
Période : XIe siècle et suivant pour l’écriture, haut moyen-âge pour le déroulement.
Média : série télévisée Kaamelott, M6 production
Bonjour à tous,

Le légendaire Tristan dans son bain
miniature du XVe siècle

« Alors la reine l’hébergea richement, et brassa pour lui des remèdes efficaces. Au jour suivant, Iseut la Blonde lui prépara un bain et doucement oignit son corps d’un baume que sa mère avait composé. Elle arrêta ses regards sur le visage du blessé, vit qu’il était beau, et se prit à penser : « Certes, si sa prouesse vaut sa beauté, mon champion fournira une rude bataille ! » Mais Tristan, ranimé par la chaleur de l’eau et la force des aromates, la regardait, et, songeant qu’il avait conquis la Reine aux cheveux d’or, se mit à sourire. Iseut le remarqua et se dit : « Pourquoi cet étranger a-t-il souri ? Ai-je rien fait qui ne convienne pas ? Ai-je négligé l’un des services qu’une jeune fille doit rendre à son hôte ? Oui, peut-être a-t-il ri parce que j’ai oublié de parer ses armes ternies par le venin. »
Tristan & Iseult : La quête de la belle aux cheveux d’or
Le non moins légendaire Karadoc
dans son bain également
Karadoc : « Je vais vous dire, l’hygiène on s’en fait tout un monde et, finalement, il suffit de passer le cap. »
Dame Mewanoui: « Est-ce que vous savez que vous ne vous êtes pas savonné. »
Karadoc : « Oh! Deux secondes, y a pas le feu à la baignoire »
Alexandre Astier – Kaamelott

Bien sûr, il faudrait des recherches approfondies pour l’affirmer avec certitude, mais il reste tout de même émouvant de penser qu’à travers les siècles, nos deux héros sont peut-être mystérieusement liés par un peau de saucisson flottant, négligemment, à la surface du bain. Quel fascinant message peut bien se cacher derrière tout cela? A l’instar de l’eau, la peau de saucisson aurait-elle aussi une mémoire? A moi le Da Vinci Code! N’ayant trouvé à ce jour aucune thèse sérieuse sur le sujet, nous ne pouvons nous empêcher de reposer une fois de plus la sempiternelle question (il faut bien que quelqu’un le fasse): que font, au juste, les historiens?

Pour un résumé de la série et un article complet sur Kaamelott, c’est ici. Pour acheter les DVD’s, le plus simple reste encore Amazon. A mon grand dam, il semble, en effet, que tous les sites qui se qualifiaient pourtant d’officiels sur la série ou même sur le travail de la famille Astier, ferment les uns après les autres. Pour suivre l’actualité d’Alexandre Astier, il vous reste donc son Facebook et aussi, à vous tenir à l’affût des interviews qu’il peut donner de temps en temps, ici ou là.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com.
« L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient. » Publiliue Syrus Ier s. av. J.-C
Le non moins légendaire Karadoc



ous l’attendiez avec impatience et revoilà donc un nouvel épisode de notre trépidante super production sur les légendes arthuriennes et sur le descendant (de très loin) du très biblique Joseph d’Arimathie.
Sujet : humour, humour médiéval, blague, Charlemagne, reliques, influence,
ous vous proposons un peu de détente aujourd’hui, avec l’histoire du haut moyen-âge et de Charlemagne revisitée à la manière fantaisiste de Jean Yanne, dans l’émission de RTL les grosses têtes autour des années 80.
‘image de Charlemagne traversera tout le moyen-âge et influencera même encore bien après, de nombreux rois et Empereurs sous l’ambition de la reconquête ou de l’unification, même si finalement aucun d’entre eux ne réussira vraiment à reconquérir et réunifier le vaste territoire que le grand roi des Francs et empereur avait réussi à former durant le VIIIe siècle. Il ne semble pas exagéré de parler de vénération à son endroit et de fait, il n’est pas surprenant que la moindre relique qu’on lui ait prêté ait pu prendre autant d’importance pour les puissants comme pour l’église, encore longtemps après sa mort. On se souvient encore de l’épisode d’Otton III qui, fasciné qu’il était par l’image du grand empereur fit, dans le courant de l’an mil, et deux cents ans après la mort de ce dernier, ouvrir en secret son tombeau pour y prélever, avec fébrilité, quelques précieux bouts de tissu qui restaient encore là et avaient échappé au temps, ainsi qu’une croix d’Or.