ujourd’hui pour notre bestiaire médiéval fantaisie, nous allons à la découverte de Ents, ces grands arbres qui parlent et qui feront trembler le vil Saroumane dans sa tour Isengard dans la trilogie de JRR Tolkien du Seigneurs des Anneaux.
Bon, bien sûr, là encore, le devoir d’information nous commande de dire les choses telles qu’elles sont pour vraiment lever un coin du voile sur ces créatures. C’est bien le minimum que nous devons à nos lecteurs, mais attention! il faut encore ici voir l’hommage rendu parce que franchement, qu’y a-t’il de plus merveilleux qu’un ent même si bon quand même, c’est un petit peu lent… Enfin bref, n’en rajoutons pas trop parce qu’autant ça peut sembler un petit peu mou, autant une fois énervé faut quand même se pousser un peu de devant.
Excellente journée à tous!
Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du moyen-âge et du monde médiéval sous toutes ses formes et jusque dans les plus imaginaires.
Sujet : troubadour et trouvère, conte médiéval Type de musique : folk médiévale, folk catalan Groupe : Esquirols (les écureuils) Auteur de la chanson : Joan Vilamala Période : moyen-âge imaginaire, monde féodal Tiré de : album « Fent Cami » sorti en 1975
Le conte médiéval folk d’Esquirols
Nous continuons aujourd’hui notre ballade dans le moyen-âge rêvé ou imaginaire avec une pièce de musique et un conte évocateurs du monde médiéval mais plus moderne que véritablement anciens.
Les langues des troubadours du moyen-âge
Traduction libre du « conte médiéval »
Temps era temps hi havia en un poblet medieval un baró de mala jeia que a tothom volia mal
Il était, il y avait une fois dans une ville médiévale un baron méchant et mauvais Qui à tous voulait du mal
Amb carrossa d’or i plata passetjava tot superb pel seu terme que moria d’esquifit i famolenc
En carrosse d’or et d’argent Il passait tout fier de lui sur ses terres qui mouraient de faim et de rachitisme
Xics i grans mig morts de gana li sortien al seu pas demanant-li amb ulls plorosos que tingués d’ells pietat
Jeunes et Vieux moitié mort de faim sortaient tous sur son chemin l’implorant les yeux embués qu’il les prenne en pitié
Però ell somreia, i burleta els cridava amb veu de tro: « A pencar males abelles, necessito molt més or »
Mais lui souriait et se moquait Leur criant d’une voix de tonnerre « Au travail, mauvaises abeilles J’ai besoin de bien plus d’or »
Els diumenges a la tarda organitzava un gran joc. « Villageois venez à la fête, Vilatans vinga a la festa, a la festa de la mort »
Les dimanches après-midi Il organisait un grand jeu « Villageois, venez à la fête, A la fête de la mort »
« Vull setze joves per banda amb espases i garrots a fer d’escacs a la plaça i que guanyin els més forts »
Je veux seize jeunes en bandes avec épée et bâtons croisant le fer sur la place et que gagne le plus fort!
Xics i grans mig morts de pena li sortien al seu pas demanant-li amb ulls plorosos que tingués d’ells pietat
Jeunes et Vieux moitié mort de peine Sortaient tous sur son passage L’implorant les yeux mouillés Qu’il les prenne en pitié
Però ell somreia, i burleta els cridava amb veu de tro: « A jogar batua l’olla, que a mi m’agrada aquest joc »
Mais lui souriait et se moquait Criant d’une voix de tonnerre « Tous au jeu, Diables de vous, A moi ce jeu plait beaucoup »
Un juglar passà pel poble avançada la tardor que amb senzilla veu cantava i així deia la cançó:
Au village vint un menestrel Tandis qu’avançait l’automne qui d’une voix simple chantait Et ainsi son chant disait
« Ai! del poble, ai! de la vila que té un lladre per senyor si vol pau que sigui justa l’haurà de guanyar amb suor »
Hélas, gens du peuple! Hélas gens de la ville Qui avez un voleur pour seigneur si vous voulez paix et justice, les devrez gagner par la sueur
Xics i grans tots l’escoltaven li donàven la raó els neixia l’esperança van anar a trobar el baró
Jeunes et vieux l’écoutèrent Et raison il lui donnèrent Une espérance était née Et baron s’en furent trouver
Però ell somreia, i burleta els cridava amb veu de tro: « Us faré tallar una orella si escolteu el trobador »
Mais lui souriait et se moquait Criant d’une voix de tonnerre « Je ferais couper l’oreille de qui écoute ce trouvère »
Els vilatans es negaren a pagar més els tributs, a palau armats anaren i parlaren sense embuts:
Les villageois refusèrent de payer plus de tributs, Au palais venus armés, Ils parlèrent sans retenue
« No et volem per baró nostre, no et volem ves-te’n d’aquí que si et quedes ai! de tu, a la forca has de morir »
Ne te voulons pas pour Baron, pars d’ici, ne te voulons plus, car si tu restes, Hélas!
tu devras mourir pendu
Xics i grans tots a la una li cantaven la cançó, « Ai! del poble, ai! de la vila que té un lladre per senyor »
Jeunes et vieux tous ensemble entonnèrent la chanson Hélas, du peuple, Hélas de la ville qui avez un voleur pour seigneur
I ell callava, i de ràbia, se li corsecava el cor mentre el poble repetia la cançó del trobador:
Et lui se tut, et de rage son cœur se consuma tandis que tous entonnaient la chanson du troubadour
« Ai! del poble, ai! de la vila que té un lladre per senyor si vol pau que sigui justa l’haurà de guanyar amb suor »
Hélas du peuple! Hélas de la ville! Qui avez un voleur pour seigneur Pour avoir paix et justice, les devrez gagner par la sueur.
Une très belle journée à tous!
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
« L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient. » Publiliue Syrus Ier s. av. J.-C
Sujet : poésie médiévale, musique médiévale, chanson, trouvère, troubadour, complainte. Titre : la complainte du prisonnier ou Ja nuns hons pris Auteur : le roi Richard Coeur de Lyon. Langue originale : provençale Genre musical : rotruenge* Epoque : moyen-âge central , fin du XIIe siècle (1193-1194?) Interprète-compositeur dans la vidéo : Owain Phyfe
oici une pièce et un texte qui nous viennent tout droit du monde médiéval et du XIIe siècle. On dit, en effet, de cette complainte qu’elle a été composée, en langue provençale, par le célèbre Roi et Chevalier Richard Coeur de Lion en personne, durant sa captivité en Autriche autour des années 1193-1194. Elle est interprétée, ici, de fort belle manière et dans sa langue originale, par feu le troubadour moderne Owain Phyfe (1949-2012).
Un peu d’Histoire : une querelle de Rois
Richard 1er, dit Coeur de Lion, Merry Joseph Blondel, 1841.
Revenant de croisades, Richard Ier d’Angleterre, dit « Coeur de Lion » est capturé par le duc Léopold V de Babenberg, autour de Vienne, en Autriche. En réalité, ce dernier agit pour le compte du roi de France Philippe Auguste. vieil « ami » de Richard, mais devenu au fil du temps son ennemi. Dans le cas précis, Philippe Auguste fait arrêter Richard Ier au motif que ce dernier l’aurait insulté publiquement durant une croisade. Les deux souverains avaient, en effet, « pris la croix », ensemble, pour la troisième croisade, lancée par le pape Grégoire VIII dans l’intention de reprendre Jérusalem et la terre sainte à Saladin, et pour laquelle l’empereur germanique Frédéric Barberousse avait déjà embarqué.
La querelle de Richard Coeur de Lion et Philippe Auguste, enluminure du XIVe siècle (bnF)
C’est durant cet emprisonnement que Richard Coeur de Lion va composer ce poème et cette complainte du prisonnier dont nous vous livrons ci-dessous la traduction/interprétation de la langue originale vers le français moderne.
Traduction, adaptation des paroles de la complainte du prisonnier de Richard Ier
Ja nus hons pris ne dira sa raison Adroitement, se dolantement non; Mais par effort puet il faire chançon. Mout ai amis, mais povre sont li don; Honte i avront se por ma reançon Sui ça deus yvers pris.
Jamais nul homme pris ne dira sa pensée
De manière juste et sans fausse douleur ;
Mais il peut faire l’effort d’une chanson ;
J’ai beaucoup d’amis, mais pauvres sont leurs dons.
La honte sera sur eux si, faute de rançon,
Je reste deux hivers prisonnier.
Ce sevent bien mi home et mi baron Ynglois, Normant, Poitevin et Gascon Que je n’ai nul si povre compaignon Que je lessaisse por avoir en prison; Je nou di mie por nule retraçon, Mais encor sui [je] pris.
Ils le savent bien, mes hommes et mes barons,
Anglais, Normands, Poitevins et Gascons :
Que jamais je n’eu si pauvre compagnon
Pour le laisser, faute d’argent, en prison.
Je ne le dis pas pour leur en faire reproche
Mais je suis encore prisonnier.
Or sai je bien de voir certeinnement Que morz ne pris n’a ami ne parent, Quant on me faut por or ne por argent. Mout m’est de moi, mes plus m’est de ma gent, Qu’aprés ma mort avront reprochement Se longuement sui pris.
Maintenant, je sais pour vrai et certain
Que morts ou prisonniers n’ont amis ni parents,
Quand ils me laissent ici pour or ou pour argent
C’est bien mal pour moi, mais pire pour mes gens,
Qui jusqu’après ma mort en auront le reproche,
S’ils me laissent ici prisonnier
N’est pas mervoille se j’ai le cuer dolant, Quant mes sires met ma terre en torment. S’il li membrast de nostre soirement Quo nos feïsmes andui communement, Je sai de voir que ja trop longuement Ne seroie ça pris.
Je ne m’étonne plus si j’ai le coeur souffrant
Car mon seigneur* met ma terre en tourment
Il ne se souvient plus de notre serment
Que nous fîmes ensemble au Saint,
Mais je sais bien en vérité que guère longtemps
Je ne serai, en ces lieux, prisonnier
(* Richard fait référence ici au roi Philippe Auguste)
Ce sevent bien Angevin et torain, Cil bacheler qui or sont riche et sain Qu’encombrez sui loing d’aus en autrui main. Forment m’amoient, mais or ne m’aimment grain De beles armes sont ores vuit li plain Por tant que je suis pris.
Ils savent bien Angevins et Tourangeaux,
Ces jeunes gens désormais riches et forts :
Que suis captif, loin d’eux, aux mains d’autrui.
Ils m’aimaient fort alors, ne m’aiment plus du tout.
Les belles armes ont déserté les plaines
Depuis que je suis prisonnier.
Mes compaignons que j’amoie et que j’ain Ces de Cahen et ces de Percherain Di lor, chançon, qu’il ne sunt pas certain, C’onques vers aus ne oi faus cuer ne vain; S’il me guerroient, il feront que vilain Tant con je serai pris.
Mes compagnons que j’aimais et que j’aime,
Ceux de Caen et ceux du Perche,
Conte pour moi, chanson, qu’ils ne sont pas fidèles
Quand jamais envers eux, mon coeur ne fut faux ou vide.
S’ils guerroient contre moi, ils se portent en vilains
Tant que je serais prisonnier.
Contesse suer, votre pris souverain Vos saut et gart cil a cui je me clain Et por cui je sui pris. Je ne di mie a cele de Chartain, La mere Looÿs.
Soeur comtesse, votre titre souverain
Vous sauve et vous garde de celui à qui je fais appel
Et qui me tient prisonnier !
Je ne le dis pas pour celle de Chartres*,
Le mère de Louis.
(* la comtesse de Chartes)
*rotruenge : « genre de poésie lyrique des troubadours et trouvères, caractérisé par un refrain interne, situé dans le corps de la strophe, au milieu ou à la fin » (http://cnrtl.fr/definition/rotruenge)
Second et dernier épisode de notre vidéo-documentaire sur le château de Bodiam au moyen-âge et sur l’architecture médiévale
Sujet : châteaux et forteresses, architecture médiévale. le château anglais de Bodiam et la guerre de cent ans. Période : 1385-1390, XIVe siècle, bas moyen-âge. Média : vidéo documentaire, reconstitution du château et de son intérieur en 3D d’après les sources archéologiques. Outil : sand box du jeu 3D médieval engineers.
Château Bodiam, merveille de l’architecture médiévale
Bonjour à tous bonne gens, passionnés de moyen-âge et de monde médiéval ou simplement curieux des choses de notre belle Histoire!
ous poursuivons donc aujourd’hui la présentation du château-fort de Bodiam, superbe édifice de la fin du XIVe siècle, inspiré de l’architecture Philippienne et qui se tient en Angleterre, dans l’Est du Sussex, non loin des côtes françaises et de Calais.
Pour mieux comprendre ce château et son domaine, approcher de plus près le contexte historique de la guerre de cent ans, mais aussi l’économie médiévale et féodale, n’hésitez pas à consulter le premier épisode sur le sujet ici : le Château fort de Bodiam, témoin de la guerre de cent ans, Episode 1.
Guerre de cent ans,
grandes compagnies et grande chevauchée
Dans ce deuxième épisode et cette nouvelle vidéo, nous parlons encore de la guerre de cent ans et des compagnies de routiers, ces grandes compagnies qui terrorisèrent les campagnes françaises d’alors et auxquelles le chevalier Edward Dalyngrigge, propriétaire et bâtisseur du château de Bodiam, aurait appartenu. Nous touchons également un mot de la « Grande Chevauchée » de Jean de Gand et la déroute subi par le Duc de Lancastre nous permettra, au passage, d’appréhender la réalité des grandes pandémies du moyen-âge (peste noire et dysenterie) et leur « rôle » jusque dans les batailles. Nous abordons aussi dans cet épisode les débats soulevés par les historiens anglais sur l’efficacité défensive réelle de Bodiam et nous penchons de manière plus précise sur l’architecture du château et ce que l’on peut trouver à l’intérieur de son enceinte.
Bodiam : splendeur et merveille des châteaux du moyen-âge
L’architecture médiévale défensive
du château de Bodiam
Du point de vue de son architecture défensive, le château de Bodiam de 1390 dispose de haut murs, de nombreuses tours, de belles douves, ainsi que d’une barbacane doublée d’un haut corps de garde doté de mâchicoulis et d’assommoirs. Ses nombreuses grilles d’entrée sont aussi comme autant de sas pour freiner tout envahisseur parti à sa conquête. On y trouve encore une poterne avec sa sortie discrète à l’arrière du château en cas de siège, un puits comme dans toute bonne forteresse qui se respecte, de nombreux pont-levis et finalement, tout ce qui en fait, en apparence au moins, un véritable château-fort apte à résister et défendre son territoire.
Pourtant, malgré tous ces dispositifs défensifs et comme nous le mentionnions plus haut, de nombreux débats ont eu cours, auprès des historiens anglais de la période médiévale, pour savoir si ce beau château aurait été réellement efficace en cas d’invasion des côtes anglaises par les armées du roi de France. Un certain nombre d’arguments sont, en effet, soulevés sur ces questions que nous détaillons dans cette vidéo.
Tout le confort et le nécessaire
entre quatre murs d’enceinte
Comme nous le disions dans notre premier article, nous avons reconstitué ce château sur plans archéologiques. A ce jour, il ne reste, en effet, du Bodiam médiéval que les murs d’enceinte et les tours, et de nombreuses interrogations subsistent encore sur certaines de ses salles. On connaît, de manière certaine, la forme générale et la hauteur qu’avaient ses bâtiments mais l’on n’est pas sûr, pour une bonne partie d’entre eux, de leur affectation ni de leur usage.
Le château de Bodiam est aussi un mélange de « classicisme » et de modernité. Inspiré d’une architecture symétrique du XIIe, XIIIe siècle, il dispose de nombreux éléments qui l’inscrivent bien dans son époque et dans la « modernité » du XIVe, avec ses défenses militaires qui anticipent déjà l’arrivée, encore récente alors, de la poudre et de l’artillerie et qui ménagent des trous à canon dans ses murs d’enceinte, avec ces vingt-huit latrines qui se déversent dans l’eau de ses douves ou encore avec ses grandes cheminées et cette impression de confort qu’il donne quand on se plonge dans sa reconstitution.
A l’intérieur de ses quatre ailes, on retrouve un ordonnancement qui, même s’il reste partiellement inconnu, semble pourtant se dessiner clairement en divisions sociales, fonctionnelles, militaires ou festives. On y trouvera, notamment, une grande salle de banquet et ses grandes cuisines, une aile seigneuriale nantie d’une chapelle, des logis et cuisines pour les serviteurs, et encore d’autres choses que nous vous proposons de découvrir dans ce vidéo documentaire historique.
L’histoire de Bodiam du XIVe au XXe siècle
Pour revenir un peu sur l’histoire de Bodiam, au delà du moyen-âge qui l’a vu s’ériger, après qu’il fut construit en 1385 par Edward Dalyngrigge le château resta la propriété de sa lignée jusqu’à la mort de ce dernier. En 1470, Sir Thomas Lewknor en hérita, mais son soutien à la maison Lancastre durant « la guerre des deux roses » lui valut un siège en 1483 dont on ne connaît pas la durée mais à l’issu duquel Bodiam lui fut confisqué. Au seizième siècle, en 1542, quelques rois et passations de pouvoir plus loin, le château revînt finalement à nouveau à la lignée Lewknor.
A partir de là, Bodiam passera dans les mains de plusieurs générations de la famille Lewknor jusqu’au début du XVIIe siècle et sera ensuite vendu à John Tufton en 1639. Ce dernier s’étant rangé du côté des royalistes durant la première Révolution anglaise se verra condamné par le parlement anglais à payer une amende, et devra vendre Bodiam pour s’en acquitter. Il vendra le château à un membre de ce même parlement : Nathaniel Powell. C’est autour de cette période que le château de Bodiam sera démantelé partielle-ment. Après la première révolution anglaise, on a, en effet, détruit, de manière volontaire, de nombreux châteaux et édifices défensifs de crainte qu’ils ne puissent servir à nouveau aux partisans royalistes. La barbacane, les ponts et ponts levis ainsi que les bâtiments situés à l’intérieur du Château seront ainsi démantelés, ce qui explique, en grande partie, l’état dans lequel il se trouve aujourd’hui.
Le château restera dans la famille Powell jusqu’en 1722, date à laquelle il sera vendu à Sir Thomas Webster. Il restera dans la famille de ce dernier pendant plus d’un siècle et deviendra d’ors et déjà populaire, faisant l’objet de visites à la découverte de cette « ruine pittoresque » du XIVe siècle. Il sera à nouveau vendu en 1815 et passera ainsi dans différentes mains dans le courant du XIXe siècle, jusqu’à son acquisition par George Curzon au début du XXe, en 1916. Conscient de la valeur inestimable de ce patrimoine historique, ce dernier déploiera de grands efforts pour restaurer certaines parties du château et faire conduire également une étude archéologique et architecturale sur l’édifice. A sa mort en 1925, le château sera légué à l’institution National Trust (National Trust for Places of Historic Interest) et sera déclaré « monument historique classé ». C’est cette institution qui, aujourd’hui encore, prend grand soin de préserver le château médiéval de Bodiam et y organise les visites au public.
Voilà, mais assez parlé et place à la vidéo! Nous espérons que cette ballade dans ce beau château-fort du moyen-âge vous plaira autant qu’il nous a plu de le reconstituer et de le faire revivre pour vous à travers ce documentaire.
Une très belle journée à tous et un grand merci encore de votre présence.
Votre dévoué.
Frédéric E.
Pour Moyenagepassion.com
« L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient. » Publiliue Syrus Ier s. av. J.-C