Sujet : citation, Michel Zink, médiévalisme, moyen-âge, monde médiéval, évasion. moyen-âge imaginaire, divertissement.
“Heroic fantasy, films, séries télévisées, jusqu’à Harry Potter et son monde de magie préscientifique sous les ogives gothiques d’un collège anglais, peuvent nous entraîner dans un univers à coloration médiévale où nous nous évadons délicieusement.”
Michel ZINK – Médiéviste, philologue & académicien
Bonjour à tous,
ous n’avons pas grand chose à ajouter à cette citation de Michel Zink sur le moyen-âge et ces univers à « coloration médiévale » qu’il nous dépeint comme des occasions d’évasions délicieuses. Si nous ne le pensions pas nous-même, ce site n’existerait sûrement pas. La passion pour le monde médiéval est née chez nombre d’entre nous comme d’ailleurs, bien souvent, chez nos plus grands médiévistes, d’images reçues à travers la littérature, le cinéma, les séries ou même encore les bandes dessinés de notre monde contemporain. Ce moyen-âge « reconstruit », « évoqué » et qui parle tant à notre imaginaire, nous interpelle quelquefois au point de vouloir en savoir plus et de partir à la rencontre d’un moyen-âge plus historique.
Mises en miroir et sans pour autant en gommer les nuances, elles nous nous permettent, en effet, de mesurer la passion, l’émerveillement, l’irrésistible pouvoir d’attraction et quelquefois encore l’impérieuse nécessité qui guident nos plus grands médiévistes vers leur vocation.
“Le moyen âge est un monde merveilleux, c’est notre western, et, en cela, il répond à la demande croissante d’évasion et d’exotisme de nos contemporains.” Citation de Georges Duby (1919 – 1996), Historien médiéviste. Entretien avec Antoine de Gaudemar – Octobre 1984
“Le Moyen-Âge ne m’a retenu que parce qu’il avait le pouvoir quasi magique de me dépayser, de m’arracher aux troubles et aux médiocrités du présent et en même temps de me le rendre plus brûlant et plus clair.”
Citation de Jacques Le Goff, historien médiéviste (1924-2014), « A la recherche du Moyen Âge »
Sujet : terre plate, terre ronde, Aristote, science, histoire médiévale, idées reçues, préjugés. Période : moyen-âge. Média : Conférence 2014. Café.Histoire.Chronos Titre : La forme de la Terre, un aperçu de la science médiévale Conférencier : Jean-Marc Mandosio, maître de conférences à l’École pratique des hautes études (EPHE).
Bonjour à tous,
ordre le cou aux préjugés sur le moyen-âge voilà un objectif louable que finit par se fixer naturellement toute personne qui s’intéresse de près à cette longue période de l’Histoire.
Dans la masse de ces idées reçues, un nombre important sont, en réalité, des constructions idéologiques que nous devons aux penseurs du siècle des lumières et de la renaissance. Un certain nombre d’entre eux éprouvèrent, en effet, le besoin de rabaisser l’image des périodes précédentes pour mieux se déterminer, mais aussi pour s’élever vis à vis de leur passé. ie : ils étaient le progrès, la nouveauté contre ce qui les avait précédés.
Obscurantiste, illettré, sale et ignorant, quand il n’est pas en plus barbare, l’homme médiéval est devenu un peu à l’homme moderne et à l’Histoire, ce que l’Homo Neanderthalensis fut longtemps et est encore, dans une certaine mesure, au Sapiens Sapiens : une sorte de repoussoir dans lequel se mirent et se gaussent nos egos satisfaits, pétris de belle modernité. Ne sommes-nous pas, en effet, différents de tout cela et si délicieusement évolués ? Homme des cavernes, homme médiéval, fantômes presque jumeaux d’un passé révolu, doubles figés de tout ce qui n’est plus « nous », puisque nous nous en sommes si glorieusement affranchis, baignés des lumières intenses du monde matérialiste post-industriel en marche vers le futur.
Déconstruire l’homme médiéval
au sein de la mythologie post-moderne
Du point de vue de l’Histoire et des sciences humaines, le XIXe siècle n’est pas tout à fait parvenu à déconstruire cet homme médiéval obscur et ignorant dont il avait encore besoin et qui finalement cadrait plutôt bien dans le schéma de ces théories évolutionnistes et racialistes alors galopantes. La figure du barbare et du bon sauvage y avaient encore la vie dure. Pourtant le romantisme avait aussi restauré la nostalgie d’un certain moyen-âge flamboyant et de ses châteaux. Certains auteurs louchaient vers elle pour meubler leur spleen et peut-être faut-il faire justice à ce siècle et alléger un peu le fardeau de ses idéologies. La science humaine y était balbutiante et souffrait encore d’un certain manque de méthodes même si on les cherchait activement. Le XIXe connait aussi, en nombre, de très grands historiens et finalement, il pourrait faire un peu figure, dans ses « tâtonnements », d’une première de période de gestation significative pour une « vérité médiévale » dont le XXe siècle poursuivra l’accouchement ; le « travail » est encore en cours.
Pourtant, même si depuis, les médiévistes et historiens ont fait de notables efforts pour rétablir quelques vérités et remettre un peu mieux à leur place l’homme médiéval et ses mentalités, de nombreux préjugés résistent encore. Ils prennent leurs racines dans des mythes fondateurs d’une modernité qui a tout l’air d’en avoir encore désespérément besoin, sans doute pour les mêmes raisons que les hommes des XVIe et XVIIe en avaient eu l’utilité: un peu de fard sur les paupières pour habiller la mariée.
Réalités médiévales contre sensationnalisme
Au constat, à l’aube du XXIe, il reste encore fort à déconstruire pour approcher l’homme médiéval dans sa réalité, et bien savoir aussi que la « rue » et le laboratoire de recherche sont deux choses distinctes. Il faut encore ajouter qu’en plus de raisons idéologiques liées à notre modernité, du côté de l’information de masse, les vérités « toutes plates » ne font pas toujours vendre. Nous sommes aux temps de l’émotionnel et du sensationnalisme. Les contrastes l’emportent sur les nuances, et les titres ravageurs font plus recette que le fait de rétablir d’ennuyeuses évidences. Sans doute cela joue-t-il. En matière de réalités historiques, le médiéviste pourrait même quelquefois, faire figure de rabat-joie en venant, par exemple, expliquer qu’un Jacquouille la fripouille (Les visiteurs, Christian Clavier) rigolard, repoussant et à la limite de la débilité profonde, ou un Karadoc (Kaamelott) sale, goinfre et péteur ne sont que des constructions désopilantes certes, mais sans doute à quelque distance de la réalité de l’homme médiéval et de son état « d’éveil » autant que d’hygiène.
Encore une fois, il est indéniable que ces images étroitement associées au moyen-âge continuent de nous faire rire. Nous nous y sommes attachés. Elles font référence et sens, même si cet homme médiéval là a été construit au fil des siècles, quelquefois assez loin de sa réalité historique. Difficile de mesurer combien à travers nos rires, ces « archétypes » nous rassurent aussi sur notre propre monde, sa modernité et sa tangibilité en terme de sens.
Alors « au moyen-âge on ne savait pas lire », « au moyen-âge on ne se lavait pas », « au moyen-âge, tout le monde mourrait à 30 ans », « au moyen-âge, on croyait que la terre était plate » et tant d’autres encore. Aujourd’hui c’est à ce dernier préjugé que nous allons tordre le cou grâce à Jean-Marc Mandosio.
Li livres dou tresor, une encyclopédie médiévale du XIIIe siècle par Brunetto Latini
Science médiévale et idées reçues:
la terre est ronde au moyen-âge
Croyez-le ou non donc et si ce n’est pas encore le cas, vous en serez convaincu à l’issu de cette conférence du jour, au moyen-âge, on savait pertinemment que la terre n’était pas plate et,mieux même, on est même tout à fait certain qu’elle était ronde ou même plus précisément sphérique.
Nous suivrons ici Jean Marc Mandosio sur les traces de la théorie aristotélicienne mais aussi à la rencontre de l’encyclopédie et du livre du trésor de Brunetto Latini. On y verra que si les théories qui mènent à considérer la terre ronde sont encore éloignées de nos données astronomiques et physiques les conclusions sont pourtant bien là.
Et si notre conférencier ne se prononce pas pour affirmer si, pour l’homme de simple condition, l’évidence de la terre ronde est bien admise, on peut tout de même supposer que ce fut le cas. Il n’y a, en effet, on le verra avec lui, que quelques rares auteurs très marginaux (deux en tout et pour tout) et qui ne sont pas des « scientifiques » pour se prononcer en défaveur de la terre ronde, ceux là même dont on s’est servi plus tard pour fonder le mythe d’une terre plate aux temps médiévaux. Dans ce contexte, on n’a un peu de mal à imaginer comment les hommes du moyen-âge, quelque soit leur condition, auraient pu suivre ces deux auteurs contre tous les autres, ou échafauder d’eux-mêmes une théorie tout à fait contraire à celle en vogue depuis de longs siècles.
Conférence : la forme de la Terre, un aperçu de la science médiévale
Maître de conférences à l’École pratique des hautes études (EPHE), Jean-Marc Mandosio y est en charge de la Conférence de latin technique du XIIe siècle au XVIIIe siècle.
Spécialisé en littérature néo-latine, ses axes de recherches vont de l’histoire de la philosophie et des sciences à la classification de ces dernières, et il est également versé dans le domaine de l’alchimie, la magie & la philosophie naturelle.
En dehors de ses occupations universitaires, on le connait aussi pour ses essais et sa plume de polémiste. Il a, notamment, fait paraître de nombreux écrits aux éditions de l’Encyclopédie des nuisances, maison d’édition militante et engagée, fondée dans les années 90 par Jaime Semprun et qui s’inscrit dans un courant idéologique anti-industriel.
En vous souhaitant une bonne conférence et une très belle journée.
Fred F
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.
Sujet : poésie et chanson médiévales, humour médiéval, Goliards, poésie goliardique, chanson à boire, latin, chants de Benediktbeuern Période : moyen-âge central, XI au XIIIe siècle Titre: « Bache, Bene Venies », Carmina Burana, Auteur : anonyme. Compositeur : Carl Orff Interprètes : Oni Wytars & Ensemble Unicorn
Bonjour à tous,
la faveur de la fin de semaine, revenons un peu à la bonne humeur et à la fête avec la poésie goliardique de la Cantate Carmina Burana de Carl Orff, tirée elle- même du manuscrit ancien du moyen-âge central appelé le Codex Buranus 179 et connu encore sous le nom des Chants de Benediktbeuern.
Codex Buranus, détail miniature, poésie goliardique, chanson à boire, moyen-âge central
Comme pour les plus de trois-cents autres textes et poésies du manuscrit, l’auteur du chant du jour est resté anonyme. A la manière des goliards, ces joyeux clercs itinérants, quelque peu portés sur la boisson et les plaisirs de la chair, on célèbre le Dieu Bacchus dans cette chanson à boire et, avec lui, les plaisirs du vin.
Chanson à boire latine du moyen-âge central
Oni Wytars & Ensemble Unicorn
ous avons déjà mentionné ici, à plusieurs reprises, les deux formations Oni Wytarset Unicorn toutes entières dédiées au répertoire musical médiéval et qui ont alliées leurs talents et leurs artistes à la faveur de plusieurs productions.
En 1997, dans l’album intitulé « Carmina Burana, Medieval Poems and songs » dont est extraite la pièce du jour et donc nous avons également déjà parlé ici, les deux ensembles (allemand pur Oni Wytars et autrichien pour Unicorn) rendaient hommage à la cantate de Carl Orff et à la poésie goliardique. « Bache, bene venies », cette véritable ode à Bacchus et au vin ouvrait d’ailleurs l’album et lui donnait le ton.
Bache, bene venies, les paroles latines et leur adaptation/traduction libre en français
Bache, bene venies gratus et optatus, per quem noster animus fit letificatus
Bacchus, soit le bienvenu, Toi le plaisant et désiré, Par qui notre esprit Se remplit de joie.
Sujet : fêtes, festivités, festival, rock celtique, folk, neo-folk medieval, metal, animation, compagnies médiévales, monde viking, Norvège, reconstitution historiques, légendes nordiques. Yggdrasil. Période: moyen-âge central (an 1000) Lieu : Simandre sur Suran (Ain, Rhône-alpes) Evénement: Festival Ragnard Rock 2017,
Children of Yggdrasil Dates : du jeudi 20 au dimanche 23 juillet 2017
ATTENTION ! Cet événement a été annulé à la dernière minute!
ne vieille légende conte qu’il y a fort longtemps, un forgeron vivait au milieu d’une verte vallée, au coeur des terres de Midgard. Les guerres effroyables avaient décimé les villageois et laissé l’homme seul, pauvre et miséreux. Au plus fort de sa solitude, jamais pourtant il ne désespéra, priant tous les jours les Dieux pour qu’ils lui mandent une solution, de quoi faire renaître son monde. L’histoire dit qu’au milieu de deux grandes batailles, Thor entendit ses prières et qu’il descendit alors d’Azgard à sa rencontre. Il trouva l’artisan à l’ouvrage, achevant de battre le fer pour forger une épée du plus bel alliage et il s’adressa à lui en ces mots :
– Hé, toi, enfant de Midgard, fils de Yggdrasil, pourquoi restes-tu ici à forger des armes quand plus aucun guerrier n’est là pour les croiser et que même les derniers ennemis de ces terres s’en sont, eux aussi, allés ?
– O grand Dieu du tonnerre ! répondit le forgeron qui avait reconnu Thor, au premier regard. Les Dieux m’ont donné pour seul pouvoir celui de mêler le fer de la pierre au feu afin de le changer en lames. Depuis l’aube des temps, mon père, et le père de mon père et tous les siens avant lui, ont suivi ce chemin. Que pourrais-je faire d’autre qu’emprunter la voie qu’ils m’ont tracée et qui est mienne, en priant pour qu’ils m’envoient un jour des guerriers capables d’honorer mes armes ou des mains pour user les outils qui sortent de ma forge.
– Tu as bien parlé, fils de l’homme, aussi je ferais un geste pour toi. Pose cette lame que tu tiens là, sur l’enclume.
L’épée rougeoyait encore et le forgeron qui s’apprêtait à la plonger dans l’eau pour la refroidir, s’exécuta. Thor brandit alors son immense marteau vers le ciel. La foudre irradia l’objet d’un éclair de feu et le Dieu s’en servit pour frapper l’épée du forgeron par trois fois. La lame ne se brisa pas. Elle irradia d’une lueur bleutée et vibrante. L’air s’était chargée de la forte odeur de l’ozone et, pendant un instant, tout l’endroit crépita de mille pailles de feu. Puis, le calme revint. L’épée brillait de l’éclat d’un métal à nul autre pareil et le forgeron la toisa, les yeux encore plein de surprise, avant de se ressaisir :
– Qu’attends tu que je fasse de cette lame, ô grand Dieu ? demanda-t’il à Thor. Un guerrier viendra-t-il la prendre pour faire renaître ma vallée du cri des victoires, comme à l’aube des premiers jours ?
– Fils du fer et du feu, les Dieux sont lasdes guerres et le temps est venu pour que les hommes cessent aussi les leurs. Je ne vois ici qu’un guerrier et il se tient devant moi. Comme tu changes la pierre en lames, tu utiliseras cette épée pour former ici, une fois l’an, le plus grand rassemblement de tes frères, à l’ouest de Midgard.
– Mais comment ferais-je cela, ô grand fils d’Odin! moi qui ne suis que forgeron ?
– Tu es cela et bien plus que cela à la fois, fils de Yggdrasil. Quand Sól caressera les champs et les bois de ce lieu de ses longs cheveux d’or et à l’approche des beaux jours, brandis la lame haut et fort vers le ciel et des plus lointains confins des terres de Midgard, ils recevront tous ton appel et ils viendront. Oeuvre pour les accueillir, prépare ripailles, boissons à flots et victuailles à foison, musiques et jeux sans compter. Que ce rassemblement soit l’occasion de célébrer l’amitié, le fer, le feu, l’abondance de la terre nourricière, la pureté de ses eaux et la joie des plus grandes réunions des fils de l’homme. Qu’on y scelle les traditions ancestrales et que cette belle vallée se peuple d’immenses cris de fête et de liesse qui résonneront jusqu’aux frontières des neufs mondes. Voilà à quoi te servira l’épée.
Puis, Thor s’en fut dans un éclair vers Azgard et de ce jour, le forgeron sut, sans l’ombre d’un doute, ce qu’il lui restait à faire.
Compagnons et amis, enfants d’Yggdrasil ! Comme chaque année, l’épée a de nouveau été brandie dans la vallée de la légende et des quatre directions de Midgard, le grand rassemblement aura lieu et vous y serez attendus.
Du 20 au 23 juillet 2017, Ragnard-Rock,
le festival pagan rock de tous les possibles.
Bonjour à tous,
uand le rock fusionne avec le paganisme, le folk celtique ou médiéval, les légendes nordiques, les musiques traditionnelles et encore le Metal pour donner lieu au plus grand festival du genre en Europe et quand, en plus, cet événement se tient sur les terres de France, cela mérite bien une légende nordique pour le célébrer!
Du 20 au 23 juillet prochain, se tiendra en effet en plein coeur de la vallée du Suran une nouvelle édition du festival Ragnard Rock. Avec plus de 45 groupes de musique de la mouvance Pagan rock attendus, l’événement se place comme un des plus grands festival du genre en Europe.
L’événement durera trois jours pleins et entre tous les artistes invités, dont le célèbre groupe de néo-folk médiéval allemand FAUN ou encore les facétieux compagnons du Gras Jambon et j’en passe, il y aura encore une scène spéciale dédiée à des groupes folkloriques, neuf en tout, venus des quatre coins de l’Europe, avec leurs instruments historiques et traditionnels pour représenter leurs cultures ancestrales.
Après le succès de l’édition 2016, le Ragnard-rock de cette année promet encore de nombreuses surprises et du côté des organisateurs, on a voulu s’assurer que les amateurs de pagan rock, et de rock d’inspiration celtique ou nordique, comme les passionnés d’histoire, de culture et de musique y trouvent leur compte.
Listes des Groupes présents
Vous pourrez retrouver toutes les infos sur la programmation sur le site officiel du Ragnard-Rock, mais voilà une première liste des groupes présents sur place cette année pour vous en faire une idée.
ARAKIRI FOR THE SKY – KZOHH – NYTT LAND – ZNICH – KAWIR – KAMPFAR – FAUN – KHORS -MALEPESTE – LES COMPAGNONS DU GRAS JAMBON – SATYRICON – MELECHESH – ARKONA -TAAKE – SKÁLMÖLD – WOLFCHANT – SUIDAKRA – TENGGER CAVALRY – SAOR – GOCOO – ANGANTYR – HELHEIM – AETERNUS – UADA – MOR DAGOR – ACHERONTAS – DARKEND – BORGNE – ROMUVOS – HEAVYDEATH – HORDAK – ENISUM – ATAVISMA – UDYR – MÖHRKVLTH – GJELDRUNE – WARBELL – FIR BOLG – FORNDOM – SOWULO – THE MOON & THE NIGHTSPIRIT – JAR – ARNICA – DAYAZELL – SHIBALBA
Teaser vidéo officiel Ragnard Rock 2017
Légendes nordiques et monde viking :
la Norvège au coeur de la célébration 2017
ette année, le festival célébrera la Norvège et sur les 10 hectares de verdure dédiés du site, se tiendront encore un grand camp Viking, ainsi qu’un marché médiéval. De nombreuses compagnies historiques seront donc au rendez-vous pour animer la fête de leurs ateliers, camps, démonstrations artisanales ou encore mêlées et combats à l’escrime ancienne.
On l’aura compris, l’Histoire vivante sera bien présente sur cette partie du festival et l’on entend bien, à l’aide des quelques 150 reconstituteurs ou férus de réalisme historique qui se tiendront sur place, contribuer à corriger quelques préjugés sur le moyen-âge, autant que sur le monde viking.
Ajoutons que cet événement se veut ouvert à tous. Des espaces de jeux et activités ont donc été prévus pour les enfants. Seul, en couple, entre amis ou en famille, chacun devrait donc y trouver sa félicité.
Programmation, tarifs, et détails pratiques
u côté concerts, les accès sont très flexibles : du classique Pass Festival qui vous donnera un accès royal à l’ensemble des groupes à partir de 80 euros, jusqu’au très spécial Golden Pass ou à de simples accès journées. En plus de son aspect immersif et au vue de la différence de prix, le Pass de 3 jours semble bien être la meilleure option. Comme les dates se rapprochent et que les premiers pack à un peu plus de 60 euros sont déjà tous épuisés, nous ne saurions que vous conseiller de faire vite si vous voulez avoir accès au Pass restant. (tous les tarifs que nous vous indiquons ici sont indicatifs et non contractuels et vous pourrez les trouver actualisés sur le site de l’événement).
Pour plus de détails pratiques sur les concerts, la programmation, les possibilités d’hébergement et de camping, rendez-vous sur le site web officiel du Festival. Une Page Facebook spéciale a été également créée pour l’événement.
En bref, fils du nord, du sud, de l’ouest et de l’est, passionnés de légendes nordiques ou curieux d’en apprendre plus sur le monde viking, amateurs de musiques traditionnelles ou de pagan rock, celtique ou nordique, de néo folk ou de folk médiéval, ne manquez sous aucun prétexet l’édition 2017 du grand festival Ragnard Rock, c’est là-bas que cela se passe. Il n’y en aura qu’un seul en France cette année et c’est celui-ci.
En vous souhaitant une belle journée et un excellent festival si vous vous y rendez en juillet prochain.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes