Sujet : agenda, fêtes médiévales, marché médiéval, annonce, recherche, artisans médiévistes Lieu : Mehun-sur-Yèvre Département : Cher, Val de Loire. Date : 7 et 8 juillet 2018 Nom : 21eme Marché Médiéval de Mehun-sur-Yèvre
our son futur Marché Médiéval, l’office du tourisme de la cité de Mehun-sur-Yèvre dans le Val de Loire, à quelques lieues au nord de Bourges, recherche des artisans et exposants d’inspiration médiévale.
Il s’agit de la 21eme édition de cet événement qui a lieu tous les deux ans au début du mois de juillet. Il se tiendra, cette année, les 7 et 8 juillet 2018.
Les festivités dureront deux jours complets et il y aura sur place, en plus du marché, de nombreuses animations pour faire vibrer la fête aux heures médiévales entre compagnies, troupes, musiciens ou camps. Une nocturne est également prévue le samedi soir.
Pour plus d’informations, contacter Marie à l’Office du tourisme Coeur du Berry aux coordonnées suivantes :
Sujet : philosophie médiévale, iconographie, représentations médiévales, archéologie du savoir, archéologie de l’image, Période : du moyen-âge aux début de la renaissance Auteur : Olivier Boulnois Ouvrage : Au delà de l’image Media : documentaire CNRS, Canal U
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, nous vous proposons de suivre le philosophe Olivier Boulnois au coeur d’un de ses grands sujets de recherche : l’image et l’iconographie médiévale. Produite par le service audiovisuel du CNRS du Campus de Villejuif, cette entrevue est proposée par l’excellent chaîne en ligne Canal U qui regorge de ressources vidéo et de matière à réflexion, en provenance de nos universités et de leurs plus brillants chercheurs.
« L’image » au moyen-âge
à la lumière de la philosophie médiévale
u’est-ce que l’image ? Comment a-ton contourné l’interdiction biblique de représenter Dieu qui planait sur les premiers temps du moyen-âge chrétien ? Pourquoi « l’image » et la représentation ont-elles pris un place centrale dans le christianisme ? Partie prenante d’un dispositif pédagogique à l’attention des moins lettrés, comment, dès lors, éviter l’écueil du débat sur l’idolâtrie au sein même du catholicisme ? Comment encore l’image d’un Dieu vieux et barbu a-t’elle émergé, à partir du Christ, Dieu incarné et « mort en croix » ?
Enluminure, Christ, Bible de Vivien, dite Bible de Charles le Chauve, Abbaye Saint-Martin de Tours, IXe siècle (845), BnF, Manuscrit Latin 1 Le feuilleter en ligne
Enfin, après quelles évolutions l’image a-t-elle hérité d’une « charge » esthétique ou d’une capacité intrinsèque à inspirer le beau, à contenir une dimension « sensible » pour ce qu’elle est et non plus pour ce qu’elle représente ? En quelques minutes, Olivier Boulnois dresse ici le tableau passionnant d’une histoire des représentations autour de l’image au moyen-âge, en nous invitant à conduire avec lui une véritable archéologie du visuel, à la lumière des idées et de la philosophie médiévale.
Olivier Boulnois, philosophe, archéologue du visuel et du savoir
Attaché au LEM de Paris (le laboratoire d’Etudes sur les Monothéismes), Olivier Boulnois est aussi directeur d’études à l’École pratique des hautes études et professeur de religion et philosophie chrétienne médiévale à l’Institut catholique de Paris.
Grand spécialiste de Saint-Augustin, du thélogien du XIIIe siècle John Duns Scotus, et encore de Maître Eckhart, il a bientôt élargi son champ de recherche à la métaphysique et l’histoire de la philosophie médiévale. Ses contributions autour de l’histoire des idées et de la philosophie au moyen-âge sont innombrables et ses travaux lui ont d’ailleurs valu d’être primé à plusieurs reprises. Il a notamment reçu les palmes académiques en 2003. Voici un lien utile pour avoir un aperçu exhaustif, de son parcours et de ses publications.
Salué par la critique, son livre Au-delà de l’image. Une archéologie du visuel au Moyen Âge (Ve-XVIe siècle), dont la vidéo du jour nous donne un très bref aperçu, lui a valu, en 2008, le grandprix de philosophie de l’Académie française. Edité par Le Seuil, l’ouvrage est disponible en ligne, au lien suivant : Au-delà de l’image. Une archéologie du visuel au Moyen Âge (Ve-XVIe siècle)
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : légendes arthuriennes, roi Arthur, humour littérature médiévale, série télévisée, Kaamelott, Saint-Valentin, Perceval, Angharad, citations. Période : moyen-âge central, haut moyen-âge Auteur : Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Médias : épisode, audio, détournement affiche
Bonjour à tous
la faveur de la Saint-Valentin, voici un petit clin d’oeil à l’un des couples mythiques de Kaamelott. Il s’agit de Perceval et Angharad, ou l’histoire d’un rendez-vous souvent manqué quand même puisque le couple n’en finit pas de s’empêtrer dans des problèmes de communication et de vocabulaire sans fin.
Au passage, il est difficile de savoir si nous aurons le plaisir de revoir les deux comédiens à l’écran, dans les long-métrages Kaamelott. D’une part, parce que nous n’en connaissons pas les scénarios, mais aussi du fait qu’aux dernières nouvelles la comédienne et l’auteur-réalisateur ne s’étaient, semble-t-il, pas entendus. Comme l’eau a largement coulé sous les ponts depuis, on peut espérer que tout cela soit dépassé afin que nous puissions voir les deux tourtereaux s’empêtrer dans de nouvelles situations « brumeuses » et surtout hilarantes.
Dans la foulée, nous en profitons aussi pour reposter un des épisodes audio que nous avions fait en hommage à la série, il y a quelques temps. Il « met en scène » les doublures imaginaires de Perceval et Angharad justement, mais aussi Merlin (respectivement Franck Pitiot, Vanessa Guedj et Jacques Chambon à l’écran), et encore Bohort (Nicolas Gabion) et le Roi Arthur (Alexandre Astier) dans une situation du même acabit.
Perceval et la potion d’intelligibilité. Kaamelott, épisode clin d’oeil
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : agenda, musiques médiévales, concert, ensemble médiéval, Ottaviano Petrucci, Harmonice Musices Odhecaton, musiques polyphoniques, chansons polyphoniques, école franco-flamande Période : moyen-âge tardif, XVe siècle Lieu :Musée de Cluny, Paris 5eme Dates : dimanche 18 février 2018 à 16h00 et lundi 18 février 2018 à 12h30 Ensemble : Apotropaïk, Autour de 1500
Bonjour à tous,
Sur l’agenda médiéval, le Musée de Cluny vous propose ce dimanche et ce lundi une incursion au coeur de la musique du moyen-âge tardif. Au programme, deux concerts du jeune ensemble médiéval Apotropaïk, autour des compositeurs de l’école franco-flamande de la fin du XVe siècle.
Ottaviano Petrucci
et le Harmonice Musices Odhecaton
mprimeur vénitien de la toute fin du moyen-âge, Ottaviano Petrucci (1466-1539) a marqué l’histoire musicale du XVe et du XVIe siècle par ses productions.
Dès 1501, il publie un ouvrage qui fera date : le Harmonice Musices Odhecaton, Avec ses quatre-vingt seize pièces, cette anthologie sera, en effet, le premier du genre dans le domaine de la musique polyphonique. En plus de cet ouvrage de référence, on doit encore au vénitien, entre chansons polyphoniques, frottoles italiennes, ou encore pièces pour luth, motets, messes, autour de soixante publications. Par ses choix éditoriaux autant que par ses techniques d’impression novatrices et le large succès de ses livrets et recueils, Ottaviano Petrucci consacra l’importance majeure de l’école franco-flamande dans la culture musicale européenne de son temps.
Ce dimanche et ce lundi, le Musée de Cluny et l’ensemble Apotropaïk vous convie donc à la découverte d’un nombre choisi de compositeurs de cette école mis à l’honneur par Petrucci dans son Harmonice Musices Odhecaton. (pour réserver voir le lien en pied d’article)
Apotropaïk,
le jeune ensemble médiéval qui monte
Avec une palette d’instruments anciens variées, harpe gothique, vièle à archet, luth médiéval, flûtes à bec et encore voix, le quatuor Apotropaïk se centre sur un répertoire musical qui puise ses premières inspirations dans les manuscrits et la musique du XIIIe siècle, pour s’étendre jusqu’aux débuts de la renaissance.
Le parcours de ce jeune ensemble, dédié aux musiques médiévales et anciennes et formé il y a un peu plus de deux ans, se place déjà sous les meilleurs auspices. Depuis sa première prestation, fin 2015, à l’occasion de la Nuit de Corée, organisée par le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, Apotropaïk a été choisi l’année dernière, par ce dernier, pour le représenter, dans le cadre du projet interculturel « Transcultural Confluence ». Tout récemment, en novembre 2017, la formation a également reçu le premier prix du Concours International des Journées de musiques anciennes de Vanves.
Ajoutons que concernant sa venue, cette fin de semaine, au Musée de Cluny, le quatuor n’en est pas à son galop d’essai. C’est en effet la troisième fois que l’institution leur fait confiance et leur ouvre ses portes dans le cadre de ses concerts-rencontres du Centre de musique médiévale de Paris.