Une sélection de lieux et sites d’intérêt autour du Moyen-âge : trésor du patrimoine, châteaux, musées, monuments classés, archéosites ou encore lieux plus orientés sur le divertissement découverte,
Sujet : site d’intérêt, châteaux, forteresses médiévales, architecture médiévale. Lieu : Château de la Barben, La Barben Département : Bouches-du-Rhône, région PACA.
iché à quelques lieues de Salon-de-Provence, le château de Barben a la réputation d’être l’un des plus beaux de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Bâti sur un piton rocheux, le site fut probablement un haut lieu de défense, dès le moyen-âge central. Les premières mentions d’un Castrum et d’une occupation militaire datent, en effet, du XIe siècle.
Devenu durant le moyen-âge tardif, la propriété du « roi René »,René 1er d’Anjou, qui s’était installé dans le courant du XVe siècle dans la région d’Aix en Provence, il passa bientôt à la main de la célèbre famille provençale des Forbin qui le conserva pendant plus de cinq siècles, en en prenant grand soin.
Au cours de son histoire, l’édifice connut de nombreux réaménagements et les vestiges de son architecture défensive médiévale y côtoient aujourd’hui le luxe et l’agrément des plus beaux palais renaissants. Situé au coeur d’un domaine de plus de 300 hectares, il compte, avec ses dépendances un espace habitable dépassant les 5000 m². Avec des intérieurs vertigineux au beau mobilier d’époque, il s’enorgueillit encore de magnifiques jardins classés, réalisés de la main même du célèbre Le Nôtre.
Étonnamment, ce fantastique monument historique où viennent se croiser des siècles d’Histoire et d’architecture médiévale et renaissante a dû attendre 1984 pour être classé. Il le fut à l’initiative des propriétaires privés qui, depuis les années soixante, ont la lourde charge de son maintien et sa conservation.
En dehors de ses Médiévales (la « petite » dédiée aux enfants dont notre article suivant fait l’objet et les plus grandes de mai), le château propose, à l’année, une pléthore d’animations historiques et des visites guidées animées et colorées. Il se loue aussi pour les événements spéciaux (mariages, anniversaires, conventions, etc) et dispose encore de belles chambres d’hôtes pour qui désirerait réaliser le rêve de dormir au sein des murs d’un château et de se prendre, le temps d’une nuit ou de quelques-unes, pour un noble de Provence ou un proche du Roi René. L’expérience en serait d’autant plus grande que, depuis ses hauteurs, le lieu offre d’imprenables vues sur son environnement naturel.
Sujet : lieu d’intérêt, chantier, projet expérimental, parc médiéval, sortie historique, cité médiévale. Période : Moyen-âge central, XIVe siècle Lieu : Montcornelles, chantier/cité médiévale Plateau de Hauteville, Aranc, Bugey, Ain, Auvergne Rhône Alpes
Bonjour à tous,
u début des années 2010, dans le département de l’Ain et au coeur du Bugey est né dans la tête d’un ingénieur en matériaux de formation, un rêve un peu fou qui, à force de persévérance, est devenu en quelques années, un véritable projet et finalement, une réalité. Son idée ? Construire une « cité » médiévale ex-nihilo.
Après de bien longues démarches pour viabiliser le dossier, pour convaincre et mettre d’accord aussi l’ensemble des acteurs (étatiques, territoriaux et locaux) impliqués, et encore pour trouver des appuis, Regis Navarro, c’est son nom (portrait ci-contre), concepteur et porteur du projet, accompagné de Anne Siegfried Adamovicz, attachée au service du patrimoine culturel du département de l’Ain, ont réussi à rallier à leur cause les collectivités et obtenu le feu vert autant que les premiers financements. Une des dernières étapes clés a été franchie à la mi -décembre 2017 avec une vote largement majoritaire de la communauté de communes du Plateau d’Hauteville, en faveur du projet. Le rêve est donc devenu réalité.
Tout est donc en bonne marche et il devrait y avoir sur place, au coeur du plateau de Hauteville, à quelques lieues d’Ambérieu-en- Bugey (une vingtaine de kilomètres), un parc/chantier expérimental sur le thème médiéval, ouvert aux visites et au public. La cité aura pour nom Montcornelles.
Un parc/chantier expérimental sur le thème du monde médiéval et de ses bâtisseurs
La construction de cet ambitieux projet s’étalera sur une quarantaine d’année et le site se présente à la fois comme un chantier à visées pédagogiques et comme un parc à thème fournissant un cadre et un support propice à la découverte, à la sensibilisation, mais aussi au divertissement autour du monde médiéval. La période visée est le XIVe siècle.
Même s’il n’est pas question ici de bâtir un château-fort, du point de vue du concept et des ambitions, on ne peut s’empêcher d’évoquer ici le chantier de château Guédelon et Michel Guyot, grand précurseur en la matière et dont la formule et le succès auront indéniablement inspiré un certain nombre de nouveaux sites sur les terres de France, ces dernières années. Le territoire étant vaste, le public friand de divertissements médiévaux et les informations qu’on peut tirer de ce genre d’expériences toujours intéressantes en terme d’ingénierie, de sciences et techniques et d’architecture ancienne, il reste quoiqu’il en soit, largement du champ pour que Montcornelles trouve sa place et son public.
Reconstitution, restitution, ambitions, réalisme?
Du point de vue de son emplacement, la future cité médiévale ne se situe pas sur un site historique connu et daté, mais sur un site à nu, occupé précédemment par des terres agricoles. Il ne s’agit donc pas ici d’archéologie expérimentale ou d’archéosite, pas d’avantage que l’idée n’est de reconstituer un lieu ayant existé.
Du côté du réalisme, l’intention reste tout de même de se situer résolument au carrefour des possibles, autrement dit d’approcher au plus près la réalité (plausibilité) historique du point de vue des bâtiments, des outils ainsi que des technologies et des matériaux en usage.
Le porteur de projet ne cache d’ailleurs pas les ambitions du chantier, eu égard à une meilleure appréhension des techniques des bâtisseurs de l’époque : « Mieux comprendre en refaisant recréant », le modo restera de se tenir au plus près des normes du moyen-âge central, tout en se pliant aussi à celles applicables et incontournables, à l’heure actuelle, en matière de chantier.
Quoiqu’il en soit, une Société coopérative d’intérêt collectif a été créée afin de mener à bien l’entreprise, mais aussi pour recruter l’équipe de bâtisseurs, tailleurs de pierre, charpentiers, forgerons, etc, en charge de faire sortir de terre cette cité médiévale imaginaire, et encore les personnels destinés à l’accueil des visiteurs. Le nombre de permanents devrait au départ se situer autour d’une dizaine. La SCIC entend bien également s’entourer d’experts, chercheurs et universitaires qui viendront donner à Montcornelles leur appui documenté et avisé, autant qu’une caution « historique ». Certains d’entre eux se sont d’ailleurs déjà rapprochés, avec enthousiasme, du porteur de projet. Autant le dire, toutes les bonnes volontés sont aussi mises à contribution dans cette aventure qui se veut résolument « participative et coopérative ».
Divertissement, animations « hors chantier » :
faire revivre le moyen-âge culturel et festif
Autour du chantier et de la découverte du quotidien des bâtisseurs/artisans tout autant que des techniques de construction médiévale, on compte bien aussi recréer à Montcornelles, des animations et une ambiance permettant d’immerger les visiteurs dans le moyen-âge du XIVe siècle. Dans cette optique, une association a aussi été créée, l’Association BCM Monts et Cornelles. Déjà à l’oeuvre sur le terrain, elle a pour vocation de prendre en charge les parties les plus « culturelles » de la cité médiévale naissante : organisation d’événements, d’animations à thèmes, festivités et temps forts saisonniers ou annuels. A terme, elle constituera aussi la troupe permanente d’animations du lieu.
Pour ceux qui sont dans les environs du Bugey, elle organise d’ailleurs, le samedi 27 janvier prochain, une soirée « veillée » autour de contes, fabliaux médiévaux, chants et danses d’époque. (affiche ci-contre)
Active sur le web, elle joue également à plein son rôle en terme de communication sur le projet, mais aussi de recrutement de passionnés et bénévoles voulant se joindre à l’aventure.
Du point de vue de la « scénarisation » de Montcornelles et de son « histoire » imaginaire, le travail de conception est en cours. Les barrières les plus difficiles ayant été franchies, les acteurs impliqués dans le projet vont pouvoir prendre désormais le temps de s’y concentrer.
Le chantier de Montcornelles devrait être ouvert à l’année, d’avril à octobre. En terme de fréquentation, les objectifs sont ambitieux puisque les estimations de montée en charge projettent d’atteindre, sur les cinq à six premières années, près de 80 000 visiteurs par an, pour un volume attendu d’une quinzaine de milliers sur la première année et un seuil équilibre budgétaire autour de 40 000.
Ajoutons que le lieu représente aussi pour le Bugey un bel enjeu touristique. Le chantier médiéval expérimentale et les animations de Montcornelles devrait en effet permettre de prouver, si c’était nécessaire, qu’en plus de ses montagnes et de sa belle nature, propices à de merveilleuses ballades, en plus encore des généreux produits de terroirs qui ont fait sa célébrité – ses volailles, son gamay, ses fromages, son ramequin et j’en passe – cette belle région a encore bien des choses à nous raconter de son histoire mais aussi, de manière plus large, de la notre. De notre côté, nous leur souhaitons, en tout cas, tout le meilleur, ainsi qu’une grande réussite.
En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com. A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.
Sujet : musée, figurines historiques, artisans d’art, figurines d’art, passionnés, passion. Histoire, reconstituteurs. lieu d’intérêt Période : de l’antiquité à la première guerre mondiale, nombreuses pièces du moyen-âge central à tardif. Lieu : Musée de la figurine, le Souffle de l’Histoire, centre historique du Bourbonnais. Adresse :Le Champ de la Garde, Droiturier, Allier, Auvergne-Rhône-Alpes.
Bonjour à tous,
l y a bien des manières de vivre et partager une passion pour l’Histoire. En dehors des oeuvres littéraires, illustrées ou cinématographiques, des reconstitutions en 3D, ou même encore des compagnies et mesnies de reconstituteurs qui se piquent de recréer, grandeur nature, des batailles médiévales ou des tranches de vie quotidienne du moyen-âge, il existe aussi des espaces où l’artisanat et l’art, à travers le modelage, la sculpture, la peinture et la reconstitution patiente, peuvent redonner vie aux personnages ou aux plus grands moments du passé et nous transporter, émerveillés, au coeur même de l’Histoire.
Nous avions déjà parlé ici du travail d’orfèvre de Pascale Laîné autour de ses maquettes médiévales et nous voulons aujourd’hui vous entraîner dans l’univers magique de deux autres artisans d’art : Hervé et Marie Maneval, créateurs et conservateurs du Musée de la figurines historiques d’Art : « le souffle de l’Histoire », à Droiturier, dans l’Allier.
Une collection de figurines d’art unique
epuis 30 ans, ses deux artisans passionnés façonnent de leurs mains d’incroyables figurines historiques, reconstituées minutieusement, à l’appui de sources documentaires d’époque, et mises en scène dans des dioramas, au coeur d’événements qui ont fait l’Histoire de France. Il faut insister sur le fait que nous sommes ici dans le domaine tout à fait à part, de la figurine d’Art puisqu’en plus de faire l’objet de toutes les attentions, chaque pièce présentée est unique. Du côté historique, la période couverte va de l’antiquité à la première guerre mondiale mais le moyen-âge y trouve une large place : des croisades à la guerre de cent ans et au plus funeste jour de la bataille d’Azincourt, en passant par d’autres scènes épiques ou encore d’autres chevaliers célèbres du monde médiéval, en provenance du bourbonnais ou d’autres provinces.
Du point de vue de sa taille, la structure s’étale sur trois salles et sur plus de 120 m2. La figurine d’art ayant l’avantage d’occuper peu d’espace, vous trouverez là l’une des plus belles collections qui soit dans ce domaine.
En plus de la découverte de cette exposition totalement originale dans son entier, la visite vous permettra de contempler près d’une centaine d’armes d’époque, mais encore des documents, tableaux et livres anciens, des armoriaux et d’autres raretés historiques uniques.
Vous y apprécierez également la qualité d’accueil et la passion autant que l’érudition de ses guides, auront tôt fait de vous transporter au coeur d’un grand voyage à travers les siècles. Au passage, vous y trouverez aussi quelques éclairages sur la réalisation de ces petites merveilles artistiques qui se tiennent, avec l’Histoire, au centre de leur passion.
Ajoutons encore que si Marie est plus spécialisée dans la réalisation des oeuvres, Hervé Maneval est aussi, de son côté, un expert attaché à l’évaluation de pièces historiques et un découvreur de trésors cachés. A ce titre, il est même conseiller de plusieurs commissaires priseurs. Vous pouvez donc compter sur lui quand il s’agit de prendre l’Histoire au sérieux.
Collections privées et travail à façon
En plus de la collection exposée au musée, ces deux artistes proposent encore la réalisation sur mesure de pièces à façon et sur commande: figurines, personnages, dioramas et scènes historiques, ou même encore tableaux, à destination de collectionneurs privées: grandes familles désireuses de faire revivre leurs prestigieux aïeux mais encore institutions ou monuments historiques soucieux de valoriser leur histoire et leur patrimoine, à travers les personnages ou événements qui les ont fondées, côtoyées ou marquées.
Pour plus d’informations sur le musée de la figurine historique d’art de Droiturier, voici les liens utiles : Site officiel – Facebook – Twitter
En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : mottes castrales, motte féodale, archéologie médiévale expérimentale, architecture médiévale, château à motte, lieux d’intérêt, archéosite Période : moyen-âge central, XIIe siècle Lieu : Lassigny, Oise, Hauts de France Porteur du projet : Bruno De Saedeleer Association Sauvegarde du Patrimoine,
Bonjour à tous,
u’est-ce qui nous fait lever matin ? Qu’est-ce qui fait que certains courent, plus que d’autres et avec plus de force encore, après leurs rêves ? Quelquefois, la passion pour le patrimoine, l’Histoire, et les mystères du passé suffit à soulever des montagnes et c’est le cas de l’aventure humaine dont nous voulons vous parler aujourd’hui.
L’histoire commence autour des années 2010-2011. Nous sommes dans l’Oise, près de Compiègne, dans la région des Hauts- de-France et sur le territoire de la commune de Lassigny. Il y a là un site historique, les vestiges d’une motte castrale qui, durant le moyen-âge, surplombait un petit village rupestre qu’elle tenait sous sa protection. Comme dans la plupart des cas de ce genre, quand la motte n’a pas donné lieu à des installations plus durables, il n’en demeure plus de visible qu’une simple élévation, un tertre nu dominant la plaine. Sans être un peu averti du sujet ou curieux des choses du monde médiéval, on aurait même pu, il y a encore quelques années, passer à côté sans savoir, mais ce n’est plus le cas désormais.
Il y a près de 6 ans de cela, Bruno De Saedeleer, un passionné d’archéologie et d’Histoire, s’est, en effet, mis en tête d’aller bien plus loin que la simple préservation du site, en l’état. Avec l’appui de la commune, il a même décidé d’y insuffler de nouveau, la vie qui animait déjà l’endroit, il y a près de 1000 ans quand un petit seigneur du nom de Roland, tenait ce fief et en avait fait son havre, sous la main de Raoul 1er, sénéchal de France et comte de Vermandois dont il était le vassal.
Motte castrale de Lassigny, archéosite expérimentale, Aquarelle de l’artiste JC TOULLEC
Un chantier d’archéologie expérimentale.
Sans attendre, une Association est donc créée avec pour nom sans équivoque « Sauvegarde du Patrimoine ». Son ambition ? Faire resurgir ici d’après plan et sur le site historique même les bâtiments, le village médiéval et la tour maîtresse, pour replonger ses futurs visiteurs au coeur du moyen-âge central.
En 2011, après une étude des sols réalisée à la demande de l’Association, sous la houlette conjointe de l’archéologue médiéviste Richard Jonvel et de l’Université de Picardie Jules Verne, on mettra à jour des vestiges, des tracés et une masse d’information suffisante pour avoir une vision plus claire du site tel qu’il se présentait par le passé. Cap sur le XIIe siècle ! L’aventure de l’archéosite de la Tour Roland pouvait enfin vraiment débuter.
De retour à la période médiévale, l’édification de la motte et la construction de sa tour soulevèrent, semble-t-il, quelques débats. Nous en avons déjà parlé en d’autres endroits, les mottes castrales ont souvent été élevées rapidement, quelquefois en quelques jours seulement, et celle-ci, en son temps, ne fut pas du goût de l’évêché de Noyons qui n’y vit alors rien moins qu’une atteinte à sa suzeraineté sur ses terres. Après quelques pourparlers et de sérieuses négociations avec le comte de Vermandois, la question fut pourtant réglée et, sous condition(s), on laissa finalement la tour et son élévation occuper, pour longtemps, le terrain. C’est à cette période, autour de la date clé de 1137, que l’Association Sauvegarde du Patrimoine se propose de refaire vivre le site.
Le chemin parcouru : échanges,
expériences, expérimentations
Après sa création, d’autres passionnés et érudits sont venus se joindre à l’aventure pour y apporter leur expertise ou y prêter leur main. De son côté, pour faire bonne mesure, l’Association a continué de s’entourer des conseils éclairés d’experts, historiens, archéologues, médiévistes et universitaires. Vous l’aurez compris, on ne veut, ici, rien laisser au hasard et il s’agit bien de conduire une expérience d’archéologie expérimentale au plus près de la réalité historique.
Techniques de constructions d’époque, taille de pierre, grand renforts de bois, outils forgés sur place pour certains d’entre eux, à l’image du chantier de Château de Guedelon,l’Association fait appel à son environnement immédiat pour trouver les matériaux nécessaires à la réalisation du projet. Lieu d’échange et de découverte, d’apprentissage, mais encore d’expérimentation, à quelques années de son lancement, le site de la Tour Roland est devenu un peu tout cela à la fois.
Loin de rester sur le papier, en six ans, le projet a en effet bien avancé et s’est largement concrétisé. Le site est totalement ouvert aux visites qui servent à appuyer valablement son financement et il accueille encore de nombreux bénévoles ou scolaires sur ses différents chantiers. Aujourd’hui, vous pourrez y découvrir une forge, des écuries, des étables, une belle barbacane de bois, une maison de potier, un four à pain et encore une grange qui a même, depuis sa création, donné naissance à des animaux, veaux, chèvres et poussins. Quant à la tour maîtresse juchée sur la butte, son premier niveau et ses premiers rangs de pierre se dressent déjà fièrement avec comme objectif sa finalisation dans le courant de l’année à venir. Par la suite, le projet devrait se poursuivre encore plus loin dans le temps et de nouvelles campagnes de fouilles seront également conduites sur site.
Partenariats institutionnels et financement
Du côté des partenariats, la municipalité, ainsi que le département de l’Oise et même la communauté de communes se sont associés au projet. Ils ont été encore rejoints par quelques autres partenaires privés et financiers.
Un agrément a également été signé avec l’éducation nationale dans le cadre des Contrat Départementaux de Développement Culturel. donnant lieu notamment à des chantiers écoles d’apprentissage et de sensibilisation à l’Histoire autant qu’aux méthodes de constructions venues du moyen-âge.
Bien sûr, afin de consolider ses appuis, de se doter de moyens supplémentaires et d’avancer plus efficacement dans ses objectifs, la structure accueille toujours avec bienveillance et enthousiasme tout nouveau partenaire désireux de faire partie de l’aventure, en numéraire, en moyens matériels ou même venu mettre la main à la pâte sur le terrain.
Avant de terminer cette brève présentation du site de la Tour Roland et de son beau projet, signalons encore que chaque année, des Médiévales sont organisées sur place autour du mois de juillet. Nous aurons, bien sûr, l’occasion de vous informer de celles à venir. Dans l’attente, pour plus d’informations, de photos et de détails, visitez le site web officiel ici : www.tour-roland.com
Pour plus d’informations sur les mottes castrales, ajoutons enfin que vous pouvez valablement vous référer à nos vidéos de reconstitution et nos articles sur la question : Les mottes castrales et les châteaux à motte.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
A propos de la Tour Roland de Lassigny, vous pourriez aussi aimer :