
Période : moyen-âge
Lieu : Clermond-Ferrand, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes,
Evénements: Les 23ème Médiévales de Montferrand
Dates : du 1er au 3 juin 2018
Bonjour à tous,

Organisé par l’Association Il était une fois Montferrand, cet événement, encore connu sous le nom de Fêtes médiévales du 
AU PROGRAMME
En plus des parades festives et des animations de rues : musique, théâtre, bateleurs, cracheurs de feu, scénettes et démonstrations de combat d’époque, tournois et mêlées de chevaliers en armure ancienne, etc…, il y aura encore sur place des camps installés par les différentes mesnies présentes, ainsi qu’un marché artisanal d’inspiration médiévale.
Liste des compagnies médiévales et artistes attendus
Galapiat & Médiévalys – Les Triton Ripailleurs – Teutonic Orders – L’Ost du Phénix – La Cie De La Lanterne Magique – Vire et Volte – Cie Les Tout Petits – Le Sieur de Montplaisant – Les Ecuyers du Marchidial – La Mesnie du Hibou – L’Arroi des trois roues – L’Epée et l’Archet – Les Ecuyers du Marchidial – Entre chien et jeux – Marina Lys – Gueux et ladres du Sud- Ferme itinérante du Chaineau
Clermont et Monferrand,
un peu d’histoire médiévale
Du haut moyen-âge jusqu’à l’an 1000, des visigoths du Ve siècle aux raids viking des VIIIIe et IXe siècles, une partie de l’histoire de Clermond-Ferrant s’est écrit sous le signe des invasions.
La présence d’un édifice défensif sur le site est mentionné dès le Ve siècle. Il a pour nom Claremontem Castrum ou « château du Mont Clair » et donnera plus tard son nom à la cité, qui se nommait avant cela Arvernis (la cité des Arvernes). Dans le courant du VIIIe siècle, la forteresse sera prise par Pépin Le Bref et il pillera lui aussi, le site au passage.
Evénement d’importance qui marquera longtemps la destinée de Clermond, dès le milieu du Ve siècle, l’évêque Saint-Namace y établira une église épiscopale. Quelques siècles plus tard, au moyen-âge central et vers la fin du Xe siècle, l’évêque Etienne II consacrera, à son tour, une cathédrale romane, dans la cité. Tout au long de ces siècles, les évêques confirmeront leur pouvoir sur le lieu et on se souvient encore qu’à la fin du XIe siècle, la cité sera aussi le siège du fameux 
Au XIIe et XIIIe siècle, la ville demeurera encore sous la main des évêques mais les comtes et seigneurs d’Auvergne tenteront d’atermoyer ce pouvoir pour en reprendre le contrôle. En 1120 et n’y parvenant pas, ces derniers établiront la cité comtale de Montferrand, à moins de 4 kilomètres de Clermond « l’épiscopale ».
Bien déterminés à assurer le développement de leur nouvelle installation, les comtes d’Auvergne oeuvreront à y développer l’économie, les foires et le commerce. A la fin du XIIe siècle, une charte de franchise sera même accordée aux citadins qui favorisera l’essor économique de la cité comtale, autant que l’installation de nouveaux habitants. En réalité et pour donner la mesure de la compétition qui s’est alors installée entre les comtes et l’épiscopat, cette charte fait suite à une autre charte elle-même accordée par l’évêque de Clermond, un an auparavant (voir article BnF ici).
La naissance de Montferrand n’empêchera pas les seigneurs et comtes d’Auvergne de poursuivre leurs tentatives pour annexer Clermond, dans le courant du XIIe siècle. Quelques années seulement après la création de la nouvelle ville, en 1125-1126, il faudra même l’intervention royale de Louis VI pour venir secourir les évêques assiégés par les armées comtales et la ville sera encore pillée par un autre comte en 1165.
L’annexion de l’Auvergne par Philippe-Auguste
Ala fin du XIIe siècle, ses conflits sans fin entre les seigneurs du lieu et l’épiscopat se cristalliseront encore en la personne de Guy II comte d’Auvergne, opposé à Robert, évêque de Clermont qui se trouve être aussi son frère.
Malgré plusieurs trêves entre les deux hommes au fil des ans, entrecoupées de quelques sérieux coups bas (ou l’inverse), le conflit perdurera durant des années et fournira même le prétexte à Philippe-auguste pour partir en guerre contre 
De fait, les tentatives d’alliances avec les anglais du comte d’Auvergne n’y feront rien, l’Auvergne et ses châteaux s’effondrèrent un à un devant l’armée royale. Après un dernier siège, durant l’année 1213, à la forteresse de Tournoël, dernier bastion où s’était réfugié Guy II, la province sera définitivement tombée sous la main de Philippe-Auguste.
De l’âge d’or de Montferrand au XIIIe siècle
à la brutale mise à sac de 1388
Malgré ces oppositions entre les deux parties en présence, comtes et évêques et pour y revenir, le XIIe et même le XIIIe siècle consacreront un âge d’or dont bénéficieront les deux cités et qui verra les foires s’y développer. Cette période florissante perdurera jusqu’au XIVe, siècle noir de la peste, des famines et de la guerre de Cent ans, qui n’épargnera pas la ville.
En dépit des précautions prises et du renforcement de son enceinte dans les débuts du XIVe siècle, Montferrand sera notamment mise à sac en 1388 par les routiers sous le commandement de Perrot le Béarnais. Immortalisé par jean Froissart dans ses chroniques, ce pillage, portera un coup de grâce au développement économique du bourg et à son expansion médiévale.

Pour le reste, les deux villes garderont jusqu’au XVIe siècle ce double statut et leur destinée séparée, jusqu’à se trouver fusionnées en une seule par un édit royal de 1630, confirmé à nouveau en 1731.
Voilà pour l’histoire originale et médiévale de la capitale auvergnate. Ce week end, on y fera donc un voyage jusqu’au moyen-âge central pour revivre, le temps de quelques jours, les riches heures de Montferrand, la seigneuriale et la comtale.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com
« Pardonnez-moi, Prince, si je suis foutrement moyenâgeux. »
Georges Brassens – Le moyenâgeux – 1966
Sources
Montferrand et Riom, XIIe-XVe siècle, Josiane Teyssot
Evolution géographique de Clermont-Ferrand, Archives départementales du Puy-de-Dôme.
TheonlineFroissard, projet universitaire mutualisé anglais

Sujet : agenda, reconstitution, fêtes historiques, médiévales, château-fort, compagnies médiévales,
omme chaque année, depuis maintenant trois ans, à l’arrivée de la belle saison, le beau château de Foix dans l’Ariège vous convie à ses fêtes médiévales de printemps.
our cette édition, avec plus de cinquante acteurs et spécialistes, le château se propose, entre autres réjouissances festives, de vous faire découvrir le maniement des armes anciennes, les bases et les principes de la vie en camp militaire d’époque mais aussi de lever pour vous le voile sur les techniques de soin et de chirurgie médiévale.
l y aura là, sur le parvis du château et autour des remparts, des hommes de tous bords, les fidèles de Gaston Fébus et ses hommes d’armes, mais aussi des routiers et mercenaires engagés pour l’occasion.

Sujet : événement moyen-âge, compagnies médiévales. idée sorties, marché Noël médiéval, festivités
aison oblige, nous faisons encore une petite note, aujourd’hui, sur une manifestation autour d’un marché de Noël et du moyen-âge qui a aussi l’intérêt de se tenir à Estrées-Lés-Crécy en Picardie, non loin du théâtre d’une bataille qui fit date dans l’Histoire médiévale : la bataille de Crécy, premier grand affrontement de la guerre de cent ans qui vit la déroute des Armées du roi d’Angleterre devant celles de les armées du Roi de France.







uelques siècles après la bataille de Crécy, l’Historien et écrivain Jules Michelet remettra en perspective ses conséquences dans le contexte du monde médiéval et des valeurs de la chevalerie, en écrivant ces lignes :
« La bataille de Crécy n’est pas seulement une bataille, la prise de Calais n’est pas une simple prise de ville; ces deux événements contiennent une grande révolution sociale. La chevalerie tout entière du peuple le plus chevalier avait été exterminée par une petite bande de fantassins. »

é à Valenciennes et ayant reçu une éducation de clerc qui le destinait à l’Eglise, Jean Froissart ne s’y incline pourtant pas et lui préfère, très tôt, le monde de l’Art, de la musique et de la poésie, autant que celui de la chevalerie. De fait, il commence, âgé à peine de vingt ans, à rédiger l’histoire des guerres de son siècle, et notamment bien sûr la guerre de cent ans, à la demande de son protecteur d’alors Robert de Namur, un noble proche du roi Edouard III d’Angleterre. C’est ce dernier qui amènera Froissart en Angleterre et l’introduira à la cour en lui présentant notamment la reine Philippe, épouse d’Edouard III. Il y reviendra plus tard, quand inconsolable et n’ayant pu séduire la dame de son coeur qui, non contente de s’être mariée, n’avait de cesse de se refuser à lui. (Vous voyez où ça mène l’amour 

n plus d’être considéré comme un des chroniqueurs de référence du quatorzième siècle dont il est contemporain, on doit encore à Jean Froissart des pièces lyriques, mais aussi un certain nombre d’écrits ou de poèmes qui s’inscrivent dans l’amour courtois, et également un roman « Meliador » qui se déroule dans le monde des légendes Arthuriennes qui semble loin de faire l’unanimité au niveau littéraire dans le genre et qui n’a connu qu’un petit succès.
apprendre l’histoire qu’à s’y retrouver soi-même sous un jour avantageux. De fait, les chroniques de Jean Froissart ont donné lieu à un nombre impressionnant de manuscrits illustrés.