Sujet : fêtes, animation médiévale, lieux d’intérêt, reconstitution historique, agenda médiéval, archéo-site, chantier historique, château fort Période: moyen-âge central (an 1000) Lieu : Treigny (Yonne, Bourgogne-Franche-Comté) Evénements: La fête des bâtisseurs de Guédelon Dates : le samedi 24 juin 2017
Bonjour à tous,
ans quelques jours, le chantier du château de Guédelon, ce projet incroyable qui consiste à rebâtir un château-fort du XIIIe siècle avec des moyens et des techniques du moyen-âge central et plus précisément des XIIe, XIIIe siècles, va s’animer d’une activité hors du commun.
Tous les ans en effet, on célèbre sur place la fête des bâtisseurs et, pour quelques jours, des myriades de bénévoles viennent se joindre à tous ceux qui font vivre la chantier à l’année pour leur donner la main.
De fait, plus de 120 bâtisseurs sont attendus ce samedi 24 juin pour aider à construire le château. Un site fourmillant d’activités, des animations médiévales en plus des habituelles, si vous n’avez pas encore visité ce site d’exception, le 24 juin prochain pourrait bien être la journée idéale pour le faire.
La célébration sera d’autant plus spéciale qu’en plus de ses bâtisseurs, Guédelon fêtera aussi ses 20 ans de chantier! La première pierre du château fut, en effet, posée en 1997.
ngagé, il y a deux décennies, le chantier du château de Guédelon a fourni, depuis lors, l’occasion de confronter les données de l’archéologie et de l’Histoire aux problématiques concrètes qui se posent, au jour le jour, sur la construction d’une forteresse de pierre du moyen-âge central, avec des moyens et savoir-faire d’époque.
Pour un certain nombre de techniques employées, aucune trace écrite véritable ne demeurait et les ingénieurs et acteurs du chantier ont dû redoubler d’ingéniosité pour les retrouver et, on peut même dire, dans certains cas, les réinventer.
Grand Aventure qui tient à la fois de l’archéologie et de la reconstitution historique, le projet formé à Guédelon intéresse tout autant les chercheurs et historiens que l’histoire des sciences et techniques et celle des méthodes de construction médiévale. Loin pourtant de se murer dans un laboratoire, les organisateurs ont fait le choix d’ouvrir cette expérience au public avec un véritable parti-pris pédagogique, Grâce aux visites, le chantier peut ainsi être partiellement financé ainsi que tous les permanents qui s’y trouvent à l’année pour faire vivre l’endroit et, de leurs côtés, les visiteurs ont l’opportunité d’y découvrir un lieu unique et inédit qui, à ce jour, n’a aucun équivalent dans le monde.
L’aventure de Guedelon :
une vidéo reconstitution 3D
l y a quelque temps nous vous présentions dans une vidéo, une reconstitution achevée du château, effectuée à l’aide du moteur du jeu Medieval Engineers. Nous y parlions à la fois du projet et d’architecture philippienne. Si vous l’aviez manqué, la voici à nouveau.
On n’a pas tous les jours vingt ans, dit-on, alors avant de nous quitter, nous souhaitons un bel anniversaire à Château Guédelon. Longue vie au projet, à ses organisateurs et à tous ses « oeuvriers »!
En vous souhaitant une très belle journée!
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : philologie, littérature, poésie médiévale, « renouvel », nouveauté médiévale, analyse littéraire et sémantique. Période : moyen-âge central Média : vidéo-conférence, livres. Titre : La nouveauté au Moyen Âge comme expérience religieuse et poétique Conférencier : Michel Zink médiéviste, philologue et écrivain. professeur de Littératures de la France médiévale au Collège de France Lieu : Ecole nationale des chartes (2016)
Bonjour à tous !
ous avons le plaisir aujourd’hui de vous faire partager une conférence donnée en 2016 à l’Ecole Nationale des Chartes par Michel Zink, médiéviste, philologue, académicien des Arts et Lettres et éminent professeur de Littératures de la France médiévale au Collège de France.
Niveaux de lecture
Ces conférences peuvent quelquefois s’avérer un peu ardues, mais nous les postons toujours avec un double objectif. Le premier, bien sûr, tient au contenu même de la conférence et à son objet. Sa finalité est ici toujours de tenter de mieux approcher et, si possible, de mieux comprendre le moyen-âge.
Le deuxième objectif (ou niveau de lecture) est ce que l’on pourrait appeler un « méta » niveau*. A travers ces conférences, l’Histoire et ses disciplines connexes se livrent, en effet, à nous dans leurs méthodes, leurs modes opératoires, leurs angles d’approche, etc. Au delà des contenus historiques présentés, l’Histoire, en tant que science, nous en apprend ainsi sur sa manière de « faire de l’Histoire » et c’est donc l’occasion de mieux découvrir la variété de ses méthodes d’investigation, autant que les disciplines qui lui sont indirectement ou directement attachées.
Nous voilà donc, en quelque sorte, servis deux fois. De fait, nous le sommes même une troisième parce que cela nous donne toujours l’occasion de découvrir un grand esprit ou un grand chercheur de notre temps.
Nous devons ajouter encore ici, par parenthèse, qu’il y a encore à peine 15 ans, il aurait été à peine envisageable que certaines universités ou Ecoles supérieures nous ouvrent ainsi gracieusement leurs portes, directement et sur le web. La Cité des Sciences et de l’Industrie fut sans doute précurseur dans ce domaine, en proposant déjà, il y a quelques années, ses cycles de conférences au format Real Media. Elle le fait d’ailleurs toujours et nous ne pouvons que vous conseiller de faire un tour sur leur site web, si vous êtes curieux de Sciences de l’Homme au sens large. Il faut savoir trier le grain de l’ivraie, dans la masse de médias postés chaque jour sur le web, il y a de l’excellence et de belles occasions d’apprendre; pour en revenir à notre objet du jour, les conférences de l’Ecole Nationale des Chartesvisent systématiquement haut et fournissent toujours de belles occasions de le faire. Nous les en remercions encore ici.
Un mot peut en cacher un autre
« Rien de ce que le Moyen Âge exprime, rien de ce que nous croyons en comprendre, rien de ce qui nous touche ou nous rebute en lui, qui ne doive être mis en doute, vérifié, éprouvé. Sa littérature ne veut pas dire ce que nous pensions, elle ne veut pas toucher là où à la première lecture elle nous touche, elle fourmille d’allusions qui nous échappent. »
Michel Zink – Bienvenue au Moyen Âge
On trouve dans cette conférence de Michel Zinksur la notion de nouveauté au moyen-âge, l’illustration même d’une vérité que les historiens médiévistes , et avec eux philologues, ne cessent de ressasser: « Gardons nous de juger trop vite les hommes du moyen-âge à l’aulne de nos valeurs présentes », et corollaire de cette « mise en garde » de principe : « prenons avec réserve les réalités supposées qui peuvent se nicher derrière les mots de la poésie et de la littérature médiévale, même quand ces derniers nous semblent si familiers et si proches que l’on pourrait être tenté de faire l’économie d’en interroger le sens.
Fort heureusement, si nous avions encore la tentation naturelle de tomber dans ce travers, tout cela ne saurait survenir plus avant, grâce à la brillante démonstration que nous livre ici Michel Zink. En plus de nous introduire à un jeu de piste littéraire et sémantique fort plaisant, à la poursuite d’une « nouveauté » médiévale, loin, bien loin de nos notions modernes de neuf et de nouveau, il nous enseigne que la quête du sens des mots et vocables passe nécessairement par l’étude patiente et comparée, au coeur des sources littéraires et des textes. Finalement, ce n’est qu’au bout de ce travail de reconstruction minutieux que nous pouvons espérer obtenir comme récompense la possibilité de percevoir l’essence même du monde médiéval.
Nouveauté médiévale et essence du moyen-âge : un mot peut nous cacher un monde
Alors, plongeons avec ce grand spécialiste de littérature ancienne, au coeur du moyen-âge central et de ses mentalités, pour suivre avec lui le fil d’une l’aventure passionnante, celle de la « nouveauté » au sens médiéval et littéraire du terme. Et à la question posée par lui, en clin d’oei au dicton : « qu’y a-t-il de nouveau sous le soleil du moyen-âge? » nous pourrons alors répondre, « qu’il n’y a de nouveau pour le monde médiéval que l’acuité de la conscience de ce qui est éternel ».
On le verra (et cette remarque est à notre compte plus qu’au sien), avec ce « renouvel » et cet éternel recommencement médiéval nous sommes à large distance de nos « nouveautés » modernes qui, en osant un néologisme un peu laid, sont peut-être le fruit d’une sorte de « nouveautisme »,idéologiehéritée d’un(e) cult(ure) techniciste et post-industrielle de l’innovation à tout prix, et qui voudrait, par instants, voir du « nouveau » partout ou à tout le moins nous en vendre l’idée, et ce y compris là où il n’y en a pas. En bref, nouveauté médiévale et nouveauté moderne, la question reste à jamais posée de ce que nous inventons vraiment.
La nouveauté au Moyen Âge comme expérience religieuse et poétique
Michel Zink, parcours et parutions
Même s’il évolue, la plupart du temps, dans les couloirs de nos universités, écoles et académies les plus prestigieuses, pour qui s’intéresse à la littérature et la poésie médiévale il est difficile de ne pas avoir entendu parler de Michel Zink et si c’est le cas, il faut bien vite rattraper ce retard.
Parcours
Né en 1945 en région parisienne, à Issy-les-Moulineaux, Michel Zinkest normalien de formation et agrégé de lettres classiques. Après avoir enseigné dans diverses universités (Sorbonne, Toulouse, Paris IV), il a été de 1995 à 2016 en charge de la chaire de Littératures de la France médiévale au Collège de France.
Académicien et attaché sous divers titres à de nombreuses Académies en France et à l’étranger, directeur de collections thématiques dans le monde de l’édition, co-directeur de la revue Romania, la liste est longue des titres honorifiques qui lui sont attachés et des fonctions qu’il occupe ou a pu occuper tout au long de sa carrière. Il a également reçu de nombreux prix au niveau français et européen pour ses travaux. Pour en prendre connaissance dans le détail, nous vous invitons à consulter sa biographie sur les pages du Collège de France.
Conférences, publications, émission de radios
Du point de vue publication et ouvrages, on le retrouve aux commentaires, à l’adaptation et à la publication de textes de grands auteurs du moyen-âge : Rutebeuf, le Roman de Rose, Froissart, les troubadours, etc et on lui doit encore de nombreux livres d’ordre plus général sur la littérature et la poésie médiévale, chrétienne ou profane (c’est une distinction que nous faisons ici mais qu’il ne fait pas lui-même). Nous vous proposons ici une sélection de quelques unes de ses parutions.
Outre ses publications, vous pourrez encore trouver de nombreux programmes de radios, notamment sur France Inter, dans lesquels il est intervenu ou intervient encore. Il animait notamment, en 2014 un programme court sur France inter dans lequel il présentait quelques réflexions et textes courts de poésie et de littérature du moyen-âge. Ces chroniques ont donné lieu à un publication sous le même titre que l’émission : Bienvenue au moyen âge. (photo et lien à droite dans le tableau ci-dessus). On trouve encore sur le web quelques autres conférences données ici ou là ou quelques programmes radio. Voici deux liens utiles sur ces aspects :
Sujet : fêtes, festivités, marché, animation, compagnies médiévales, sortie historique, agenda week end, Période: moyen-âge central (an 1000) Lieu : Bernay (Eure, Normandie) Evénements: Les Médiévales de Judith Dates : les 17 & 18 juin 2017
Bonjour,
ous ajoutons un événement de plus à l’agenda des fêtes et réjouissances médiévales de cette fin de semaine. Il se déroule cette fois ci en Normandie, à Bernay, et l’on y célébrera les mille ans de la disparition de Judith de Bretagne.
Inscrite depuis 2012 au label Villes et pays d’art et d’Histoire, Bernay est un cité de charme dont l’origine nous ramène aux portes du XIe siècle et du moyen-âge central.
Dans les premières années de l’an Mil, Richard II, duc de Normandie, concède le site en douaire à son épouse Judith de Bretagne. Elle y fondera bientôt une abbaye et la zone, marécageuse avant cela, ne le demeurera guère longtemps. Sous la coupe des bénédictins, de lourds travaux d’aménagement et d’assainissement y seront, en effet, entrepris ainsi que la construction d’une abbatiale.
A partir de là, le site suivra son développement commercial et économique et à la fin du XIIe siècle, Bernay sera au coeur d’une industrie du drap florissante, et ouvrira encore ses richesses et ses productions à l’ensemble de sa province, à l’occasion de foires et de grands marchés. Au XIIIe siècle, la cité recevra la bénédiction de Saint Louis (Louis XI) en personne qui y fondera un hôtel dieu.
Durant ce même siècle, la découverte d’un statuette de la vierge « Notre-Dame de la Couture » dont la légende conte qu’elle aurait été déterrée par un mouton donnera naissance à la construction d’une église et de nombreux pèlerins accourront bientôt en nombre vers l’endroit pour le visiter. Après un XIVe siècle mouvementé, sous les assauts de la guerre de cent ans et les changement de main, la ville sera finalement reprise et reviendra à nouveau à la couronne française.
Le programme des Médiévales de Judith
ette fin de semaine et pour toute la durée du week end, c’est donc sa fondatrice Judith de Bretagne que la cité se propose de célébrer en fêtant les mille ans de sa mort, datant du 16 juin 1017.
Deux jours complets de festivités lui seront donc réservés avec marché médiéval, arts, animations et musique de rue, spectacles gratuits : contes et légendes, fauconnerie, meneurs de loup, spectacles équestres, et j’en passe.
Il y aura aussi un camp médiéval mené par plusieurs compagnies conjointes : Les Galops de l’histoire, La Mesnie des Chevaliers de St Georges et St Michel, La Guilde Médiévale. Au programme, vie de camp comme au moyen-âge avec diverses échoppes effectuant devant vous force démonstrations d’artisanat d’époque. On pourra également s’y s’initier à l’escrime médiévale, assister à des tirs de balistes et aussi, découvrir les techniques de combats issus ducélèbre et mystérieux manuscrit de Talhoffer. Précisons encore que tout au long de ces célébrations, de nombreux ateliers y ont été ménagés pour le jeune public.
Avant d’en conclure, nous ne résistons pas à l’envie de vous donner un avant-goût du spectacle de feu prévu le samedi en nocturne et mené pas la Compagnie artistique Agartha.
Sujet: Béhourd, combat, tournoi, armes et armures anciennes, chevalerie, art martial médiéval, , reconstitution historique, lieux d’intérêt. Période: Moyen Âge central à tardif Evénement : Tournoi Médiéval au Palais du Tau Lieu : Reims ( Marne, Grand Est) Date : Samedi 17 juin 2017 Organisateurs : Fédération française de Béhourd – Centre des monuments nationaux.
Bonjour à tous,
e samedi, le Palais archiépiscopal du Tau à Reimsaccueille, dans sa cour d’honneur, douze équipes venues de la France entière pour un Tournoi de Béhourd exceptionnel. Au programme, charges en armures et fers croisés, durant un après-midi complet, les preux combattants s’affronteront en mêlée de 5 VS 5.
Quand Béhourd & combat médiéval
riment avec patrimoine
Organisée et encadrée par la Fédération Française de Béhourd, pour le Centre des monuments nationaux, l’objectif de l’événement est à la fois de livrer un grand spectacle de combat à l’arme ancienne, tout en valorisant le cadre historique et patrimonial du somptueux Palais du Tau.
L’idée est, à tous points de vue, excellente et en plus de ravir le public, elle ne peut que séduire également les pratiquants de Béhourd qui sont, en général, aussi enthousiastes à l’idée d’en découdre qu’ils sont férus et passionnés de moyen-âge et de lieux chargés d’Histoire.
Avant d’aller plus loin et si vous souhaitez plus d’information sur cet art martial qui fait revivre les combats anciens en armures et armes d’époque (très précisément reconstituées), nous vous invitons à lire cet article: Sylvain Tape-dur et la passion du Béhourd. (au passage, comme Sylvain fait partie de l’équipe des hommes du Nord qui se trouvera sur place et qu’il contribue lui aussi sur place à Reims, ce samedi).
Le Palau du Tau,
haut lieu de l’Histoire de France
Accolé à la belle cathédrale gothique, le Palais du Tau fut, depuis le haut moyen-âge et dès le Ve siècle, le lieu de résidence des évêques et archevêques de Reims.
La présence de la Sainte Ampoule, relique hautement sacrée dont la légende conte qu’une colombe l’apporta du ciel à Saint-Rémi afin qu’il l’utilisa lors de la cérémonie de baptême de Clovis, célèbre premier roi Franc chrétien et personnage mythique de l’histoire de France, tout cela, associé à la puissance politique de l’archevêché de Reims, a fait de l’endroit, un lieu d’exception et de grande importance historique depuis le haut moyen-âge mais peut-être plus encore, depuis le moyen-âge central.
(ci-contre, détail,
le Baptême de Clovis,
Jean Alaux, 1825)
De fait, à partir du XIe siècle, le Palais du Tau a également fait office de résidence royale, puisque durant 800 ans, de Henri 1er en 1027 à Charles X en 1825, la cathédrale est devenue le lieu officiel du Sacre des monarques français. A quelques rares exceptions près, le Palais a ainsi vu la grande majorité d’entre eux y célébrer leur couronnement.
1179, Sacre de Philippe-Auguste à Reims – Grandes Chroniques de France par Jean Fouquet, XVe, BnF MS Français 6465
Au fil des siècles. l’ensemble du site qui héberge le Palais du Tau et la cathédrale a été l’objet de nombreux aménagements, rénovations, et reconstructions. L’eau a coulé sous les ponts depuis la première cathédrale du Ve siècle qui vit se baptiser de Clovis, jusqu’à l’actuelle, et le palais lui-même a connu de profondes transformations architecturales, passant du roman au gothique flamboyant du XVe siècle, pour finir par se fixer dans une forme classique dans le courant du XVIIe siècle.
Son histoire architecturale ne s’arrête pas là puisqu’il a été encore l’objet d’une campagne de restauration au début du XIXe, à l’occasion du Sacre de Charles X. Près d’un demi-siècle plus tard, en 1860, le célèbre architecte Eugène Viollet-Le-Duc mettra lui-même la main à la pâte en restaurant une partie du bâtiment. Par la suite, fortement endommagé par les bombardements de la première guerre mondiale, comme le fut aussi la cathédrale, le palais connut, au milieu de XXe siècle, un autre vaste de chantier de reconstruction.
Il est, depuis 1907, classé monuments historiques et se trouve également inscrit, depuis 1991 au patrimoine mondial de l’UNESCO, tout comme la cathédrale.
Ce samedi, c’est donc dans la cour du palais, contemplés par plus de mille cinq cent ans d’Histoire et sous le regard de toute la royauté française passée, que nos valeureux combattants et guerriers du Béhourd, presque mais pas tout à fait tout droit sortis du moyen-âge, puisqu’ils sont bien de notre temps, croiseront vaillamment le fer, le temps d’un tournoi épique.