
Bonjour à tous,

Nous nous attellerons bientôt à la réalisation d’une vidéo qui nous fournira l’occasion d’une visite virtuelle commentée de ce monde, mais en attendant, nous vous proposons un peu d’infographie et de travail sur les lumières, les ciels et les ambiances.

C’est donc un monde « imaginaire » que nous nous sommes proposés de réaliser ici. Il présente une grande motte castrale, ses installations défensives et sa basse-cour, et s’inspire de sources historiques et archéologiques sérieuses pour se situer à la croisée de possibles; l’idée étant donc de fournir le prétexte de parler de ces châteaux à motte et de leurs installations, autant que d’approcher la vie dans ce type de forteresses aux XIe, XIIe siècles.

Comme nous le disions déjà dans un premier article de présentation sur ce projet de motte castrale, ceux qui sont familiers de ce genre de châteaux de bois et de terre noteront que notre butte est d’une hauteur assez exceptionnelle. Elle dépasse, en effet largement, les trente mètres d’élévation, ce qui la rend, de fait, bien plus haute que la plupart de ses contemporaines qui, elles, plafonnent bien plus souvent à des hauteurs maximales de 15 à 20 mètres. Il existe, bien sûr, des exemples de mottes castrales artificielles frappées de gigantisme notamment au niveau du diamètre général d’élévation en pied de butte mais peu d’entre elles atteignent de telles hauteurs que celle de nos captures et de notre monde 3D, en étant artificielles.

Si une telle motte castrale avait existé, elle aurait été assurément juchée sur une butte semi artificielle, voir naturelle comme on a retrouvé certaines, depuis, grâce à l’archéologie ou encore à la photographie aérienne.
A l’image de sa hauteur, le diamètre du plateau de notre motte est aussi particulièrement grand. Bien qu’elles semblent avoir obéi à des standards de construction relativement hétérogènes, les mottes castrales du moyen-âge central présentent bien plus fréquemment des plateaux qui avoisinent les dix à quinze mètres de diamètre et celle-ci les supère largement. Même si notre forteresse imaginaire n’est pas encore de pierre, au vue de sa taille générale – motte et installations défensives et humaines comprises – autant que des moyens déployés nous sommes forcément, ici, en présence d’un seigneur de prestige et nanti. Pour faire bonne mesure nous lui avons d’ailleurs ménager une tour maîtresse (donjon) qui offre tout le confort auquel un tel seigneur aurait pu rêver dans le courant du XIIe siècle et dans ce moyen-âge, devenu féodal.

Vous pouvez, bien entendu, utiliser ces images, comme fonds d’écran gratuits si le coeur vous en dit.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
moyenagepassion.com
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes

en alpha version jusqu’à 2020 et son développement s’est un peu arrêté en queue de poisson. Si le cœur vous dit de faire vos propres mondes et châteaux et pour plus d’informations,
n petit cadeau du jour pour vous : un peu d’infographie haute définition autour de nos créations et reconstitutions historiques – mottes castrales et autres châteaux forts -, à utiliser comme fond d’écran, si le cœur vous en dit.
Sujet : village de pécheurs viking, reconstitution, création, balade virtuelle.
mateurs de voyage dans le temps en général et dans le monde médiéval en particulier, aujourd’hui, je vous propose la vidéo d’un infographiste 3D de grand talent qui s’est fendu de reconstituer ou d’imaginer, pourrait-on dire plutôt, un village viking du lointain passé. Entouré de montagnes, le petit bourg se tient, paisible, dans un fjord et au bord de la mer. Il est supposé être en Suède, et si l’artiste lui-même ne le date pas, ce village pourrait sans doute être daté du bas moyen-âge jusqu’au Xe, XIe siècle.
Ce « monde » 3D n’est pas à proprement parler, basé sur des sources archéologiques, mais l’artiste Simon Pennington a passé tout de même autour de 6 mois pour le réaliser. Que l’on connaisse ou pas les techniques utilisées et le travail qu’il y a derrière la scène pour en arriver là, le résultat est totalement époustouflant.