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Jeu vidéo culte : Skyrim, RPG médiéval fantastique d’anthologie

skyrim_jeu-video_monde-medieval_moyen-age_fantastiqueSujet : jeu vidéo, heroic fantasy, RPG, jeux de rôle, jeu d’action,  moyen-âge fantastique, jeu culte.
Période : médiéval-fantastique
Titre : the Elder Scrolls V, Skyrim
Studio :   Bethesda studio
Date de sortie : 2011

Bonjour à tous,

H_lettrine_moyen_age_passionélas pour les gamers (gameurs), notre catégorie sur les jeux vidéos autour du monde médiéval, réaliste ou plus fantastique, est jusque là demeurée un peu le parent pauvre du site. Faute de temps. Pourtant, à la faveur d’une vidéo riche de quelques mods bien sentis et avant qu’il ne soit rangé au rang des antiquités par un concurrent ou un digne successeur (ce qui ne semble toujours pas être arrivé), nous voulons vous parler ici  d’un grand jeu vidéo médiéval fantastique. S’il est sorti, il y a déjà quelques années, il brille encore par sa profondeur, l’ampleur de son scénario mais aussi par son game play, j’ai nommé l’indémodable The Elder Scrolls V Skyrim.

RPG solo dans un environnement ouvert

Sortie en 2011, cette production avait eu quelques heureux prédécesseurs demeurés d’anthologie. Il se présentait, de fait, comme le 5e chapitre de la série The Elder Scrolls des studios américains de Bethesda Softworks. Rejoint par Todd Howard dans le courant 98, cette série d’action-aventure avait bénéficié,  dès son opus 2, de l’appui et du talent de ce concepteur médiatique qui compte dans le TOP 20 des personnes les plus influentes dans le domaine du jeux vidéo au niveau international.

Au milieu de la vague des univers persistants qui sévissaient en ligne durant les années 2010, ce RPG très attendu se présentait comme une alternative solo prometteuse d’autant que la société de production avait eu rapidement l’ingéniosité de le doter d’un environnement suffisamment ouvert pour le rendre modable. Hors, les mods ont largement pris, les programmeurs indépendants s’y sont collés et une véritable communauté s’est constituée. S’ils n’ont pas tous été maintenus, il en existe encore des centaines, des plus graphiques aux plus fantaisistes et cette ouverture a fini par représenter un atout indéniable de Skyrim, en l’améliorant tout en prolongeant sa durée de vie.

Vidéo : une version de Skyrim « ultra-modée » graphiquement

RolePlay et Action

Du point de vue de l’histoire et du Role Play, The Elder Scrolls V Skyrim présente une approche classique. Le joueur choisit une ethnie et lui attribue des points pour privilégier un premier set de compétences : force, magie, vol, etc,… Ce choix de départ orientera le Role play dans l’aventure, même si par un système de points plutôt généreux, Skyrim permet, au final, de créer des personnages assez polyvalents et moins spécialisés que ceux qu’on peut trouver dans d’autres jeux de ce type. A un niveau avancé de l’aventure, on peut ainsi être un excellent archer, savoir manier correctement une épée et un bouclier et être aussi un mage en possession d’un niveau de sorts et de puissance décents.

Du point de vue physique, la personnalisation de l’avatar offre un nombre considérable d’options et,, si le coeur vous en dit, vous pouvez même vous essayer à le rapprocher de votre propre physionomie. Mine de rien, c’est un de ses petits détails supplémentaires qui fait le charme de Skyrim, pratiquement dès l’entrée en matière. D’un point de vue ergonomique, le jeu est aussi une réussite puisque, notamment sur PC, la souris et quelques touches claviers sont nécessaires pour s’orienter efficacement et interagir avec  l’univers.

Le monde de Tamriel

Sur le fond, l’inspiration puise largement du côté des légendes nordiques revisitées à la façon Heroic Fantasy et si l’on y croise  quelques créatures familières du bestiaire de JRR Tolkien, Skyrim s’en distancie tout de même par un univers bien à lui. Une fois lancé dans l’aventure, un monde d’options, de quêtes et d’opportunités s’offre au joueur. Le scénario possède une colonne vertébrale qui vous proposera de reconquérir les pouvoirs de celui que vous êtes en réalité. Les dragons sont en effet revenus à Tamriel et menacent l’équilibre du monde. Seul un enfant de dragon pourra les mettre à mal et absorber leur force et ça tombe bien puisque vous en êtes un de ceux là.

La carte offre une grande variété de paysages et de climat. Entre hautes montagnes, bords de mer, collines ou plaines, sa surface est approximativement de 38 m².  On peut l’arpenter à pied ou même à cheval. D’une point de vue de la variété végétale, là encore les mods sont venus suppléer à la relative simplicité de départ : plus d’arbres, de fleurs, etc…

Compétences & quêtes annexes

Au fur et à mesure de l’avancée et de la montée en niveau du joueur,  Skyrim lui offre la possibilité de développer un nombre considérable de compétences : sorts divers, magie élémentale, enchantement d’armes ou d’armures, forge, vol, furtivité, charisme, etc, et bien sûr adresse et puissance au combat (épée à deux mains, boucliers et parades, arme à une main, archerie, …). Le système de déblocage de ces aptitudes et savoir-faire est fouillé, très créatif et particulièrement réussi visuellement.

Quant aux quêtes, elles vous entraîneront dans les nombreuses villes ou villages de la carte, mais encore dans les donjons ou les ruines abandonnées les plus obscures de Tamriel (près de 150 lieux annexes à explorer), à la rencontre de centaines de créatures hostiles à souhait. Il faut ici souligner que les quêtes annexes proposées ne se contentent pas d’être simplement des petites missions isolées pour occuper la galerie, à côté de l’histoire principale. A côté des quêtes simples, il existe, en effet, de véritables aventures intermédiaires qui regroupent à elles seules plusieurs missions complexes dont l’issu laisse le libre champ au Role Play et aux choix du joueur.  Sans trop spoiler l’histoire (qui pourrait s’étaler sur plusieurs articles, ce qui n’est pas ici le propos), vous aurez même l’occasion de participer à de larges échauffourées opposant la faction des « impériaux » qui tient, tant bien que mal, tout ce petit monde aux « Nordiques » et à leurs alliés qui brûlent d’en reprendre le contrôle.

Bestiaire skyrim

En plus des PNJs humains travaillant pour leur compte ou issus de différentes factions,(voleurs, bandits de grands chemins, légionnaires, mages corrompus, etc, …), le joueur pourra croiser, au cours de cette grande aventure heroic fantasy d’inspiration médiévale, des centaines de créatures, depuis les animaux sauvages (ours, loups, tigres à dent de sabre, etc…), jusqu’au trolls, vampires, géants, dragons, en passant par les squelettes, les créatures démoniaques et autres spectres de glace, ou encore des gardiens mécaniques laissés derrière eux par les Dwemers, une civilisation disparue dont les technologies et les installations souterraines ne sont pas sans évoquer celles du peuple des nains de Tolkien.

DLC’s & MMORPG

Quelques années après la sortie de Skyrim, Bethesda a gratifié les joueurs de quelques extensions supplémentaires permettant de prolonger d’autant le plaisir du jeu. En 2014, l’univers a même été porté en ligne à travers un MMORPG qui semble avoir un peu tardé à décoller : The elder scrolls online. Ce dernier propose un système de jeu différent et n’offre sans doute pas la profondeur RP que permettait son homologue solo. Comme c’est souvent le cas, les notions de RP ou de collaboration ont quelquefois tendance à se changer en ligne en toute autre chose, quant elle n’est pas sacrifié sur l’autel de la baston généralisée. Un bourrin averti en vaut deux.

En conclusion

Pour donner une approximation de l’aventure solo, DLCs comprises, plus quelques tests mod pour le fun, en faisant le tour de l’ensemble des quêtes en présence, vous pourrez compter sur plusieurs centaines d’heures en fonction de votre rythme de jeu.

Du point de vue de sa dimension culte, la presse spécialisée a reconnu et primé de divers manières ce titre exceptionnel. Au Japon, il est même un des rare jeu vidéo à avoir obtenu, en son temps une note de 40/40. Au delà de ses concurrents RP pris dans l’univers médiéval fantastique, qu’il continue de distancier sur bien des aspects, on admet généralement que Skyrim se situe, quelque part dans le Top 20 des meilleurs jeux vidéos mondiaux de tous les temps. Les quelques reproches qui avaient pu lui être fait, au lancement, au skyrim_jeu-video_medieval-fantastique_culte_RPG_heroic-fantasy_bestiaire_ssujet de l’interface ont depuis été comblés par les moddeurs et certains ont même vu leurs développements inclus dans le moteur standard du jeu. Avec son passage total sur Steam, il y a quelque temps de cela, le jeu a encore bénéficié d’une facilité accrue d’installation des mods qui lui a sans doute donné un peu de nouveau souffle. Quelques offres promotionnelles bien senties ont encore permis de le faire durer, à plus de 8 ans de sa création.

Bien entendu, malgré tous ces mods, on pourra argumenter que les capacités offertes par les cartes graphiques actuelles ont inévitablement distancé Skyrim, mais pour un jeu sorti en 2011, le titre s’en sort encore avec une mention largement honorable, si on le compare à d’autres titres de la même période.  De fait, si des millions de joueurs attendent aujourd’hui un Elder Scrolls VI bénéficiant de toutes ses avancées, suite que l’on espère advenir d’ici quelques années, la profondeur du titre et le nombre d’heures de jeu proposé permettent encore de patienter un peu.

En bref, pour tous ces arguments, ce n’est pas par hasard que depuis sa sortie, ce jeu exceptionnel s’est écoulé à près de 30 millions d’exemplaires.

En vous souhaitant une très belle  journée.

Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.

Harald et le Trésor d’Ignir : une BD à la croisée de l’Heroic fantasy et des mondes vikings

medieval-fantastique_heroic-fantasy_vikings_bandes-dessinees_bamboo-editionsSujet : Bande dessinée, médiéval fantaisie, légendes nordiques, vikings, aventure médiévale, heroic fantasy, fantastique.
Période : Haut moyen-âge, VIIIe siècle
Auteur : Matthieu Brivet et Antone Brivet
Titre : Harald et le Trésor d’Ignir
Maison d’édition : Bamboo Edition.
Date de sortie : janvier 2019

Bonjour à tous,

C_lettrine_moyen_age_passione mois-ci, dans le domaine de la Bande dessinée Heroic fantasy à destination plus particulière de la jeunesse, la maison d’édition Bamboo nous propose le premier opus d’un bel album autour du monde viking et des légendes du Nord.

Une aventure viking
sur toile de fond médiéval-fantaisie

monde-viking_heroic-fantasy_legendes-nordiques_bande-dessinee_moyen-age_harald_004_sSigné de la plume de Matthieu Brivet, avec des illustrations et une mise en couleur d’Antoine Brivet, l’album a pour titre Harald et le Trésor d’Ignir.

L’histoire se range résolument sous le signe de l’aventure dans un univers médiéval-fantastique assumé. Elle se passe quelque part autour du haut moyen-âge et du VIIIe siècle et on y croisera dragons des mers, trésors et gemmes extraordinaires, mais encore magie runique et légendes nordiques, dans une course poursuite haletante et pleine de rebondissements.

Le « pitch »

Après que les vikings aient tenté de s’attaquer au trésor du terrible dragon des mers Ignir et notamment à son bien le plus précieux, une gemme aux pouvoirs incommensurables, la bête furieuse lancera une malédiction à l’encontre de Dagmar, le chef des vikings. Si le bien n’est pas restitué au plus vite à la créature, ce dernier périra. De
fait, le sort, à peine prononcé, ses jours sont déjà comptés mais les monde-viking_heroic-fantasy_legendes-nordiques_bande-dessinee_haut-moyen-age_001_shommes du Nord ne peuvent restituer au dragon ce qu’ils ne possèdent pas. De mystérieux pillards, en provenance d’une civilisation inconnue les ont, en effet, devancés et ont subtilisé la pierre précieuse. Pour sauver le chef viking d’une mort certaine, Harald, son jeune fils, prendra la tête d’une trépidante expédition sur les mers et à travers les landes, à la poursuite des fuyards.

Avec de belles planches et une superbe mise en couleur, Harald et le Trésor d’Ignir propose une agréable bouffée d’évasion. Si son récit n’a pas la prétention du réalisme historique et demeure bien plus un voyage au sein de l’imaginaire nordique, peut-être cet album suscitera-t-il chez certains la curiosité d’aller creuser d’un peu plus près la culture des ancêtres des normands, pour faire la part du réel et de l’imaginaire.

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Les éditions Bamboo

Spécialisée dans la Bande dessinée tout public, la maison d’édition Bamboo a le vent en poupe. Fondée en 1993 par Olivier Sulpice et Henri Jenfèvre, elle a, depuis, développé de nombreuses collections dans des domaines aussi variés que la BD réaliste, le sport, l’humour, l’éducation ou même encore le manga. Du point de vue de son lectorat, Bamboo a réussi le pari de séduire un large public, qui va de la jeunesse à des publics plus adultes, et inclut même le lectorat féminin. Avec plus de 25 ans d’existence, elle compte, dans ses collaborations, près de 150 auteurs et elle propose aujourd’hui un ample catalogue  d’albums.

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A noter qu’en 2016, Bamboo Edition a même racheté la revue mythique Fluide Glacial. Fondée dans le courant de l’année 75 par Marcel Gotlib, Alexis et Jacques Diament, le magazine a fait, depuis les années 80-90, les beaux jours d’une longue liste d’illustrateurs humoristiques et talentueux. On pourra citer, entre autres noms, Carali, Edika, Foerster, Binet et ses Bidochons, ou encore Tronchet et son impayable Jean-Claude Tergal.

Visiter le site officiel des éditions bamboo –
Le lien vers l’album chez Bamboo  –  chez Amazon

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes

un roman historique sur le moyen-âge: les piliers de la terre, de Ken Follett

roman_monde_medieval_moyen-ageSujet : roman historique, fresque médiévale, aventure médiévale
Période : XIIe, moyen-âge central
Titre : les piliers de la terre
Auteur : Ken Follett.
Parution : 1990 pour la VF.
Editeur : Le livre de poche

« Les piliers de la Terre »,  roman historique magistral

« On ne récompense pas les perdants, moine. Dans le monde où nous vivons, il n’y a pas de pitié. Les canards avalent les vers, les renards tuent les canards, les hommes abattent les renards et le diable poursuit les hommes. »
Ken Follett. Les Piliers de la terre.

L_lettrine_moyen_age_passionicencié de philosophie, puis journaliste, Ken Follett est surtout devenu un auteur prodigue et touche à tout qui s’intéresse à l’Histoire au sens large. Ses romans couvrent différentes périodes et s’inscrivent toujours dans la trame des faits historiques avec beaucoup de sérieux et de manière toujours très documentée. Pour le sujet qui nous touche particulièrement, le moyen-âge et le monde médiéval, l’auteur gallois nous a légué deux ouvrages  qui se passent dans le même monde mais sont séparés dans le temps par deux siècles  « les piliers de la terre » et « Un monde sans fin« . Il en prépare même un troisième qui viendra compléter la trilogie et nous nous intéressons, dans cet article, au roman_historique_monde_medieval_ken_follett_les_piliers_de_la_terrepremier: « les piliers de la terre ». Une série en a été tirée, il y a quelques années, mais pour l’instant c’est au roman de l’auteur que nous dédions cet article et non sur son adaptation télévisuelle, qui, à n’en pas douter et comme c’est toujours le cas, a permis encore de booster les ventes de l’ouvrage. Même s’il date déjà de plus d’un quart de siècle, ce roman magistral trouve naturellement sa place ici pour ses grandes qualités, historiques, autant que littéraire. (ci-contre portrait de l’auteur Keen Follett)

Une épopée médiévale
dans l’Angleterre des cathédrales

« Priez pour demander des miracles, mais plantez aussi des choux. »
Les piliers de la terre. Ken Follett

L’action des Piliers de la Terre nous emmène autour de la construction d’une cathédrale, à Kingsbridge – ville fictionnelle portant le nom d’une autre ville bien réelle mais qui n’a jamais eu de cathédrale – , dans une Angleterre déchirée entre guerre civile et conflit de succession. Pour être fictif, le chantier autour de l’édifice religieux n’en est pas moins abordé de manière très sérieuse et sourcée, mais ne vous y fiez pas pour autant, les travaux autour de la cathédrale sont loin d’épuiser le sujet du livre. C’est, en effet, à la découverte profonde de ce XIIe siècle, sous toutes ses dimensions politiques, religieuses, sociales, que Ken Follett nous entraîne, à travers cette épopée médiévale haletante, à laquelle il ne manque rien. Avec un souci toujours croissant du réalisme, l’auteur a su s’entourer d’une équipe de spécialistes, historiens et documentalistes pour élever son roman  à la hauteur d’une véritable fresque qui ne cède pourtant, à aucun moment, un pouce à l’action. On retrouve bien là le Ken Follett des thrillers et des romans de roman_aventure_historique_moyen-age_ken_follettd’espionnage qui sait, avec talent, tenir son lecteur en haleine. Le moyen-âge y est vibrant et bien réel, l’action et l’aventure sont là; Au final, l’immersion est totale.

« Tom était de ces gens qui gardent leur religion au fond du cœur. Ce sont parfois les meilleurs. »
Les piliers de la terre, Ken Follett

Porté par des personnages qui diffèrent par le milieu social et dont on suit, au fil du roman, les déboires, les vicissitudes, les trahisons et finalement la destinée, l’oeuvre réussit à nous faire revivre ce douzième siècle à travers les yeux de chacun d’eux: la dure réalité de leur vie, leur condition humaine et sociale, leurs trajectoires hasardeuses entre jeux de pouvoir et survie. Au delà, dans une aventure menée de main de maître, se mêleront encore au roman, ambitions et luttes de pouvoir intestines, à l’intérieur de l’Eglise comme entre les nobles, rivalités entre église et pouvoir politique aussi, et encore lutte contre les éléments, contre la misère et pour la vie, dans la violence, la haine, la passion et l’amour sur fond d’un monde médiéval, trempé de religion où la présence de Dieu et la mystique restent omniprésentes.

Une trilogie bientôt achevée

« Vous êtes jeune, frère Godwyn. Avec le temps, vous apprendrez que les puissants ne montrent jamais de gratitude et acceptent comme un dû celle que nous leur manifestons. » 
Un monde sans fin, Ken Follett

Best seller absolu, traduit dans de nombreuses langues, les piliers de la terre a, à ce jour, dépassé les 20 millions d’exemplaires vendus dans le monde, suivant son éditeur.

Faisant suite à ce roman, l’excellent ouvrage Un monde sans fin est de la même veine. Il  nous invite à nouveau dans le même monde, mais cette fois-ci sur fond de XIVe siècle. Le temps a passé et ce sont les roman_aventure_historique_moyen-age_un_monde_sans_fin_ken_follettdescendants des héros du premier opus que nous retrouverons dans ce deuxième roman d’aventure.  L’action et l’excellence sont encore au rendez-vous et pour ceux qui ont lu déjà ces deux excellents livres, un troisième est actuellement en cours de rédaction qui viendra compléter la trilogie et devrait paraître, des mots même de l’auteur, autour de l’automne 2017.

Un jeu vidéo sur les piliers de la terre

Les piliers de la terre le jeu vidéo
Les piliers de la terre, le jeu vidéo et la ville fictive de Kingsbridge réconstituée par Daedalic entertainement

Plus de 25 ans après sa sortie et du côté « actualité », l’histoire du roman de Ken Follett a aussi inspiré un jeu vidéo, actuellement en préparation chez Daedalic Entertainment, un studio de production allemand qui entend bien tenir le titre prêt, autour des mêmes dates que la sortie prévue du troisième livre de l’auteur sur le petit monde de Kingsbridge et ses héros.

Transposer une aventure aussi fouillée et détaillée relèvera surement de la gageure sans parler d’y introduire la nécessaire interactivité qu’on peut attendre de tout bon jeu qui se respecte. De fait, c’est certainement plus dans le « monde » des piliers de la terre et de ses personnages que le titre nous transportera mais sans coller totalement à l’ensemble du roman. L’expérience ne saurait, en effet, être comparable à la lecture, même si la société de production allemande dit vouloir mettre la barre assez haute en terme d’ambition « littéraire » du jeu. Je vous traduis ici les mots de Carsten Fichtelmann, fondateur et CEO de Daedalic Entertainment dans un communiqué de presse sur le sujet au moment d’initier le projet (2014):

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D’un point de vue graphique le studio Daedalic penche pour l’instant, pour un côté plus « bandes dessinées » que réaliste.

« Nous sommes parfaitement conscients et nous ressentons la responsabilité qui nous échoit avec un tel projet. Les Piliers de la terre est un des best-sellers de littérature les plus lus dans le monde et il est suivi, depuis longtemps, par une large base constituée de millions de fans. Etre à la hauteur de leurs attentes sur notre jeu sera un défi formidable. mais que nous sommes fortement motivés à relever. Ensemble avec Bastei Lübbe (le distributeur du jeu) et Ken Follett, nous avons déterminé que le genre qui conviendra le mieux  et sera le plus adapté pour exprimer la profondeur d’un tel roman historique sera le jeu d’aventure. Les jeux d’aventure sont une forme de littérature interactive et chez Daedalic nous nous sommes dédiés à perfectionner ce genre de jeux. Nous sommes heureux et nous sentons extrêmement honorés de voir que notre travail est reconnu par un des plus grands auteurs de best-sellers au monde. et d’avoir la possibilité de mettre son travail en interactivité. »
Carsten Fichtelmann, Daedalic Entertainment (Article original ici)

L_lettrine_moyen_age_passione projet datant de 2014, voilà déjà presque deux ans que le studio de production y est affairé et nous en partageons ici un petit avant-goût pour les amateurs de jeu vidéos, autant que pour les curieux.

Comme il faudra encore patienter jusqu’en 2017 pour que le jeu vidéo inspiré de l’oeuvre de Ken Follett voit le jour, en attendant et pour revenir à cet excellent roman, n’hésitez pas si vous ne l’avez pas encore lu, les Piliers de la terre reste un ouvrage indémodable et de très grande qualité.

En vous souhaitant une très belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
« A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes »

La saga du trône de fer de Georges RR Martin

games_of_thrones_livres_medieval_fantastique_fantaisieSujet : romans, livres, série télévisée, médiéval fantastique ou fantaisie
Genre : aventure, guerre et jeux de pouvoirs.
Auteur : GRR Martin
Titre : « le Trône de Fer », la saga
Titre original : « A Song of Ice and Fire », « Games of thrones » pour la télévision (HBO)
Editeur : Pygmalion et J’ai lu
Sortie : de 1996 à ce jour.

Bonjour à tous,

‘est aux romans et livres de GRR Martin que nous dédions cet article, même si, inévitablement, on ne peut en parler sans parler de son adaptation télévisuelle tant elle rencontre un succès énorme au niveau mondial. A l’image de la sérié télévisée, la saga écrite n’est pas encore tout à fait achevée, mais elle est déjà bien avancée et son adaptation au petit écran en refait chaque année, un sujet d’actualité brûlant jusque dans le monde du livre. A noter que son auteur aura consacré au  « trône de fer » déjà plus de vingt cinq ans de sa vie, puisque le premier livre de la saga a été édité en 1996 et qu’il l’avait écrit en 1991.

SUSPENSE QUAND TU NOUS TIENS

En réalité, je suis, comme beaucoup, entré dans cette saga livresque à partir de la série télévisuelle. C’est assez rare que je fasse les choses dans ce sens, préférant généralement toujours faire l’inverse, soit lire d’abord et, éventuellement après, voir les adaptations  à l’écran des oeuvres écrites.  Je trouve, en effet, que l’on entre mieux dans un livre quand l’imagination n’est pas encore figée dans des imagesgames_of_thrones_livre_medieval_fantaisie_pigmalion toutes faites. On a alors tout loisir de se les fabriquer soi-même et c’est tout l’intérêt de la lecture d’ailleurs; c’est un acte alchimique entre deux imaginations ou esprits qui se rencontrent et c’est surement pour cela que ceux qui lisent aiment cela, autant qu’ils aiment souvent « l’objet » livre lui-même; lire restera toujours un acte magique. D’un point de vue psychologique, le roman creuse également bien plus ses personnages là où, souvent,  un simple film  ne fait qu’en effleurer la surface par la nécessité qu’il a de couper dans le texte pour en extraire un scénario finalement assez court en pages, quand on le compare à un livre de taille moyenne. (photo ci-dessous l’écrivain Américain du Trône de Fer, Georges RR Martin).

L'auteur GRR MARTINCela étant dit, il faut tout de même rendre justice aux séries télévisées découpées en « saison » dont la longueur offre une bonne solution pour coller à l’oeuvre écrite et rattraper ainsi des détails ou certains traits des personnages qu’un long métrage n’aurait pas permis d’aborder. Le pendant de cela est que ce format ménage une dépendance incommode et un suspense qui, souvent, pèse d’une semaine sur l’autre, dans l’attente du prochain épisode, et pire, d’une année sur l’autre, dans l’attente de la « nouvelle saison ». Personnellement, je me sens toujours un peu otage de ce genre de formules que ce soit à la télévision ou au cinéma. J’attends donc en principe toujours que tout soit sorti et fini avant d’acquérir les DVDs.

Dans le cas du trône de fer, j’ai toutefois dérogé à la règle sur les conseils de personnes de mon entourage qui, connaissant ma passion pour le monde médiéval, ne se lassaient pas de me vanter les qualités de la série télévisuelle. Je m’y suis donc plongé en faisant l’acquisition des DVD’s. Nous étions alors à la fin de la saison trone_de_fer_serie_tele_dvd_HBO_moyen_agetrois. A leur décharge, la série télévisuelle est excellente et, après avoir vu les trois premières saisons d’un coup, je l’ai donc prise en route jusqu’à la fin de la saison cinq. Fatalement, arrivé là, frustré une fois de plus de rester sur ma faim, je décidais de m’atteler à la lecture de ce « trône de fer » dans le texte. (ci-contre la photo du coffret DVD de la série chez HBO).

LE RESUME DE L’HISTOIRE

Je serais court sur le résumé de l’histoire parce que ceux qui ont vu la série la connaissent et ceux qui ne l’ont pas vu n’ont pas vraiment besoin d’en  savoir énormément pour se plonger dans les livres. Pour ceux qui regardent la série télévisée, comme pour les autres d’ailleurs, je précise que vous ne trouverez ici aucun « spoil ».

La Carte du « Trône de fer »

L'univers du Trône de fer
L’univers du Trône de fer (Games of Thrones) de Georges RR MARTIN

Sur les territoires (fictionnels) de Westeros et d’Essos,  et dans un temps que seul connaît le médiéval fantastique et qui n’est donc pas daté précisément, se tiennent sept royaumes, qui sont aussi des grandes familles, régions et cultures. L’organisation y est résolument féodale. Par le passé, l’union de ces sept régions et familles a été mise en place et une paix relative s’est maintenue dans ce que l’on a appelé et que l’on continue d’appeler  « le royaume des sept couronnes » mais cela ne durera pas et les tensions vont bientôt gronder et menacer cette paix et son équilibre fragile.

Lutte et jeux de pouvoir
au royaume des Sept couronnes

Juché sur le « trône de fer » depuis lequel il gouverne les sept couronnes, le roi Robert Baratheon a vieilli et n’est plus à la hauteur de la tâche. Des complots s’ourdissent dans son dos pour la prise de pouvoir et, pour les déjouer, autant que pour l’assister dans la conduite du royaume, il nommera  comme « la main du roi » son vieux compagnon de bataille « , », le seigneur du royaume du nord. Mais le poison continuera pourtant de se distiller dans le royaume et la nouvelle main du roi dérange. Eddard Stark le_trone_de_fer_moyen-age_passion_medievaledécouvrira bientôt, en effet, un terrible secret sur les héritiers de du roi Robert Barathéon qui leur coûtera cher à tous deux. Le roi mourra, en effet, bientôt d’un « accident de chasse », dit-on, et cet événement mettra définitivement en péril l’équilibre de la paix à Westeros et sera le détonateur de l’ensemble des luttes de pouvoirs et des intrigues de la saga du « trône de fer ».  Personnage aussi obscure qu’impitoyable, la Reine Cersei y est-elle mêlée? Il faut dire que sa lignée, les Lannister, une famille honnie de presque tous, semble capable de tout, et même surtout du pire, pour assouvir ses ambitions. Les trois générations, du grand-père jusqu’au petit-fils (jeune héritier tyrannique et immature, mis à la hâte sur le trône), ont toujours, en effet, convoité le pouvoir, dusse être à coup de manoeuvres politiques ou dans le sang. Seul semble les garder de la folie totale, le plus raisonnable d’entre eux, Tyron Lannister, dit « le lutin », homme de petite taille, grand par l’âme et l’intelligence, mais qu’à peu près l’ensemble du clan semble s’accorder à détester.

Un Héritier et  trois dragons pour le Trône de fer

dragon_princesse_trone_de_fer_monde_médiévalEt tandis que bien des nobles de Westeros convoiteront secrètement ou réclameront ouvertement le « trône de fer »,  deux autres dangers planent et menacent Westeros. Sur le grand territoire de Essos, on conte, en effet, que se dressera bientôt l’héritier légitime du roi Aerys II Targaryen, roi devenu fou, dit-on, souverain des sept couronnes avant que Robert Baratheon ne  le tue de sa main et ne se juche  lui-même sur le trône,  Cet héritier légitime posséderait des dragons et viendrait bientôt, avec leur aide, réclamer son due et son trône, ce que personne ne croit vraiment, car toute trace de créatures magiques a disparu depuis bien longtemps de ces terres.

La garde de nuit et  les « autres »

Dans le nord également, un autre danger, peut-être même plus grand encore menace de mettre en péril non seulement le trône de fer mais aussi bien des vies  dans les  sept royaumes, en frappant quiconque se trouvera sur son chemin. D’étranges créatures, « les autres », qui porteraient en elles un froid glacial pourraient, en effet, s’y éveiller la nuit, changeant les vivants en morts qui revivraient bientôt, transformés à leur tour en zombies sanguinaires, et alors,  un long et interminable hiver reviendra, qui cachera, en son sein, cette mort blanche. medieval_fantaisie_games_of_thrones_georges_martinMais qui peut croire, là encore, de telles histoires ? Elles font partie de la mythologie lointaine de Westeros et bien peu de gens prête foi à ces vieilles légendes. Pourtant, à la frontière de ce grand nord, on a, par le passé,  construit un mur gigantesque, gardé depuis toujours et en permanence, par « la garde de nuit », une vaillante légion de soldats, pour la plupart repris de justice, et auxquels on a épargné la vie en échange de leur voeu de passer leur vie entière à garder le mur. Et tous, ici, craignent le pire, sachant bien que s’ils ont pour mission d’empêcher les forces rebelles et sauvages  menées par le rebelle « Mance Rayder » et qui menacent, à tout instant,  d’attaquer le mur,  ils ne sont pas là que pour résister à ces envahisseurs humains. Bientôt, ils en sont convaincus l’hiver et la mort blanche reviendra pour réclamer son tribu sur Westeros,

Voilà, en quelques traits, le cadre de l’histoire du « trône de fer » et vraiment pour en faire une synthèse courte, car nous parlons là d’un total de quinze romans et ce monde est complexe tant en intrigues qu’en personnages.

IMPRESSIONS DE LECTURE

Je dois avouer  qu’il m’a fallu empiler quelques pages quand même avant de me retrouver totalement immergé, mais par contre avec grand plaisir, dans cette saga écrite de GRR Martin, pour finir par la lire d’une traite jusqu’à sa fin actuelle. Comme nous le
disions plus haut, il manque encore quelques livres à cette saga pour être terminée. Officiellement, Georges RR Martin dit qu’il lui en reste deux à écrire, mais il est possible que son histoire l’emporte plus loin qu’il ne le pense; nous ne le saurons donc vraiment que quand il en aura terminé.

Une aventure médiévale fantaisie pour tous.

L’écriture de GRR Martin est une écriture factuelle et efficace, caractéristique des romans d’action ou d’aventure anglo-saxons. Je n’ai pas de « snobisme » en lecture et j’aime assez me divertir sans trop me donner de migraines. Qu’on me raconte une histoire ou un conte et me voilà satisfait. C’est un peu comme au cinéma, l’écriture qui réfléchit un peu trop à elle-même en même temps qu’elle s’écrit, ne me détend que très rarement.  Sans contester games_of_thrones_roman_medieval_fantaisie_pigmalionl’intérêt de la haute littérature, bien entendu, disons que c’est une affaire de moment. Au fond aussi, tout cela est un peu comme la nouvelle cuisine. Il n’y a pas de recettes et il faut un vrai talent pour réussir ce genre d’exercice de style, alors, de la même façon que je préfère largement une bonne blanquette de veau traditionnelle réussie à un feuilleté aux truffes au jus de rutabaga et son coulis de framboises mentholé douteux et raté, je préfère un bon roman d’action réussi à un ouvrage prétendument littéraire mais au final pompeux, illisible, et parfois, en plus, mâtiné de cynisme. Encore une fois cela ne me détend pas*

winter_is_coming_trone_de_fer_humour_medieval_fantaisieDonc, tout cela est bien clair, avec le trône de fer, nous voilà en face d’un conte  et si, paradoxalement, c’est peut-être la nature factuelle et dépouillée du style de GRR Martin qui m’a, au premier plan, un peu fait faire la moue, le temps de traverser quelques situations, de trouver les repères et  l’affaire était faite. L’intérêt de la saga du trône de fer se révèle sur la longueur et l’histoire prend vite le dessus sans fioritures inutiles, qui, par ailleurs, sur la longueur aurait peut-être finie par alourdir le tout. Pas de longues pirouettes littéraires donc chez Georges RR Martin, et pas non plus de longues descriptions interminables  mais du coup et, ce faisant, vous ne vous y perdrez pas non plus. (photo ci-contre, je sais, ça n’a rien à voir, mais c’était juste pour voir si vous suiviez, sans compter qu’elles déchirent ces moon boots).

Les personnages

Ce qui compte, en dehors du monde du « trône de fer » lui-même, de sa complexité, de sa taille et de ses conflits, de toutes ces intrigues qui s’entremêlent et finalement de sa grande richesse, ce sont les personnages qui rythment la saga, et, sur la longueur, sont merveilleusement bien creusés, complexes à souhait et ne semblent jamais jugés par leur auteur quelque soit leur actes. Au fil des chapitres, l’oeuvre passe ainsi d’un personnage à l’autre, en restant dans un style impersonnel, qui privélégie le « il » sur le « je » et qui crée cette distance narrative très agréable de l’auteur avec ses personnages. Il y a aussi cette dimension générationnelle des pères ou des mères d’un côté et des fils ou filles de l’autre qui doivent être à la hauteur de leur héritage et en porter le poids, qui donne un rythme particulier à cette saga et en font aussi une oeuvre ouverte à un large public.

Georges RR Martin, auteur facétieux

passion_ecriture_auteur_moyen-age_fantastiqueJe retiens aussi comme impression de fond, le plaisir jubilatoire que semble prendre l’auteur Georges RR Martin à écrire et à nous surprendre en ne tombant pas dans les schémas conventionnels « attendus ». Les héros, quels qu’ils soient, peuvent, à tout instant, mourir et peu lui importe que nous nous y attachions ou pas, ils suivent leur destinée et l’écrivain se laisse guider par les lois de son monde. Passion et plaisir, voila ce que l’on sent dans ce flot de personnages, de cultures et de situations qu’il nous a concocté dans ce « trône de fer ». Nul doute que c’est une histoire qu’il se raconte d’abord à lui-même, mais on ressent aussi de la facétie et de la truculence dans cette écriture, dans les méandres par lesquels il nous oblige à passer pour le suivre.

Alors à lire ou pas, même si on est spectateur de la série?

Oui, largement! Et pas seulement pour compter les points et jouer au jeu des sept différences entre l’auteur de « trône de fer » et les scénaristes de HBO qui adaptent la saga pour le petit écran. L’intérêt va bien au-delà de cela et si vous aimez les romans d’aventure, vous passerez de vrais bons moments sur ses terres imaginaires de Westeros et d’Essos, en compagnie de Georges Martin.

A quand la fin de la saga & le prochain livre  ?

C’est pour bientôt mais de gràce, ne demandez pas à GRR Martin je pense que la question lui sort un peu par les trous de nez pour le dire trivialement! La preuve en image ci-dessous :

monde_medieval_moyen-age_fantaisie_trone_de_fer_livres_grr_martin

Une très belle journée à tous!

Fred
pour moyenagepassion.com

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* Encore une petite couche sur le simple plaisir de lire?

magie_de_la_lecture_roman_medievalJe m’excuse de m’étaler un peu sur ce sujet, mais c’est un fait aussi que nombre d’auteurs/conteurs français de romans à succès sont dédaignés, au mieux ignorés, au pire lapidés, par une certaine critique parce qu’ils ne versent pas dans notre « grande » tradition littéraire française mais s’attellent simplement à conter des histoires par l’écrit.. Au fond, pourtant, si ce ne sont pas leurs critères, pourquoi les juger au prisme d’un filtre dont ils n’ont jamais eu la prétention de se revendiquer? On peut aimer le genre du contes, des histoires et du roman d’action ou d’aventure, sans forcément que tout y soit « hollywoodien » et « attendu » au mauvais sens du terme. J’ai de mon côté en mémoire bien des romans « de gare » qui m’ont fait aimer les trains et mon amour de la lecture de tout temps est aussi dans ceux-là. Il y a peut-être encore en France un espace (médiatique?) à combler de la « Grande » littérature aux « simples » romans, même si j’ai quand même le sentiment que l’on médiatise de moins en moins l’intérêt de la lecture et les livres. Je dis tout cela pour réhabiliter simplement l’acte de lire, quelque soit les goûts du lecteur  car il y en a vraiment pour tous les goûts. En résumé, que vivent longtemps les livres, les salons du livre et la lecture sous toutes ses formes!