Archives de catégorie : Musiques, Poésies et Chansons médiévales

Vous trouverez ici une large sélection de textes du Moyen âge : poésies, fabliaux, contes, chansons d’auteurs, de trouvères ou de troubadours. Toutes les œuvres médiévales sont fournis avec leurs traductions du vieux français ou d’autres langues anciennes (ou plus modernes) vers le français moderne : Galaïco-portugais, Occitan, Anglais, Espagnol, …

Du point du vue des thématiques, vous trouverez regroupés des Chansons d’Amour courtois, des Chants de Croisade, des Chants plus liturgiques comme les Cantigas de Santa Maria d’Alphonse X de Castille, mais aussi d’autres formes versifiées du moyen-âge qui n’étaient pas forcément destinées à être chantées : Ballades médiévales, Poésies satiriques et morales,… Nous présentons aussi des éléments de biographie sur leurs auteurs quand ils nous sont connus ainsi que des informations sur les sources historiques et manuscrites d’époque.

En prenant un peu le temps d’explorer, vous pourrez croiser quelques beaux textes issus de rares manuscrits anciens que nos recherches nous permettent de débusquer. Il y a actuellement dans cette catégorie prés de 450 articles exclusifs sur des chansons, poésies et musiques médiévales.

L’unicorne de Thibaut de Champagne

troubadour_satire_poesie_satirique_sirventes_monde_medieval_thibaut_le_chansonnierSujet :  musique et poésie médiévale, chanson, trouvère, roi poète, roi troubadour, amour courtois.
Auteur : Thibaut de Champagne, Thibaut de Navarre, Thibaut le chansonnier
Titre : Ausi conme unicorne sui
Période : Moyen Âge central
Interprète :
FAUN
Album : Totem (2007)

Bonjour à tous,

C_lettrine_moyen_age_passion‘est toujours un plaisir que de pouvoir poster ici quelques textes ou quelques éléments d’histoire supplémentaires concernant le roi poète et trouvère thibaut_le_chansonnier_troubadour_trouvere_roi_de_navarre_comte_de_champagneThibaut le chansonnier, roi de Navarre et comte de Champagne (1201-1253).*

Pour nous changer un peu de ses deux derniers textes qui gravitaient autour du thème des croisades, c’est ici une ode à l’amour courtois que nous vous proposons. Elle prend la forme d’un animal de légende très présent dans les bestiaires et l’imagerie du Moyen Âge: la licorne.

La licorne ou le monocéros,
créature mythique des bestiaires médiévaux

La licorne dans les bestiaires du moyen-âge, ici tirée du Historiae Animalium de Conrad Gessner, XVIe siècle (1551)
La licorne dans les bestiaires du Moyen Âge, ici tirée du Historiae Animalium de Conrad Gessner, XVIe siècle (1551)

Même si on la connait depuis l’antiquité, on retrouve la mythique licorne de la légende à laquelle se réfère Thibaut de Champagne dans notre poésie du jour, à partir du haut Moyen Âge et plus exactement du IVe siècle. On la nomme alors Monocéros ou unicorne et elle est décrite comme une créature puissante et sauvage, que, dit-on, seule une vierge peut aider à capturer. L’animal en voyant la pure jeune fille, viendrait, en effet, trouver refuge en son sein et la belle n’aurait alors qu’à lui laisser téter son lait pour monoceros_licorne_poesie_bestiaire_medieval_thibaut_de_champagneque la bête devenue docile et soumise puisse être capturée ou abattue.

ci contre illustration de chasse à la licorne, XIIIe siècle, Bestiaire de Rochester (1230)

Voilà donc, ici, une poésie de notre bon roé de Navarre, Thibaut de Champagne, captif de son amour et toute à sa fascination pour l’objet de son désir,  laissé sans plus de défense que cette fameuse licorne de la légende, devant une vierge.

Le chansonnier Cangé : manuscrit ancien de poésie françoise du XIIIe siècle

On retrouve cette chanson de Thibaut de Champagne dans le manuscrit 846 de la Bibliothèque Nationale de France: le Chansonnier Cangé. Cet  ouvrage est, comme son nom l’indique, un recueil de chansons de troubadours  de la fin du XIIIe siècle.

Chansonnier Cangé Manuscrit médiéval Il vaut la peine, ici, d’en dire un mot parce qu’outre le fait que l’original nous vient du XIIIe siècle, la version que nous connaissons de ce manuscrit est le fruit du travail d’un passionné collectionneur de la poésie et de la musique des troubadours d’alors; il a pour nom Jean-Baptiste Châtre de Cangé et est contemporain du XVIIIe siècle.

Il acquit, en effet, le manuscrit en question en 1724 et comme il possédait également d’autres recueils de chansons, se mit même à annoter les pages du manuscrit, comparant entre elles les chansons des troubadours et de trouvères et recoupant les différentes versions. Il en résulte que ce manuscrit ancien, annoté de la main de ce collectionneur, porte désormais son nom et reste, au demeurant, un précieux témoin du monde médiéval et de l’art des troubadours et trouvères du XIIIe siècle.

Outre le fait qu’il recèle des trésors de la poésie française du Moyen Âge central, les annotations musicales originales qui accompagnent ces chansons sont aussi particulièrement remarquables. Le Chansonnier Cangé reste, en effet, un des rares ouvrages faisant état  d’une écriture musicale qui comprend les temps et  la rythmique.  Si vous vous souvenez, nous avions mentionné dans un article  précédent sur l’art des troubadours, que la plupart du temps, les compositeurs utilisaient une autre forme d’écriture musicale et  manuscrit_ancien_chansonnier_cange_poesie_musique_troubadours_medievaln’annotaient pas les rythmes, laissant en quelque sorte la libre interprétation de ces aspects au troubadour ou au trouvère.

Sur le fond, le Chansonnier Cangé contient plus de 351 chansons et forme une véritable anthologie de la poésie des troubadours sur le  thème de l’amour courtois. On y retrouve en plus de Thibaut de Champagne qui y est à l’honneur avec 64 de ses chansons, suivi de près par Gace Brûlé avec 46 chansons, d’autres noms célèbres tels que Adam de la Halle, Richard Coeur de Lion et d’autres encore, mais aussi un certain nombre de chansons et compositions d’auteur étant demeurés anonymes.

Faun, « folk celtique néo-médiéval païen » en provenance d’Allemagne

Il existe des versions bien plus lyriques de cette pièce de Thibaut de Champagne que celle que nous vous proposons d’aujourd’hui, cette dernière appartenant à un registre plus résolument folk médiéval. Elle est interprétée par FAUN, une formation relativement récente de musiciens et d’artistes allemands qui a fait ses premières armes en  2002. Le groupe faun_troubadours_modernes_musique_folk_celtique_medievalse définit lui-même comme proposant une musique qui « fusionne les sons anciens et médiévaux, le folk celtique et nordique avec la musique moderne », d’où le nom de « folk néo-médiéval celtique » qu’on lui donne souvent et qui sonne un peu tout de même comme une appellation marketing clinquante pour inscrire leur travail dans un genre. Si je voulais faire court et sans déprécier du tout leurs talents, je dirais que FAUN  est un peu à la musique médiévale ce que le Rondo Veneziano était à la musique classique. On n’est dans l’easy listening celtique à consonances médiévales (ce qui n’exclut pas bien sûr la qualité, mais qui reste une manière de montrer que, quand je m’y mets, je peux moi-aussi inventer des mots qui claquent bien). Bref, vous l’avez compris, leur travail les situe dans un Moyen Âge plus résolument allégorique et imaginaire que classique.

Au delà du fait qu’il est toujours intéressant de voir comment le monde médiéval s’invite dans l’actualité de notre XXIe siècle, on trouve du reste chez FAUN des choses très agréables à écouter. A en juger, nous ne sommes pas les seuls à partager ce goût, puisqu’ils furent nominés à trois reprises pour les « Echo », le music awards allemand. Le groupe est aussi très actif et productif puisqu’on leur doit déjà, à ce jour, 8 CDs et quelques tournées d’envergure mondiale : USA, Brésil et j’en passe. Le néo médiéval folk celtique païen semble donc aussi entré dans la World Music. faun_folk_medieval_unicorn_licorne_thibaut_de_champagne_troubadourPour ce qui est du morceau d’aujourd’hui, qui est un classique médiéval revisité par leurs soins, la performance vocale de la chanteuse reste très convaincante et que les choix mélodiques sont aussi très agréables, mais je vous laisse vous en faire une idée.

Tout cela  étant dit, voilà le texte de cette chanson de Thibaut de Navarre, en vieux français du XIIIe siècle que nous nous fendrons sans doute d’adapter en français moderne sous peu.


Les paroles de la chanson de Thibaut de Champagne en vieux français

Ausi conme unicorne sui
Qui s’esbahist en regardant,
Quant la pucelle va mirant.
Tant est liee de son ennui,
Pasmee chiet en son giron;
Lors l’ocit on en traïson.
Et moi ont mort d’autel senblant
Amors et ma dame, por voir :
Mon cuer ont, n’en puis point ravoir.

Dame, quant je devant vous fui
Et je vous vi premierement,
Mes cuers aloit si tressaillant
Qu’il vous remest, quant je m’en mui.
Lors fu menez sans raençon
En la douce chartre en prison
Dont li piler sont de talent
Et li huis sont de biau veior
Et li anel de bon espoir.

De la chartre a la clef Amors
Et si i a mis trois portiers :
Biau Senblant a non li premiers,
Et Biautez cele en fet seignors;
Dangier a mis en l’uis devant,
Un ort, felon, vilain, puant,
Qui mult est maus et pautoniers.
Ciol troi sont et viste et hardi:
Mult ont tost un honme saisi.

Qui porroit sousfrir les tristors
Et les assauz de ces huissiers?
Onques Rollanz ne Oliviers
Ne vainquirent si granz estors;
Il vainquirent en combatant,
Més ceus vaint on humiliant.
Sousfrirs en est gonfanoniers;
En cest estor dont je vous di
N’a nul secors fors de merci.

Dame, je ne dout més rien plus
Que tant que faille a vous amer.
Tant ai apris a endurer
Que je suis vostres tout par us;
Et se il vous en pesoit bien,
Ne m’en puis je partir pour rien
Que je n’aie le remenbrer
Et que mes cuers ne soit adés
En la prison et de moi prés.

Dame, quant je ne sai guiler,
Merciz seroit de seson més
De soustenir si greveus fés.


En vous souhaitant une belle journée!
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes

* J’en profite pour faire ici une petite parenthèse sur l’orthographe du prénom Thibaud, ou Thibault ou Thibaut qui n’a décidément jamais l’air de savoir comment il veut s’écrire. Nous avons donc décidé ici, une bonne fois pour toutes, de l’écrire avec un T mais vous trouverez le roi de Navarre sous toutes les formes possibles de l’orthographe de son prénom.

L’habit ne fait pas l’Homme: une ballade d’Eustache Deschamps sur les apparences et l’apparat

poesie_medievale_satirique_eugene_deschamps_moyen_ageSujet : poésie médiévale, poésie morale et satirique, auteur médiéval. ballade.
Période : moyen-âge tardif, XIVe,XVe siècle.
Auteur : Eustache Deschamps (1346-1406).
Titre : Ballade, « l’habit ne fait pas l’homme » ou « On ne connaît aux robes la pensée »

Bonjour à tous,

O_lettrine_moyen_age_passionn doit à Eustache Deschamps que l’on surnomma aussi Eustache Morel pour, dit-on, son teint halé, de nombreuses poésies moralistes, satiriques et critiques et même encore des ballades qui contiennent des fables et que nous ne tarderons pas à partager ici. Mais en plus d’aimer sa poésie et ballade_poesie_monde_medieval_eustache_deschamps_poete_moral_et_critiqued’y trouver souvent l’écho d’une « modernité » (au sens illusoire et biaisé où nous l’entendons certainement), nous gardons une tendresse véritable pour cet observateur du monde médiéval dont on a dit, par endroits, que sa poésie satirique mais aussi son apport sur les ballades (il en écrit plus de 1000), ouvrira la voie ou, tout du moins, annoncera la venue d’un François Villon, quelques cinquante ans plus tard.

ballade_eustache_deschamps_poesie_monde_medieval_habit_ne_fait_pas_homme

De ses premiers pas d’homme d’armes instruit, serviteur à la cour, qui, se riant de lui-même, se décrit comme laid et peu amène, jusqu’à la sagesse de cet Eustache Deschamps vieilli qui a survécu aux fléaux de son temps et vu, comme beaucoup d’hommes d’alors, ses amis décimés par la peste, les conflits répétés qui mettent le pays à sang, les vaines conquêtes pétries de l’orgueil des rois et, bien sûr, cette interminable guerre de cent ans, cet auteur médiéval nous a laissé le courage de dire et celui de s’élever, de beaux textes sur l’honneur et les valeurs humaines sagesse_medievale_poesie_moyen-age_eustache_deschampspour nous en délecter et, je le dis encore, certains écrits sur lesquels le temps ne semble pas avoir de prise et qui raisonne d’une certaine modernité.

Pour ce qui est de la ballade d’aujourd’hui, le thème du jugement sur les apparences, la « mise » ou  les stigmates, cet habit qui, au fond, n’a jamais fait l’homme ni le moine est-il médiéval  ou n’est-ce pas, plutôt, un thème classique, aussi vieux qu’Hérode lui-même ? Voilà en tout cas, sur le sujet, la belle version d’Eustache Deschamps en forme de ballade.

« On ne congnoist aux robes la pensée »
Ballade  en moyen-français original

Trop de gens sont qui honourent l’abit ,
Et au corps font pour robe révérence
Et ne tiennent compte de l’esperit
De cil qui a bonnes meurs et science;
Et n’ont regart à la sufficience
Du corps, s’il n’est parez de riches draps ;
Combien que tel vest robe de bourras*
Ou la porte cointe et intercisée
Qui plus a sens qu’en telz est advocas :
On ne congnoist aux robes la pensée.

L’entendement et la voulenté fist
Dieu, des hommes formez à sa semblance;
Nuz les créa , et puis l’ame leur mist
Ou chétif corps, sanz faire différence
De nul qui soit au naistre , n’en semence. 
Les grans robes saiges ne les font pas
Ne sos aussi; riens n’y font en ce cas
Poures habiz, fors science approuvée,
Sens naturel et le bien faire. Hélas !
On ne congnoist aux robes la pensée. 

Les apostres ne le doulz Jhesu Crist
Ne portèrent draps de grant apparance;
Mais leurs vertus furent de grant proufit,
Qui ont partout donné bonne créance.
Robes de vair ne de gris n’ont puissance 
D’assagir nul; mais puisque le sens as
De robes vestus, pour ce ne le perdras;
Foulz sa foleur pour sa robe herminée
Ne laissera, ne son sens l’omme bas :
On ne congnoist aux robes la pensée.

ENVOI

Prince, n’aiez nul saige homme en despit,

Se grant estât n’a ou robe fourrée;
Car tel scet moult, qui est poure et petit :
On ne congnoist aux robes la pensée.

Traduction/Adaptation en français moderne

Trop de gens sont qui honorent l’habit
Et au corps font pour robe révérence
Et ne tiennent compte de l’esprit
De celui qui a bonnes mœurs et science,
Et n’ont regard à la valeur
Du corps, s’il n’est paré de riches draps
Suivant qu’un tel se vêt d’une robe de Bourras*
Ou la porte de manière galante et bien taillée
Celui qui prétend juger en cette matière est avocat
On ne connaît aux robes les pensées.

(* Bourras : Etoffe grossière lin)

L’entendement et la volonté fit
A Dieu faire les hommes à sa semblance
Nus les créa, et puis âme leur mit
Ou corps chétif, sans faire de différence
Entre tous ceux qui soient à naître, ou à semer,
Les grandes robes, sages ne les font pas
Ni sots non plus, rien n’y font dans ce cas
Pauvres habits, force science approuvée,
Bon sens et bonne conduite. Hélas!
On ne connaît aux robes les pensées.

Les apôtres ni le doux Jésus Christ
N’étaient drapés de grandes apparences
Mais leur vertus furent de grand profit
Qui ont partout inspiré la confiance
Robe verte, ni grise n’ont de puissance
D’assagir personne, mais l’homme de bon sens
D’une robe vêtue, pour ce ne le perdra.
Le fou, sa folie pour sa robe herminée
ne laissera, ni son bon sens l’homme bas*
On ne connaît aux robes les pensées.

(* l’homme de simple condition)

ENVOI

Prince, n’ayez aucun homme sage en dépit*
S’il n’a grand mise ou robe fourrée
Car celui là peut en savoir beaucoup, qui est pauvre et petit
On ne connaît aux robes les pensées.

(* Prince, ne vous offensez d’aucun homme sage)

Une merveilleuse journée à tous dans la joie.
Fred
Pour moyenagepasion.com
« A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes »

« Le sens de la vie » selon Alphonse le Sage, roi de Castille et de Léon

citations_medievales_alphonse_X_de_Castille_le_sage_sagesse_medievale

« Brûler de vieilles bûches, boire de vieux vins, lire de vieux livres, avoir de vieux amis »

Alphonse X roi de Castille et de Léon,
dit Alphonse le sage, ou le savant.
Roi , érudit et savant du XIIIe siècle.(Alfonso el sabio)

Citation médiévale, Sagesse médiévale.

médiéval fantastique en musique : une gigue traditionnelle Irlandaise revisitée par les joyeux drilles de Naheulband

dragon_monde_medieval_fantastique_naheulbandSujet : musique, monde médiéval, rôliste, médiéval fantastique, Gigue, Folk Irlandais
Auteur/Compositeur : Musique irlandaise traditionnelle
Interprètes : Naheulband, John Lang
Titre : Ballintore Jigs (Instrumental)
Album :  « Machins de Taverne » (2003)
Label : 7e Cercle

Bonjour à tous,

N_lettrine_moyen_age_passionous postons aujourd’hui un nouveau morceau de l’excellent Naheulband, le groupe musical de John Lang, auteur inspiré du donjon de Naheulbeuk, série
audio humoristique et médiévale fantastique orientée rôlistes et qui se décline aussi, depuis quelques temps, en pur jeu de rôle plateau ou papier.

naheulband_folk_humour_medieval_fantastiquePour en revenir à la pièce instrumentale d’aujourd’hui, pas de paroles donc pour ce bel air aux accents celtiques qui est en réalité une gigue traditionnelle irlandaise dont nous n’avons pas d’éléments de datation mais que l’on doit à l’artiste irlandais Paddy Keenan d’avoir enregistré quelques années auparavant, dans les années 80. Pour autant, comme ce dernier est plutôt un musicien de cornemuse ou d’instruments à  pipes, sa version était assez différente de celle de John Lang au niveau des arrangements et il faut saluer, ici, cette très belle interprétation du Naheulband qui y introduit la flûte, en nous servant cette joli mélodie entêtante sur une orchestration en béton. Cela montre bien, s’il en était besoin, que le talent de cet auteur ne se borne pas à la plume humoristique, ce qui serait déjà largement suffisant, mais, au delà, s’exerce encore totalement dans le domaine naheulband_medieval_fantastique_musique_folk_irlandais_john_langmusical.

Il ne s’agit donc pas de musique issue du moyen-âge authentique mais plutôt un folk traditionnel irlandais qui réussit, à sa manière, le pari de nous y transporter. Outre le fait qu’elle nous arrive dans le cadre du médiéval fantastique très drôle de Naheulbeuk, la qualité de cette pièce vaut largement un détour aussi j’espère que vous apprécierez.

Pour le reste et leur actualité, tournées, interview, et caetera, suivez le Facebook du Naheulband ici, tout y est.

Une merveilleuse journée à tous en musique!

Fred
Pour moyenagepassion.coom
« L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient. » Publiliue Syrus  Ier s. av. J.-C