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Concert-événement : l’ensemble médiéval Vox in Rama, sur les traces de Saint-Antoine l’égyptien

ordre_des_antonins_freres-hospitaliers_moyen-age_central_mal-des-ardents_mystique-chretienneSujet : musique médiévale, mystique chrétienne, Saint-Antoine l’égyptien,  
Période : 
moyen-âge central à tardif
Auteurs : Guillaume Dufay
(et divers)
Ensemble : Vox in Rama
Concert :  Chants de dévotion à Saint-Antoine
,  église Saint-Antoine des Quinze-Vingts,
57 Rue TraversièreParis 12e.
Date : le Samedi 6 avril 2019 à 20h30

Bonjour à tous,

A_lettrine_moyen_age_passionprès avoir fait vibrer son public, au son de la musique, des visions et de la médecine de la mystique rhénane Hildegarde de Bingen, l’Ensemble Vox-in-Rama et son directeur artistique Frédéric Rantières ont décidé, cette année, de nous entraîner sur les traces de Saint-Antoine l’égyptien et des musiques et chants donnés en son honneur,  du moyen-âge tardif aux siècles suivants.

Fruit d’un long travail de recherche et de restitution, auquel le bel ensemble médiéval nous a désormais habitué, le programme proposera des extraits de la messe composée par Guillaume Dufay en l’honneur du Saint, enrichis de chants tel qu’on pouvait les entendre durant ce même XVe sièclechants-chretiens-medievaux_saint-antoine_vox-in-rama_moyen-age_central_s, à l’occasion des fêtes de Saint-Antoine. Dans l’esprit du spectacle vivant et pour favoriser une immersion complète, ce concert, unique en son genre, mêlera encore, aux voix et à la musique, la présentation d’iconographies et de textes anciens autour du Saint et de sa vie.

A noter que ce programme se présente comme l’avant-première d’un album qui sera enregistré, en octobre prochain, à l’église abbatiale de Saint-Antoine l’Abbaye. Effectuée en partenariat avec l’Association Française des Amis des Antonins, l’opération a même donné lieu à un appel à souscription, limité dans le temps, qui propose, dores et déjà, sous forme de pré-commande, l’acquisition du CD à tarif préférentiel, :  pour plus d’informations à ce sujet, cliquez ici

Saint-Antoine l’Egyptien, père du monachisme et de l’érémitisme chrétien

Grand mystique des premiers siècles de l’ère chrétienne, Saint-Antoine est considéré comme le père fondateur du monachisme et de l’érémitisme chrétien.

Né en Egypte, autour de l’an 251, il serait mort plus d’un siècle plus tard, en 356, à l’âge vénérable de 105 ans. Bien qu’issu d’une famille plutôt aisée, celui que l’on connait encore sous le nom d’Antoine le Grand ou Antoine l’Ermite, fait partie de ces saints qui ont fait le vœu de suivre le chemin christique, à la lettre. L’histoire conte, en effet, qu’à peine âgé de 20 ans, après avoir entendu lire des passages de l’évangile, il fit saint-antoine-egyptien_ordre-des-antonins_musique-medievale_mystique-chretienne_Moyen-agedon de toutes ses possessions aux déshérités, avant de faire le choix de se retirer dans l’érémitisme. Suite à cela, il consacra, de longues années de sa vie à une quête mystique de la vérité chrétienne,  dans la solitude et dans l »ascèse.

Tenté maintes fois par le diable dans ses retraites, assailli par d’incessantes visions démoniaques, son hagiographie est pavé d’exemplarité et de récits de résistance contre les assauts du Malin. A travers toutes ses luttes, le Saint s’y révèle comme un véritable soldat du Christ et on le trouvera encore auteur de nombreux miracles. Ses combats ne se limitèrent pas au domaine spirituel puisque, en 311, âgé de 60 ans, il se rendit à Alexandrie pour assister les chrétiens oppressés par la 10e persécution de Maximin.

En lisant le récit de sa vie, on apprend encore que, durant ses longues années d’isolement volontaire. s’il répondait aux visiteurs ou quêteurs qui venaient le questionner, quand ceux-ci se faisaient trop pressants ou que l’exigence de son chemin intérieur lui commandait, il n’hésitait pas à reprendre la route pour s’enfoncer plus loin dans le désert, et y retrouver le calme et la solitude qui lui étaient chers. Du reste, il le fit même après s’être entouré de disciples et avoir crée de nombreux monastères et on ne se surprend pas qu’il est hérité, entre autres titres, de celui de père et protecteur des Ermites.

C’est le récit de la vie de Saint-Antoine par Saint Athanase (296-373), lui même contemporain du religieux, qui contribua à faire connaître ce grand mystique et à le rendre populaire dans tout l’orient et l’occident chrétiens des premiers siècles, bien avant le moyen-âge central.

L’ordre médiéval des Antonins
contre le mal des ardents

V_lettrine_moyen_age_passion-copiaers la fin du XIe siècle, en 1070, Guigues Disdier et Jocelin de Châteauneuf, deux nobles dauphinois de retour de Constantinople,  firent porter en leur petit village de la Motte-aux-bois, dans le département de l’Isère actuel, les reliques de Saint-Antoine. On contait alors qu’elles avaient le pouvoir de guérir notamment l’ergotisme, connu sous le nom de « Mal des ardents », « feu sacré » ou même « feu de l’enfer ».  Ce terrible fléau, dû à un parasite, l’ergot de seigle, sévit un nombre incomptable de fois,  durant le moyen-âge, en empoisonnant cette céréale dont on usait, à grand renfort, pour faire le pain. De ses formes convulsives ou hallucinatoires à ses formes bien plus virulentes et gangreneuses, les symptômes de ce mal demeuraient aussi douloureux que terrifiants et on devait aller, dans les cas les plus critiques, jusqu’à l’amputation, quand il n’emportait pas simplement ses victimes.

De la communauté charitable à l’ordre religieux

Dans les vingt ans qui suivirent l’arrivée des reliques du Saint, le village dauphinois se changea en terre de pèlerinage et vit affluer nombre de ceux que le mal des ardents mettait à la torture. L’endroit avait été rebaptisé Saint-Antoine-en-Viennois et allait devenir Saint-Antoine l’Abbaye. Un prieuré y fut fondé par les bénédictins pour protéger les reliques et pour faire les offices et la guérison miraculeuse d’un noble du nom de Guérin de Valloire,  en 1089, entraîna bientôt la création par ce dernier d’un communauté charitable et d’un établissement d’accueil et de soins aux malades.

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Ci contre La tentation de Saint-Antoine,  Matthias Grunewald (fin XVe, début XVIe), Musée d’Unterlinden de Colmar.  détail. en bas à gauche malade frappé du feu de Saint-Antoine)

A plus d’un siècle de là, en 1218, la communauté fut reconnue comme monastique par l’Eglise romaine et, 80 ans plus tard, au Concile de Clermont, elle devint l’Ordre hospitalier des chanoines réguliers de St Antoine de Viennois ; l‘Ordre des Antonins était né. Ce même XIIIe siècle vit  émerger quelques conflits entre l’ordre naissant qui ne cessait d’accueillir de nouveaux frères et les bénédictins, en charge des reliques, et c’est le pape lui-même qui mit fin aux tensions, en se rangeant au parti des frères dévots à Saint-Antoine.

Du dauphinois aux confins de l’Europe médiévale

De fait, les années qui suivirent marquèrent une période de développement, sans précédent, de l’ordre des Antonins. Il finira par s’étendre, bien au delà des frontières dauphinoises, pour être reconnu jusqu’aux confins de l’Europe médiévale. Dans la première moitié du XIVe siècle, plusieurs centaines d’établissements de soins avaient ainsi essaimé sur les routes des pèlerinages de Compostelle à la Terre Sainte et partout où le mal des Ardents sévissait, les frères antonins semblaient être présents pour lui barrer la route. L’ordre monastique qui pratiquait même ma chirurgie et l’amputation quand la gangrène l’imposait, donna même le jour à quelques médecins de grand renom.

Déclin et disparition

A partir du XVe siècle pourtant, le recul du mal des ardents, autant que l’émergence d’autres ordres hospitaliers signèrent le début du déclin de l’ordre. A titre indicatif en 1478, on dénombrait encore 220 commanderies, prieurés et hôpitaux, dans toute l’Europe. A la découverte au XVIe siècle du parasite fauteur de troubles, les frères de Saint-Antoine continuèrent de soigner, mais sans pour autant parvenir à freiner la marche vers leur inéluctable disparition. Cette dernière perdurera tout au long du XVIIe pour voir finalement l’ordre des Antonins s’éteindre, en 1776, date à laquelle il sera rattaché à celui des Chevaliers de Malte. Si on ne le retrouve plus sur les terres d’occident après cette date, il est encore présent de nos jours, dans quelques zones du Moyen-orient.

saint-antoine-le=-grand_musique-medievale_plain-chant_moyen-agePour revenir à cette belle incursion que nous propose Vox-in-Rama au carrefour de la musicologie, des chants sacrés et du monachisme médiéval, en célébration de Saint-Antoine et de son ordre occidental,  le concert sera donné le Samedi 6 avril 2019 à 20h30, en l’église Saint-Antoine des Quinze-Vingts, dans  le 12e arrondissement de Paris. Les réservations sont déjà ouvertes et conseillées : plus d’informations ici.

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes


Sources Complémentaires

La vie de Saint-Antoine par Saint Athanase, traduction de Charles de Rémondange, 1874, sur Gallica.fr

Vie de Saint Antoine le grand patriarche des Cénobites,
par l’Abbé Verger,1890, sur Gallica.fr

Notice historique sur la vie de Saint-Antoine l’égyptien,
Commune de Saint-Antoine le Château

Relire Hildegarde de Bingen, avec Regine Pernoud

regine_pernoud_historienne_medieviste_histoire_medievaleSujet : citations, moyen-âge, Hildegarde de Bingen, moyen-âge chrétien, mystique chrétienne, livres, histoire médiévale, historien, médiéviste.
Auteur : Régine Pernoux
Ouvrage : Hildegarde De Bingen, conscience inspirée du XIIe siècle (1994)

Bonjour à tous,

E_lettrine_moyen_age_passionn 1994, l’historienne médiéviste Régine Pernoud nous invitait à redécouvrir l’oeuvre de la femme de lettres, médecin, musicienne, compositeur et mystique rhénane Hildegarde de Bingen (1098-1179).

« Du point de vue médical, alimentaire, environnemental, Hildegarde nous fait apprécier les vertus ignorées de ce qui nous entoure : plantes, animaux, herbes, bois. Sa lecture nous dévoile des possibilités insoupçonnées, des pouvoirs secrets, lesquels sont devenus fort étrangers à notre monde où tout est d’avance conditionné, emballé, choisi, trié. C’est un monde pourvu d’une vie mystérieuse dont elle  invite à scruter les arcanes. »
Régine Pernoud (1909-1998), “Hildegarde de Bingen, conscience inspirée du XIIe siècle”,1994.

Grand esprit de son temps, trempée et grandie dans les valeurs chrétiennes bénédictines, il fallut à la nonne rhénane attendre l’âge de 40 ans pour sortir de l’anonymat et de l’ombre de son couvent de Disibodenberg,  sur les bords du Rhin. L’Europe médiévale découvrit alors ses « visions » et s’en passionna.

On viendra la visiter en nombre  et elle sera alors devenue la conseillère des plus grands : princes, empereurs, dignitaires de l’Eglise et même jusqu’aux papes viendront prendre auprès d’elle des conseils avisés. Sa canonisation tardera à venir mais, bientôt, et sans que l’Eglise l’ait encore entérinée, on la considéra comme une Sainte.

citations_sainte_hildegarde_de_bingen_regine_pernoux_moyen-age_central_monde_medieval

A_lettrine_moyen_age_passiontravers ses écrits, ses traités de médecine et ses autres ouvrages – ses descriptions rien moins qu’encyclopédiques des « choses » de la nature, ses prescriptions et remèdes et jusqu’à sa vision d’un univers infini en expansion croissante – Hildegarde a démontré un sens unique de l’observation, étroitement mêlé à de grandes intuitions. A plus de huit cents ans de là et sans verser aveuglément dans les récupérations de tous bords dont elle a fait quelquefois l’objet (jusqu’à très récemment), certaines de ses recommandations et découvertes dans le domaine des médecines douces sont encore usités.

regine_pernoud_historienne_medieviste_sainte_hildegarde_de_bingen_livre_moyen-age_XIIe_siecleDans cette approche globale et écologique du monde, les visions mystiques de la sainte demeureront indissociables, devenant pour elle un véritable outil de connaissance. Reflet d’un moyen-âge occidental chrétien nimbé de sacré et de divin, sa pensée est aussi devancière et créatrice de nouveautés et elle nous entraîne, à sa suite, à la découverte d’un monde bien éloigné des conceptions rationalistes et matérialistes qui prévaudront quelques siècles plus tard.

Pour toutes ces raisons autant que pour se replonger avec elle dans la vision fascinante d’un univers encore parcouru par le grand souffle des mystères, on relira avec intérêt ce petit ouvrage de Régine Pernoud. D’accès facile, il est toujours édité et on peut le trouver en format poche chez tout bon libraire ou même à la vente en ligne selon votre préférence et vos possibilités (voir lien: Hildegarde de Bingen: Conscience inspirée du XIIe siècle).

En vous souhaitant une excellente journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
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Conférence au Musée de Cluny : travailler au monastère au moyen-âge par Elisabeth Lusset

conferences_audio_video_moyen-age_monde_medieval_agriculture_paysan_serfs_vilain_moyen-ageSujet: ordre monastique, travail, moine, moyen-âge chrétien, dimension spirituelle et matériele, monastère médiéval, médiéviste
Période : moyen-âge central
Média: conférence vidéo, chaîne youtube
Lieu: Musée de Cluny, octobre 2017
Titre: Travailler au monastère au Moyen Âge
Conférencière: Élisabeth Lusset

Bonjour à tous,

T_lettrine_moyen_age_passionoujours dans le cycle « Le travail au moyen-âge  » voici une nouvelle conférence présentée par le Musée de Cluny. Elle nous entraîne, cette fois-ci, au coeur des monastères et à la découverte du travail des moines du moyen-âge central.

Cette intervention est d’ailleurs la première à avoir inauguré ce cycle au musée et à l’image des deux autres conférences déjà présentées ici (le travail de la terre au moyen-âge de Didier Panfili, le travail sur les chantiers médiévaux de Cécile Sabathier), l’historienne médiéviste Élisabeth Lusset nous offre un panorama claire et exhaustif de son objet : des travaux manuels des moines au quotidien, du jardin au scriptorium, en passant par les débats théologiques autour de la dimension spirituelle et matérielle du travail, de sa nécessité ou encore du statut de la prêche comme travail ou non, après l’apparition des ordres mendiants du XIIIe siècle.

Travailler au monastère au Moyen-Age

Élisabeth Lusset,
élements de parcours

A_lettrine_moyen_age_passiongrégée d’histoire, normalienne, docteur en histoire médiévale de l’Université de Paris-Nanterre,  Elisabeth Lusset est chargée de recherche au CNRS et au Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Du point de vue thématique, elle a fait de la gouvernance de l’Eglise,  de la justice ecclésiastique mais aussi du monde monastique du moyen-âge central, de ses ordres et de ses communautés, ses terrains de prédilection. D’une manière plus pointue, elle s’est également spécialisée sur le sujet passionnant de la criminalité et des enfermements dans ces mêmes milieux et aux mêmes périodes. Voir notamment son ouvrage : Crime, châtiment et grâce dans les monastères au Moyen åge (XIIe  XVe   siécle), Brepols Publishers, 2017. 
Pour un aperçu plus exhaustif de son parcours, ses publications et ses contributions, cliquez ici.

La dimension mystique de l’activité manuelle dans le cheminement monastique

T_lettrine_moyen_age_passionravail libérateur contre l’oisiveté ou résonance inévitable de la chute originelle et de la punition biblique qui s’y trouvera attachée ? Ces activités manuelles qui occupent les mains, détournent aussi les yeux du monde superficiel et des désirs qui peuvent les tenter.

Au delà, entre approche spirituelle et exigence de la glose, dans le monde silencieux des monastères, l’autorité de la règle (ou des règles) ne doit toutefois pas faire perdre de vue la dimension transcendante de cette dernière ou plutôt le fait qu’elle soit appelée à être transcendée. Pour le dire autrement, les préceptes et les règles monastiques ne peuvent être réduits à leur seule dimension coercitive (réelle ou apparente) au risque de les dépouiller de leur vocation mystique, celle d’accompagner, de manière cognitive, pourrait-on dire, un chemin d’éveil.

deco_medievale_enluminures_moine_moyen-ageA ce titre et pour ouvrir sur d’autres horizons, il est intéressant de noter que, dans le courant de ce même moyen-âge central, à l’autre bout du monde et au Japon, le moine bouddhiste Eihei Dōgen (1200-1253) revenu de Chine, codifiait précisément les l’importance de la cuisine dans le temple et les règles à suivre par le Tenzo – le moine cuisinier, seconde personne plus importante dans la hiérarchie du monastère –  mais aussi plus généralement les règles régissant le « samu », ce travail manuel des moines zen qui inclut toutes les tâches de ménage, de nettoyage, de jardinage utiles à la communauté.

Au delà de la dimension collective nécessaire de ces travaux, il s’agit aussi pour le moine de s’y oublier totalement. Apprentissage de l’humilité mais aussi chemin de « révélation » ou « d’éveil » ces mains qui travaillent permettent à l’esprit de ne se poser sur rien et, en ne se posant sur rien, de laisser la place au dialogue avec le divin. Il n’est même plus  ici question de tentation, mais de recherche d’une forme de silence intérieur, une volonté de faire de chaque geste quotidien un acte transcendantal. Dans le zen, il n’est d’ailleurs pas rare que les éveillés, ceux qui recevront le « shiho », la « transmission » – soit la lourde responsabilité de devenir, à leur tour, les responsables du monastère et de transmettre la « graine de l’éveil » – soient cuisiniers ou jardiniers. De fait, dans le travail monastique zen, l’activité manuelle est hautement valorisée, comme partie-prenante d’un cheminement mystique, qui touche de près des aspects de cognition.

Cet article n’en offre par le cadre, mais il pourrait être intéressant d’examiner les possibles corrélations de ce monde monastique médiéval au notre sur ces aspects.

En vous souhaitant une bonne écoute et une excellente journée.

Fred
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Mystère Vox Sanguinis, CD, livret et film : un projet culturel, artistique et musical participatif autour d’Hildegarde de Bingen

hildegarde_de_bingen_sainte_visions_mystique_chretienne_moyen-age_central_enluminureSujet : musique médiévale, chants, visions, mystique chrétienne, moyen-âge chrétien. Sainte Hildegarde, mystère, spectacle vivant
Période : 
moyen-âge central, XIIe siècle
Auteur : 
Hildegarde de Bingen (1098-1179)
Ensemble médiéval : Vox in Rama
Evénement :
opération participative pour le lancement du CD/livret et film  du spectacle Mystère Vox Sanguinis 

Bonjour à tous,

N_lettrine_moyen_age_passionous vous avions déjà mentionné ici, il y a quelque temps, l’opération participative lancée par l’ensemble médiéval, musical et vocal Vox In rama autour de la production d’un CD, livret et film dans le prolongement de Mystère Vox Sanguinis », spectacle vivant sur les chants et la médecine de Hildegarde de Bingen donné actuellement dans toute la France.

Depuis peu, une page dédiée à cette contribution a été créée de manière plus ouverte et c’est donc l’occasion de vous en fournir l’adresse. Vous y trouverez tous les détails du projet, ainsi que tous avantages associés à cette aventure participative.

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Appel à Contribution CD, livret et vidéo du Spectacle Vox Sanguinis autour d’ Hildegarde De Bingen

Pour l’instant et au moment de cet article, un peu plus de 40% des fonds nécessaires ont été collectés, un petit effort reste donc à fournir pour que ce beau projet artistique, culturel et musical voit le jour.

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
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Découvrir l’article exclusif de Frédéric Rantières, directeur artistique de Vox in Rama sur le rire de l’antiquité au moyen-âge et jusqu’à Hildegarde