Sujet : humour, Kaamelott, série télévisée, série culte, lectures, livres, quête du Graal, légendes arthuriennes, comédie, médiévalisme, Guillaume Briat, Burgondes. Période : moyen-âge central pour le roman arthurien & haut moyen-âge pour la légende. Auteur:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Médias : détournement, humour
Bonjour à tous,
uste pour la détente, voici un autre détournement humoristique autour de la série Kaamelottet de la quête du Graal, à la façon d’Alexandre Astier. Il s’agit cette fois, d‘un nouvel ouvrage imaginaire que vous ne trouverez donc pas dans le commerce, j’en ai peur.
Encore une fois, nous sommes, ici, bien plus clairement dans le registre de la farce, la comédie moderne et le médiévalisme que dans l’humour médiéval à proprement parler, aussi que les puristes veuillent bien nous excuser ce glissement catégoriel, ce ne sera pas le premier. Pour le reste, s’il y a des Burgondes dans la salle et pour paraphraser Pierre Desproges, ils peuvent rester.
Sujet : légendes arthuriennes, Chrétien de Troyes, Graal, Perceval, roman arthurien, musiques anciennes, celtes, médiévales Période : moyen-âge central, XIIe siècle. Album : Perceval la quête du Graal Vol 1 (1999) et Vol 2 (2001), Edition Dorian Directeur : Sylvain Bergeron, compagnie La Nef(Quebec)
Bonjour à tous,
u carrefour des légendes arthuriennes et des musiques anciennes et celtiques, nous voulons vous présenter aujourd’hui un album en deux volumes, réalisé autour des années 2000 par la compagnie musicale québécoise La nef avec pour ambition la mise en scène et en musique du célèbre roman arthurien Perceval ou le conte du Graal, écrit au XIIe siècle par Chrétien de Troyes.
Avant d’aller plus loin, ajoutons que pour le cas où vous doutiez de l’intérêt certain du Quebec pour le monde médiéval, ses légendes, son histoire et ses musiques, voilà un article qui devrait vous convaincre du contraire, si toutefois le grand salon de la passion médiévale organisé chaque année, à Montréal, n’avait pas encore réussi à le faire.
Musiques et compositions d’inspiration celtiques & français modernisé
onçu et dirigé par Sylvain Bergeron, luthiste et concertiste québécois, si la base de cette oeuvre musicale autour de la quête du Graal reste bien, au niveau de ses textes, le roman arthurien de Chrétien de Troyes, musicalement, c’est du côté des terres celtiques que l’artiste est allé chercher ses sources d’inspirations musicales, en faisant en quelque sorte le chemin à l’envers de l’auteur médiéval qui avait transposé l’univers celte des aventures du Roi Arthur en langue française :
« Ce qui est merveilleux avec Troyes, c’est qu’il nous propose l’approche du poète français qui s’approprie une légende celtique, en la transposant dans son propre langage. De notre côté, nous avons retransposé son texte dans le monde celte, grâce à la musique. » Sylvain Bergeron – Interview – Voir.ca
Du point de vue des pièces musicales et c’est là une de ses grandes originalités, l’oeuvre se compose donc pour partie de mélodies anciennes et traditionnelles en provenance des îles de Bretagne (pays de Galles, Cornouailles, Irlande, Écosse), et pour autre partie (près de la moitié), de mélodies originales revisitées. Bien entendu, pour faire entrer le roman de Chrétien de Troyes dans deux albums, il a fallu sélectionner.
Ainsi, le Perceval de Sylvain Bergeronet de La Nef se répartit en différents tableaux aux titres évocateurs : Dans la forêt perdue, Au château de Blanchefleur, Le Château du Graal, Perceval à la cour d’Arthur, etc… Mais pour l’essentiel, on retrouvera bien tous les moments clés de l’oeuvre de Chrétien de Troyes.
Du point de vue linguistique, le français n’est plus tout à fait la langue ancienne de l’auteur du XIIe siècle et il a été largement modernisé afin d’être plus compréhensible.
Dans la forêt perdue, un extrait du Perceval de Sylvain Bergeron et La Nef
A l’époque de sa sortie, la production était jouée sous la forme d’un spectacle de près de deux heures entre chants, narrations et musiques. Du côté de la distribution principale, c’est le contre-ténor Daniel Taylor qui incarnait le personnage de Perceval. Claire Gignac était à la narration, à la flûte et au chant et jouait encore le rôle de la Veuve Dame (la mère de Perceval). Au psaltérion à archet et au chant également, Viviane Leblanc tenait celui de Blanchefleur(photo ci-contre). En plus des trois artistes, huit autres musiciens faisaient encore partie de la prestation dont, bien sûr, son créateur principal, Syvlain Bergeron.
Dans le courant de l’année 2000, le volume 1 de Perceval, la quête du Graal fut nominé comme Meilleur disque de l’année, dans le cadre du Prix Opus Musique ancienne. Si vous souhaitez vous procurer ces albums, ils sont encore disponibles à la vente en ligne aux liens suivants :
ondée en 1991 par Sylvain Bergeron (luth, guitare baroque et directeur), Claire Gignac (contralto, metteur en scène) et Viviane Leblanc (soprano), La Nef, dont le nom symbolise à la fois un vaisseau voguant sur les mers de l’Histoire à la découverte du passé, mais aussi la partie de l’église qui abrite les fidèles, est une compagnie musicale canadienne et, comme nous le disions plus haut, plus précisément québécoise.
Plus qu’un ensemble, la Nefintègre des aspects théâtraux, narratifs et artistiques dans ses productions qui se présentent plus comme des spectacles à part entière que comme de simples concerts. Au niveau de son répertoire musical, la compagnie explore un champ assez large qui va des musiques anciennes et médiévales à des musiques folkloriques ou traditionnelles plus récentes ou même des genres plus modernes. (ci-contre Sylvain Bergeron)
Depuis sa première production et son premier spectacle en 1992, « Musiques pour Jeanne la Folle », la Nef a fait du chemin et a produit quelques 22 albums sur des thèmes variés, ainsi que de nombreux spectacles. Pour en relever quelques uns, parmi les sujets qui nous intéressent sur ce site, on notera Montsegur, la tragédie cathare, Trobairitz, (chansons des femmes troubadours des 12e et 13e siècles) ou encore Sacrum Mysterium (une célébration des noëls celtes, de la Bretagne à la Galice, de la renaissance au XVIIIe siècle).
( Claire Gignac, co-fondatrice de la Nef, aujourd’hui directrice artistique et générale de la compagnie)
Après plus de 25 ans de scène et de travail artistique et musical, la Nef est toujours bien active sur la scène canadienne et même au delà. En plus de ses productions et spectacles réguliers sur le thème des musiques anciennes, elle explore aussi d’autres terrains et propose notamment de nombreux ateliers musicaux ou créatifs, et même des productions ciblant plus particulièrement la jeunesse. Vous pourrez retrouver plus d’informations sur l’ensemble de ces sujets, sur leur site web : compagnie musicale la Nef.
Les paroles: l’air des chevaliers et leur découverte par Perceval
a pièce musicale présentée plus haut dans l’article fait partie du tableau intitulé « Dans la forêt perdue ». Elle se situe au début de l’oeuvre, à l’arrivée des chevaliers sur le domaine de Perceval et est suivi de leur rencontre avec lui. On s’en souvient, à leur vue, il s’émerveillera de leurs armes, armures et de leur nature « angélique » et ayant questionné sans relâche le chevalier qui mène la troupe, il sera aussitôt convaincu qu’il veut en être, malgré toutes les précautions prises auparavant par sa mère pour lui éviter ça.
Chœur: Et moult grand noise démenait Les armes de ceux qui venaient, Et souvent heurtaient aux armes Les branches des chênes et des charmes. Sonnait le bois, sonnait le fer Des écus et des hauberts. Sonnait le bois, sonnait le fer Et les écus frappent sur les hauberts.
Perceval: Il s’émerveille et dit: Par mon âme, vrai me dit ma mère ma dame Qui me dit que les diables sont choses Plus effrayantes du monde. Elle dit pour moi enseigner Que pour eux se doit-on signer, Mais jamais ne me signerai Cet enseignement dédaignerai.
ET QUAND IL LES VIT EN APERT
Perceval: Et quant il les vit en apert que du bois furent découverts, il vit les hauberts frémissants et les heaumes clairs et luisants et vit le vert et le vermeil reluire contre le soleil et l’or et l’azur et l’argent, si lui fut moult très bel et gent.
Et dit: Biaux Sire Dieu, merci ce sont anges qui je vois ci. Et vrai or ai-je moult péché, qui dit que c’était des diables. Ne me dit pas ma mère fable qui me dit que les anges sont les plus belles choses qui sont, Hors Dieu qui est plus bel que tout.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : humour, Kaamelott, Alexandre Astier, série télévisée, série culte, Saint Graal, légendes arthuriennes, roi Arthur. comédie, médiévalisme, Période : moyen-âge central pour le roman arthurien, haut moyen-âge pour la légende. Auteur:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Médias : détournement affiche cinéma
Bonjour à tous,
ous vous proposons aujourd’hui un peu de détente à la façon Kaamelott, en tirant encore partie du temps qui nous est laissé avant que ne sorte le premier opus de la trilogie sur grand écran. Nul besoin de préciser que nous sommes, là encore, bien plus dans le médiévalisme que dans le moyen-âge réaliste, et bien plus dans l’humour contemporain que dans l’humour médiéval au sens propre.
Quoiqu’il en soit, avant la date tant attendue par des millions de fans impatients, et dont il n’est pas impossible que ce petit cachottier d’Alexandre Astier (oui non je sais, c’est un peu familier, je l’ai senti en le disant) nous la taira jusqu’à la sortie effective du film en salles, voici donc une digression et une affiche de cinéma totalement imaginaire, certainement très loin d’ailleurs de ce que nous réserve le premier long métrage de l’auteur de la série culte autour du Saint Graal et du roi Arthur. Ceux qui connaissent bien les Monty Python et leur Holy Grailne manqueront pas de reconnaître l’inspiration plutôt marquée de ce détournement.
ien sûr, il s’agit là encore d’un clin d’oeil et d’un hommage rendu à la série française, en l’inscrivant dans l’univers de référence des Monty Python et de leur Holy Grail. En 75, le film fit l’effet d’une bombe et l’on a quelquefois du mal à se souvenir du souffle et du ton nouveau que les six comédiens britanniques amenaient alors dans les salles. Dans l’Angleterre conservatrice, l’impertinence de cette bande qui osait tous les contre-pieds et passait tous les sujets au crible de leur humour déjanté faisait aussi débat et divisait; difficile en tout état de cause, de demeurer indifférent.
Si l’absurde et le non-sens sont au rendez-vous dans Kaamelott, à travers de nombreux dialogues et situations, sans faire d’échelle et pour des raisons ne serait-ce que culturelles, on ne peut pas pour autant comparer point par point l’humour présent dans la série télévisée avec les délires très british des Monty Python qui faisaient, par exemple, courir le roi Arthur à pied sur un rythme de noix de coco pour simuler le bruit de son cheval ou qui faisaient encore intervenir des cars de police pour arrêter les frais, dans un anachronisme totalement assumé.
L’anachronisme est aussi présent dans Kaamelott et c’est même un moteur humoristique dont Alexandre Astier use à de nombreuses reprises, mais s’il joue allègrement avec le non sens et s’aventure, on peut même le dire, bien plus loin que de nombreuses oeuvres comiques françaises sur les rives de l’humour british (et de son sens du non-sens), il y a indéniablement aussi, dans son écriture, une vraie touche de comédie française « classique » dans les situations. Par ailleurs, n’importe quel anglais mis en face de la série vous le dira, ça n’arrête pas de lever le ton et de s’engueuler dans Kaamelott, ce qui est perçu, semble-t-il, outre manche, comme « typiquement » français.
Au delà des différences évidentes, pour qui aime les Monty Python et leur humour, on ne peut s’empêcher pourtant de voir une vraie forme de filiation entre cette version française d’Alexandre Astierautour de la « Matière de Bretagne » comme la définissait Jean Bodel et la version des joyeux drilles anglais. Dans les deux cas, il s’agit bien de revisiter de manière légère et totalement décalée une oeuvre sérieuse, sans pour autant considérer que l’humour n’est pas une affaire à prendre au sérieux.
D’ailleurs, l’auteur de Kaamelott lui-même ne cache pas son admiration pour les comiques anglais et nous reprenons ici, en guise de conclusion, ses propres mots, tirés d’un interview qu’il donnait en 2013, au journal Le Progrès, dans le cadre du Festival Lumière.
Qu’est ce qui rapproche les Monty Python de Kaamelott ?
« Je dirais qu’il y a quelque chose de l’ordre de la bienveillance paternelle. Pour nous, la mythologie, la légende arturienne, l’ancien testament sont à tout le monde, ce sont des matières faites pour être triturées. La légende arturienne est un mur et chacun met sa brique, y compris George Lucas avec « Star Wars ». Les Monty peuvent déconner, mais ils ne sont jamais pris en défaut de respect, c’est ça que j’aime chez eux. Ma scène préférée de » Sacré Graal », c’est quand le châtelain dit aux deux gardes de surveiller la chambre de son fils. Ça dure un quart d’heure parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’on leur demande. Le fait qu’au cinéma, des auteurs aient consacré plusieurs minutes d’écran utile à deux mecs qui ne comprennent pas, pour moi, ça a été une véritable révélation. C’est l’essence même de la comédie. » Alexandre Astier, propos recueillis par François Monnet, Le progrès
Vous aurez noté au passage les géniales illustrations de Terry Gilliamqui émaillent cet article. En réalisation, comme en animation, ses créations ont amené une touche unique dans les productions télévisuelles comme cinématographiques des Monty Python.
Sujet : humour, Kaamelott, Alexandre Astier, série télévisée, série culte, Saint-Graal, légendes arthuriennes, roi Arthur. comédie, médiévalisme, Période : moyen-âge central pour le roman arthurien, haut moyen-âge pour la légende. Auteur:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Médias : détournement, humour, cover Facebook Groupe Facebook : Kaamelott au Cinema
Bonjour à tous,
u titre de nos facéties infographiques et/ou humoristiques autour de la série Kaamelott, nous avons le plaisir ici d’annoncer que le groupe Kaamelott au Cinéma, qui est, à ce jour, sur Facebook, le plus grand groupe de fans de la série télévisée culte d’Alexandre Astier, arbore désormais une nouvelle cover de notre crû, que voici :
Un concours avait, en effet, été lancé dans le courant du mois de juillet pour élire la cover facebook qui rencontrerait le plus de succès auprès des membres et c’est donc (sûrement sous l’effet de la boisson) une de nos créations qui à été choisie. Nous en sommes, pour tout dire, ravis et en profitons donc pour la partager ici et pour vous indiquer aussi, au passage, les adresses utiles pour rejoindre ce groupe sur Facebook et même récemment sur Twitter.
Qu’est-ce que c’est encore
que cette co…rie d’oeufs mimosa?
Concernant l’allusion aux oeufs mimosa présente sur la cover et pour donner quelques clés à ceux qui seraient passés à côté de l’info, autour de la mi-juin, Alexandre Astier répondait sur son twitter à un fan qui se disait impatient de voir la suite (très attendu) de Kaamelott au Cinéma: « Minute, ça se fait pas comme des oeufs mimosas ». (voir image ci-contre)
Dans un souci d’information, nous avions, à cette occasion, relayé l’information sur notre page FB Autour de Kaamelott et même rédigé un billet spécial pour décortiquer la nouvelle. Vous allez peut-être me dire « y en a qui n’ont vraiment pas grand chose à gratter! » et je vous répondrai que, sans tout à fait être en mesure de vous donner tort, j’ai vu de mes yeux vus des journalistes d’organes de presse officiels et de renom user de l’encre pour bien moins que ça.
Quelques autres créas autour de Kaamelott
Dans la foulée et pour rester dans le sujet, nous vous présentons quelques autres covers que nous avions réalisées à l’occasion de ce concours.