Sujet : fêtes, festivités, marché, animation, compagnies médiévales, sortie historique, agenda week end, Période: moyen-âge central (an 1000) Lieu : Bernay (Eure, Normandie) Evénements: Les Médiévales de Judith Dates : les 17 & 18 juin 2017
Bonjour,
ous ajoutons un événement de plus à l’agenda des fêtes et réjouissances médiévales de cette fin de semaine. Il se déroule cette fois ci en Normandie, à Bernay, et l’on y célébrera les mille ans de la disparition de Judith de Bretagne.
Inscrite depuis 2012 au label Villes et pays d’art et d’Histoire, Bernay est un cité de charme dont l’origine nous ramène aux portes du XIe siècle et du moyen-âge central.
Dans les premières années de l’an Mil, Richard II, duc de Normandie, concède le site en douaire à son épouse Judith de Bretagne. Elle y fondera bientôt une abbaye et la zone, marécageuse avant cela, ne le demeurera guère longtemps. Sous la coupe des bénédictins, de lourds travaux d’aménagement et d’assainissement y seront, en effet, entrepris ainsi que la construction d’une abbatiale.
A partir de là, le site suivra son développement commercial et économique et à la fin du XIIe siècle, Bernay sera au coeur d’une industrie du drap florissante, et ouvrira encore ses richesses et ses productions à l’ensemble de sa province, à l’occasion de foires et de grands marchés. Au XIIIe siècle, la cité recevra la bénédiction de Saint Louis (Louis XI) en personne qui y fondera un hôtel dieu.
Durant ce même siècle, la découverte d’un statuette de la vierge « Notre-Dame de la Couture » dont la légende conte qu’elle aurait été déterrée par un mouton donnera naissance à la construction d’une église et de nombreux pèlerins accourront bientôt en nombre vers l’endroit pour le visiter. Après un XIVe siècle mouvementé, sous les assauts de la guerre de cent ans et les changement de main, la ville sera finalement reprise et reviendra à nouveau à la couronne française.
Le programme des Médiévales de Judith
ette fin de semaine et pour toute la durée du week end, c’est donc sa fondatrice Judith de Bretagne que la cité se propose de célébrer en fêtant les mille ans de sa mort, datant du 16 juin 1017.
Deux jours complets de festivités lui seront donc réservés avec marché médiéval, arts, animations et musique de rue, spectacles gratuits : contes et légendes, fauconnerie, meneurs de loup, spectacles équestres, et j’en passe.
Il y aura aussi un camp médiéval mené par plusieurs compagnies conjointes : Les Galops de l’histoire, La Mesnie des Chevaliers de St Georges et St Michel, La Guilde Médiévale. Au programme, vie de camp comme au moyen-âge avec diverses échoppes effectuant devant vous force démonstrations d’artisanat d’époque. On pourra également s’y s’initier à l’escrime médiévale, assister à des tirs de balistes et aussi, découvrir les techniques de combats issus ducélèbre et mystérieux manuscrit de Talhoffer. Précisons encore que tout au long de ces célébrations, de nombreux ateliers y ont été ménagés pour le jeune public.
Avant d’en conclure, nous ne résistons pas à l’envie de vous donner un avant-goût du spectacle de feu prévu le samedi en nocturne et mené pas la Compagnie artistique Agartha.
Sujet: Béhourd, combat,tournoi, armes et armures anciennes,chevalerie, art martial médiéval, , reconstitution historique, lieux d’intérêt. Période: moyen-âge central à tardif Evénement : Tournoi Médiéval au Palais du Tau Lieu : Reims ( Marne, Grand Est) Date : Samedi 17 juin 2017 Organisateurs : Fédération française de Béhourd – Centre des monuments nationaux.
Bonjour à tous,
e samedi, le Palais archiépiscopal du Tau à Reimsaccueille, dans sa cour d’honneur, douze équipes venues de la France entière pour un Tournoi de Béhourd exceptionnel. Au programme, charges en armures et fers croisés, durant un après-midi complet, les preux combattants s’affronteront en mêlée de 5 VS 5.
Quand Béhourd & combat médiéval
riment avec patrimoine
rganisée et encadrée par la Fédération Française de Béhourd, pour le Centre des monuments nationaux, l’objectif de l’événement est à la fois de livrer un grand spectacle de combat à l’arme ancienne, tout en valorisant le cadre historique et patrimonial du somptueux Palais du Tau.
L’idée est, à tous points de vue, excellente et en plus de ravir le public, elle ne peut que séduire également les pratiquants de Béhourd qui sont, en général, aussi enthousiastes à l’idée d’en découdre qu’ils sont férus et passionnés de moyen-âge et de lieux chargés d’Histoire.
Avant d’aller plus loin et si vous souhaitez plus d’information sur cet art martial qui fait revivre les combats anciens en armures et armes d’époque (très précisément reconstituées), nous vous invitons à lire cet article: Sylvain Tape-dur et la passion du Béhourd. (au passage, comme Sylvain fait partie de l’équipe des hommes du Nord qui se trouvera sur place et qu’il contribue lui aussi sur place à Reims, ce samedi).
Le Palau du Tau,
haut lieu de l’Histoire de France
ccolé à la belle cathédrale gothique, le Palais du Tau fut, depuis le haut moyen-âge et dès le Ve siècle, le lieu de résidence des évêques et archevêques de Reims.
La présence de la Sainte Ampoule, relique hautement sacrée dont la légende conte qu’une colombe l’apporta du ciel à Saint-Rémi afin qu’il l’utilisa lors de la cérémonie de baptême de Clovis, célèbre premier roi Franc chrétien et personnage mythique de l’histoire de France, tout cela, associé à la puissance politique de l’archevêché de Reims, a fait de l’endroit, un lieu d’exception et de grande importance historique depuis le haut moyen-âge mais peut-être plus encore, depuis le moyen-âge central.
(ci-contre, détail,
le Baptême de Clovis,
Jean Alaux, 1825)
De fait, à partir du XIe siècle, le Palais du Tau a également fait office de résidence royale, puisque durant 800 ans, de Henri 1er en 1027 à Charles X en 1825, la cathédrale est devenue le lieu officiel du Sacre des monarques français. A quelques rares exceptions près, le Palais a ainsi vu la grande majorité d’entre eux y célébrer leur couronnement.
1179, Sacre de Philippe-Auguste à Reims – Grandes Chroniques de France par Jean Fouquet, XVe, BnF MS Français 6465
u fil des siècles. l’ensemble du site qui héberge le Palais du Tau et la cathédrale a été l’objet de nombreux aménagements, rénovations, et reconstructions. L’eau a coulé sous les ponts depuis la première cathédrale du Ve siècle qui vit se baptiser de Clovis, jusqu’à l’actuelle, et le palais lui-même a connu de profondes transformations architecturales, passant du roman au gothique flamboyant du XVe siècle, pour finir par se fixer dans une forme classique dans le courant du XVIIe siècle.
Son histoire architecturale ne s’arrête pas là puisqu’il a été encore l’objet d’une campagne de restauration au début du XIXe, à l’occasion du Sacre de Charles X. Près d’un demi-siècle plus tard, en 1860, le célèbre architecte Eugène Viollet-Le-Duc mettra lui-même la main à la pâte en restaurant une partie du bâtiment. Par la suite, fortement endommagé par les bombardements de la première guerre mondiale, comme le fut aussi la cathédrale, le palais connut, au milieu de XXe siècle, un autre vaste de chantier de reconstruction.
Il est, depuis 1907, classé monuments historiques et se trouve également inscrit, depuis 1991 au patrimoine mondial de l’UNESCO, tout comme la cathédrale.
Ce samedi, c’est donc dans la cour du palais, contemplés par plus de mille cinq cent ans d’Histoire et sous le regard de toute la royauté française passée, que nos valeureux combattants et guerriers du Béhourd, presque mais pas tout à fait tout droit sortis du moyen-âge, puisqu’ils sont bien de notre temps, croiseront vaillamment le fer, le temps d’un tournoi épique.
Sujet : musique, poésie, chanson médiévale, troubadours, occitan, langue occitane, amour courtois, fin’amor, langue d’oc. Période : moyen-âge central, XIIe siècle Auteur : Bernart de Ventadorn, Bernard de Ventadour. (1125-1195)
Interprète : Gérard Zuchetto Titre : Quan vei la lauzeta mover (quand je vois l’alouette)
Bonjour à tous,
ous nous rendons aujourd’hui en terres d’Oc, pour découvrir ou redécouvrir la poésie chantée d’un des plus grands représentants de l’Art des troubadours occitans du moyen-âge central et du XIIe : Bernart de Ventadorn(francisé Bernard de Ventadour).
Sa vie nous est connue principalement au travers de ses propres oeuvres et notamment de manière posthume par les « vidas », ces biographies de troubadours attribuées (au moins pour celle de Bernard de Ventadorn) au troubadour et poète Uc de Saint-Circ (1213 -1257).
Bernard de Ventadour,
Manuscrit 12473 , BnF (XIIIe)
Ces vidas apparaissent au XIIIe et près d’un demi-siècle après la mort du célèbre poète. Elles se destinaient à témoigner de l’art des trouveurs occitans et à introduire leurs œuvres poétiques et leurs chansons.
La vida de Bernart de Ventadorn
La vida de Bernart de Ventadorn nous conte ainsi que le poète était d’origine limousine. On le dit d’humble lignage. Il aurait fréquenté la cour d’Alienor d’Aquitainedont il serait tombé amoureux et qu’il aurait suivi après que cette dernière se fut mariée au duc de Normandie et roi d’Angleterre Henri II Plantagenet. Plus tard, notre poète et « trouveur » aurait servi à la cour de Raymond V de Toulouse, pour, plus tard, renoncer à son art poétique en se faisant moine à l’Abbaye de Dalon, en Dordogne où il finira sa vie.
Les « vidas » sont aujourd’hui étudiées plus, ou au moins autant, pour leur valeur littéraire que pour l’authenticité historique de leurs affirmations. Il est donc difficile de savoir si Bernart de Ventadornfut vraiment amoureux d’Alienor d’Aquitaine comme l’affirme Uc de Saint Circ ou s’il s’agit là d’une façon romancée de présenter la vie du grand troubadour occitan.
« Et el s’en parti e si s’en anet a la duchessa de Normandia, qu’era joves e de gran valor e s’entendia en pretz et en honor et en bendig de lausor. E plasion li fort las chansos e·l vers d’En Bernart, et ella lo receup e l’acuilli mout fort. Lonc temps estet en sa cort, et enamoret se d’ella et ella de lui, e fetz mantas bonas chansos d’ella. Et estan ab ella, lo reis Enrics d’Engleterra si la tolc per moiller e si la trais de Normandia e si la menet en Angleterra. En Bernart si remas de sai tristz e dolentz, e venc s’en al bon comte Raimon de Tolosa, et ab el estet tro que·l coms mori. Et En Bernart, per aquella dolor, si s’en rendet a l’ordre de Dalon, e lai el definet. »
« (…) Et il s’en sépara (l’épouse du vicomte de Ventadour) et s’en alla à la duchesse de Normandie qui était jeune et de grande valeur et qui comprenait le prix et l’honneur et les belles paroles de louange et elle le reçut et l’accueillit très bien. Longtemps il fut en sa cour et fut amoureux d’elle et elle de lui et fit beaucoup de bonnes chansons d’elle. Et étant près d’elle le roi Henri d’Angleterre la prit pour femme et l’emmena de Normandie et l’emmena en Angleterre. En Bernart resta de ce côté triste et douloureux et s’en alla au bon comte de Toulouse et fut près de lui jusqu’à ce que le comte mourût. »
Vida de Bernart De Ventadorn – Extrait
L’auteur médiéval légua quarante-cinq chansons considérées comme de véritables fleurons de la langue occitane dans sa forme la plus aboutie. Il y chante le fin’amor, cet amour courtois que les troubadours porteront haut et fort durant le XIIe siècle et qui influencera les formes littéraires du sentiment amoureux durant de nombreux siècles après eux.
Gérard Zuchetto, un troubadour moderne
à la recherche des trésors occitans
Musicien, interprète et chercheur, Gérard Zuchetto a consacré son temps, ses recherches et son talent à l’art des troubadours des XIIe et XIIIe siècles. Nous sommes avec cet artiste, passionné de musiques médiévales au point d’en être devenu expert, autant dans la performance artistique que dans l’ethnomusicologie, c’est à dire dans le parti-pris de restitution au plus près de l’esprit de l’art des trobadors. Créatif, il propose également des compositions plus libres d’inspiration autour de ce même thème.
Ses recherches se déclinent en productions musicales, mais aussi en films et encore en ouvrages sur la question. Au fil du temps, une troupe s’est d’ailleurs formée autour de Gérard Zuchetto qui produit spectacles, concerts et autres événements en relation avec l’art des troubadours et la culture occitane, sous les labels et appellations Trob’Art productionet Troubadours Art Ensemble. Vous trouverez le détail de leurs activités et productions, ainsi que leur agenda sur leur site web: art-troubadours.com.
La primavera d’amore, Trovatori XII-XIIIe
Dans cet album enregistré en 1997 et sorti l’année suivante chez Foné, Gérard Zuchetto était accompagné des musiciens et instrumentistes Patrice Brient et Jacques Khoudir pour mettre à l’honneur son sujet de prédilection et nous proposer entre autre, cette très belle version de la célèbre Lauzeta de Bernart de Ventadorn.
Quan vei la lauzeta mover : les paroles en occitan & adaptation en français moderne
Can vei la lauzeta mover De joi sas alas contra’l rai, Que s’oblid’ e’s laissa chazer Per la doussor c’al cor li vai, Ai! Tan grans enveya m’en ve De cui qu’eu veya jauzion! Meravilhas ai, car desse Lo cor de dezirer no’m fon
Quand je vois l’alouette
agiter de joie ses ailes
face aux rayons [du soleil],
s’oublier et se laisser choir
dans la douceur qui au cœur lui vient,
hélas ! une si grande envie me pénètre
de ce bonheur que je vois,
que je tiens à miracle
si mon coeur ne se consume pas de désir.
Ailas! Tan cuidava saber D’amor, e tan petit en sai, Car eu d’amar no’m posc tener Celeis don ja pro non aurai. Tout m’a mon cor, e tout m’a me, E se mezeis e tot lo mon; E can se’m tolc, no’m laisset re Mas dezirer e cor volon.
Hélas ! Je croyais tant savoir
sur l’amour et j’en sais si peu !
Car je ne peux me retenir d’aimer
celle que je ne peux atteindre.
Elle a tout mon coeur, elle m’a tout entier,
elle-même et tout l’univers.
Elle ne m’a rien laissé,
sauf le désir et un coeur fou.
Anc non agui de me poder Ni no fui meus de l’or’ en sai Que’m laisset en sos olhs vezer En un miralh que mout me plai. Miralhs, pus me mirei en te, M’an mort li sospir de preon, C’aissi’m perdei com perdet se Lo bels Narcisus en la fon.
Je n’eus sur moi plus de pouvoir
et je ne m’appartins plus,
du jour où elle me laissa mirer en ses yeux,
miroir qui beaucoup me plaît.
Miroir, depuis que je me suis miré en toi,
les soupirs profonds m’ont fait mourir.
Je suis perdu comme se perdit
en la fontaine le beau Narcisse.
De las domnas me dezesper; Ja mais en lor no’m fiarai; C’aissi com las solh chaptener, Enaissi las deschaptenrai. Pois vei c’una pro no m’en te Vas leis que’m destrui e’m cofon, Totas las dopt’ e las mescre, Car be sai c’atretals se son.
Je désespère des femmes ,
jamais je ne me fierai à leurs paroles;
de même que j’avais coutume de les louer,
de même je les déprécierai.
Pas une pour me défendre
auprès de celle qui me détruit et me confond !
Je les hais toutes et les renie,
car je sais bien qu’elles sont toutes ainsi.
D’aisso’s fa be femna parer Ma domna, per qu’eu’lh’ o retrai, Car no vol so c’om voler, E so c’om li deveda, fai. Chazutz sui en mala merce, Et ai be faih co’l fols en pon; E no sai per que m’esdeve, Mas car trop puyei contra mon.
Bien femme aussi apparaît ma dame,
et c’est pourquoi j’enrage,
car elle ne veut pas ce qu’on doit vouloir,
elle fait ce qu’on lui défend.
Je suis tombé en pitoyable fortune.
J’ai bien fait le fou sur le pont,
et je ne sais pourquoi je m’égare,
voulant monter contre mont.
Merces es perduda, per ver, Et eu non o saubi anc mai, Car cilh qui plus en degr’aver, Non a ges, et on la querrai ? A ! Can mal sembla, qui la ve, Qued aquest chaitiu deziron Que ja ses leis non aura be, Laisse morrir, que no l’aon.
Perdue la pitié vraiment
(et de cela je ne me doutai jamais),
car celle qui devait en avoir le plus
n’en a pas; et où la chercherai-je ?
Ah ! Quelle apparence trompeuse ! En la voyant,
l’imaginerait-on capable de laisser mourir
un passion malheureuse
qui jamais ne s’épanouira sous ses lois ?
Pus ab midons no’m pot valer Precs ni merces ni’l dreihz qu’eu ai, Ni a leis no ven a plazer Qu’eu l’am, ja mais no’lh o dirai. Aissi’m part de leis e’m recre; Mort m’a, e per mort li respon, E vau m’en, pus ilh no’m rete, Chaitius, en issilh, no sai on.
Puisque plus rien ne peut valoir,
ni prière, ni pitié, ni un droit qui fut le mien,
puisque nullement ne lui plaît
le fait que je l’aime, jamais plus je ne lui parlerai,
je me sépare d’elle et je renonce.
Elle me tue, et c’est un mort qui parle.
Et je m’en vais, puisqu’elle ne me retient,
malheureux, en exil, je ne sais où.
Tristans, ges non auretz de me, Qu’eu m’en vau, chaitius, no sai on. De chantar me gic e’m recre, E de joi e d’amor m’escon.
Tristan, vous n’aurez rien de moi, car je m’en vais, malheureux, je ne sais où. Je mets un terme à mes chants et y renonce. Loin de la joie et de l’amour je me cache.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : fêtes, festivités médiévales, marché, animation, compagnies médiévales, sortie historique, agenda week end, Période: moyen-âge central Lieu : Pérouges, Ain, Rhône-Alpes Evénements: La médiévale 2017. Les fastes de la cour de Savoie Dates : les 10 & 11 juin 2017
Bonjour à tous,
e week end, l’agenda médiéval nous emmène du côté de l’Ain et du très beau et très préservé village médiéval de Pérouges. Durant deux jours, on y célébrera l’histoire de la ville et notamment son passé savoyard avec une médiévale intitulée : les fastes de la cour de Savoie.
La célébration battra son plein du samedi 10 juin, 14h00 jusqu’au dimanche 11, en fin d’après-midi. Marché médiéval et animations en journée, défilés et parades, concerts de rue et spectacle pyrotechnique en soirée, tout Pérougesintramurossera à la fête et il y aura même, hors des remparts, un campement savoyard.
Tout le programme
de la Médiévale de Pérouges 2017
Avec plus de 25 artisans et compagnies médiévales venus se joindre à la fête pour la faire vibrer aux sons et aux couleurs du moyen-âge, l’événement s’annonce sous les meilleurs auspices d’autant que le cadre même du village de Pérouges et son charme incomparable sont déjà en soi un voyage. Voici un avant goût des troupes, artistes, reconstituteurs et autres bateleurs que vous pourrez rencontrer sur place :
Escosssor vie de camp & combats – Diaboli Arma – La Compagnie des Trente – Di Penta Fauconnerie – Les frères de Lumière – Les tritons ripailleurs – Les chevaliers de Crussol – Brame-farine – Les archers de Montluel – Jeff Burlington et ses serpents – La petite faucheuse – Christine Brunon Calligraphie – Sir Pascal conteur de rues – La compagnie du polisson – Caroline Genaud vannerie – La bravandrille, danses de cour – Le confiseur apothicaire – La Guilde – les Trobairitz – La Ménestrandie.
Du côté restauration et ripailles, tout au long de l’événement, les tavernes de la cité vous proposeront des menus spéciaux dédiés à la gastronomie médiévale. Et, pour les petites faims, si vous aviez l’infortune de ne pas encore la connaître, comblez cette lacune sans attendre et ne passez pas à côté de la galette locale au sucre, c’est un régal!
En vous souhaitant une heureuse fin de semaine quelque soit votre programme.
Fred
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