
Période : moyen-âge tardif, XIVe siècle
Auteur : Anonyme
Titre : Saltarello
Interprètes : Ensemble Micrologus
Album : Landini e la musica fiorentina (1995)
Bonjour à tous,

L’ensemble Micrologus,
à la redécouverte des musiques médiévales
Nous avons déjà parlé ici de cette formation italienne, toute entière dédiée au répertoire des musiques anciennes et médiévales, sur une période qui se situe 
Prenant leur inspiration à la source des manuscrits d’époque, en comparant patiemment les documents, en étudiant les sources historiques comme iconographiques, les artistes de Micrologus jouent encore avec des instruments anciens pour être au plus proche des sonorités, autant que de « l’esprit » des pièces médiévales interprétées.
A l’image des ensembles les plus exigeants dans le domaine des musiques anciennes et médiévales, il est donc question ici d’ethno-musicologie et de recherche, autant que du plaisir de jouer et de partager. Cette exigence de restitution, autant que le talent de ses interprètes, ont fait de la formation une référence du genre, bien au delà de la seule péninsule italienne dont elle est originaire. Ils se produisent d’ailleurs en concert dans toute l’Europe et au delà, jusqu’aux Etats-Unis. Vous pouvez retrouver l’ensemble de leur discographie ainsi que leur agenda de concerts sur leur site web (en anglais uniquement pour l’instant).
Francesco Landini
et la musique florentine du XIVe siècle
Primé à plusieurs reprises, cet album fut notamment “Diapason d’Or de l’Année” en France en 1996, on y retrouve des pièces de compositeurs florentins tels que Francesco Landini, Giovanni da Firenze, Magister Guglielmus, Lorenzo Masi, Donato da Firenze, Gherardello da Firenze et encore quelques morceaux demeurés anonymes comme ce Saltarello qui fait d’ailleurs l’ouverture de l’album.
Même si la pièce que nous vous proposons aujourd’hui n’est pas de Francesco Landini (1335 (?) -1397), il convient de dire un mot de ce compositeur ici puisque cet album lui est dédié. Connu encore sous le nom de Landino, Magister Franciscus Caecus, ou même Francesco « Cieco » (l’aveugle), il se passionna d’abord de peinture mais rendu non-voyant dés l’enfance, suite à la variole, il s’orienta sur la musique et sur la fabrication d’orgues. De fait, il y brilla, puisqu’il fut à la fois instrumentiste et organiste couronné, autant qu’il devint un compositeur et poète florentin parmi les plus célèbres et reconnus de son siècle.

En matière de composition, il a laissé en héritage un nombre important de pièces, près de 154, musicales et vocales, la plupart polyphoniques à deux et trois voix et il s’inscrit dans le mouvement de l’Ars nova caractéristique du XIVe s dont il est, comme Guillaume de Machaut, considéré comme un des plus importants représentants, du côté de la péninsule italienne.
Pour découvrir ce compositeur avec la très sérieuse formation Micrologus qui s’en est fait experte, nous ne pouvons que vous conseiller de vous pencher plus avant sur cet album. Il est à en juger toujours disponible à la vente en ligne à l’adresse suivante : Landini & ses contemporains
En vous souhaitant une belle écoute et une très belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.






‘ensemble espagnol 
Sujet : danse, musique médiévale, Saltarelle
en effet, sa propre version du même
ormé dans les années 81 à Melbourne en Australie par Lisa Gerrard and Brendan Perry, le groupe Dead Can Dance s’est ensuite installé à Londres pour y poursuivre sa carrière. Après une séparation à la fin des années 90, ils se sont reformés, à nouveau , dans les années 2010. Aux dernières nouvelles et plus près de nous en 2015, le groupe s’était installé cette fois-ci, en France, pour y concocter un nouvel album.
répertoires acoustiques variées: des sonorités et rythmiques africaines, aux influences folk anglaises, en allant encore jusqu’aux chants grégoriens ou à des notes indiennes et moyen orientales. On les range, tour à tour, dans la Dark wave néoclassique, la World music, le rock gothique ou païen et même le post-punk mais, au delà des étiquettes, on se situe indéniablement, avec eux, dans la recherche artistique débridée et la musique expérimentale dans le bon sens du terme. Du reste, quand ils s’attaquent au répertoire des musiques anciennes et médiévales comme ici, avec ce Saltarello du XIVe siècle, ils le font avec une grande aisance et même avec brio.