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Littérature médiévale : notes sur la ballade des povres housseurs « attribuée » (un peu vite?) à François Villon

françois_villon_poesie_francais_moyen_ageSujet : poésie, littérature médiévale, réaliste, satirique, ballade, auteur médiéval, analyse littéraire, corpus.
Période : moyen-âge tardif
Titre :  « Ballade des povres housseurs »
Auteur :  « Corpus » François Villon
(1431- ?1463)

Bonjour à tous,

E_lettrine_moyen_age_passionxtraite du Jardin de plaisance et fleur de rhétorique, anthologie de poésie parue pour la première fois en 1502, la ballade que nous vous présentons aujourd’hui s’est vue bientôt attribuée à François Villon  par M. Prompsault, en 1832, qui lui donna d’ailleurs aussi son titre et l’intégrera à son édition des oeuvres du poète médiéval. Il faut dire que la poésie en question côtoie de près d’autres balades de Villon dans cet ouvrage.

Rien n’établit pourtant, de manière certaine, la paternité de ce texte à Villon et il y a eu, pour cet auteur comme tant d’autres un effet de corpus et d’assimilation assez commun au moyen-âge et qui, à l’évidence persiste encore en ces débuts de renaissance où la notion « d’auteur » était en cours de formation ou de définition. Du reste, l’anthologie sus-mentionnée ne signe aucun des textes qu’elle mentionne du nom de leurs auteurs.

Le jardin des plaisances, gravure, reproduction fac similé de l'édition de 1501
Le jardin des plaisances, gravure, reproduction fac similé de l’édition de 1501

La Ballade des povres housseurs

On parle des champs labourer,
De porter chaulme contre vent,
Et aussi de se marier
A femme qui tance souvent;
De moyne de povre couvent,
De gens qui vont souvent sur mer;
De ceulx qui vont les bleds semer,
Et de celluy qui l’asne maine;
Mais, à trestout considérer,
Povres housseurs ont assez peine.

A petis enfans gouverner,
Dieu sçait se c’est esbatement !
De gens d’armes doit-on parler?
De faire leur commandement?
De servir Malchus chauldement?
De servir dames et aymer?
De guerrier et bouhourder (1)
Et de jouster à la quintaine (2)?
Mais, à trestout considérer,
Povres housseurs ont assez peine.

Ce n’est que jeu de bled soyer,
Et de prez iaukher, vrayement;
Ne d’orge battre, ne vanner,
Ne de plaider en Parlement;
A danger emprunter argent;
A maignans leurs poisles mener;
Et à charretiers desjeuner,
Et de jeusner la quarantaine;
Mais, à trestout considérer,
Povres housseurs ont assez peine.

1. Bouhourder : guerroyer & jouter. On retrouve  ici l’origine du mot Béhourd.
2. Quintaine : mannequin d’entraînement pour les chevaliers.

Qui sont ou que sont ces pauvres housseurs?

A la première lecture, le texte semble plutôt compassionnel. Il s’adresse à des « housseurs » que l’on devine pauvres et miséreux. Qui sont-ils vraiment ?  L’interprétation a varié relativement d’un éditeur de Villon  dans le courant du XIXe siècle.

Si l’on fait appel aux dictionnaires anciens sur le terme de housse, housseau, houseau autant que de housser ou holcier, il faut dire qu’il y a de quoi s’y perdre; les définitions sont à tiroirs. Alors, en suivant le fil des éditeurs des oeuvres de Villon, ces housseurs sont-ils comme le pensait J.-H.-R. Prompsault en 1835, des porteurs de bottes ou de housseaux, ces jambières protectrices, dont le bas s’adapte sur la chaussure ? On ne voit pas bien en quoi cela pourrait les rendre si misérables. Sont-ils alors plutôt comme Antoine Campeaux le soutiendra en 1873, des écoliers portant des housses (manteaux à capuchons) ou encore, bien loin de cette hypothèse, des batteurs de tapis « qui avoient assez de peine ou qui travaillent beaucoup, à une époque où tous les appartements étoient tendus de tapis de haute lice« , comme l’avancera encore Paul L Jacob, dans une édition des oeuvres de Villon datée de 1854 ?

Randle Cotgrave, un anglophone du XVIIe
au secours du français Classique

En réalité, il semble qu’aucun de ces éditeurs ou auteurs n’aient vu juste. Celui qui emportera l’adhésion du plus grand nombre, en tout cas, sera un lexicologue anglais du nom de Randle Cotgrave,  dans son dictionnaire français anglais du tout début du XVIIe siècle : A Dictionarie of the French and English Tongues Londres, 1611. Il faut dire que l’ouvrage réalisé avec beaucoup de soin et d’application, fait encore référence tant pour les anglophones ou les personnes désireuses d’apprendre l’anglais que pour les amateurs avides de percer les mystères des textes classiques.

Ainsi, Cotgrave traduira housseur par balayeur ou ramoneur. Certains  dictionnaires plus récents d’ancien français suivront d’ailleurs son exemple (c’est le cas notamment du Dictionnaire Godefroy version courte de 1901 ) et « housser » s’y verra encore rapproché, entre autre définition, à l’action de « frotter, nettoyer, balayer ». On trouvera encore houssoir défini comme un balai ou encore un balai de plume pour épousseter.

Ramoneur, gravure d’Abraham Bosse (1602-1676)

Dans certains dictionnaires, quand il s’agit de ramoner on parlera plus spécifiquement de « housseurs de cheminée » dans d’autres cas, le housseur tout court pourra désigner l’un ou l’autre indifféremment. Une farce du début du XVIe, nommée  la farce du ramoneur utilisera d’ailleurs le terme de « housseur » à plusieurs reprises pour désigner le ramoneur et sur la foi de cet farce, la  revue critique d’histoire et de littérature du XIXe tranchera d’ailleurs en faveur des ramoneurs plutôt que  des balayeurs, pour ce qui est de cette ballade.

Balayeur ou Ramoneur ?
Un peu plus qu’une légère nuance.

De balayer à ramoner, la nuance est légère me direz-vous ? Elle ne l’est, en réalité, qu’en apparence pour plusieurs raisons. La première est évidente, il ne s’agit pas tout à fait du même métier.

La corporation ou le « métier » de balayeur nous est décrit relativement précisément dans le Tableau de Paris, ouvrage de la fin du XVIIIe, publié par Louis-Sébastien Mercier. La « profession » y est dépeinte de manière tout à fait poignante. A l’évidence les pauvres miséreux qui se chargent de nettoyer les rues au petit matin en retirent à peine de quoi survivre. et sont en plus brimés dans leur tâche par ceux qui les encadrent. En voici un extrait pour vous permettre d’en juger :

« S‘il vous arrive jamais de passer en hiver dans les rues de Paris, deux heures avant le lever du jour, vous entendrez de toutes parts le bruit monotone et régulier des balais sur le pavé, et vous rencontrerez à chaque pas, par groupe de cinq ou six, de pauvres hères, silencieusement occupés à nettoyer les ruisseaux et à curer les égouts. Vêtus de guenilles qui tombent en lambeaux, presque toujours mouillés jusqu’aux os par le brouillard ou la pluie, ils ont pourtant la tête recouverte d’un orgueilleux chapeau de toile cirée, orné d’une grande plaque de cuivre, insigne dérisoire que l’administration semble leur imposer, comme la marque de leur esclavage, et l’emblème d’une misère qui gagne tout juste assez pour avoir longtemps encore à souffrir de l’épuisement et de la faim. »
Le Tableau de Paris –  Louis-Sébastien Mercier

ballade_pauvres_housseurs_litterature_medievale_poesie_moyen-age_tardifOn peut supposer qu’au siècle contemporain de cette ballade des pauvres housseurs, la condition sociale des balayeurs n’était guère meilleure qu’un siècle et demi plus tard et ce texte pourrait donc tout à fait leur convenir. Cela dit, me direz-vous, même si les deux métiers diffèrent, on ne peut non plus préjuger que le sort des ramoneurs ait été de son côté beaucoup plus enviable aux mêmes périodes. L’image du « petit ramoneur » et de ses misères, jusque encore le milieu du XXe siècle, a elle-même alimenté de nombreux contes et nourri les imaginaires.

En réalité, une autre nuance de taille se niche encore entre les deux professions, au niveau de l’analyse littéraire et textuelle. Elle réside dans le double sens du vocabulaire autour du ramonage, que notre époque a d’ailleurs conservé mais dont le métier du balayeur n’a pas hérité: l’action de « ramoner » au sens figuré, soit de trousser une dame ou de la contenter était déjà source de beaucoup d’amusement au XVe et XVIe siècles.

Ballade compassionnelle
ou ballade triviale et polissonne?

De fait, si le sens de housseur était bien ici ramoneur et non pas balayeur, au vue de la popularité de cette analogie déjà dans le courant du XVe siècle, dont la farce sus-mentionnée use abondamment, la ballade du jour prendrait d’emblée des dehors bien plus grivois. Arthur Piaget archiviste et historien suisse de la fin du XIXe n’en doutait pas, quant à lui, un seul instant, puisque il écrivit même dans la Revue Romania de 1892 de cette ballade « qu’elle roulait sur une équivoque obscène » (Remarques sur Villon, à propos de l’édition de M. A. Longnon, Persée).  Même si cela ne pouvait suffire  à établir que François Villon en avait été l’auteur, ceci explique d’autant plus qu’on ait  pu la lui prêter, lui dont l’humour « grivois » et à double-sens n’étaient jamais en reste.

Alors comment trancher ? Au siècle de la farce du ramoneur, il se pourrait bien que cette ballade aux dehors joliment compassionnels qui tirerait presque une larme au premier regard si l’on n’allait chercher plus loin, soit un prétexte voilé à la farce et la grivoiserie. Le doute reste encore permis et chacun se fera son idée avec tous les éléments en sa possession. Bien que ne cachant pas, ici, nos penchants pour une certaine littérature médiévale satirique,  il faut bien avouer que la peinture sociale d’un petit peuple oublié de Paris nous paraissait  largement plus séduisante par sa profondeur.

En vous souhaitant une excellente journée !
Fred
Pour moyenagepassion.com
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Marot: humour satirique et grivois autour de la pastourelle de Robin & Marion

 humour_medieval_satirique_grivois_epigramme_clement_marot_pastourelle_moyen-age_renaissanceSujet :  poésie médiévale, satirique, satire, humour, poète, épigramme, poésies courtes, grivoiserie,  pastourelle
Période : fin du moyen-âge, début renaissance
Auteur :  Clément Marot (1496-1544)
Titre :   Du Jeu de Robin et Margot, épigramme

Bonjour à tous,

M_lettrine_moyen_age_passionême si elle est clairement osée, nous ne résistons pas au plaisir de poster cette poésie grivoise de Clément Marot. Ames sensibles s’abstenir donc, épigramme polisson au programme aujourd’hui.

noel_nativite_chanson_poesie_medieval_clement_marotUn jour Robin vint Margot empoigner,
En luy monstrant l’oustil de son ouvraige,
Et sur le champ la voulut besongner;
Mais Margot dit :  » Vous me feriez oultraige:
Il est trop gros et long à l’advantaige. »
– “Bien, dit Robin, tout en vostre fendasse
Ne le mettray;” et soudain il l’embrasse,
Et la moytié seulement y transporte.
“Ah ! dit Margot en faisant la grimace,
Mettez y tout : aussi bien suis je morte. 
Clément MAROT (1496-1544)
Epigramme – Les Jeux de Robin & Margot

Nous l’avons déjà dit ici, la pastourelle de la jeune bergère, en général dénommée Marion ou même Margot*, traverse tout le moyen-âge central. La belle s’y fait tentée par un chevalier désireux d’en abuser, mais, par ailleurs amoureuse d’un jeune homme de sa condition, elle résiste à ce prétendant de passage et ne se laisse aveugler ni par sa condition sociale, ni par ses richesses, pas d’avantage que par ses belles paroles (voir le jeu de Marion et Robin).

Les pastourelles nous chantent donc l’amour champêtre mais peut-être faut-il y lire encore une « morale » de classe, au sens sociologique du terme: l’amour triomphera  finalement  de l’attrait que pourraient exercer le pouvoir, la condition sociale ou la possession matérielle sur la jeune âme innocente. Au contraire de cela, la bergère ne se laissera pas corrompre. Elle épousera son Robin et ils célébreront chichement leurs noces, en ayant adressé au passage un message et une leçon d’humilité en direction des puissants et des seigneurs. Tout ne serait donc pas à vendre en ce monde.

epigramme_pastourelle_poesie_humour_satirique_grivoiserie_medievale_clement_marot_moyen-age_renaissance

B_lettrine_moyen_age_passionien loin de ces considérations morales et sociologiques, Marot revisite ici le genre de la pastourelle et notamment le devenu très classique jeu de Robin et Marion, à sa façon, c’est à dire avec causticité et sans retenue dans un épigramme tout en grivoiserie qui nous montre jusqu’où son humour peut s’aventurer.

Avec ses racines et ses références bien plantées dans le roman de la Rose et dans la poésie de François Villon (qu’il rééditera avec beaucoup d’application), avec sa tête dans la renaissance qui pointe déjà le nez, Marot, poète de cour,  esprit libre et impertinent aussi, n’usurpe pas sa place quand il s’agit de parler de poésie médiévale et de moyen-âge puisqu’il en est à la lisière, un pied dedans et un autre déjà au dehors.

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.

* En aparté, concernant  cette Margot ou Marion, bergère qui nous vient du moyen-âge central, vous noterez bien sûr le clin d’oeil que lui fit également Brassens dans sa chanson Brave Margot.

PS : concernant les portraits que nous utilisons de Clément Marot, voyez l’article suivant.

La poésie morale persane et médiévale de Saadi sur les graines de la tyrannie

gullistan_sagesse_medievale_persane_saadi_jardin_rose_moyen-age_centralSujet : contes moraux et sagesse, poésie persane, justice, tyrannie, citation médiévale. exercice du pouvoir et probité.
Période : moyen-âge central
Auteur : Mocharrafoddin Saadi  (1210-1291)
Ouvrage : Gulistan, le jardin des roses.

Bonjour à tous,

N_lettrine_moyen_age_passionous continuons aujourd’hui notre exploration du Jardin des Roses, du poète et conteur persan Mocharrafoddin Saadi. Ces petites histoires morales ont l’avantage de nous transporter dans un autre moyen-âge et quelquefois, mais pas toujours, nous retrouvons dans ces histoires des similitudes avec certains fabliaux qui courent alors sur les terres de l’Europe médiévale. Le petit conte du jour nous invite à une réflexion sur la relation entre justice et tyrannie et sur la responsabilité de chacun dans ce domaine :

saadi_gulistan_sagesse_persane_conte_poesie_morale_medievale_moyen-age_central« On rapporte que, dans un rendez-vous de chasse, on faisait rôtir une pièce de gibier pour Noûchirévàn le juste, et qu’il n’y avait point de sel. On envoya un esclave au village voisin, afin qu’il en apportât.

Noûchirévan dit : “Prends le sel en le payant, afin que cela ne devienne point une coutume et que le village ne soit pas dévasté.” On lui demanda: “Quel dommage naîtrait de cette petite quantité de sel non payé ?”

ll répondit : “ Le fondement de la tyrannie dans l’univers a d’abord été peu considérable. Mais quiconque est survenu, l’a augmenté, de sorte qu’il est parvenu à ce point-ci.”

Mocharrafoddin Saadi, Gulistan, le jardin des roses.

Noûchirévàn le juste

Empereur perse, Shah réputé du VIe siècle de la dynastie des Sassanides, Khosro Ier (531-579), connu encore sous le nom de Noûchirévàn le juste, a fait connaître à son royaume une grande prospérité.

En matière d’infrastructures urbaines et commerciales comme de cadre légal et économique, l’empire Sassanide a connu sous son égide de grands développements et l’on hésite pas à parler de véritable âge d’or durant son règne. Au niveau culturel, Khosro Ier est réputé avoir été un souverain grand amateur de philosophie et de littérature. Il a notamment ouvert ses portes à des échanges avec la Grèce, la Syrie et l’Inde, et a encore favorisé la tolérance dans les échanges inter-religieux au sein de sa cour en y employant des chrétiens.

Bien sûr, Saadi est un conteur, il colporte donc une tradition orale qu’il enrichit de sa propre expérience et de sa propre imagination pour les mettre au service de ses historiettes et de leur morale. Il est donc difficile de savoir si cette anecdote autour de Noûchirévàn le juste est fondée sur quelque réalité ni si elle a vraiment eu lieu six siècles avant que le poète persan ne nous la conte. (photo ci-dessous monnaie d’époque à l’effigie de Noûchirévàn le juste)

Khosro_Ier_shah_empereur_sassanides_Saadi_conte_poesie_morale_persaneQuoiqu’il en soit, ce conte résolument moral, nous invite à une réflexion profonde sur ce qui sème le germe de la tyrannie et sur quel terreau elle peut croître. L’histoire nous renvoie à notre propre responsabilité dans nos actes, autant qu’elle souligne l’exemplarité nécessaire du souverain ou de celui qui gouverne dans la conduite de la justice et de la probité, fût-ce pour obtenir un grain de sel. Ce qui est applicable à chacun lui est a fortiori applicable. Saadi ajoutera d’ailleurs ses quelques vers sans équivoque pour compléter le conte:

« Si le roi mange une pomme du jardin de ses sujets, ses esclaves arracheront l’arbre par la racine. Pour cinq oeufs que le sultan se permettra de prendre injustement, ses soldats mettront mille poules à la broche. « 

Veuillez pardonner par avance ce trait un peu cynique, mais vous avouerez tout de même que dans le contexte de toutes les « affaires » autour des politiques dont nous ont régalé les élections présidentielles françaises, on a quelquefois envie que certaines leçons en provenance du monde médiéval soient un peu plus dans tous les esprits.

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
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Lecture audio : la paix de Rutebeuf, trouvère du XIIIe siècle

pauvre_rutebeuf_poesie_medievale_occitan_joan_pau_verdierSujet : poésie médiévale, réaliste, satirique, trouvère, vieux français, langue d’oil, adaptation, traduction.
Période : moyen-âge central, XIIIe siècle
Auteur ; Rutebeuf (1230-1285?)
Média ; lecture audio
Titre : La paix Rutebeuf, la paiz de Rutebuès

Bonjour à tous,

I_lettrine_moyen_age_passion copial semble que nos pas  nous conduisent du côté du trouvère Rutebeuf depuis quelques jours. Nous allons donc en faire un de plus dans sa direction, aujourd’hui, en vous proposant la lecture audio de la poésie  « la paix de Rutebeuf ».

rutebeuf_lecture_audio_paix_poesie_litterature_medievaleNous avions publié, il  y a quelque temps, un article assez long sur le ce texte avec sa version en vieux-français, son adaptation en français moderne et encore  quelques réflexions  d’ordre plus général sur l’auteur médiéval, aussi nous vous invitons à vous y reporter. Tout est là :  La « paix » de Rutebeuf et quelques reflexions sur le « je » et le « jeu » du poète médiéval.

Comme dans la plupart des lectures audio que nous avons proposées jusque là, les deux versions du texte  ancienne et moderne sont mises en miroir pour vous permettre de mieux suivre et comprendre.

 Pour information et si cela vous intéresse, il existe aussi une  playlist youtube de toutes nos lectures de poésie médiévale ici.

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
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