
Période : Moyen-âge central, XIVe siècle
Lieu : Montcornelles, chantier/cité médiévale Plateau de Hauteville, Aranc, Bugey, Ain, Auvergne Rhône Alpes
Bonjour à tous,


Tout est donc en bonne marche et il devrait y avoir sur place, au coeur du plateau de Hauteville, à quelques lieues d’Ambérieu-en- Bugey (une vingtaine de kilomètres), un parc/chantier expérimental sur le thème médiéval, ouvert aux visites et au public. La cité aura pour nom Montcornelles.
Un parc/chantier expérimental sur le thème du monde médiéval et de ses bâtisseurs
La construction de cet ambitieux projet s’étalera sur une quarantaine d’année et le site se présente à la fois comme un chantier à visées pédagogiques et comme un parc à thème fournissant un cadre et un support propice à la découverte, à la sensibilisation, mais aussi au divertissement autour du monde médiéval. La période visée est le XIVe siècle.
Même s’il n’est pas question ici de bâtir un château-fort, du point de vue du concept et des ambitions, on ne peut s’empêcher d’évoquer ici le chantier de château Guédelon et Michel Guyot, grand précurseur en la matière et dont la formule et le succès auront indéniablement inspiré un certain nombre de nouveaux sites sur les terres de France, ces dernières années. Le territoire étant vaste, le public friand de divertissements médiévaux et les informations qu’on peut tirer de ce genre d’expériences toujours intéressantes en terme d’ingénierie, de sciences et techniques et d’architecture ancienne, il reste quoiqu’il en soit, largement du champ pour que Montcornelles trouve sa place et son public.
Reconstitution, restitution, ambitions, réalisme?
Du point de vue de son emplacement, la future cité médiévale ne se situe pas sur un site historique connu et daté, mais sur un site à nu, occupé précédemment par des terres agricoles. Il ne s’agit donc pas ici d’archéologie expérimentale ou d’archéosite, pas d’avantage que l’idée n’est de reconstituer un lieu ayant existé.

Le porteur de projet ne cache d’ailleurs pas les ambitions du chantier, eu égard à une meilleure appréhension des techniques des bâtisseurs de l’époque : « Mieux comprendre en refaisant recréant », le modo restera de se tenir au plus près des normes du moyen-âge central, tout en se pliant aussi à celles applicables et incontournables, à l’heure actuelle, en matière de chantier.
Quoiqu’il en soit, une Société coopérative d’intérêt collectif a été créée afin de mener à bien l’entreprise, mais aussi pour recruter l’équipe de bâtisseurs, tailleurs de pierre, charpentiers, forgerons, etc, en charge de faire sortir de terre cette cité médiévale imaginaire, et encore les personnels destinés à l’accueil des visiteurs. Le nombre de permanents devrait au départ se situer autour d’une dizaine. La SCIC entend bien également s’entourer d’experts, chercheurs et universitaires qui viendront donner à Montcornelles leur appui documenté et avisé, autant qu’une caution « historique ». Certains d’entre eux se sont d’ailleurs déjà rapprochés, avec enthousiasme, du porteur de projet. Autant le dire, toutes les bonnes volontés sont aussi mises à contribution dans cette aventure qui se veut résolument « participative et coopérative ».
Divertissement, animations « hors chantier » :
faire revivre le moyen-âge culturel et festif
Autour du chantier et de la découverte du quotidien des bâtisseurs/artisans tout autant que des techniques de construction médiévale, on compte bien aussi recréer à Montcornelles, des animations et une ambiance permettant d’immerger les visiteurs dans le moyen-âge du XIVe siècle. Dans cette optique, une association a aussi été créée, l’Association BCM Monts et Cornelles. Déjà à l’oeuvre sur le terrain, elle a pour vocation de prendre en charge les parties les plus « culturelles » de la cité médiévale naissante : organisation d’événements, d’animations à thèmes, festivités et temps forts saisonniers 
Pour ceux qui sont dans les environs du Bugey, elle organise d’ailleurs, le samedi 27 janvier prochain, une soirée « veillée » autour de contes, fabliaux médiévaux, chants et danses d’époque. (affiche ci-contre)
Active sur le web, elle joue également à plein son rôle en terme de communication sur le projet, mais aussi de recrutement de passionnés et bénévoles voulant se joindre à l’aventure.
Du point de vue de la « scénarisation » de Montcornelles et de son « histoire » imaginaire, le travail de conception est en cours. Les barrières les plus difficiles ayant été franchies, les acteurs impliqués dans le projet vont pouvoir prendre désormais le temps de s’y concentrer.
Liens utiles, information, détails pratiques :
Site web – Facebook – Association BCM Monts et Cornelles
Pour conclure
Le chantier de Montcornelles devrait être ouvert à l’année, d’avril à octobre. En terme de fréquentation, les objectifs sont ambitieux puisque les estimations de montée en charge projettent d’atteindre, sur les cinq à six premières années, près de 80 000 visiteurs par an, pour un volume attendu d’une quinzaine de milliers sur la première année et un seuil équilibre budgétaire autour de 40 000.

En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com.
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.



















