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KV2 : Kaamelott au Cinéma, l’absence de Perceval fait le buzz

Sujet  :  Kaamelott deuxième volet,  KV2, légendes arthuriennes, fan base, cinéma, trilogie, série TV.
Période  : haut Moyen Âge à central
Auteur/réalisateur :   Alexandre Astier
Date de sortie : 22 octobre 2025


Bonjour à tous,

n ce début de mois d’août, des nouvelles pointent leur nez concernant la suite de la saga Kaamelott au cinéma. Il s’agit donc du deuxième volet de la trilogie, annoncé initialement comme scindé en deux parties séparées de quelques mois en terme de sortie.

On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Pour l’instant, ces informations sur la suite cinématographique de Kaamelott passent par des posts de son auteur-réalisateur Alexandre Astier sur les réseaux sociaux. Plusieurs buzz se sont même déclenchés à cette suite. Les dates de sortie plutôt éloignées des deux opus de KV2 ont suscité des réactions. Plus encore, l’absence apparente du grand chouchou des fans, Frank Pitiot alias le noble chevalier Perceval, ont soulevé de nombreuses questions.

Si ces nouvelles ont déjà donné lieu à une certaine agitation médiatique, Alexandre Astier n’y a, pour l’instant, pas donné suite. Quant à l’incarnation de Perceval à l’écran, il reste discret à son habitude et n’a rien déclaré. Retour sur tout cela et sur la sortie attendue de KV2 sur grand écran.

Des News de Kaamelott au Cinéma volet 2

Kaamelott au Cinema Volet 2 - KV2 affiche officielle

Le 23 juillet, sur son compte FB officiel, Alexandre Astier postait une affiche et une date officielle de sortie. La première partie du second opus de la trilogie sortira le 22 octobre 2025. L’affiche est assez énigmatique et visuellement très impactante mais aucun autre info ne l’accompagne.

Le 7 août, l’auteur de Kaamelott enchaînait sur un nouveau post en annonçant la sortie du deuxième opus au 11 novembre 2026. Il y joignait également une note sur le contenu de ce deuxième volet, ainsi que le casting détaillé des deux parties de KV2.

De nouvelles têtes apparaissent. D’autres plus familières ne sont pas au rendez-vous. Dans sa note, l’auteur s’exprime sur le contenu de ce deuxième volet :

« (…) C’est un volet long, constitué de nombreuses histoires parallèles, qui mérite qu’on s’y attarde. Je n’aurais pas compressé tout ça en deux heures. Mais il s’agit bien d’un volet unique : une seule unité de temps claire, les mêmes mondes, les mêmes aventuriers… et surtout, un même tournage, de plus de huit mois. Il n’y a pas d’ellipse entre ces deux parties, et elles pourront, au bout du compte, être vues à la suite l’une de l’autre comme un seul grand film. Comme un gros bouquin coupé en deux, un long spectacle avec entracte. » Alexandre Astier. FB officiel

L’écart séparant les deux parties de ce volet peut surprendre en soi. Contre les premières annonces, elle se traduit, en effet, pour de nombreux fans comme une nouvelle attente. Plus d’un an sépareront KV2.1 de KV2.2, éloignant d’autant la possible fin de cette trilogie ; en ligne, certains commentaires ne manquent pas de railler la durée de cet « entracte ».

Plus loin, Alexandre Astier réagit aussi sur une saga qui, s’étalant dans le temps, doit composer avec la réalité de la vie des uns et des autres. Afin de mettre cela en perspective, il faut rappeler quelques éléments chronologiques concernant Kaamelott.

La Saga Kaamelott : un Peu de Chronologie

La série TV Kaamelott a été lancée officiellement en 2005 sur M6. Sa diffusion s’est achevée en 2009 après quelques changements de rythme et de format assez inédits. La durée des épisodes est ainsi passée de 3 minutes 30 en moyenne pour les livres 1 à 4, à des épisodes de 7 minutes puis de 45 minutes à partir des livres 5 et 6.

A la fin du Livre 6, Alexandre Astier annonce que le format télévisuel est devenu trop étroit pour ses ambitions narratives. Il affirme désormais vouloir porter Kaamelott sur grand écran et sous forme de trilogie.

Kaamelott au cinéma, de KV1 à KV2

Après de longs déboires juridiques pour récupérer les droits de production, le premier opus cinématographique arrive dans les salles en 2021. Douze ans se sont écoulés depuis la fin du dernier épisode télévisuel. Le film sort au beau milieu d’une crise sanitaire qui s’éternise. Le public sera malgré tout au rendez-vous, même si les restrictions entravent forcément le succès en salle. KV1 approche le 2,7 millions d’entrées dans un contexte épouvantable.

Quelque temps après, l’auteur confirme auprès des médias que le 2eme opus de la trilogie sera scindé en deux parties séparées de quelques mois. Il n’annonce pas de date officielle de sortie mais une date de tournage est avancée pour 2023 (voir article). C’est finalement 4 ans plus tard, en 2025, que la sortie de la première partie de ce second opus est annoncée officiellement. Quand à sa deuxième partie, depuis le 7 août, on sait maintenant qu’elle est prévue à fin 2026.

Finalement, pour Alexandre Astier, la saga Kaamelott sera devenue l’histoire d’une vie même si sa riche carrière d’auteur et de réalisateur est loin de s’y résumer. En dehors de la TV et du cinéma, il a aussi porté Kaamelott dans l’univers de la bande dessinée. Quant à la réalisation, il s’est frotté à deux reprises et avec succès aux irréductibles gaulois d’Uderzo et Goscinny.

Savoir écouter le Destin

De 2009 à 2025, seize ans se sont donc écoulés. Entre-temps, bien sûr, certains comédiens et héros arthuriens sont inévitablement tombés au combat de la vie. D’autres ont pris de la bouteille. Là encore, le message de l’auteur prolonge cette réflexion temporelle :

« Kaamelott reflète toujours ce que j’ai envie de raconter au moment où j’en écris une nouvelle page : à trente, à quarante, à cinquante ans aujourd’hui… Des histoires qui vont, qui viennent, qui disparaissent ou surgissent, comme les acteurs : ceux qui ne sont plus là, ceux qui y sont encore, ceux qui nous ont rejoints, ceux qui étaient partis un temps et qui reviennent…

(…) Ce qui compte, c’est de tenir l’écriture de Kaamelott en constante évolution, de l’adapter aux contraintes, bien naturelles, d’un projet qui s’inscrit dans la durée — sur des décennies, même. Et de considérer ces contraintes comme des coups de pouce du destin à l’auteur…

Le Destin — allez, je lui mets une majuscule — est très présent dans la confection d’une saga. Sans doute parce qu’une saga est une vie à peine miniature. Il faut savoir l’écouter ! « 
Alexandre Astier. FB officiel.

Perceval, grand absent de KV2

Perceval, Franck Pitiot, personnage iconique de la série Kaamelott et du roman arthurien.

Faut-il lire entre ces dernières lignes d’Alexandre Astier une explication voilée de l’absence de Perceval sur ce deuxième volet ? Certains médias ont déjà conjecturé à ce propos. Une chose est certaine, ne pas voir Franck Pitiot au casting de KV2 a suscité l’émotion sur les réseaux, autant que les rumeurs et les spéculations.

Depuis les débuts de Kaamelott, le chevalier le plus proche d’Arthur est entré pleinement dans le cœur des fans. A sa nature ingénue et ses dons inattendus, s’ajoutent encore ses duos impayables avec Karadoc de Vannes (Jean-Christophe Hembert à l’écran). Entre quêtes absurdes et arts martiaux improbables, les semi-croustillants sont bel et bien devenus des légendes de la série.

Alors problèmes de santé ? Refus de l’intéressé ? Fâcherie avec l’auteur (très franchement, on n’y croit pas trop) ? Tout y passe ! On se demande aussi si Perceval n’est absent de KV2 que pour revenir plus fort en fin de trilogie ? Pour l’instant, rien n’a filtré.

On imagine aussi que tous les aventures périphériques et chevaleresques dont il est question dans KV2 ont suffisamment de densité pour ne pas pouvoir faire la place à tous les héros. Le débat de la distribution avait déjà soulevé des polémiques sans fin chez les fans à la sortie de KV1. Cependant, on s’étonne que le chevalier de Galles ne fasse pas même une courte apparition au casting, surtout quand son inséparable complice à l’écran, Jean-Christophe Hembert y est lui-même porté. C’est étonnant.

D’aucuns pensent encore qu’il pourrait s’agir d’un tour de l’auteur. L’espiègle Alexandre Astier réserverait ainsi une apparition surprise du personnage en mode « haha je vous ai bien eu ! ». Personnellement, nous y croyons peu. Il a beau être adepte des énigmes et des surprises, on aurait du mal à trouver l’intérêt d’une telle manœuvre. Alors Perceval absent de KV2 ? De notre côté, on espère surtout qu’il ne s’agit pas d’un « sale coup » du Destin avec ou sans majuscule.

Perceval (Franck Pitiot) et Karadoc de Vannes (Jean-Christophe Hembert) Les semi-croustillants en action.

Et les fans dans tout ça ?

Sur les réseaux, la communauté de Fans semble s’être enrichie de nouvelles générations au fil des rediffusions télévisuelles de la série. Les groupes Facebook de la première heure comme Kaamelott au cinema y côtoient ceux qui tentent régulièrement de nouvelles percées.

Au programme, on trouve des déclinaisons de l’humour des premiers opus de la série appliqué à tous sujets. Chacun y va de ses propres mèmes ou de son par cœur sur les répliques. Kaamelott c’est un peu l’effet de La Cité de la Peur des Nuls puissance 1000. Tout le monde connait son bréviaire et ça dure.

En dehors des espaces dédiées, la série TV fait toujours des apparitions sur des groupes connexes souvent liés à la culture geek, démontrant à quel point son auteur a réussi à s’inscrire comme une référence dans l’univers culturel, humoristique et médiatique français. Cela en soi lui vaut un bel hommage.

Quant aux médias justement, si Alexandre Astier sait s’y faire rare, ils sont toujours eu aussi prompts à relayer la moindre nouvelle concernant la saga ou son auteur. Gageons donc qu’ils seront au rendez-vous de cette nouvelle sortie en salle et qu’ils en relayerons abondamment l’information. Il faudra au moins ça pour remplir les salles de cinéma qui semblent de plus en plus boudées.

Kaamelott au Cinéma : du fan joyeux au fan déçu

"On en a gros", Quand Perceval et Karadoc se plaignaient auprès d'Arthur

Nous l’avons dit, face à la saga arthurienne d’Alexandre Astier, les fans répondent toujours présents à l’appel même si, il faut bien le dire, les réactions au premier opus cinématographique n’ont pas toujours fait l’unanimité. Sur la fan base, il y a même presque une fracture entre ceux qui rejettent presque en bloc KV1 et les inconditionnels de l’auteur qui expliquent aux premiers qu’il faut revoir le film 3 ou 4 fois pour mieux l’apprécier.

Le fait est qu’Alexandre Astier a mis la barre haute en matière d’exigence de la part de sa communauté. Le temps écoulé depuis la sortie de la série TV ne fait rien à l’affaire et joue peut-être même à contre-effet. Pour un peu, certains sembleraient enclins à lui ravir la plume des mains pour écrire la suite de son œuvre à sa place tant ils ont fait corps avec.

Qu’il suffise d’en juger aux commentaires et réactions suscitées par les derniers posts de l’auteur. Pour plus d’un fan déçu de KV1, pas question de passer simplement son chemin, ni d’attendre la fin de la trilogie pour se faire une idée sur l’œuvre. A l’image du Karadoc et Perceval de la série TV et de leur célèbre « On en a gros ! », on n’hésite pas à crier haut et fort sa déception jusqu’à sous les fenêtres même de l’auteur (ses réseaux), en jurant ses grands dieux que la suite au cinéma se fera sans eux.

Cris du cœur ? Sans doute, dans certains cas au moins mais cela reste étonnant à voir. Et, pour tout dire, si l’on ne se savait déjà si avancé dans l’ère des sacro-saintes opinions (qui ne produisent rien d’autres qu’elles-mêmes), on aurait presque du mal à le juger légitime, voir même simplement décent.

Peut-être sommes-nous d’un autre temps ? Peut-être faut il être soi-même un auteur pour le ressentir si abrupt et grossier ? D’un autre côté, il faut un cuir épais, un grain de folie, et peut-être encore un brin d’orgueil ou d’audace pour assumer de produire un œuvre originale et Alexandre Astier a souvent démontré ne point en manquer.

Voir d’autres articles sur ce même sujet :

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du Monde Médiéval sous toutes ses formes.

BD, du nouveau du côté de Kaamelott : Karadoc et l’icosaèdre

Sujet : Kaamelott, humour, série télévisée, médiéval-fantastique, comédie, bandes dessinées, légendes arthuriennes, nouveauté, fantasy.
Période : haut Moyen Âge à central
Auteur : Alexandre Astier,
Ouvrage : Karodoc et l’icosaèdre, BD, Casterman
Sortie : le 25 janvier 2023

Bonjour à tous,

annettes, fans, suiveurs et suivettes des productions d’Alexandre Astier et notamment de ses déclinaisons autour de la série TV Kaamelott, le lancement de la dixième BD de la série éponyme vient d’être annoncée. Avec pour titre « Karadoc et l’icosaèdre », elle sera disponible prochainement dans tout magasin de bandes dessinées qui se respecte et peut, dors et déjà, être précommandée en ligne.

Une nouvelle quête magique pour Karadoc

Côté pitch, il y sera question d’une aventure du chevalier Karadoc. Congédié de la table ronde, le seigneur de Vannes prendra ici la tête de sa propre guilde de héros, pour partir en quête d’un mystérieux objet magique : un icosaèdre, soit un solide a vingt faces qui n’ira pas sans évoquer un bon vieux D20 à tout bon roliste ou geek qui se respecte.

Perceval sera aussi de la partie et tout ça devrait donc avoir un petit goût de semi-croustillants. En se souvenant de certaines séances de recrutement de ce clan d’un nouveau genre (cf les derniers livres de la série TV), on imagine nos deux champions prompts à s’entourer de personnages forcément un peu bas de plafond mais bon, sait-on jamais ? quelques uns tireront peut-être leur épingle du jeu.

Si l’on n’en sait guère plus sur le scénario, avec un format moins contraint budgétairement qu’au cinéma, le penchant d’Alexandre Astier pour le médiéval fantasy est devenu encore plus manifeste dans cette série illustrée et il s’y lâche carrément plus ce qui n’est pas pour nous déplaire. Avec un format exploité au mieux, gageons donc que ce nouvel ouvrage continue de nous révéler de belles surprises de ce côté là. Concernant les illustrations, on ne change pas une équipe qui gagne et c’est à nouveau le dessinateur Sylvain Dupré qui s’y colle.

Lancement au Festival Angoulème

Cette BD a déjà été annoncée depuis quelques semaines, mais il faudra attendre un peu pour l’avoir en main. Sa sortie est, en effet, prévue pour le début de l’année prochaine et plus précisément le 25 janvier 2023. Dans l’attente, vous pourrez toujours relire les 9 opus précédents ou vous les offrir si vous n’en avez pas encore fait l’acquisition. Si vous voulez être sûr d’être servi en premier, vous pouvez déjà précommander cette BD en ligne dès maintenant.

Au passage, pour les grognons qui pensaient la lire à Noël et qui n’auraient pas percuté, ce lancement coïncide avec Le 50e festival de la BD d’Angoulême qu’Alexandre Astier présidera, justement, cette année. C’est une belle promotion pour l’auteur-réalisateur qui y avait fait plusieurs fois l’événement, alors qu’il s’apprête déjà à tourner la suite de Kaamelott au cinéma. Après un premier long métrage qui s’en était plutôt bien tiré en matière d’entrées en salle, dans un contexte sanitaire compliqué, AA a déjà confirmé que ce milieu de trilogie devrait être fractionné en deux parties : il y aura donc un Kaamelott 2.1 et un Kaamelott 2.2 qui devraient sortir à quelques mois d’intervalle l’un de l’autre.

« Séries illimitées », un guide drôle
sur les séries TV, préfacé par A Astier


Quand Alexandre Astier ne donne pas des interviews, ne réalise pas des films ou n’écrit pas des scénarios de BD ou de futures histoires sur d’autres sujets (la bête du Gévaudan, par exemple), il lui arrive de prendre la plume pour faire des préfaces de livres. Avant d’en conclure, et pour rester sur le sujet des séries TV, nous en profitons pour faire un clin d’œil à un ouvrage fraichement sorti aux éditions Marabout et qu’il a donc préfacé.

Signé par le collectif Arrière-Cuisine, ce livre a pour titre : « Séries Illimitées, le guide ultime pour ne plus chercher des heures un truc à regarder ». Pas très académique, ni médiéval du reste, disons le tout de suite, son titre évoque plus un manuel de la glandouille sur canapé, qu’un précis sur le meilleur moyen de se désintoxiquer de Netflix, mais ça a le mérite d’annoncer la couleur. Quoi qu’il en soit, si vous êtes amateur de séries ou que vous connaissez des addicts dans votre entourage (c’est forcément le cas), cet ouvrage vous/leur proposera de faire le tri sur un marché devenu extrêmement prolifique en terme de production.

Ce guide en main, vous pourrez décider quoi regarder ou quoi écarter et zapper, en un clin d’œil. Vraie cerise sur le gâteau et c’est même tout son intérêt, en plus d’être assez complet et de passer en revue toutes les séries qui trainent, en ce moment, à la télé ou sur les plateformes, l’ouvrage est rédigé avec un vrai-partie pris humoristique et propose des textes très drôles et caustiques. Avec une belle mise en page et de nombreuses photos, il reste également très graphique et agréable à lire. A feuilleter pour passer un bon moment ou même à offrir. Pour une fois que la télé fait lire ! Vous pouvez le trouver en ligne ou chez tout bon libraire.

En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com
L’ardente passion, que nul frein ne retient, poursuit ce qu’elle veut et non ce qui convient. Publilius Syrus Ier s. av. J.-C.

Kaamelott : le trailer officiel du film & un interview de son auteur

Sujet  :  Kaamelott,  médiéval-fantastique, légendes arthuriennes, cinéma, trilogie, trailer cinéma, interview, Alexandre Astier, humour
Période  : haut Moyen Âge à central
Auteur/réalisateur :   Alexandre Astier
Date de sortie : 21 juillet 2021

Bonjour à tous,

ans la foulée des bonnes nouvelles au sujet de la sortie de Kaamelott le film, au cinéma, voici le premier trailer officiel, suivi, en prime d’une interview toute fraiche du jour de l’auteur-réalisateur Alexandre Astier.

Le trailer du film Kaamelott 1er volet

D’une certaine manière, ce trailer répond à la question que nous nous posions, dans notre dernier article, sur le ton général de ce nouvel opus de Kaamelott (voir Kaamelott sortie confirmée pour juillet). Si les affiches, très artistiques, n’étaient pas dénuées d’une certaine dimension dramatique, le trailer donne un autre la et semble annoncer une comédie plutôt décapante. Je dis « semble » car une bande annonce n’est jamais tout à fait le film et on peut gager que l’auteur n’y a pas tout mis.

Kaamelott au Cinéma – trailer officiel

Le teaser de début 2020 nous en avait déjà donné un avant-goût visuel, mais on découvre ici de nouvelles images qui laissent présager d’une belle tenue en terme de production, de décors et finalement d’aventure (avec une mention spéciale pour certains costumes plutôt spectaculaires). Bref, on est loin du format parfois un peu à huis-clos des origines. Si ce dernier avait ses charmes, on comprend mieux, à la vue de ce trailer, à quel point Alexandre Astier a pu ressentir le besoin d’en repousser les bords. Il avait d’ailleurs commencé à le faire à l’occasion du Livre V, et plus encore du Livre VI de Kaamelott tourné, en partie, à Cinecittà. Là encore, pourtant, il avait dit avoir touché de nouvelles limites en terme de format : celles de la production télévisuelle contre celles du 7ème art. L’affaire était claire ; la suite se raconterait au cinéma ou elle ne serait pas. De longues années après, la première partie de son rêve est donc en train de se concrétiser.

L’interview d’Alexandre Astier

Extrait trailer Kaamelott premier volet

Publiée, aujourd’hui même, sur la chaîne youtube pop corn (redif de la chaîne Twitch Domingo), Alexandre Astier y donne quelques précisions sur le film. On y fait aussi quelques agréables détours par le voyage intergalactique, la SF et quelques autres sujets. Concernant le premier long métrage Kaamelott, il y confirme ce qu’il avait déjà déclaré il y a quelques années : le fait que le temps a passé dans la vie réelle autant (et même sans doute plus) que dans l’histoire sert son propos et il s’en dit même privilégié. Pas d’artifice donc, le temps s’est écoulé pour les personnages, comme pour les acteurs.

A l’occasion ce cet entretien, l’auteur-réalisateur affirme aussi (en toute logique) que le film ne s’adresse pas spécifiquement aux inconditionnels de Kaamelott. On pourra donc aller le voir en famille même sans rien connaître de la série TV. Quant aux fans, ils y croiseront forcément des surprises même si après tout ce temps, le meilleure chose serait sans doute de rester ouvert à l’œuvre et de se défaire, si on en avait formé, de quelque attente trop précise et particulière pour retrouver un œil neuf.

Alexandre Astier part-il « gagnant » en terme de succès ? Pas nécessairement. En tout cas, on le sent sur une réserve qui semble sincère et pas le fruit d’une fausse modestie. Même si la fan base est réputée impressionnante en taille, avant la sortie concrète, il est toujours délicat pour un réalisateur de préjuger du nombre d’entrées. Avec un peu de recul et à juger les échos que fait systématiquement la presse de la moindre nouvelle autour de l’auteur et de Kaamelott, on est quand même tenté de demeurer résolument optimiste sur l’engouement du public à aller voir ce film à partir du 21 juillet.

Ecriture, réalisation, composition, montage

On saluera encore ici sa vision globale de la tenue de l’œuvre et sa façon originale d’approcher le métier. Auteur, acteur, scénariste, réalisateur, compositeur de la musique et même monteur, le parti-pris d’assumer seul cette pluralité de fonctions qu’on a plus souvent l’habitude de voir déléguer à des personnes différentes n’est pas chose commune. Qui était le dernier à l’avoir fait en France ? Gainsbourg ? Et encore sans doute pas pour une production de cette dimension.

Extrait trailer Kaamelott au cinéma premier volet

L’auteur de Kaamelott semble, en tout cas, y trouver une liberté d’action autant qu’une façon essentielle d’exprimer, jusque dans les moindres détails, sa vision d’auteur. Dans des entretiens passés, il avait dit, à plusieurs reprises, préférer assumer les limites, voire les imperfections éventuelles d’un tel choix pour parvenir à une œuvre qui soit entièrement sienne plutôt que de prendre le risque de déléguer les choses, pour de mauvaises raisons, et pour un résultat qui soit loin de ses aspirations.

D’un point de vue de l’écriture scénaristique, autant que musicale, il faut dire que tout le monde n’a pas, non plus, sa double compétence. Et s’il n’a pas lui-même dirigé l’orchestre sur ce long métrage, il va être intéressant de voir comment sa vision, presque à la Sergio Leone, d’une musique qui préexiste au film et fait bien plus que l’accompagner se conjugue ici, toute comparaison de style gardée, avec une composition que Leone aurait inévitablement confié à Ennio Morricone. Sur Kaamelott, premier volet, c’est bien la même personne qui tiendra ces deux rôles.

Pour conclure, sachant aussi que du succès de ce premier film dépendra le déroulement et la production du reste de la trilogie, on lui souhaite, à nouveau, tout le meilleur.

En vous souhaitant une belle journée.

Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
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NB : sur l’image d’en-tête d’article issue du trailer, on reconnaître Franck Pitiot dans le rôle de Perceval et Jean-Chrstophe Hembert dans celui de Karadoc.

Kaamelott au ciné, sortie confirmée pour juillet

Sujet  :   Kaamelott,  médiéval-fantastique, légendes arthuriennes, cinéma, trilogie, affiche ciné, nouvelle date, sortie officielle.
Période  : haut Moyen Âge à central
Auteur/réalisateur :   Alexandre Astier
Date de sortie : 21 juillet 2021

Bonjour à tous,

Après de long mois d’attente, la nouvelle date officielle a de la sortie du film Kaamelott, premier volet, au cinéma semble enfin pouvoir être maintenue. Depuis le deuxième confinement, les valses incessantes d’interdictions dues à la Covid, avaient enjoint les distributeurs, comme le public, à se montrer prudents. Ils n’avaient donc plus communiqué de nouvelles dates depuis celle fixée à novembre dernier et il avait fallu attendre mars pour que la date du 21 juillet soit lâchée.

Au vue de l’évolution de la situation, on y croit tous désormais, fermement. La date se rapproche et les fans devraient donc pouvoir découvrir le long métrage dans les salles ou même dans les ciné plages, au cœur de l’été. Optimiste lui aussi, Alexandre Astier en a profité pour gratifier ses followers d’une salve de très belles affiches du film sur son compte twitter. Chacune met en exergue, à chaque fois, une citation et un portrait d’acteur différent.

Elles ont au nombre de 20. Nous en partageons ici quelques unes pour vous mettre en bouche. Vous pourrez trouver les autres directement sur le compte twitter de l’auteur. Je vous l’accorde, on n’est bien loin des pastiches mirifiques sur lesquels nous nous étions fait les dents depuis de nombreuses années, mais nul n’est parfait.

De gauche à droite , Merlin (Jacques Chambon), Leodagan (Lionnel Astier) Guenièvre (Anne Girouard), Perceval (Franck Pitiot)

Glop, pas glop ?

Plus sérieusement, on notera, à nouveau, la manière de jouer avec les codes d’Alexandre Astier. Si l’on enlève les phrases d’en-tête de ces affiches, tous ces portraits, magnifiques au demeurant, et leur traité, frappent par leur nature dramatique. Celui de Bohort (Nicolas Gabion – que sur l’image en-tête d’article) est particulièrement édifiant à ce titre.

L’image est peut-être un peu hardie, mais, c’est un ressenti. Encore une fois en faisant abstraction des citations, on se croirait presque dans un roman social à la Hugo ou à la Zola, transposé au Moyen Âge : misère, airs usés, heures sombres. Pas de toute, comme chez tous les bons auteurs, l’exercice de la comédie reste chez Alexandre Astier une affaire extrêmement sérieuse qui ne peut s’installer que dans la tension et sûrement pas sans base et arrière-plan solides.

Cela dit, en référence à notre titre (que seuls quelques amateurs éclairés de Pifou sauront saisir) : il est difficile de préjuger si ce premier volet cinématographique sera plus proche du très dramatique Livre V de Kaamelott ou s’il renouera avec un vent de légèreté plus caractéristique des premiers opus de la série. On en doute un peu à la vue des éléments que l’auteur a, pour l’instant, dévoilés mais il faut s’attendre à tout avec lui, et surtout à être surpris. C’est notoire, Alexandre Astier aime s’adonner à l’art du contrepied, alors peut-être a-t-il décidé de jouer ce premier volet sur le fil ?

Le casting se complète

Au passage, ce large set d’affiches lève un peu plus le voile sur un casting qui n’a pas encore été dévoilé dans son entier. On avait déjà compris dans le teaser sortie début 2020 que Sting y apparaissait, au moins, en Guest. On y retrouvait aussi un certain nombre de rôles pivots des premières heures : Franck Pitiot (Perceval), JC Hembert (Karadoc), Joelle Sevilla (Dame Seli), Lionnel Astier (Leodagan), Caroline Ferrus (Dame Mevanwi), Loïc Varraut (Venec) mais aussi Alain Chabat, Antoine De Caunes, Christian Clavier,…

Au jeu du « cherchez l’acteur », on pourra désormais y ajouter Thomas Cousseau (l’inévitable Lancelot), Guillaume Briat (le roi Burgonde), François Rollin (le roi Loth), mais encore Géraldine Nakache, Clovis Cornillac, et même l’auteur/réalisateur lui-même. Bref beaucoup de beau monde.

En vous souhaitant une belle journée.

Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes