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KV2, Kaamelott au cinéma Volet 2, un souffle épique

Sujet  :  Kaamelott deuxième volet,  KV2, légendes arthuriennes, fan base, cinéma, trilogie, série TV.
Période  : haut Moyen Âge à central, monde médiéval
Auteur/réalisateur :   Alexandre Astier
Date de sortie : 22 octobre 2025

Bonjour à tous,

dix jours de la sortie du deuxième Volet de Kaamelott au Cinéma, la date du 22 octobre est confirmée en France, mais aussi en Belgique, en Suisse et 22 octobre pour le Canada.

Kaamelott Volet 2, première partie, l'affiche officielle du film

Sur les réseaux, Alexandra Astier a déjà gratifié ses followers d’une belle quantité de matériau : trailer, affiche officielle, portraits d’acteurs de toute beauté.

L’auteur de Kaamelott et des légendes arthuriennes à la française est aussi sorti du bois pour quelques premiers entretiens. A cette occasion, on a notamment appris pourquoi Franck Pitiot (alias Perceval à l’écran) n’était pas présent dans KV2. Cette absence avait agité les réseaux de fans et les médias depuis l’annonce de la distribution du film (voir article). Le mystère est enfin levé.

On fait le point sur toute cette actualité et sur toutes les bonnes raisons d’aller vous asseoir dans une salle de cinéma, le 22 octobre, pour y découvrir KV2.


Le Trailer de Kaamelott Volet 2

Paru sur la chaîne Youtube d’Alexandre Astier début octobre, le trailer de KV2 première partie laisse présager du souffle épique qui traverse ce nouvel opus. Grande aventure, paysages variés, riche distribution, sans oublier des lumières et un grain très particuliers. Dans la veine de KV1, la patte du maître artisan de Kaamelott s’affirme pour un nouveau film qui s’annonce très prometteur. Jugez plutôt :

En matière de cinéma français, la volonté de divertir le public avec du grand cinéma d’aventure se fait suffisamment rare pour être soulignée. KV2 affiche clairement l’ambition d’être au rendez-vous de cette attente.

Les quêtes flamboyantes (ou totalement ratées ? connaissant certains personnages de Kaamelott) seront donc au programme de ce deuxième volet. Le trailer laisse encore deviner des touches de médiéval fantastique bien plus affirmées que l’opus précédent ce qui en fait encore une rareté dans le paysage cinématographique français.


Des portraits d’acteurs de toute beauté

Portrait de Nicolas Gabion, Alias Bohort de Gaunes, dans Kaamelott volet 2

Si l’on dit souvent d’Alexandre Astier qu’il aime tout faire seul, il faut aussi reconnaître qu’il sait s’entourer. Avec la sortie du film, il a fait paraître sur ses réseaux un superbe série d’images et de portraits d’acteurs issus de KV2 (ci-contre Bohort de Gaunes campé par Nicolas Gabion à l’écran).

Des expressions aux lumières et aux costumes, il faut vraiment aimer les acteurs pour les mettre en scène de cette façon, sur des médias images. Nous émaillons cet article de quelques-uns de ces portraits et vous suggérons de suivre l’auteur sur les réseaux pour profiter de leur totalité. Le costume en plume de paon du duc d’Aquitaine est tout simplement étourdissant. L’histoire ne dit pas s’il y a une relation à la fable du paon et de Junon (ou à la vanité) mais on n’a jamais vu Alain Chabat aussi bien paré que ça.

Disons aussi un mot de l’affiche (plus haut dans cet article). En plus d’être une réussite visuelle, elle est elle-aussi traversée par ce grand vent de quête et d’aventure. Avec sa grande file de personnages en contre-jour, on ne peut s’empêcher d’y voir un clin d’œil à la Communauté de l’Anneau de Tolkien.


Absence de Franck Pitiot mais pas de Perceval

Portrait de Alexandre Astier, Alias le Roi Arthur dans Kaamelott volet 2

Pour y revenir, l’absence de Perceval qui avait fait le Buzz sur les réseaux et suscité les commentaires outrés de certains fans, a été clarifiée par l’auteur. Lors d’un interview donné sur la chaîne Twitch de Samuel Etienne 1, Alexandre Astier a mis ainsi fin à de nombreuses spéculations. Point de fâcherie, pas d’avantage que de grand mystère ici… C’est Franck Pitiot lui-même qui aurait décliné l’offre de faire partie de cet opus cinématographique.

L’auteur de KV2 confesse avoir dû faire quelques remaniements d’écriture suite à ce refus, tout en restant plutôt stoïque et détaché. Kaamelott est une saga qui s’inscrit dans la longue durée. Il ne s’étonne donc pas de devoir s’adapter à quelques aléas. Des gens partent, d’autres reviennent : en plus de 20 ans rien de plus normal. La porte ne semble donc pas fermée à une présence du très apprécié Franck Pitiot dans les opus suivants.

Portrait de Thomas Cousseau, Alias Lancelot dans Kaamelott volet 2

Petite révélation tout de même. Dans ce même entretien, Alexandre Astier a ajouté que si l’acteur ne faisait pas partie de la distribution, il n’en serait pas forcément de même pour Perceval. La remarque fait déjà l’objet d’une nouvelle salve de spéculations sur les réseaux et tout le petit monde autour de Kaamelott de repartir pour un tour ! 😀

Sur la question des attentes des fans et de leurs exigences, l’auteur de KV2 a encore ajouté que sa mission restait de les surprendre et qu’il avait mis vraiment tout ce qui lui ressemblait dans ce nouveau long métrage. Si les gens ne l’aiment pas, ce sera donc vraiment lui qui sera dans la balance mais c’est un choix qu’il assume. De son côté, il se dit plutôt satisfait du résultat mis en boite même s’il se donne jusqu’au dernier moment pour en peaufiner le montage.


Les inconnus de la sortie

Portrait d'Alain Chabat, alias Le duc d'Aquitaine dans Kaamelott volet 2

Les chiffres du box office sont l’inconnu de toute sortie cinématographique et bien malin qui saurait présager du succès d’un nouveau long métrage. A cinq ans de la crise sanitaire, le cinéma a, semble-t-il, de plus en plus de mal à déplacer les foules. Ainsi, il a connu en 2025 une baisse moyenne de près de 14,5% de fréquentation, comparée à l’année d’avant.

Au delà de ces tendances maussades et concernant la saga Kaamelott, on se souvient que KV1 avait réalisé un score très honorable dans un contexte sanitaire et réglementaire tout à fait déplorable. Avec deux millions et demi d’entrées en France, le film s’était même placé dans le top du Box Office.

Avec une crise sanitaire loin derrière, le contexte devrait être, cette fois, plus clément. Par ailleurs, à quatre ans de KV1, l’effervescence des réseaux autour de Kaamelott ne semble pas s’être tarie. Cette sortie cinématographique suscite majoritairement l’engouement et de nombreux inconditionnels de la saga se disent déterminés à répondre présents. Qui sait si quelques Recordmen avides de Guinness Book se glisseront, cette fois encore, parmi eux ? Pour info, la barre a été placée à 204 fois par Arnaud Klein, un Rémois en 2021.

La caravane passe…

Portrait de Clovis Cornillac, alias Quarto dans Kaamelott volet 2

Certes, ceux qui entendent bouder résolument KV2.1, au motif que KV1 n’était pas au rendez-vous de leurs attentes, ne manquent pas de donner de la voix. Pour autant, faut-il se fier à quelques commentaires des réseaux sociaux pour dégager des tendances ? Sans doute pas. Les seuls chiffres qui parleront seront ceux de l’après- sortie.

En attendant, il est vrai qu’il faut avoir le cuir endurci pour être un auteur et encore plus un auteur-réalisateur à l’ère des réseaux 2. Naguère, pour le cinéma, les indicateurs tombaient quelque temps après l’ouverture des salles. En dehors de ce vote économique du public, pour les critiques bonnes ou salées, il fallait attendre les éditions papier pour les prendre en pleine poire, les goûter ou choisir de les ignorer.

Avec les réseaux sociaux, les opinions tournent en boucle et, avant même la première projection, les détracteurs entendent occuper le terrain et vont le crier jusque sous les fenêtres (digitales) de l’intéressé. C’est un drôle de temps.

Kaamelott, de série culte à œuvre à suivre

Portrait de Joelle Sevilla, alias Dame Seli dans Kaamelott volet 2

Pour Alexandre Astier, c’est peut-être le prix à payer pour avoir créé une œuvre devenue rapidement culte et qui continue de s’inscrire dans le temps.

Dans les années 2000 à 2010, nombre de fans ont grandi avec Kaamelott, s’en sont fait une idée, ont forgé des attentes. Certains l’ont même transmise à leurs enfants. Pas une cuillère qui ne soit brandie à la tablée familiale sans que ne rugisse un « Arthur Salsifi ! » à la ronde (je plaisante).

Une saga peu ordinaire

Dans le même temps, le créateur de Kaamelott a su prendre des risques. C’est même ce qui fait de lui un véritable auteur mais surtout un véritable artiste.

Au fond, il aurait très bien pu céder à la facilité et aux sirènes de Médiamétrie. Il lui aurait été loisible dés lors de décliner quelques saisons de plus sur le modèle des toutes premières. Formats court, non-sens, faux-héros empêtrés dans l’absurde, … Il tenait une recette qu’il aurait pu dérouler si sa nature n’avait été tout autre.

Portrait de Lionnel Astier, Alias Léodagan de Carmelide Kaamelott volet 2

Contre cela, il a fait évoluer sa saga arthurienne vers des formes, des rythmes et des formats différents, en définissant lui-même un certain niveau d’exigence pour son audience. D’une certaine façon, c’est à elle de le suivre et non l’inverse. Il a même mis en pause Kaamelott durant de longues années afin d’en récupérer la paternité, justement pour pouvoir l’emmener là où il voulait.

Pour ceux qui suivent cet itinéraire comme celui d’un auteur aventurier et ses pérégrinations, ce voyage totalement inédit est, en soi, passionnant. Où nous mènera t-il ? Il faudra aller au bout du narratif pour le savoir. De notre côté, nous continuons de penser qu’ils seront nombreux à ce deuxième rendez-vous cinématographique de Kaamelott et c’est tout le bien que nous souhaitons à Alexandre Astier et à sa revisite des légendes arthuriennes.

Voir d’autres articles sur ce même sujet :

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour Moyenagepassion.com
A la découverte du Monde Médiéval sous toutes ses formes.


Notes :

  1. Excellent interview en forme de bio, rediffusion sur Youtube ici ↩︎
  2. Les livres sont sans doute un peu plus confidentiels et moins grand public que le cinéma. ↩︎

KV2 : Kaamelott au Cinéma, l’absence de Perceval fait le buzz

Sujet  :  Kaamelott deuxième volet,  KV2, légendes arthuriennes, fan base, cinéma, trilogie, série TV.
Période  : haut Moyen Âge à central
Auteur/réalisateur :   Alexandre Astier
Date de sortie : 22 octobre 2025


Bonjour à tous,

n ce début de mois d’août, des nouvelles pointent leur nez concernant la suite de la saga Kaamelott au cinéma. Il s’agit donc du deuxième volet de la trilogie, annoncé initialement comme scindé en deux parties séparées de quelques mois en terme de sortie.

On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Pour l’instant, ces informations sur la suite cinématographique de Kaamelott passent par des posts de son auteur-réalisateur Alexandre Astier sur les réseaux sociaux. Plusieurs buzz se sont même déclenchés à cette suite. Les dates de sortie plutôt éloignées des deux opus de KV2 ont suscité des réactions. Plus encore, l’absence apparente du grand chouchou des fans, Frank Pitiot alias le noble chevalier Perceval, ont soulevé de nombreuses questions.

Si ces nouvelles ont déjà donné lieu à une certaine agitation médiatique, Alexandre Astier n’y a, pour l’instant, pas donné suite. Quant à l’incarnation de Perceval à l’écran, il reste discret à son habitude et n’a rien déclaré. Retour sur tout cela et sur la sortie attendue de KV2 sur grand écran.

Des News de Kaamelott au Cinéma volet 2

Kaamelott au Cinema Volet 2 - KV2 affiche officielle

Le 23 juillet, sur son compte FB officiel, Alexandre Astier postait une affiche et une date officielle de sortie. La première partie du second opus de la trilogie sortira le 22 octobre 2025. L’affiche est assez énigmatique et visuellement très impactante mais aucun autre info ne l’accompagne.

Le 7 août, l’auteur de Kaamelott enchaînait sur un nouveau post en annonçant la sortie du deuxième opus au 11 novembre 2026. Il y joignait également une note sur le contenu de ce deuxième volet, ainsi que le casting détaillé des deux parties de KV2.

De nouvelles têtes apparaissent. D’autres plus familières ne sont pas au rendez-vous. Dans sa note, l’auteur s’exprime sur le contenu de ce deuxième volet :

« (…) C’est un volet long, constitué de nombreuses histoires parallèles, qui mérite qu’on s’y attarde. Je n’aurais pas compressé tout ça en deux heures. Mais il s’agit bien d’un volet unique : une seule unité de temps claire, les mêmes mondes, les mêmes aventuriers… et surtout, un même tournage, de plus de huit mois. Il n’y a pas d’ellipse entre ces deux parties, et elles pourront, au bout du compte, être vues à la suite l’une de l’autre comme un seul grand film. Comme un gros bouquin coupé en deux, un long spectacle avec entracte. » Alexandre Astier. FB officiel

L’écart séparant les deux parties de ce volet peut surprendre en soi. Contre les premières annonces, elle se traduit, en effet, pour de nombreux fans comme une nouvelle attente. Plus d’un an sépareront KV2.1 de KV2.2, éloignant d’autant la possible fin de cette trilogie ; en ligne, certains commentaires ne manquent pas de railler la durée de cet « entracte ».

Plus loin, Alexandre Astier réagit aussi sur une saga qui, s’étalant dans le temps, doit composer avec la réalité de la vie des uns et des autres. Afin de mettre cela en perspective, il faut rappeler quelques éléments chronologiques concernant Kaamelott.

La Saga Kaamelott : un Peu de Chronologie

La série TV Kaamelott a été lancée officiellement en 2005 sur M6. Sa diffusion s’est achevée en 2009 après quelques changements de rythme et de format assez inédits. La durée des épisodes est ainsi passée de 3 minutes 30 en moyenne pour les livres 1 à 4, à des épisodes de 7 minutes puis de 45 minutes à partir des livres 5 et 6.

A la fin du Livre 6, Alexandre Astier annonce que le format télévisuel est devenu trop étroit pour ses ambitions narratives. Il affirme désormais vouloir porter Kaamelott sur grand écran et sous forme de trilogie.

Kaamelott au cinéma, de KV1 à KV2

Après de longs déboires juridiques pour récupérer les droits de production, le premier opus cinématographique arrive dans les salles en 2021. Douze ans se sont écoulés depuis la fin du dernier épisode télévisuel. Le film sort au beau milieu d’une crise sanitaire qui s’éternise. Le public sera malgré tout au rendez-vous, même si les restrictions entravent forcément le succès en salle. KV1 approche le 2,7 millions d’entrées dans un contexte épouvantable.

Quelque temps après, l’auteur confirme auprès des médias que le 2eme opus de la trilogie sera scindé en deux parties séparées de quelques mois. Il n’annonce pas de date officielle de sortie mais une date de tournage est avancée pour 2023 (voir article). C’est finalement 4 ans plus tard, en 2025, que la sortie de la première partie de ce second opus est annoncée officiellement. Quand à sa deuxième partie, depuis le 7 août, on sait maintenant qu’elle est prévue à fin 2026.

Finalement, pour Alexandre Astier, la saga Kaamelott sera devenue l’histoire d’une vie même si sa riche carrière d’auteur et de réalisateur est loin de s’y résumer. En dehors de la TV et du cinéma, il a aussi porté Kaamelott dans l’univers de la bande dessinée. Quant à la réalisation, il s’est frotté à deux reprises et avec succès aux irréductibles gaulois d’Uderzo et Goscinny.

Savoir écouter le Destin

De 2009 à 2025, seize ans se sont donc écoulés. Entre-temps, bien sûr, certains comédiens et héros arthuriens sont inévitablement tombés au combat de la vie. D’autres ont pris de la bouteille. Là encore, le message de l’auteur prolonge cette réflexion temporelle :

« Kaamelott reflète toujours ce que j’ai envie de raconter au moment où j’en écris une nouvelle page : à trente, à quarante, à cinquante ans aujourd’hui… Des histoires qui vont, qui viennent, qui disparaissent ou surgissent, comme les acteurs : ceux qui ne sont plus là, ceux qui y sont encore, ceux qui nous ont rejoints, ceux qui étaient partis un temps et qui reviennent…

(…) Ce qui compte, c’est de tenir l’écriture de Kaamelott en constante évolution, de l’adapter aux contraintes, bien naturelles, d’un projet qui s’inscrit dans la durée — sur des décennies, même. Et de considérer ces contraintes comme des coups de pouce du destin à l’auteur…

Le Destin — allez, je lui mets une majuscule — est très présent dans la confection d’une saga. Sans doute parce qu’une saga est une vie à peine miniature. Il faut savoir l’écouter ! « 
Alexandre Astier. FB officiel.

Perceval, grand absent de KV2

Perceval, Franck Pitiot, personnage iconique de la série Kaamelott et du roman arthurien.

Faut-il lire entre ces dernières lignes d’Alexandre Astier une explication voilée de l’absence de Perceval sur ce deuxième volet ? Certains médias ont déjà conjecturé à ce propos. Une chose est certaine, ne pas voir Franck Pitiot au casting de KV2 a suscité l’émotion sur les réseaux, autant que les rumeurs et les spéculations.

Depuis les débuts de Kaamelott, le chevalier le plus proche d’Arthur est entré pleinement dans le cœur des fans. A sa nature ingénue et ses dons inattendus, s’ajoutent encore ses duos impayables avec Karadoc de Vannes (Jean-Christophe Hembert à l’écran). Entre quêtes absurdes et arts martiaux improbables, les semi-croustillants sont bel et bien devenus des légendes de la série.

Alors problèmes de santé ? Refus de l’intéressé ? Fâcherie avec l’auteur (très franchement, on n’y croit pas trop) ? Tout y passe ! On se demande aussi si Perceval n’est absent de KV2 que pour revenir plus fort en fin de trilogie ? Pour l’instant, rien n’a filtré.

On imagine aussi que tous les aventures périphériques et chevaleresques dont il est question dans KV2 ont suffisamment de densité pour ne pas pouvoir faire la place à tous les héros. Le débat de la distribution avait déjà soulevé des polémiques sans fin chez les fans à la sortie de KV1. Cependant, on s’étonne que le chevalier de Galles ne fasse pas même une courte apparition au casting, surtout quand son inséparable complice à l’écran, Jean-Christophe Hembert y est lui-même porté. C’est étonnant.

D’aucuns pensent encore qu’il pourrait s’agir d’un tour de l’auteur. L’espiègle Alexandre Astier réserverait ainsi une apparition surprise du personnage en mode « haha je vous ai bien eu ! ». Personnellement, nous y croyons peu. Il a beau être adepte des énigmes et des surprises, on aurait du mal à trouver l’intérêt d’une telle manœuvre. Alors Perceval absent de KV2 ? De notre côté, on espère surtout qu’il ne s’agit pas d’un « sale coup » du Destin avec ou sans majuscule.

Perceval (Franck Pitiot) et Karadoc de Vannes (Jean-Christophe Hembert) Les semi-croustillants en action.

Et les fans dans tout ça ?

Sur les réseaux, la communauté de Fans semble s’être enrichie de nouvelles générations au fil des rediffusions télévisuelles de la série. Les groupes Facebook de la première heure comme Kaamelott au cinema y côtoient ceux qui tentent régulièrement de nouvelles percées.

Au programme, on trouve des déclinaisons de l’humour des premiers opus de la série appliqué à tous sujets. Chacun y va de ses propres mèmes ou de son par cœur sur les répliques. Kaamelott c’est un peu l’effet de La Cité de la Peur des Nuls puissance 1000. Tout le monde connait son bréviaire et ça dure.

En dehors des espaces dédiées, la série TV fait toujours des apparitions sur des groupes connexes souvent liés à la culture geek, démontrant à quel point son auteur a réussi à s’inscrire comme une référence dans l’univers culturel, humoristique et médiatique français. Cela en soi lui vaut un bel hommage.

Quant aux médias justement, si Alexandre Astier sait s’y faire rare, ils sont toujours eu aussi prompts à relayer la moindre nouvelle concernant la saga ou son auteur. Gageons donc qu’ils seront au rendez-vous de cette nouvelle sortie en salle et qu’ils en relayerons abondamment l’information. Il faudra au moins ça pour remplir les salles de cinéma qui semblent de plus en plus boudées.

Kaamelott au Cinéma : du fan joyeux au fan déçu

"On en a gros", Quand Perceval et Karadoc se plaignaient auprès d'Arthur

Nous l’avons dit, face à la saga arthurienne d’Alexandre Astier, les fans répondent toujours présents à l’appel même si, il faut bien le dire, les réactions au premier opus cinématographique n’ont pas toujours fait l’unanimité. Sur la fan base, il y a même presque une fracture entre ceux qui rejettent presque en bloc KV1 et les inconditionnels de l’auteur qui expliquent aux premiers qu’il faut revoir le film 3 ou 4 fois pour mieux l’apprécier.

Le fait est qu’Alexandre Astier a mis la barre haute en matière d’exigence de la part de sa communauté. Le temps écoulé depuis la sortie de la série TV ne fait rien à l’affaire et joue peut-être même à contre-effet. Pour un peu, certains sembleraient enclins à lui ravir la plume des mains pour écrire la suite de son œuvre à sa place tant ils ont fait corps avec.

Qu’il suffise d’en juger aux commentaires et réactions suscitées par les derniers posts de l’auteur. Pour plus d’un fan déçu de KV1, pas question de passer simplement son chemin, ni d’attendre la fin de la trilogie pour se faire une idée sur l’œuvre. A l’image du Karadoc et Perceval de la série TV et de leur célèbre « On en a gros ! », on n’hésite pas à crier haut et fort sa déception jusqu’à sous les fenêtres même de l’auteur (ses réseaux), en jurant ses grands dieux que la suite au cinéma se fera sans eux.

Cris du cœur ? Sans doute, dans certains cas au moins mais cela reste étonnant à voir. Et, pour tout dire, si l’on ne se savait déjà si avancé dans l’ère des sacro-saintes opinions (qui ne produisent rien d’autres qu’elles-mêmes), on aurait presque du mal à le juger légitime, voir même simplement décent.

Peut-être sommes-nous d’un autre temps ? Peut-être faut il être soi-même un auteur pour le ressentir si abrupt et grossier ? D’un autre côté, il faut un cuir épais, un grain de folie, et peut-être encore un brin d’orgueil ou d’audace pour assumer de produire un œuvre originale et Alexandre Astier a souvent démontré ne point en manquer.

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En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
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Interlude Kaamelott : le roi Arthur à la croisée des chemins

Sujet  :  Kaamelott,  médiéval-fantastique, légendes arthuriennes, cinéma, trilogie, humour, série TV, détournement, roi Arthur, Kaamelott premier volet.
Période  : haut Moyen Âge à central
Auteur/réalisateur :   Alexandre Astier
Date de sortie : 21 juillet 2021

Bonjour à tous,

ntre deux fêtes médiévales et deux études de textes d’époque, voici un petit entracte estival et un peu d’humour à l’attention de ceux qui ont vu le long métrage Kaamelott Premier Volet d’Alexandre Astier.

Sorti en 2021, après de longues années d’attente, le film avait reçu un accueil plutôt favorable, au regard du difficile contexte sanitaire. En soutien du réalisateur, les médias avaient largement battu le rappel, en terme de promotion et les fans qui attendaient impatiemment ce long métrage, avaient bravé courageusement les passeports sanitaires et autres mesures en vigueur pour honorer ce rendez-vous. Finalement, le film avait dépassé les 2,7 millions d’entrées, score largement en dessous de ce qu’il aurait pu atteindre dans des conditions normales mais qui l’avait placé dans le peloton de tête du box office.

Concernant la sortie du deuxième volet de cette trilogie, aucune date n’a été précisée pour l’instant. Son auteur réalisateur Alexandre Astier a seulement annoncé, il y a quelque temps, qu’il souhaitait engager le tournage courant 2023. Il a aussi ajouté que ce deuxième volet serait, lui même, scindé en deux longs métrages de deux heures, séparés par quelques mois d’intervalle.

Sans pouvoir l’affirmer, on peut miser sur une sortie probable de cette deuxième partie et ses deux longs métrages en 2024. Cela aurait le mérite d’éviter de laisser trop longtemps en berne des fans dont certains sont restés un peu sur leur faim, après ce premier opus. Il faut dire que les 10 ans écoulés depuis la fin de la série TV ont créé, inévitablement, une certaine impatience à laquelle sont venus s’ajouter toutes sortes d’attentes difficiles à contenter.

Attention spoiler Alert. Si vous n’avez pas vu KV1, allez plutôt le voir d’abord pour vous en faire votre propre opinion. Le dvd est disponible à la vente dans toutes les bons magasins ou même en ligne (voir lien).

Pour reprendre sur cette fanbase toujours assez active sur les réseaux : contre l’idée d’un retour flamboyant d’Arthur, après tant d’années passées loin de Logres — le temps cinématographique s’étant, en quelque sorte, confondu avec le temps réel — KV1 est demeuré un long métrage assez sombre, assez loin du « Arthur Rising » que laissait présager la fin de la série télévisée. Le roi des bretons à la façon d’Alexandre Astier continue, en effet, d’y jouer résolument les anti-héros, en y trainant cette part d’ombre qui l’avait déjà largement accompagné lors du Livre V de la série (trop sombre pour certains, génial pour d’autres).

Reste à savoir si cet Arthur à rebrousse-poil finira par reprendre en main son destin divin avec un peu plus d’entrain. L’auteur déroulera quoiqu’il arrive sa vision et l’on ne pourra juger du résultat qu’une fois le point final mis à sa trilogie. Connaissant la fin tragique du roman arthurien, on se demande également quelle liberté Alexandre Astier va prendre vis à vis de cela et, le cas échéant, comment il va réussir ce difficile jeu d’équilibre entre drame et comédie. Même s’il a déjà déclaré dans des entretiens donnés ici ou là que pour lui, la comédie devait aussi savoir manier la gravité, cela reste un sérieux défi à relever du point de vue de l’écriture, et plus encore au regard du parti-pris de non-sens de la sitcom des origines.

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
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Retrouvez tous nos articles sur la série Kaamelott ici – Nous postons également des actus et détournements sur FB sur Kaamelottcreas.

Humour anglais et Moyen Âge : Bon Anniversaire Mister John Cleese !

Affiche du film Sacré Graal des Monty Python

Sujet : humour, légendes arthuriennes,  roi Arthur, extraits, citations, cinéma,  médiéval  fantaisie, idées reçues, roman arthurien, non sens, sorcières.
Titre : Sacré Graal (the Holy Grail)
Période haut Moyen Âge, Moyen Âge central
Réalisation : 
Les Monty Python  ( 1975)

Bon Anniversaire Mister John Cleese,

e plus grand des Monty Python par la taille (1m96) vient de souffler ses 83 bougies. Les réseaux le célèbrent déjà largement et nous avons décidé d’en saisir, nous aussi, l’occasion. Moyen-Âge oblige, c’est avec le film Sacré Graal qu’il nous est apparu le plus logique de le faire mais la carrière du géant anglais est bien loin de se limiter à ce titre et nous ne pouvons éviter d’en dire un mot.

Le génie comique à l’état pur

On a connu John Cleese impayable dans de nombreux sketches des Monty Python : ses géniales « démarches stupides » (Silly Walks) datés du Flying Circus sont restées légendaires, de même que son habilité au « Fish Slap » ou ses recrutements totalement absurdes. Et dans les long métrages de la joyeuse bande de comiques anglais, il n’est pas une seule scène où l’acteur anglais n’apparaisse sans que sa force comique crève l’écran.

Dans les années 70, les inconditionnels de la série Fawlty Towers (l’hôtel en Folie) n’auront pas oublié, non plus, Basil Fawlty, ce propriétaire furieusement drôle d’un petit hôtel anglais, avec ses terribles gaffes et son impayable maître d’hôtel espagnol Manuel qu’il moleste au delà de toutes règles de décence. John Cleese créa la série avec son épouse d’alors Connie Booth qui y incarne Polly Sherman, la jeune et jolie serveuse et femme de chambre de l’hôtel. De 1975 a 79 fit un tabac et est même entré » depuis au Panthéon des meilleurs programmes télévisés anglais de tous les temps.

On l’avait déjà détecté quand il se trouvait chez les Monty Python mais, si l’on osait une comparaison, avec Fawlty Towers, John Cleese est devenu à l’humour anglais ce que Louis de Funès avait pu être au comique français : un génie comique, explosif, énergique, physique et remuant qui est d’autant plus drôle qu’il est colérique et impitoyable.

Ecriture, acting, l’après Monty Python

John Cleese en Lancelot du Lac, dans Sacré Graal des Monty Python (1975)
John Cleese en Lancelot du Lac dans sacré Graal des Monty Python (1975)

Pour avancer sur la carrière de l’acteur-auteur anglais et citer encore quelques références dans sa filmographie, comment oublier ce Poisson nommé Wanda réalisé par Charles Crichton et dont John Cleese avait coécrit le scénario ? Ce dernier en sortira d’ailleurs avec un British Academy Film Awards. En terme d’écriture, ce n’est pas le seul scénario qu’il aura épinglé à sa boutonnière puisque il en a co-écrit un certain nombre avec les Monty dont Sacré Graal, bien sûr, mais bien encore d’autres en solo. Non content d’être bon, John Cleese est aussi une valeur qui dure.

Depuis les années 90, on l’a encore vu dans un grand nombre de films (La panthère rose 2, Harry Potter à l’école des sorciers, Fierce Creatures dont il signe le scénario, …) et il aura encore prêté sa voix off à des films d’animation et même à des jeux vidéos (Jasper dans Fable III ou Sir Cadwell dans The Elder Scrolls Online en autres titres). Plus récemment, dans les années 2015, on l’a vu sur scène et sur écran avec ses complices des débuts, les Monty Python (Monty Python Live (Mostly): One Down, Five to Go – le one down étant Graham Chapman décédé en 1989). Quant à son actualité plus récente, il continue de faire des apparitions dans des films plus récents et il est assez actif sur les réseaux.

Drôle dans la vie comme à l’écran

Pour finir sur une ou deux anecdotes qui montrent que John Cleese est toujours aussi drôle dans la vie qu’au cinéma, on pourra citer son statut Facebook : « John Cleese est une personne de grande taille qui aime les lémuriens, le café et le vin. Il est aussi connu pour écrire. » ou même encore se souvenir que, dans les années 70’s, il a même volontairement caviardé sa filmographie avec des titres de longs métrages aussi nonsensiques que « Confessions d’un planificateur » (Confessions of a Programme Planner). Il n’a confessé ce dernier gag que, bien plus tard dans les années 80 et, pendant tout ce temps, en a ri sous cape.

Quoi qu’il en soit, entre une si belle carrière et sa capacité à rire de tout (y compris de lui-même), il semble que John Cleese ait trouvé là son véritable graal. Nous lui souhaitons, à nouveau, un bel anniversaire et nous vous laissons avec une scène culte du film Sacré Graal pour lui rendre hommage.

La scène culte de la sorcière dans Sacré Graal

Pour ceux qui l’ont vu, Sacré Graal des Monty Python est un empilement de scènes cultes. Avec ce film, comme avec la Vie de Brian on est à l’apogée de l’art comique et du non sens anglais des Monty Python. Chose que l’on perçoit mal de nos jours, s’attaquer aux légendes arthuriennes avec cet humour totalement décalée n’alla pas sans provoquer, en son temps, quelques remous dans la bien-pensance britannique. Il aura sans doute fallu ce Sacré Graal pour que, deux décennies plus tard, Alexandre Astier décide de se pencher sur l’écriture et la réalisation de la série Télé Kaamelott en s’inspirant, à son tour, du roman arthurien. Lui-même n’a d’ailleurs jamais renié une partie de son héritage comique du côté des Monty.

Les villageois : Nous tenons une sorcière. Brûlons-là ! Brûlons-là !
Ils la présentent au chevalier Bédivère.
Villageois 1 (Eric Idle) : Nous avons trouvé une sorcière et, maintenant, on doit la brûler !
Les villageois : Brûlons-là ! Brûlons-là !
Bédivère : Comment savez-vous que c’est une sorcière ?
Les villageois : Elle ressemble à une sorcière !
Bédivère : Amenez-la moi.
La suspecte : Je ne suis pas une sorcière !
Bédivère : Mais vous paraissez bien en être une…
La sorcière : Ce sont eux qui m’ont habillée comme ça.
Les villageois protestent.
La sorcière : Et ceci n’est pas mon nez ! C’est un faux !
Bédivère (à la foule) : Alors ?
Villageois 1 (Eric Idle) : Bon, pour le nez, d’accord, on l’a fait.
Bédivère : Le nez ?
Villageois 1 (Eric Idle) : Et le chapeau… Mais c’est une sorcière !
Les villageois : Brûlez-là ! Brûlez-là ! Brûlez-là !
Bédivère : Et c’est vous qui l’avez déguisée comme ça ?
Les villageois : Non, non, Non ! … Oui, un peu… Mais elle a une verrue.
Bédivère : Qu’est-ce qui vous fait penser qu’elle est une sorcière ?
Villageois 2 (John Cleese) : Oh ! Elle m’a transformé en salamandre.
Bédivère : En salamandre ???!!!!!
Villageois 2 (John Cleese) : … Je vais mieux depuis.

Les villageois : Brûlez-là ! Brûlez-là ! Brûlez-là !
Bédivère : Du calme ! Du calme. Il y existe des moyens qui permettent de savoir si c’est vraiment une sorcière.
Les villageois : C’est vrai ? Dites-nous comment !
Bédivère : Dites moi, que faites-vous avec les sorcières ?
Les villageois : On les brûle ! On les brûle !
Bédivère : Et que brûlez-vous en dehors des sorcières ?
Villageois 1 (Eric Idle) : Toutes les sorcières !
Villageois 3 (Michael Palin) : Le bois !
Bédivère : Bien. En ce cas, pourquoi les sorcières brûlent-elles ?
Les villageois cherchent et réfléchissent
Villageois 2 (John Cleese) : Parce qu’elles sont en bois !
Bédivère : Très bien ! Alors, comment savoir si elle est en bois ou non ?
Villageois 1 (Eric Idle) : En s’en servant pour fabriquer un pont !
Bédivère : Mais ne peut-on construire des ponts à partir de la pierre ?
Les villageois : Ah… Oui…
Bédivère : Est-ce que le bois coule dans l’eau ?
Villageois 1 (Eric Idle) : Non, il flotte ! Jetons-la dans la mare !
Les villageois clament leur approbation
Bédivère : Attendez ! Qu’est-ce qui flotte aussi dans l’eau ?
Villageois 3 (Michael Palin) : Le pain !… Les pommes !.…
Villageois 2 (John Cleese) : Des toutes petites pierres ?
Villageois 3 (Michael Palin) : La porcelaine ! Une bonne sauce !
Bédivère : Non…
Villageois 2 (John Cleese) : … Une église ? Le plomb ! le plomb !
Le Roi Arthur (Graham Chapman) qui, jusque là, observait la scène) : Un canard !
Bédivère : Exactement ! Un canard ! Donc logiquement. Si elle… ( il encourage les villageois à réfléchir)
Villageois 1 (Eric Idle) : … pèse le même poids qu’un canard… Elle…. Elle est fait en bois !
Bédivère : Et donc ?
Les villageois : une sorcière ! C’est une sorcière !
Bédivère : allons-y ! Utilisons la grande balance pour vérifier !
Clameur des villageois. La sorcière est mise dans la balance avec un canard de l’autre côté. Contre toute attente, la démonstration fonctionne. Elle et le canard font le même poids.
Les villageois l’emporte pour la brûler : Brûlons-la ! Brûlons-la !
La sorcière : ils m’ont bien eue.

Bédivère reconnait la sagesse du Roi Arthur basée sur son intervention (double dose de non-sens). 😀


Idées reçues sur le Moyen Âge

En reprenant nos articles sur la légende de l’inquisition médiévale et l’imagerie des bûchers de sorcières au Moyen-âge, les idées qu’on s’en fait habituellement se reportent à des faits bien plus sûrement renaissants que médiévaux. Toutefois, comme il s’agit des Monty Python et que la scène reste super drôle, on les pardonne bien volontiers d’enfoncer le clou d’une idée reçue. On le fait d’autant mieux que le raisonnement par analogie utilisé ici pour créer l’effet comique résonne de manière assez pertinente. En médecine médiévale, il n’est pas rare, en effet, qu’on l’utilise des déductions pour opérer à la prescription : formes ou couleurs d’un produit en relation aux humeurs qui permettraient d’obtenir des guérisons ou des améliorations d’état, analogie de la mandragore et du corps humain, etc…

On pourra encore ajouter que certaines formes d’ordalies pratiquées durant le Moyen-âge central (ordalie par le feu ou l’eau, … voir article) pour établir l’innocence ou la culpabilité d’un prévenu n’ont quelquefois pas grand chose à envier au procédé mis en avant ici par les Monty Python.

En vous souhaitant une belle journée.

Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
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