demeure du côté occidental de notre monde au moins puisqu’elle trône, comme nous l’avions déjà mentionné, au frontispice de l’ONU à New York. Vous pouvez retrouver un