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l’Histoire « éclairée » de Claire : interview exclusive d’une vraie passionnée de patrimoine et d’histoire vivante

Sujet : patrimoine, histoire vivante, reconstitution historique, visites guidés, interview, conférences, animations médiévales,
Période : Moyen Âge central à tardif
Intervenante : Claire Barbier, conférencière, intervenante, guide professionnelle, doctorante en histoire de l’Art.
Site web : eclairerlhistoire.fr

Bonjour à tous,

oilà longtemps que nous n’avions eu l’occasion de vous proposer un portrait de passionné de Moyen Âge. Nous en sommes d’autant plus heureux que la personne qui fait l’objet de ce portrait, cumule des compétences qu’il est rare de trouver réunies en un même profil.

Jugez plutôt : chercheuse en histoire de l’Art spécialisée dans la période médiévale (actuellement en doctorat et déjà mastérante de la Sorbonne), guide touristique professionnelle pour le compte de lieux patrimoniaux prestigieux (ville de Chartres, centre historique, cathédrale, musée et centre du vitrail, château de Châteaudun, …) mais encore conférencière et intervenante en présentiel ou à distance en Histoire. Et si cela ne suffisait pas elle est encore reconstitutrice passionnée de confection de costumes médiévaux au plus près de leur réalité et elle n’hésite pas à les revêtir pour donner une touche unique à certaines de ses visites ou de ses activités ! Alors, quand le goût du patrimoine se met à rimer avec Histoire vivante et pédagogie, tout en conservant la rigueur de l’approche historique, qui pourrait y résister ? Certainement pas nous et c’est donc avec grand plaisir nous vous proposons de découvrir ci-dessous, une interview exclusive de la pétillante et dynamique Claire Barbier de Eclairer l’histoire.

L’interview de Claire Barbier
de Eclairer L’histoire

Claire Barbier, une passionnée d'Histoire et de Patrimoine

Itinéraire & parcours

Mpassion : Bonjour Claire. Nous sommes ravis de vous recevoir, aujourd’hui, pour parler de vos nombreuses activités dans le domaine du patrimoine, de l’enseignement et même des animations médiévales. Ce n’est pas si souvent que nous avons l’occasion de rencontrer une passionnée d’histoire aussi active et qui soit à l’intersection d’autant de domaines. Pour commencer, peut-être pourriez-vous présenter un peu votre parcours atypique à nos lecteurs ?

Claire B : Bonjour, je suis également ravie de partager avec vous les différents aspects de ma vie qui sont, comme vous l’avez souligné, animés par ma passion de l’Histoire et du Patrimoine. Pour moi, tout a commencé lorsque j’avais 6-7 ans : j’allais chez mes grands-parents et je leur posais des questions sur les objets qu’ils avaient rapportés de leurs différents voyages à l’étranger (notamment les sculptures et papyrus égyptiens). De là est née ma passion et mon admiration pour l’Egypte Antique qui m’ont poussée à faire l’Ecole du Louvre pour devenir archéologue. Par la suite, différents évènements dans ma vie m’ont obligé à changer de voie : j’ai donc engagé un BTS Tourisme que j’ai obtenu en 2010, en travaillant en même temps au Château d’Angers et dans les musées de la ville d’Angers. J’y ai alors appris le métier de guide et médiateur du patrimoine. J’ai ensuite obtenu une Licence Arts, Lettres et Langues à la Sorbonne, en faisant des petits boulots alimentaires pour subvenir à mes besoins.

Visite de lieux patrimoniaux, cathédrales, musées et châteaux

A l’époque, les Masters à distance n’étaient pas encore tellement développés, et j’ai dû abandonner momentanément l’idée d’aller plus loin dans mes études. J’ai travaillé plusieurs années dans un groupe de communication à Paris où j’ai appris plusieurs métiers (assistante commerciale, chargée de développement et de prospection, etc…) mais le sentiment de plaisir, d’échange, et de passion que j’avais lorsque je faisais des visites guidées au château d’Angers me manquaient énormément. J’ai alors quitté mon travail et, ayant déménagé à Chartres, j’ai commencé à travailler en tant que guide avec les visites de la crypte de la cathédrale, puis les visites de la cathédrale et de la ville. Après quelques années, j’ai développé de nouveaux thèmes et on m’a proposé également de travailler, ponctuellement, pour le musée du vitrail, le château de Villebon, le château de Châteaudun, la ville de Bonneval, les tours de la cathédrale de Chartres…

Mpassion : Voilà de belles références patrimoniales. Et pour le côté histoire vivante ?

Claire B : En parallèle, je faisais de la reconstitution historique depuis près de 10 ans. J’ai tellement d’objets et de vêtements de reconstitution que je pourrais vivre complètement avec mes seules affaires médiévales ! Avec la crise Covid, les écoles ne pouvant pas faire de sorties scolaires, j’ai eu l’idée de proposer aux établissements de mon département d’aller en classe pour parler du Moyen Age aux enfants et échanger avec eux. J’ai eu du succès dès la première année ! J’ai fait la même chose avec les centres de loisirs et je participe également à des projets avec des classes de collège. Je propose aussi des visites de lieux patrimoniaux, vêtue comme au Moyen Age, pour les enfants comme pour les adultes (et même en nocturne !). Pour finir, je donne des cours et des conférences pour les adultes sur des thèmes de l’Histoire et d’Histoire de l’Art. Et lorsque j’ai un peu de temps libre, je travaille sur ma thèse. J’ai donc réussi à lier un travail qui me passionne à ma passion pour la reconstitution, ce qui donne cette touche d’originalité à mon travail.

Pourquoi le Moyen Âge ?

Mpassion : A voir votre succès sur les réseaux et les retours de vos audiences, tout le monde y trouve son compte. Partant de cet intérêt général pour l’histoire et le patrimoine, comment en êtes-vous venus au Moyen-Âge ?

Claire B : Mon intérêt pour l’Histoire et le Patrimoine est lié à mon histoire personnelle (intérêt de mes grands-parents) et mes parents m’emmenaient souvent dans des musées et des expositions. Comme je voulais assez tôt être archéologue ou égyptologue, je me suis fortement intéressée à l’Egypte Antique. J’étais même amoureuse d’un pharaon quasi-inconnu lorsque j’étais enfant (Didoufri, fils de Khéops) ! Donc, cette période était ma favorite. Le Moyen Age est arrivé un peu plus tard, il y a 10 ans, lorsque mon compagnon qui faisait partie d’une association de reconstitution médiévale m’a transmis son intérêt pour cette période. Ensuite, travaillant à la cathédrale de Chartres, on ne peut que tomber en amour devant cet édifice, et vouloir en apprendre davantage sur la période qui l’a créée !

Mpassion : On le comprend aisément. La cathédrale de Chartres regorge de trésors. Dans un autre registre qui touche peut-être plus la perception du Moyen Âge par le grand public, quel est votre point de vue sur la vision actuelle de la période médiévale ? Certains préjugés continuent-ils d’être résolument ancrés dans l’esprit des gens ou a-t-on un peu avancé ? Je pense à des poncifs comme le manque d’hygiène ou l’ignorance de l’homme médiéval, ce genre de choses ou même encore la vision d’un Moyen Âge foncièrement obscurantiste, etc…

Claire B : J’ai l’impression que toutes les tranches d’âges ont encore beaucoup de clichés sur le Moyen Age. Mais j’ai tout de même le sentiment que ça va dans le bon sens : avec les vidéos de vulgarisateurs ou certains reportages à la télévision, on commence à avoir des pans de la population qui s’intéressent à cette période, et qui peuvent plus facilement trouver des réponses ou s’informer sur ce qu’ils ont vu dans des séries ou des films qui se veulent «fidèles historiquement ».

Visites animées et histoire vivante

Mpassion : Pour revenir à vos activités sur le terrain patrimonial et touristique, pour l’instant un nombre important d’entre elles se centre sur Chartres : conférences, enseignement au centre du vitrail, visites des grands lieux historiques de la ville, etc… Pourquoi cette ville ? C’est un coup de cœur ? Y a-t-il quelque chose qui vous touche particulièrement dans son patrimoine et son histoire ?

Passion reconstitution historique et costumes du Moyen Âge

Claire B : J’ai vécu plusieurs années près de Chartres (entre 6 ans et 16 ans) en étant au collège et au lycée dans cette ville. J’en suis partie en 2005. La vie a fait que mon conjoint a trouvé du travail à Chartres en 2015. Nous sommes donc venus nous installer ici. C’est donc un hasard mais heureux. J’ai toujours adoré la cathédrale qui est la mieux conservée de France. Elle n’a pas subi de dégâts trop importants pendant la Révolution française ou les 2 guerres mondiales et elle a aussi la plus grande collection de vitraux du Moyen Age du monde entier ! C’est une vraie splendeur qui ne finit pas de m’impressionner. Et même si je pourrais tenir plusieurs dizaines d’heures de visite (littéralement), j’en apprends encore tous les jours !

Mpassion : Du fait de vos nombreuses casquettes, vous pourriez être ce que l’on appelle une « historienne de labo », puisque vous êtes désormais une brillante universitaire, avec un master en poche et un doctorat bien engagé. Pourtant, vous continuez de cultiver ce véritable intérêt pour le tourisme, le patrimoine et l’histoire vivante. Vous semblez même tenir à opérer une fusion unique entre transmission, animation et découverte patrimoniale. Parlez nous un peu de ces formules originales que vous êtes la seule à proposer ? Comment ces idées vous sont-elles venues ? Comment le public a-t-il accueilli le concept ? On imagine que certains ont dû être surpris.

Claire B : Oui ! Alors d’abord, merci pour les compliments. J’ai la chance d’avoir des intérêts divers et variés mais qui me passionnent tous ! Comme j’ai la particularité d’être la seule guide à faire de la reconstitution médiévale et à faire un doctorat, j’ai pu créer des produits touristiques uniques avec un vrai parti pris de qualité ! Et donc me voici, à présent, à proposer des visites guidées en costume (en journée ou la nuit) à partir du résultats de mes recherches sur la vie quotidienne au Moyen Age à Chartres, ou à organiser des visites-enquêtes pour les scolaires comme pour les familles et adultes ! Je suis également la seule à ma connaissance qui sois guide professionnelle mais qui propose aux établissements scolaires de me déplacer en costume médiéval sourcé pour faire découvrir le Moyen Age aux enfants, et sous forme d’échanges et d’interactions.

Comme je le disais, j’ai pensé à proposer ces interventions médiévales en établissements scolaires avec la crise Covid, même si j’avais en tête de faire des visites guidées en costume avant cela (sans l’avoir encore mis en place). Cette idée de visites en tenues médiévales est venue notamment du fait que parfois, lors d’une visite, j’avais envie de montrer concrètement aux gens ce à quoi pouvait ressembler une robe au 15e siècle par exemple (la forme, la matière, le poids ! etc…) et la différence entre le sous-vêtement et la robe… C’est plus parlant lorsqu’on a l’objet sous les yeux ! Idem pour les lanternes, les pièces de monnaie, etc. De nombreux locaux sont habitués maintenant à me voir déambuler en ville, mais je croise encore souvent (en visite ou en dehors de visite), des personnes très interloquées de me voir ainsi vêtue ! (rires)

Fête médiévales et reconstitution

Mpassion : Cela n’est pas surprenant ! (rires) Ce n’est pas quelque chose de très habituel hors des fêtes médiévales. Justement en parlant de cela, dans vos activités vous semblez tout faire vous-même et en solitaire : confection de costumes, personnages, écriture et scénarisation de vos visités animées et même de vos activités ludiques. Avez-vous aussi le goût des fêtes médiévales ? Est-ce un endroit où on peut vous croiser ? Faites vous également partie d’une troupe de reconstituteurs ?

Visites nocturnes ou en journée de monuments patrimoniaux avec Claire Barbier

Claire B : C’est justement parce que j’ai commencé à apprécier le Moyen Age par le biais de la reconstitution historique (et donc temps passé en fêtes médiévales) que j’ai eu l’idée d’intégrer cet aspect dans mes visites. Depuis plusieurs années, je fais partie de l’association La Massenie Saint Michel 1473 et nous allons dans des châteaux et autres abbayes, sites patrimoniaux de Bretagne en Allemagne, de Dordogne en Belgique. Nous sommes reconnus dans le milieu de la reconstitution par les institutions pour refléter une image de qualité de la société médiévale de la fin du 15e siècle ! Pour le reste, effectivement, je réalise tous mes costumes moi-même depuis près de 10 ans, je me suis découvert une passion pour la couture à la main ! — et je crée toutes mes visites moi-même également. Pour les livrets des visites-enquête, je demande à ma meilleure amie qui est infographiste de se charger des visuels et de la mise en page.

Mpassion : Quand nous disions en préambule que vous étiez une passionnée très active et dynamique dans ses champs d’intervention, nos lecteurs doivent, maintenant, bien mesurer à quel point. Dans ce monde des animations dites médiévales justement, une des dernières questions que j’aurais souhaité vous poser est votre sentiment sur ce Moyen Âge un peu fourre-tout qu’on voit prendre forme, de plus en plus, y compris dans des fêtes qui, auparavant, se voulaient plus historiques. On pense à l’ajout de fantasy, de cosplay, de fantastique, etc… A votre avis c’est un phénomène comme le décrivait Georges Duby ? Le Moyen Âge est devenu ce « western » dont il parlait ? Une sorte de territoire imaginaire où toutes les projections sont permises ? Ou c’est plutôt un phénomène d’acculturation permanent sous la pression de la culture anglosaxonne et particulièrement américaine littérature, cinéma, jeux de rôles, jeux vidéo , avec un Moyen Âge fantastique/fantasmagorique encore véhiculé par des œuvres comme celle de Tolkien et d’autres auteurs ? Pour poser la question de manière un peu abrupt, pensez-vous qu’on aura, d’ici quelques années, des Fêtes de Jeanne d’Arc « Steampunk » ou des Fêtes de la Saint Louis avec des nuées virevoltantes de costumes de trolls et d’elfes ? Dit encore autrement : Moyen Âge historique, restitué, rigoureux d’un côté et totalement fantaisie et imaginaire de l’autre, est-ce que tout cela peut coexister ? Ou est-ce qu’il faut œuvrer à préserver un peu de réalisme historique et quelques lignes de démarcation ? Et surtout, est-ce que l’historien a aussi un rôle d’éducation à jouer sur ces terrains-là ?

Claire B : C’est vrai que c’est un sujet un peu compliqué… Comme la barrière entre le Moyen Age et l’univers fantasy/fantastique est très mince, cela peut créer des clichés sur le Moyen Age historique ! Typiquement, on va être persuadé que les vikings avaient des casques à corne ou portaient des manteaux en peaux de bêtes, qu’en France on avait des vêtements en cuir ou des capes à capuches… Tout cela vient de ce qu’on a pu voir en BD, films, séries, etc…, depuis plusieurs dizaines d’années ! Je dois avouer que c’est un peu mon objectif également (en plus de me faire plaisir dans ce que je fais et de faire passer des bons moments aux gens) : casser les clichés qu’on a sur le Moyen Age et expliquer comment trouver les bonnes informations si le sujet nous intéresse ! Donc oui, ce sera à nous, historiens mais surtout guides et médiateurs du patrimoine, de profiter de ces instants privilégiés avec le public pour leur faire entrevoir la réalité historique derrière l’imaginaire collectif.

Où et comment contacter Claire ?

Claire Barbier, entre la passion du patrimoine, de l'histoire et de l'histoire vivante

Mpassion : Voilà une noble mission et une belle direction pour l’avenir ! Pour finir, où est-ce que nos lecteurs peuvent vous contacter pour suivre vos aventures patrimoniales et y participer, voire encore assister à vos conférences ou étudier avec vous la possibilité d’une intervention en milieu scolaire ou autre ? Des nouveaux projets 2022-2023 en vue ?

Claire B : Oui ! J’ai une page Facebook et Instagram professionnelle « Eclairer l’Histoire » (j’ai fait un jeu de mot avec mon prénom) sur laquelle je publie des informations sur l’Histoire, le Moyen Age, la cathédrale de Chartres, la reconstitution historique, mes visites à venir, des photos des lieux que je fais visiter, etc. Depuis peu, j’ai également rajouté une billetterie en ligne sur mon site internet www.eclairerlhistoire.fr qui permet à qui veut de se rajouter à une visite guidée ou de suivre mes cours en visio-conférence, par exemple.

Pour l’année 2022-2023, j’ai mis en place une nouvelle visite de la cathédrale et des cryptes « Légendes et secrets de la cathédrale », et je compte en proposer deux nouvelles sur le thème « Codes et symboles médiévaux dans la cathédrale » et « Anges et Démons à la cathédrale ». Et je vais essayer de prendre quelques jours de vacances à l’occasion, ça ne m’est pas arrivé depuis plusieurs années !

Mpassion : C’est plutôt un indicateur de succès même si, de temps en temps, il faut savoir lever le pied ! Merci beaucoup pour toutes vos réponses, en tout cas, Claire ! De notre côté, on espère vous retrouver bientôt, peut-être à l’occasion d’une visite à Chartres, ou même pourquoi pas, à l’occasion d’un article dans nos colonnes ? Ce sera avec grand plaisir.

Claire B : Merci à vous !


Voilà pour cette interview, mes amis. En espérant qu’elle vous ait autant plu qu’il nous a été plaisant de la conduire. En dehors de ses visites guidées, de ses activités en milieu scolaire, et des aspects de reconstitution historique de son travail sur lequel nous avons particulièrement mis l’accent ici, Claire donne aussi des cours et des conférences. Les thèmes abordés sont aussi variés que le costume civil et militaire du Xe au XVe siècle, l’hygiène au Moyen Âge, l’histoire et les merveilles de la cathédrale de Chartres ou encore la représentation de l’Arche d’Alliance au Moyen Âge. Les sujets sont traités sous forme de cycles ou de conférences uniques. Pour suivre ces interventions, vous pouvez retrouver Claire au Centre international du vitrail de Chartres, mais aussi la joindre directement sur son site pour des sessions à distance sur internet.

En vous souhaitant une belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du Moyen Âge  sous toutes ses formes.

NB : toutes les photos de cet article proviennent de la page Facebook de Claire, à l’adresse : Eclairer l’histoire.

Patrick Proust, portrait d’un artiste multifacette passionné d’Histoire et de musiques anciennes

artiste_musiques_anciennes_historiques_spectacles_fetes_animations_medievales_patrick_proustSujet :  musique médiévale, musique ancienne, danse médiévale, portrait, passion, passionné, animations historiques, animations médiévales, musicien, artiste, fêtes médiévales
Epoque :  moyen-âge central et tardif,  et plus largement du XIIe  au XIXe siècle
Artiste,musicien :  Patrick Proust

Bonjour à tous,

V_lettrine_moyen_age_passion copiaoilà longtemps déjà que nous voulions faire ici le portrait d’un musicien, danseur et comédien passionné d’histoire qui va sur les chemins de France là où le vent de son art le mène, avec une prédilection pour les événements culturels et les grandes fêtes médiévales ou historiques. Nous sommes donc très heureux que cet article nous donne enfin l’occasion de vous le présenter.

Itinéraire d’un vendéen de coeur

Musicien professionnel depuis de nombreuses années, Patrick Proust venait d’un tout autre univers musical jusqu’à sa rencontre avec l’auteur, metteur en scène et musicien  Laurent  Tixier, à la fin de l’année 2000. Son parcours artistique s’en trouvera grandement influencé et il fera peu de temps après, grâce à ce dernier, son entrée dans le monde de la musique ancienne. Depuis, il a fait son chemin et est allé chercher bien d’autres formations et savoir-faire pour compléter sa large panoplie artistique et pouvoir donner libre cours à sa créativité.

Pour ouvrir de nouvelles voies dans le monde de l’évocation ou de la reconstitution historique, il faut savoir, en plus d’être créatif, être autodidacte. Mené par sa passion, ce vendéen de naissance et de cœur est ainsi allé Patrick_proust_artiste_musicien_musiques_anciennes_animations_medievales_historiques_passion_moyen-agepuiser directement à la source des manuscrits et documents anciens, ce qu’aucune école ou formation n’aurait pu lui apprendre.

Au sortir de longues années consacrées à son art et à sa passion, entre musiques médiévales, renaissantes  ou baroques, théâtre, contes, humour et farces, et encore danses anciennes, il ne manque décidément aucune corde à l’arc de cet artiste complet et enjoué qui met aussi en scène ses propres spectacles.

Au niveau instrumental, il passe sans problème de la vièle à archet, au rebec, à la cornemuse ou encore à la flûte, sur des instruments fabriqués avec les techniques d’antan et sur mesure par des luthiers vendéens. Depuis quelques années, il étudie également le  violon baroque au conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique de la Roche sur Yon auprès de la célèbre  Zuzana Branciard.

Pour le reste, comme il s’est aussi formé très sérieusement à l’escrime ancienne durant plus de dix ans auprès du maître d’armes Michel Palvadeau ( champion de France et champion du Monde en 2004 ) et a aussi reçu les enseignements du grand maître Claude Carliez, quelque soit l’art qui vous intéresse chez lui, ne vous étonnez pas si « à la fin de l’envoi, il touche ».

Du sur mesure aux spectacles écrits

Une large palette de réjouissances musicales, théâtrales et historiques

De ses propres mots « Authenticité, créativité et Histoire patrimoniale » sont les trois piliers qui guide sa démarche artistique. A l’intérieur de ce cadre bien posé, la créativité peut s’exprimer à plein. De fait, en plus des nombreuses fêtes historiques ou médiévales dans lesquelles il intervient, de nombreuses institutions culturelles et patrimoniales ne s’y sont pas trompés font aussi appel à lui pour leurs événements.

Patrick_proust_artiste_musicien_comedien_musiques_anciennes_animations_historiques_medievales_passion_moyen-age« Veillées d’antan »,  accompagnées de la comédienne Roumégous Stéphanie  pour un spectacle, autour des  contes de  la Vendée du XVIIIe siècle. « Leçons du Sieur Baldin, musicien notoire , maître à danser chancelant et bretteur de salon » du XVIIIe, autour de  l’initiation aux danses anciennes, la liste est longue des spectacles ou concerts qu’il propose ou a déjà montés.

En dehors de ces « pièces » déjà bien rodées qui laissent toujours place à la surprise et à l’improvisation, Patrick propose aussi des prestations sur mesure que son large répertoire en terme musical et historique, comme en terme de jeu, lui permet de couvrir.

Du moyen-âge historique à un moyen-âge teinté de farces, d’imaginaire et de fantaisie.

P_lettrine_moyen_age_passion copiaour la partie touchant le moyen-âge qui nous interpelle le plus ici pour des raisons éditoriales, on retiendra, au titre de ses dernières créations, une formation  ayant pour nom DUCTIA, qui met en scène le musicien avec l’artiste, percussionniste, conteuse  et  envoûtante danseuse Caroline Jacquet. Le monde médiéval se teinte ici de fantastique et de féerie dans un duo  qui mêle contes, danses, musiques médiévales ou d’inspiration médiévale et créations.

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Sur une période cette fois plus proche du moyen-âge tardif et de la renaissance, il faut encore mentionner ici les « Bouffonneries Ménestrières ou les Facéties de Maistre Bouzine » (en photo et en costume ci-dessous).

Patrick_proust_artiste_musicien_musiques_anciennes_farces_theatre_animations_medievales_historiques_passion_moyen-agePersonnage  inspiré de Triboulet, le fou de Louis XII, mais aussi des songes de Pantagruel, avec encore une touche  de couleurs prises au bord des toiles de Jérôme Bosch  ou de Brueghel, Maistre Bouzine  est une invitation au voyage dans un univers où se rejoignent musiques anciennes, humour visuel et farces burlesques ou grotesques. Comme son créateur, cet amuseur et jongleur haut en couleur joue de bien des instruments, avec tout de même, une grande prédilection pour la cornemuse. que l’on appelait justement  « Bouzine » dans certaines provinces de France, dans le courant du moyen-âge central.

La passion de transmettre: pédagogie, concerts éducatifs, initiation et ateliers

Bien sûr, à travers tout cet art qui se livre et se donne à partager, à travers encore toutes ces « histoires » que Patrick Proust nous conte autour de l’Histoire, il est question de divertissement mais aussi de transmission. Il n’est donc pas surprenant que notre passionné et artiste du jour se double d’un pédagogue.  Alors, quand il n’est pas occupé à ravir le public  entre les hauts murs d’un château, dans les salons d’une belle demeure historique, ou encore à l’occasion d’une grande fête médiévale, on peut le retrouver donnant des concerts éducatifs dans les milieux scolaires ou para-scolaires ou même animant des ateliers de « danseries » pour le compte de diverses associations historiques.

Retrouvez tous les liens utiles pour suivre Patrick Proust ici :
Site officiel –  FacebookFB Maistre Bouzine – FB Ductia

En vous souhaitant une belle journée.

Frédéric EFFE.
Pour Moyenagepassion.com
A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.

Le centre historique médiéval d’Azincourt à la découverte des métiers et artisans du moyen-âge

azincourt_bataille_guerre_de_cent_ans_histoire_medieval_centre_historiqueSujet :  lieu d’intérêt, musée, centre historique, rencontre, artisanat médiéval, métiers du moyen-âge, atelier, démonstration.
Période : moyen-âge central à tardif.
Lieu : Centre Historique Médiéval d’Azincourt
22, rue Charles VI. 62310 Azincourt
Evénement : Artisans et Savoir-Faire du moyen-âge
Date : Samedi 20 mai et Dimanche 21 mai 2017

Bonjour à tous,

A_lettrine_moyen_age_passionu titre des événements à thème de cette fin de semaine, le très actif Centre historique médiéval d’Azincourt dont nous vous parlions dans un article précédent, organise deux journées à la découverte evenement_artisanat_metiers_moyen-age_centre_historique_medieval_azincourtdes métiers et de l’Artisanat du moyen-âge. Les rencontres auront lieu les samedi 20 et dimanche 21 mai de 10h00 à 17h00.

Sur site, vous pourrez partir à la rencontre de divers artisans passionnés de techniques médiévales : potier, forgeron, ferronnier, tailleur de pierre et il y aura également les représentants de deux professions un peu moins connues : celle de tourneur sur bois, artisan qui, au moyen-âge confectionnait de petits objets allant d’ustensiles de couture ou de cuisine à du petit mobilier et encore celle bien moins connu d’Orfèvre-imagier ou faiseur d’enseignes.

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Le faiseur d’enseignes ou orphèvre imagier

C_lettrine_moyen_age_passiononcernant ce dernier savoir-faire, il ne s’agit pas d’enseignes d’échoppes ou de tavernes comme on pourrait le penser, à première vue. Le terme désigne en effet  de petites pièces ou motifs ornementaux  principalement à usage vestimentaire en métal (plomb ou étain) : plus que simplement décoratives, ces « enseignes » pouvaient être la marque d’appartenance à une profession, représenter le souvenir d’un pèlerinage, et être encore vecteurs d’autres messages. Dans l’esprit, leurs fonctions signalétiques ou signifiantes pourraient un peu les faire rapprocher de l’équivalent de nos « badges » contemporains. De nature religieuse ou profane, elles sont demeurées très populaires du XIIe jusqu’au XVIe siècle et vous pourrez rencontrer sur place, Nicolas MÉREAU,  artisan et passionné devenu véritable spécialiste de la question et qui se propose de faire revivre ce savoir-faire médiéval.

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Pour l’ensemble des métiers représentés, des démonstrations et réalisations seront effectuées afin de bien transmettre et faire comprendre toutes les étapes de réalisation. Aussi, si vous vous trouvez dans le Pas-de-Calais, ce week-end, et que vous souhaitez découvrir quelques secrets ou arcanes de l’artisanat médiéval en compagnie de spécialistes de la question, tout se passe du côté du Centre  historique médiéval d’Azincourt.

Pour plus d’information, vous pouvez vous contacter directement le  au numéro de téléphone suivant : 03 21 47 27 53 ou par courriel à l’adresse suivante : courriel_centre_historique_medieval_azincourt_1415_guerre_de_cent_ans

En vous souhaitant une très belle journée.

Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.

Combats en armure et tournois médiévaux: Sylvain « Tape Dur » et la passion du Behourd

behourd_logo_combat_joute_chevalerie_medieval_reconstitution_historique_passion_monde_medievalSujet: portrait de passionné, combat médiéval, tournoi, joute, chevalerie, histoire vivante, reconstitution historique, art martial
Période: moyen-âge central à tardif
Art martial : Béhourd

Bonjour à tous,

E_lettrine_moyen_age_passionn collaboration avec  la Fédération Française de Béhourd et le site web combatmedieval.com, nous avons le plaisir de vous présenter un peu plus avant cet art martial original qui puise sa pratique et ses racines dans le monde médiéval. Ce sera l’occasion aussi pour nous de vous présenter de temps à autre, des passionnés de cette forme d’affrontement au carrefour du sport de combat et de la reconstitution historique et nous ne sommes pas peu fiers, aujourd’hui, d’ouvrir ces portraits  par un grand champion français de la Discipline : Sylvain LIENARD, Alias « Tape-Dur » (en photo ci-dessous).

Le Béhourd: un art martial au carrefour de la chevalerie et de l’histoire médiévale

Nous en avions déjà parlé dans un article,  à l’occasion d’un grand tournoi à Tourcoing, mais pour le cas où vous auriez manqué le début, voici un petit digest sur le Béhourd. Inspiré des antiques tournois du monde médiéval, cet art martial se pratique en armure reconstituée d’époque avec des armes réelles, le tout étant émoussé: aucun tranchant, ni aucune pointe ne sont, en effet, admis.

behourd_chevalerie_tournoi_reconstitution_historique_combat_passion_monde_medieval_moyen-age_central_tardifIl peut prendre plusieurs formes en 1vs1 ou en mêlée de taille variable (5vs5 et jusqu’à 21vs21), avec un système de comptage très réglementé et très élaboré qui va du coup porté à la mise à terre et qui varie en fonction du type d’affrontement pratiqué. En général, en mêlée, la mise à terre est éliminatoire. Techniquement, cette dernière est définie par le toucher du sol par un combattant avec un autre point d’appui que ses deux jambes. La reddition par le genou à terre peut également être demandée par le combattant.

Pour garantir la bonne tenue des affrontements et les classements, tous les combats sont bien entendu arbitrés très précisément. Du point de vue discipline, il s’agit donc bien d’un Art Martial au sens strict, à ceci près que vous y trouverez des passionnés de combat autant que d’Histoire vivante et médiévale.

Organisation et Fédérations

Comme tout art martial qui se respecte, le Béhourd a ses licenciés et ses fédérations. Loin d’être uniquement une pratique française, il est présent à l’échelle internationale et encadré par deux ligues la IMCF & HMBIA (Battle of the Nations).

behourd_federation_sport_chevalerie_tournoi_reconstitution_historique_histoire_vivante_sport_art_martial_medievalAu niveau mondial, l’un des tournois  les plus importants et le plus prestigieux de la discipline reste Battle of Nations ou en bon français, la bataille des Nations. Vous pourrez trouver de nombreuses vidéos le concernant en ligne. Pour le reste et en terre de France, de nombreux tournois sont organisés sous la houlette de la Fédération Française de Béhourd qui y encadre la discipline. A ce propos, les qualifications pour le Championnat de France 2017 sont encore ouvertes et les premiers affrontements auront lieux en Mars 2017. Vous trouverez un calendrier de tous ces événements sur combatmedieval.com le site de la fédération.

Sécurité: ça pique ou ça pique pas?

moyen-age_behourd_combat_chevaliers_joute_tournoi_reconstitution_historique_histoire_vivante_sport_art_martial_medieval

Concernant les risques attachés à cette pratique, le Béhourd est indéniablement plus risqué que rester chez soi devant la télévision quoique le danger soit différent dans ce dernier cas. Cela reste bien sûr un art martial et un sport assez viril même si on y trouve aussi des filles qui veulent en découdre, comme nous l’avions déjà mentionné dans notre article précédent.

La plupart des blessures de compétition, quand il y en a, reste toutefois superficielle et des équipes de soigneurs se trouvent toujours sur place. Si vous avez déjà assistés à des championnats d’arts Martiaux quels qu’ils soient ou même à certains matchs de moyenage_behourd_chevalerie_tournoi_chevalier_art_martial_passion_medievalboxe anglaise, vous avez surement pu constater que les blessures surviennent aussi. Quand il est question d’affrontement et de pousser le corps jusqu’à certaines limites, statistiquement cela demeure pratiquement inévitable. Les sports collectifs n’y échappent pas non plus. Pour en donner une idée,  sur le denier tournoi Battle of nations, en dehors de bobos superfi-ciels,  sur quatre cents participants, les blessures de type fractures ou luxures sont restées sous le seuil de 2% et nous parlons d’un Tournoi avec gros enjeu et des pratiquants venus du monde entier.

Si vous voulez creuser la question de manière encore plus précise, je vous conseille cet article: Béhourd et Intégrité physique, mais encore une fois les protections minimisent largement les risques de la discipline et les jurys, arbitres et autres encadrants sont toujours là pour contrôler la régularité des armes et armures employées, autant que la bonne tenue des affrontements..

Portrait de combattant : Sylvain « Tape-Dur », un grand champion venu du nord

Champion français passé maître dans l’Art du Béhourd, Sylvain LIENARD de son surnom « Tape-Dur » pratique le sport de combat depuis l’âge de 13 ans.

A l’âge de 35 ans, du haut de ses 2,10 mètres et de ses 130 kilos, notre champion français, préparateur physique et agent de sécurité dans le civil, s’entraîne plus de vingt heures par semaine dans la discipline. Il est aussi le capitaine et l’entraîneur de la ligue de Hommes du Nord, ainsi que le président de Nord Médiéval Full Contact. (la chaîne Youtube des hommes du Nord est ici).

Du point de vue du gabarit, c’est donc un géant tout en force et ceux qui connaissent Games of Thrones ou le trône de fer ne pourront s’empêcher de le comparer, au niveau de la stature au moins, au champion de la très dangereuse Cerseï Lannister: Gregor Clegane, alias « la Montagne » dans la série télévisée. Pour information, l’acteur, Hafþór Björnsson, qui incarne « la Montagne » dans le trône de fer mesure la même taille que Sylvain, ce dernier n’a donc rien à lui envier en terme de puissance physique. Rassurez-vous, notre champion français est, quant à lui, largement plus sympa quand même, en tout cas, en dehors du champ de tournoi!

Le beau Palmarès d’un passionné
de sport de combat et d’Histoire vivante

A son palmarès, Sylvain a déjà remporté de nombreux titres avec une prédilection pour l’Epée à deux mains, la sienne porte le doux nom de « tendresse », mais ne vous laissez pas abuser. Du reste,  il apprécie aussi la Tourbillonnante hache à deux mains qui personnellement,  me rappelle toujours le Druss la Légende de David Gemmelbehourd_champion_france_sylvain_chevalier_tournoi_reconstitution_historique_histoire_vivante_combat_sport_art_martial_medievalle garde du corps anglais, devenu célèbre pour ses récits épiques dans l’univers du médiéval-fantaisie.

Sylvain a découvert la pratique du Béhourd, il y a six ans par le biais de Youtube, mais il a été plusieurs fois titré champion de France dans la discipline depuis, en 1vs1 mais aussi en équipe 5vs5 et il a encore à son actif de nombreuses victoires dans divers championnats en France et à l’Etranger.

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Du point de vue discipline, il confesse une préférence marquée pour le 1vs1 et le profight. Le premier consiste en un affrontement 1 contre 1 à armes égales dans lequel le nombre de touches franches est compté et behourd_chevalerie_tournoi_reconstitution_historique_histoire_vivante_sport_art_martial_passion_monde_medievalpermet la délibération. Le pro-fight est la forme ultime du Béhourd puisque c’est un duel en 3 rounds dans lequel l’arme reste à la discrétion du combattant et tous les coups ou presque sont permis. Le comptage s’effectue également en fonction des coups portés. Dans les deux type d’affrontement, la mise à terre compte également bien évidemment.

Concernant sa période de prédilection historique, Sylvain avoue une préférence pour les armures de plates de la fin du XIVe et du début du XVe siècle. Il en possède trois, patiemment reconstituées par ses soins, en étudiant le détail d’enluminures d’époque et ne cache pas, par ailleurs, son intérêt pour le moyen-âge au sens large et les livres historiques. Et pour finir sur le portrait de ce champion, quand nous lui demandons: « si vous deviez donner envie de pratiquer le Béhourd, vous diriez quoi? » Le noble chevalier Tape-dur répond le plus simplement du monde: « Il faut venir le tester. L’essayer c’est l’adopter. »

Dépassement de soi, valeurs chevaleresques et franche camaraderie
Dépassement de soi, valeurs chevaleresques et franche camaraderie

Abehourd_chevalerie_tournoi_reconstitution_historique_histoire_vivante_combat_passion_monde_medievalu carrefour de l’idéal chevaleresque, du dépassement de soi et de la passion véritable pour l’histoire martiale et le monde médiéval, il faut ajouter, pour en conclure, que le Béhourd célèbre encore,  au delà de l’effort et de l’affrontement, les valeurs de la franche camaraderie.

Alors si vous êtes intéressés et curieux de vous y essayer et d’enfiler le temps d’un voyage dans le temps une belle armure d’époque pour vous couler dans la peau d’un chevalier et en découdre, n’hésitez pas à consulter le site très complet de la Fédération Française de Béhourd et sachez aussi qu’une fois affilié, vous pourrez débuter cet art martial sans armure et vous en faire prêter une, le temps de peaufiner la vôtre.

En vous souhaitant une belle journée
Fred
Pour moyenagepassion.com
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