
Période : 1150, moyen-âge central
Média : vidéo, documentaire, monde 3D, médiéval engineers
Auteur : votre serviteur
Titre : Tout savoir sur les mottes castrales épisode 2
Bonjour à tous,

suivre à l’intérieur de l’enceinte du château à motte pour y découvrir sa basse-cour et avec elle, la vie 
(Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, l’épisode 1 de cette série vidéo sur les mottes castrales est ici. Il présente le contexte historique ayant favorisé l’apparition des châteaux à mottes mais aussi la topographie des lieux.)
L’épisode 2 sur les mottes castrales :
la basse cour du château à motte
Contexte historique
Pour rappel, nous nous situons au milieu du XIIe siècle et dans l’idée, notre monde a vu le jour près d’un demi-siècle auparavant. A la faveur du temps passé, on a pu ériger sur la motte une tour plus grande et il se prépare ici la transition de la simple base défensive d’un seigneur vers ce qui pourra avec le temps devenir, peut-être, un village. Si l’endroit n’en est encore que l’embryon, il n’est déjà plus tout à fait le lieu construit
à la hâte face aux envahisseurs barbares ou normands de la fin du siècle précédent; commerce, religion, agriculture, élevage et artisanat, la vie s’y organise petit à petit mais il ne connaît pas 



Soyons clairs
Afin de dissiper tout possible malentendu, je précise encore que ce monde 3D n’est pas la reconstitution historique d’une motte ayant existé. Même si on peut imaginer trouver des constantes dans les bâtiments présents dans ces châteaux de bois et de terre des XIe, XIIe siècle, il y avait aussi et sans nul doute, une certaine hétérogénéité dans ce qui les peuplait: plus ou moins d’artisans, des spécialités régionales peut-être même déjà, plus ou moins de serfs ou de cultures, des élevages variés en fonction de l’altitude, du climat, et encore d’autres variantes en fonction de leur taille et des ressources matérielles et humaines en présence.
Même si l’on connait un peu mieux les châteaux à mottes de nos jours qu’on ne les connaissait dans les années 80, la conduite de l’étude de terrain et de la fouille systématique est loin d’être la règle et les analyses de synthèse, comparatives et transversales ne semblent pas non plus légion. Le fait que nombre de ces constructions aient été en bois, le fait encore qu’on a reconstruit sur de nombreux sites d’autres installations avec le temps, compliquent encore grandement la tâche de l’archéologie.



Face à ce puzzle à trous, ll nous a paru intéressant de prendre le problème sous un autre angle et, plutôt que de reconstituer fidèlement une motte existante, de tenter de créer un monde à la croisée de possibles. Cela n’exclut pas, bien sûr, le fait que nous puissions être tenté dans le futur de nous attaquer à des reconstitutions plus fidèles, il s’agit simplement
ici d’un autre exercice. Même si ce dernier est étayé 
Je m’empresse encore d’ajouter pour être sûr d’être tout à fait compris, que ce documentaire n’a pas non plus la prétention de présenter une motte castrale « archétypale ». Si les archéologues et historiens y ont renoncé devant la complexité du sujet: les disparités et l’hétérogénéité des formes autant que le manque de 


Tout cela étant dit, nous espérons que vous apprécierez cette balade entre la « conférence » et le voyage dilettante. qui, sans se prendre tout à fait au sérieux, aspire tout de même à vous faire découvrir quelques petites choses sur les mottes castrales et sur la vie au moyen-âge central tout en vous divertissant. Vous y trouverez également quelques références utiles si l’envie vous prenait de creuser ces sujets.
Une belle journée à tous et un bon visionnage!
Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes
Sujet : musiques anciennes, musiques médiévales, troubadours, portrait d’un passionné d’instruments et de musiques anciennes, chanson.
aissez-nous, une fois encore, vous entraîner à notre suite hors des frontières de France et vers le sud, à la découverte d’un musicien étonnant qui ne cesse de chercher et de créer autour des musiques anciennes et médiévales depuis près de vingt ans, tout en restant ouvert à toutes les influences.



i Clément Marot a exercé son talent poétique dans bien des genres, la forme courte de l’épigramme est restée une de celle dans laquelle son esprit et sa plume affûté semblent avoir le mieux excellés. De fait, c’est un petit poème d’une dizaine de vers – soit comme son nom l’indique, un dizain – très joliment tourné et écrit de sa main, que nous vous proposons de découvrir ou, même plus sûrement de redécouvrir aujourd’hui. Il est dédié à celle qui, autour de l’année 1527, avait séduit le coeur du poète: Anne d’Alençon, nièce de sa protectrice Marguerite d’’Alençon, elle-même soeur de François 1er. Clément Marot voua à la dame un amour versifié et platonique, tout en élégance et en finesse, qui dura plus de dix ans. Cette pièce « d’Anne qui luy Jecta de la neige » ou ce Dizain de neige n’est qu’une des poésies écrites pour elle.
Cahors, le peintre Giovanni Battista Moroni était, en effet, encore un peu vert et n’avait qu’une quinzaine d’années; l’homme sur la toile, serait en fait, bien plus sûrement, un médecin contemporain du portraitiste de talent. On a pourtant présumé si fort et si souvent que ce « portrait of a man » représentait Marot, qu’il a fini par le faire dans bien des circonstances et continue d’ailleurs de le faire.
