Sujet : construction médiévale, cathédrales gothiques, proportion dorée, chantiers médiévaux, bâtisseurs, architecture médiévale. Paris Historique Période : moyen-âge central à tardif Intervenant : Pascal Waringo Conférence : Construction médiévale & proportion dorée Lieu : Salles des fêtes, Mairie du 4e arrondissement, 2 pl Baudoyer, Paris 4e Dates : le 5 février 2019, à 18h30
Bonjour à tous,
près vous avoir présenté le travail de Pascal Waringo autour des techniques de construction en usage au Moyen-âge ( voir Les bâtisseurs médiévaux : des maîtres Compagnons au service du patrimoine), nous avons le plaisir de relayer une conférence qu’il donnera le 5 février prochain, à Paris, en partenariat avec l’Association Paris Historique et la mairie du 4e arrondissement.
Les thèmes abordés graviteront autour des chantiers médiévaux et notamment de l’édification des cathédrales gothiques. Illustrée par de nombreuses photos, la conférence s’appuiera sur le très sérieux travail de recherche et de sourcing effectué par le maître artisan et compagnon du Tour de France, au fil d’une période de près de trente ans, ainsi que sur sa large expérience du bâti et des chantiers de construction, comme de restauration et de sauvegarde.
On y abordera notamment les techniques, les engins, l’organisation du travail, mais aussi les règles géométriques et philosophiques – tracé régulateur, mesures et proportion dorée – présidant à la réalisation des plus prestigieux ouvrages médiévaux. Au passage, quelques clés s’en dégageront pour l’application de certaines de ces règles anciennes au bâti actuel. Entre autres idées reçues, on prendra également le contre pied de celle selon laquelle toutes les constructions du Moyen-âge prenaient un temps infini pour se réaliser.
Sujet : bâtisseurs médiévaux, métiers anciens, construction médiévale, passion, restauration, patrimoine, Compagnons du tour de France, monde médiéval, engin de chantier médiéval, compagnie médiévale Période : Moyen Âge à nos jours Site web : bâtisseurs-medievaux.fr
Bonjour à tous,
ans un Moyen Âge central qui s’urbanise et qui voit s’édifier un nombre impressionnant de monuments dont certains gigantesques entre châteaux, maisons fortes ou donjons, fortifications urbaines, halles de marché, ponts et installations portuaires, églises, cathédrales et même encore abbayes et monastères, les métiers et, un peu plus avant, les corporations de bâtisseurs demeurent une point névralgique du développement. Elles sont constituées de nombreux corps de métiers qui peuvent être attachés à des villes, mais qui sont, bien souvent aussi, itinérants et qui viennent renforcer de leur main d’œuvre et de leur expertise les divers chantiers qui s’ouvrent ici ou là, au gré des opportunités, sur les terres de la France médiévale. Entre taille de pierre, forge et fabrication d’outils, de cordage, la confection d’enduits, les travaux de couverture, de charpente et encore tous les métiers autour des bois de construction, la réalisation d’ouvrages médiévaux est un théâtre fourmillant de mille savoir-faire et techniques dont il faut, hélas, constater que certains se sont même perdus, faute de traces écrites.
Détail miniature, construction de la Cathédrale de Saint-Denis, Ms Français 2609, Grandes Chroniques de France (XVe) BnF, Dept des manuscrits
A travers les siècles pourtant, nul ne peut rester indifférent face à l’échelle et au nombre des réalisations ou face encore à la somme d’expériences mise en œuvre dans les édifices de pierre profanes comme religieux du monde médiéval. Si, pour paraphraser Geoges Duby, le Moyen Âge est un peu notre « Far West », ses chantiers, par l’ampleur et la magnificence de leurs prouesses, ne sont pas sans évoquer par certains côtés, quelques réalisations pharaoniques de l’Egypte antique. Gigantisme, majesté, flèches et tours qui se tendent vers le ciel comme pour tutoyer Dieu de plus près, le Moyen Âge est peuplé de symboles divins, seigneuriaux ou régaliens mais c’est aussi le règne de la transcendance, un temps partagé et collectif dans lequel commencer une œuvre ne garantissait pas toujours de la voir terminer durant une vie d’homme.
Pascal Waringo, maître artisan compagnon,
passionné de construction médiévale
Compagnon du tour de France, Pascal Waringo est un passionné de bâti et de constructions anciennes, de l’époque médiévale à la renaissance. Primé à plusieurs reprises par ses pairs pour ses travaux et ouvrages de restauration, ce maître artisan de longue date, digne représentant de l’excellence du compagnonnage en matière de savoir-faire, est à l’initiative de la création d’un certain nombre de structures entrepreneuriales ou associatives. Leur vocation ? Intervenir pour la sauvegarde et la restauration des bâtiments d’époque mais aussi promouvoir les techniques de constructions médiévales, en sensibilisant le public le plus large, autour de ces sujets.
Interventions : sauvegarde, nettoyage
& restauration de bâtiments anciens et classés
Côté chantier et patrimoine, c’est la SNRB, Société de construction et de restauration qui chapeaute les travaux de réfection et de sauvegarde. En plus de vingt ans, elle est déjà intervenue sur un grand nombre de monuments historiques classés et la renommée de son fondateur a même dépassé les frontières puisqu’il compte parmi les trois experts mondiaux à avoir été mandatés sur le chantier de la Forteresse médiévale de Ozark, aux Etats-Unis : lancée en 2009, cette expérience, directement inspirée du Château Guédelon de Michel Guyot, consiste à bâtir ex-nihilo et aux moyens des techniques d’époque, un château fort du XIIIe siècle, en plein coeur de l’Arkansas.
Au sujet de Guédelon , profitons-en pour mentionner ici que Pascal a compté parmi les tout premiers experts à être attachés au projet. Au delà de son intervention sur l’étude préalable, il a même œuvré sur certains aspects du chantier naissant, techniques de prise de mesures anciennes, premières cages à écureuil, c’est même lui qui a dessiné le plan de la belle cheminée de la salle d’accueil et de la boutique, à la proportion dorée.
Au titre des chantiers expérimentaux d’envergure, on retrouve encore ce véritable pionnier en matière de techniques de construction médiévale en expert éclairé sur l’ambitieux projet de Montcornelles dans l’Ain, (voir Montcornelles, une cité médiévale du XIVe sort de terre)
Pour revenir aux interventions de la SNRB dans le domaine de la sauvegarde du bâti et du patrimoine ancien, ouvrages de maçonnerie, taille de pierre et tous les métiers autour de la restauration ancienne n’ont plus guère de secrets pour le maître compagnon, même si chaque nouveau chantier est toujours pris comme un défi à relever. Ici, l’art côtoie toujours la technique et le plus grand respect du patrimoine guide chaque geste. A force d’expériences et de recherches, la SNRB a d’ailleurs mis au point des interventions uniques en leur genre dans le domaine de la restauration, dont notamment une technique de réparation de voûtes, en passe d’être brevetée.
Etudes, conseils et diffusion
Dans le prolongement de cette société d’intervention, un cabinet a été mis en place: le RCP, comité pour la recherche, le conseil et la pédagogie sur les techniques médiévales de construction.
Animé là encore par Pascal Waringo entouré d’une équipe d’experts pluridisciplinaires, ce bureau d’études a vocation à assister les acteurs du patrimoine (publics ou privés) dans le montage de leurs projets de restauration. Au titre de ses missions, il prend également sa part active dans la diffusion des techniques de construction médiévale auprès d’un plus large public. Dans ce cadre, l’organisme accompagne les acteurs touristiques en charge de bâtiments historiques dans la mise au point d’animations ou de visites spécialisées autour de ses sujets de prédilection, mais il organise aussi divers expositions et conférences dans le domaine du bâti médiéval.
« Du Moyen Âge à nos jours »: une troupe
au service de la pédagogie et du divertissement
Pour couvrir des aspects encore plus ludiques et pédagogiques de toutes ces activités, une véritable compagnie médiévale a même été créée. Elle a pour nom Les bâtisseurs médiévaux. Depuis une vingtaine d’années, elle propose ses animations aux quatre coins de France mais elle s’exporte aussi au delà des frontières, sur les terres d’Europe. Cette troupe, pas comme les autres, se déplace même avec ses engins de chantiers médiévaux minutieusement reconstitués et remontés sur site pour l’occasion. Elle propose ainsi de recréer sous les yeux du public et sur tout site désireux de l’accueillir, l’effervescence et les savoir-faire que l’on pouvait trouver sur un véritable chantier médiéval. Les démonstrations s’étendent à un large nombre de métiers et d’activités : de la charpente à la corderie en passant par la géométrie et la prise de mesure, l’utilisation des engins, bien sûr et encore le montage des structures nécessaires à la construction.
Du point de vue des engins présentés et des activités, la troupe s’est même diversifiée puisqu’elle s’est attelée, en plus de la réalisation de cages à écureuil, nacelles et autres roues à échelons qu’on retrouvait sur les chantiers d’époque, à la reconstitution d’engins militaires de siège ou défensifs du Moyen Âge: bricoles, trébuchets ou autres pierrières qu’elle propose à l’exposition ou à la location.
Articles et ouvrages d’intérêt
autour de la construction médiévale :
Pour alimenter votre curiosité sur le sujet de la construction au Moyen Âge et des chantiers médiévaux, nous vous invitons également à consulter les articles suivants :
Enfin, vous trouverez dans notre catégorie sur les châteaux forts et l’architecture médiévale, nombre d’éléments complémentaires sur toutes ces questions.
En vous souhaitant une excellente journée
Frédéric F
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
Sujet: chantier médiéval, métiers médiévaux, construction médiévale, artisans, corps de métiers, architecture médiévale, histoire médiévale, médiéviste Période : moyen-âge tardif, XIVe au XVe Média: conférence vidéo, chaîne youtube Lieu:Musée de Cluny, mars 2018 Titre: Travailler sur les chantiers au Moyen Âge Conférencière: Cécile Sabathier
Bonjour à tous,
ieux comprendre l’organisation des chantiers médiévaux mais aussi mieux approcher les conditions générales entourant les travailleurs qui s’affairaient et fourmillaient sur les sites de construction du moyen-âge, voilà un objectif louable et passionnant. Le 16 mars 2018 et dans le cadre d’une conférence, le Musée de Cluny recevait la jeune doctorante de l’Université Paris-Sorbonne Cécile Sabathier qui s’est fait une spécialité de la question, sur une période qui couvre le XIVe et le XVe siècles et qui correspond donc au moyen-âge tardif.
Enluminure du « Titus Livius, Ab Urbe condita », Français 263, BnF département des manuscrits, début XVe siècle
A l’aide de nombreux exemples pris notamment dans le midi médiéval qui fait plus particulièrement l’objet de ses recherches, la médiéviste nous propose ici un large panorama du sujet : organisation, hiérarchie, mixité et âge de travailleurs en présence, systèmes de rémunération, corvées (le cas échéant), échelle des salaires, durée journalière, saisonnalité, sécurité et prise en compte de la pénibilité, logement sur site, etc…, elle abordera encore la question de la mobilité de la main d’oeuvre médiévale et de la structure familiale autour des chantiers.
Cette conférence ne manquera pas d’intéresser les médiévistes et les amateurs de moyen-âge mais encore les nombreux reconstituteurs et gestionnaires de parcs et chantiers historiques, comme on en trouve de plus en plus sur les terres de France (château Guédelon, Tour Roland, Montcornelles, etc…). Tous trouveront indéniablement, auprès de cette spécialiste de la question, une véritable mine d’information.
Travailler sur les chantiers au moyen-âge par Cécile Sabathier
Nous devons encore insister ici sur la qualité des interventions proposées par le musée de Cluny et le plus important, remercier ses organisateurs pour le généreux partage qu’ils font de ces conférences avec le grand public.
En vous souhaitant une belle écoute et une excellente journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : lieu d’intérêt, chantier, projet expérimental, parc médiéval, sortie historique, cité médiévale. Période : Moyen-âge central, XIVe siècle Lieu : Montcornelles, chantier/cité médiévale Plateau de Hauteville, Aranc, Bugey, Ain, Auvergne Rhône Alpes
Bonjour à tous,
u début des années 2010, dans le département de l’Ain et au coeur du Bugey est né dans la tête d’un ingénieur en matériaux de formation, un rêve un peu fou qui, à force de persévérance, est devenu en quelques années, un véritable projet et finalement, une réalité. Son idée ? Construire une « cité » médiévale ex-nihilo.
Après de bien longues démarches pour viabiliser le dossier, pour convaincre et mettre d’accord aussi l’ensemble des acteurs (étatiques, territoriaux et locaux) impliqués, et encore pour trouver des appuis, Regis Navarro, c’est son nom (portrait ci-contre), concepteur et porteur du projet, accompagné de Anne Siegfried Adamovicz, attachée au service du patrimoine culturel du département de l’Ain, ont réussi à rallier à leur cause les collectivités et obtenu le feu vert autant que les premiers financements. Une des dernières étapes clés a été franchie à la mi -décembre 2017 avec une vote largement majoritaire de la communauté de communes du Plateau d’Hauteville, en faveur du projet. Le rêve est donc devenu réalité.
Tout est donc en bonne marche et il devrait y avoir sur place, au coeur du plateau de Hauteville, à quelques lieues d’Ambérieu-en- Bugey (une vingtaine de kilomètres), un parc/chantier expérimental sur le thème médiéval, ouvert aux visites et au public. La cité aura pour nom Montcornelles.
Un parc/chantier expérimental sur le thème du monde médiéval et de ses bâtisseurs
La construction de cet ambitieux projet s’étalera sur une quarantaine d’année et le site se présente à la fois comme un chantier à visées pédagogiques et comme un parc à thème fournissant un cadre et un support propice à la découverte, à la sensibilisation, mais aussi au divertissement autour du monde médiéval. La période visée est le XIVe siècle.
Même s’il n’est pas question ici de bâtir un château-fort, du point de vue du concept et des ambitions, on ne peut s’empêcher d’évoquer ici le chantier de château Guédelon et Michel Guyot, grand précurseur en la matière et dont la formule et le succès auront indéniablement inspiré un certain nombre de nouveaux sites sur les terres de France, ces dernières années. Le territoire étant vaste, le public friand de divertissements médiévaux et les informations qu’on peut tirer de ce genre d’expériences toujours intéressantes en terme d’ingénierie, de sciences et techniques et d’architecture ancienne, il reste quoiqu’il en soit, largement du champ pour que Montcornelles trouve sa place et son public.
Reconstitution, restitution, ambitions, réalisme?
Du point de vue de son emplacement, la future cité médiévale ne se situe pas sur un site historique connu et daté, mais sur un site à nu, occupé précédemment par des terres agricoles. Il ne s’agit donc pas ici d’archéologie expérimentale ou d’archéosite, pas d’avantage que l’idée n’est de reconstituer un lieu ayant existé.
Du côté du réalisme, l’intention reste tout de même de se situer résolument au carrefour des possibles, autrement dit d’approcher au plus près la réalité (plausibilité) historique du point de vue des bâtiments, des outils ainsi que des technologies et des matériaux en usage.
Le porteur de projet ne cache d’ailleurs pas les ambitions du chantier, eu égard à une meilleure appréhension des techniques des bâtisseurs de l’époque : « Mieux comprendre en refaisant recréant », le modo restera de se tenir au plus près des normes du moyen-âge central, tout en se pliant aussi à celles applicables et incontournables, à l’heure actuelle, en matière de chantier.
Quoiqu’il en soit, une Société coopérative d’intérêt collectif a été créée afin de mener à bien l’entreprise, mais aussi pour recruter l’équipe de bâtisseurs, tailleurs de pierre, charpentiers, forgerons, etc, en charge de faire sortir de terre cette cité médiévale imaginaire, et encore les personnels destinés à l’accueil des visiteurs. Le nombre de permanents devrait au départ se situer autour d’une dizaine. La SCIC entend bien également s’entourer d’experts, chercheurs et universitaires qui viendront donner à Montcornelles leur appui documenté et avisé, autant qu’une caution « historique ». Certains d’entre eux se sont d’ailleurs déjà rapprochés, avec enthousiasme, du porteur de projet. Autant le dire, toutes les bonnes volontés sont aussi mises à contribution dans cette aventure qui se veut résolument « participative et coopérative ».
Divertissement, animations « hors chantier » :
faire revivre le moyen-âge culturel et festif
Autour du chantier et de la découverte du quotidien des bâtisseurs/artisans tout autant que des techniques de construction médiévale, on compte bien aussi recréer à Montcornelles, des animations et une ambiance permettant d’immerger les visiteurs dans le moyen-âge du XIVe siècle. Dans cette optique, une association a aussi été créée, l’Association BCM Monts et Cornelles. Déjà à l’oeuvre sur le terrain, elle a pour vocation de prendre en charge les parties les plus « culturelles » de la cité médiévale naissante : organisation d’événements, d’animations à thèmes, festivités et temps forts saisonniers ou annuels. A terme, elle constituera aussi la troupe permanente d’animations du lieu.
Pour ceux qui sont dans les environs du Bugey, elle organise d’ailleurs, le samedi 27 janvier prochain, une soirée « veillée » autour de contes, fabliaux médiévaux, chants et danses d’époque. (affiche ci-contre)
Active sur le web, elle joue également à plein son rôle en terme de communication sur le projet, mais aussi de recrutement de passionnés et bénévoles voulant se joindre à l’aventure.
Du point de vue de la « scénarisation » de Montcornelles et de son « histoire » imaginaire, le travail de conception est en cours. Les barrières les plus difficiles ayant été franchies, les acteurs impliqués dans le projet vont pouvoir prendre désormais le temps de s’y concentrer.
Le chantier de Montcornelles devrait être ouvert à l’année, d’avril à octobre. En terme de fréquentation, les objectifs sont ambitieux puisque les estimations de montée en charge projettent d’atteindre, sur les cinq à six premières années, près de 80 000 visiteurs par an, pour un volume attendu d’une quinzaine de milliers sur la première année et un seuil équilibre budgétaire autour de 40 000.
Ajoutons que le lieu représente aussi pour le Bugey un bel enjeu touristique. Le chantier médiéval expérimentale et les animations de Montcornelles devrait en effet permettre de prouver, si c’était nécessaire, qu’en plus de ses montagnes et de sa belle nature, propices à de merveilleuses ballades, en plus encore des généreux produits de terroirs qui ont fait sa célébrité – ses volailles, son gamay, ses fromages, son ramequin et j’en passe – cette belle région a encore bien des choses à nous raconter de son histoire mais aussi, de manière plus large, de la notre. De notre côté, nous leur souhaitons, en tout cas, tout le meilleur, ainsi qu’une grande réussite.
En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com. A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.