
Sainte Hildegarde Von Bingen (1098-1179)
Citation médiévale, mystique chrétienne et abbesse bénédictine du moyen-âge.
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Bonjour à tous!


Un excellente journée à tous!

Sainte Hildegarde Von Bingen (1098-1179)
Citation médiévale, mystique chrétienne et abbesse bénédictine du moyen-âge.
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Bonjour à tous!


Un excellente journée à tous!
« Dites voir mon petit joinville, avec tout le respect que je dois au sérieux que vous mettez dans votre travail et sans vouloir aucunement vous offenser, ça vous ennuierait de sortir de ma piaule? Non parce que là, vous continuez de gratter avec votre plume et outre le fait que ça fait un petit bruit très agaçant, la nuit est tombée depuis un moment et j’aimerais bien partager un peu d’intimité avec ma tendre et chère… « Louis IX, Saint Louis à Sire de Joinville (1252 par là).



« Mi ça si sûr, Missieu Fred, ci coum ça il a dit San loui, pas atromen. Alors, sinon… ine tronche pastéque, in kilo toumates, trente deux mérguiz i l’harissa, ça fi 12 euros sa vo pli, »
Voila de quoi clouer le bec, je pense, à tous les « Mossieurs je doute de tout ». J’ajoute et j’en finis que nous ne sommes pas, hélas, en mesure d’affirmer si le bon Sire Jean De Joinville serait finalement sorti de la chambrée du bon roi, à l’issue de l’échange; eu égard à ce que l’Histoire nous rapporte du grand charisme de Saint-Louis, nous ne pouvons, bien entendu, que le supposer.
Votre dévoué serviteur.
Frédéric EFFE
pour moyenagepassion.com
« A la découverte du monde médiéval sous toutes formes »
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Chroniques de Saint Louis: histoire médiévale (ou presque), citations oubliées du moyen-âge, petit bruit agaçant, devoir de mémoire, devoir de l’historien, devoir régalien et plus si affinités.

Auteur : François Villon (1431 -1463)
Titre : Ballade Villon
Période : fin du moyen-âge, bas moyen-âge
Je meurs de soif auprès de la fontaine,
 Chauld comme feu, et tremble dent à dent,
 En mon païs suis en terre loingtaine;
 Lez un brazier friçonne tout ardent;
 Nu comme ung ver, vestu en president;
 Je ris en pleurs, et attens sans espoir;
 Confort reprens en triste desespoir;
 Je m’esjouys et n’ay plaisir aucun;
 Puissant je suis sans force et sans povoir,
 Bien recueilly, debouté de chascun.
Rien ne m’est seur que la chose incertaine,
 Obscur, fors ce qui est tout evident;
 Doubte ne fais, fors en chose certaine;
 Science tiens à soudain accident;
 Je gaigne tout, et demeure perdent;
 Au point du jour, diz: «Dieu vous doint bon soir!»
 Gisant envers, j’ay grant paour de cheoir;
 J’ay bien de quoy, et si n’en ay pas un;
 Eschoicte attens, et d’homme ne suis hoir,
 Bien recueilly, debouté de chascun.
De riens n’ay soing, si metz toute ma paine
 D’acquerir biens, et n’y suis pretendant;
 Qui mieulx me dit, c’est cil qui plus m’attaine,
 Et qui plus vray, lors plus me va bourdant;
 Mon ami est qui me fait entendant
 D’ung cygne blanc que c’est ung corbeau noir;
 Et qui me nuyst croy qu’il m’aide à povoir.
 Verité, bourde, aujourd’uy m’est tout un.
 Je retiens tout; riens ne sçay concepvoir,
 Bien recueilly, debouté de chascun.
Prince clement, or vous plaise savoir
 Que j’entens moult, et n’ay sens ne sçavoir;
 Parcial suis, à toutes lois commun.
 Que fais−je plus? Quoy? Les gaiges ravoir,
 Bien recueilly, debouté de chascun.
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