Sujet : humour, détournement, série télévisée, légendes arthuriennes, Kaamelott, Alexandre Astier, comédie, série culte, armoiries historiques, chevaliers, table ronde. Période : moyen-âge central et haut moyen-âge Auteuroriginal:Alexandre Astier Distribution : CALT production, M6 Média : détournement, humour, produits dérivés
Bonjour à tous,
ous vous proposons un peu de détente aujourd’hui, tout en apprenant. Voilà donc huit des chevaliers de la table ronde et personnages principaux des légendes arthuriennes revues et corrigées sous la plume d’Alexandre Astier dans son excellente série Kaamelott. Chacun avec son armorial d’époque comme décrit dans les ouvrages et romans médiévaux du cycle arthurien.
Vous trouverez dans l’ordre d’apparition, de gauche à droite et de haut en bas : Arthur (Alexandre Astier), Lancelot du Lac (Thomas Cousseau), Léodagan (Lionnel Astier), Bohort (Nicolas Gabion), Perceval (Franck Pitiot), Karadoc (Jean-Christophe Hembert), Yvain (Simon Astier), et Gauvain (Aurélien Portehaut).
Le détail des armoiries
l s’agit là d’une liste non exhaustive des chevaliers de la table ronde et uniquement des principaux « héros » de Kaamelott, ou de ceux qui reviennent le plus souvent.
Il existe de nombreux documents sur cette question des armes et armoiries historiques des chevaliers de la table ronde. Si vous en avez la curiosité, nous vous conseillons déjà de lire cette synthèse assez complète, basée notamment sur les ouvrages de Michel Pastoureau : Les armoiries des chevaliers de la table ronde.
Arthur de Bretagne : « D’azur à 3 couronnes d’or »
Lancelot du Lac:« D’argent aux trois bandes de gueules »
Léodagan de Carmélide :« De sable à un lion léopardé d’or armé de gueules »
Bohort de Gaunes:« D’argent semé d’étoiles de sable aux trois bandes de gueules brochant sur le tout »
Perceval de Galles: » De pourpre semé de croisettes d’or et lampasé de gueules »
Karadoc de Vannes : « De gueules à l’hermine passante d’argent, accolée et bouclée d’argent, cravatée d’hermine doublée d’or » (je précise que, pour celui-ci, je suis allé chercher le dernier en date. Il n’est pas certain qu’il soit historique.)
Yvain le Grand, chevalier au Lion: « D’azur au lion d’or, armé et lampassé de gueules »
Gauvain d’Orcanie: « De pourpre à l’aigle bicéphale d’or becquée et membrée d’azur »
Kaamelott meets les produits dérivés
our autant que nous passions notre temps à proposer des âneries et autres détournements dans notre « collection » graphique « Kaamelott meets les Produits Dérivés », je dois avouer que cette fois-ci, je serais plutôt client de ces petits chevaliers qui n’existent bien sûr, pour l’instant, que sur le papier.
Pour rappel, cette collection d’inepties est née d’un clin d’oeil fait à l’absence de Merchandising (hors DVD’s) autour la série Kaamelott. Alexandre Astier. Nous le disions dans un article précédent sur le sujet, ce dernier a, en effet, pour l’instant, tenu à protéger son oeuvre pour justement ne pas laisser le marché et le marketing sauvage libre de la dépouiller joyeusement sans en garder un minimum le contrôle.
Partant de là, l’idée nous est venue de créer un département marketing factice, à la limite de la débilité et dont les créatifs sont assez proches dans l’esprit des personnages qui entourent le roi Arthur dans la série Kaamelott. En gros et à quelques exceptions près, ils ne font que présenter à l’auteur des créations bancales et douteuses, la plupart du temps irréalisables et vouées à la corbeille. Celle d’aujourd’hui est certes burlesque mais elle semble quelque peu échapper à la règle.
En vous souhaitant une excellente journée et une superbe fin de semaine.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : guerre de cent ans, lieu d’intérêt, batailles médiévales, musée, armoiries, histoire médiévale, bataille d’Azincourt, atelier, conférence. Période : moyen-âge central, 1415 Lieu : Centre Historique Médiéval d’Azincourt
22, rue Charles VI. 62310 Azincourt Evénement : rencontre thématique, atelier conférence sur les armoiries d’Azincourt Date : Samedi 13 mai 2017
Bonjour à tous,
ur les lieux même d’une des plus grandes batailles de la guerre de cent ans, dans le Pas-De-Calais et à Azincourt se tient un centre historique et un musée qui commémore la célèbre date de 1415. Il vous y est proposé de partir à la découverte du champ de bataille mais aussi des armes, armure et forces en présence.
Résolument Interactif et multi-média, le centre vous propose, le temps d’une visite, de devenir un acteur de la guerre de cent ans et de vous immerger au coeur de l’événement. La technologie vient là encore se mettre au service de l’Histoire pour une expérience plus ludique mais vous pourrez aussi y manipuler des armes anciennes et des armures d’époque, pour vous faire une meilleure idée de ce qu’ont pu vivre les combattants d’alors sur le champ de bataille. Au delà, l’idée est encore de vous faire mieux percevoir les conséquences de la grande défaite d’Azincourt sur son époque.
Bataille d’Azincourt, miniature du XVe siècle, BnF, Chronique d’Enguerrand de Monstrelet
Rencontre thématique autour
des Armoiries présentes à Azincourt
n supplément de ses activités habituelles et pour aller un peu plus loin sur son sujet de prédilection, le Centre Historique Médiéval d’Azincourt organise également, ce samedi 13 mai, une rencontre thématique autour des Armoiries présentes en 1415 durant la grande bataille.
C’est Dominique Delgrange, membre associé de l’Académie Internationale d’Héraldique qui animera cet atelier conférence.
Pour plus d’information, vous pouvez vous mettre en contact directement avec le centre médiéval historique d’Azincourt au numéro de téléphone suivant : 03 21 47 27 53 ou contacter également la chargée de communication sur place, Louise Quenehen à l’adresse suivante :
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
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Sujet : fêtes historiques, événement moyen-âge, troubadours, compagnies médiévales. idée sorties, marché noël. Evénement : « Noël au château » Lieu : Wasselonne, Bas-Rhin (Alsace) Dates : les 3 et 4 décembre 2016
Bonjour à tous,
l’approche des fêtes de fin d’année, la réputation des marchés de Noël alsaciens n’est plus à faire et si vous êtes proche du Bas-Rhin, cette fin de semaine, la cité de Wasselonne et son château vous proposent en plus d’un incontournable marché de Noël dans les règles de l’Art, deux jours de fêtes costumées ayant pour thème tout à la fois le moyen-âge mais aussi noël.
Le Programme des réjouissances:
Marché de noël et animations médiévales
‘événement débutera le samedi 3 décembre dans l’après-midi pour se poursuivre jusqu’au dimanche 4, en soirée. Côté ambiance et animations, c’est une fête de deux jours relativement panachée et aux couleurs clairement locale. Rien à voir, il faut bien le dire, avec un grand festival historique comme nous en présentons souvent ici avec des dizaines de compagnies médiévales, etc… Et il faut plutôt y voir l’occasion d’aller voir un beau marché de Noël alsacien, tout en ayant des animations et un cadre historiques à se mettre sous la dent.
On y célébrera donc Noël autant et sinon plus que le moyen-âge. Du côté du monde médiéval, vous pourrez toutefois trouver de nombreux ateliers avec démonstrations d’artisanat et métiers anciens (cuir, taille de pierre, vannerie, etc,…), des animations musicales de type fanfare médiévale avec le trio Toroul Boroul et le groupe Muzikë, un campement avec présentation d’armes et d’armures par la jeune association locale « l’Ost du Hibou » et encore un atelier de tir à l’arc et des démonstrations de fauconnerie.
Côté nativité, des concerts de chant de Noël seront proposés du côté des différentes paroisses de la ville, ainsi que des contes pour les enfants sur le même thème. Quand au marché de Noël, il sera ouvert traditionnellement le samedi jusqu’à 21 heures et le dimanche jusqu’à 20 heures.
Côté ripailles, outre les nombreuses gourmandises qui vous attendent sur place en journée, si vous vous sentez l’âme gauloise, on prévoit le samedi de faire rôtir un sanglier à la broche!
‘archéologie et l’histoire font remonter l’occupation du site de Wasselonne à plus de 20 000 ans, à partir du néolithique jusqu’à la période gallo-romaine et, plus tard, sous les mérovingiens. La première mention écrite de la ville date du VIIIe siècle et du haut moyen-âge. Elle était alors vraisemblablement occupée par des tribus celtiques et on la nomme: Wasselnheim. Depuis le VIIe siècle, elle bénéficie aussi de sa proximité avec le village de Kirchheim où les rois carolingiens, Charles le Gros, notamment, ont établi l’une de leur résidence royale.
Au début du XIVe siècle, en 1308, l’empereur du Saint Empire romain, Henri VII, cédera la moitié des terres de la commune aux évêques de Strasbourg pour reprendre la main sur Mulhouse. C’est durant ce même XIVe siècle que l’on trouve les premières mentions du château de Wasselonne. Il est possible qu’une autre construction l’ait précédée mais l’édifice défensif, fait de pierre de gré rose, ne prendra sa vraie dimension que durant ce siècle et le suivant. Au XVe siècle. Il sera devenu un des plus gros château-forts de la basse Alsace avec pas moins de vingt-sept tours.
‘est au milieu de ce même XVe siècle que la forteresse et le village seront assiégés par les troupes strasbourgeoises lors d’un conflit qui les opposera au bailli de Dhan, alors propriétaire du château, au motif d’une alliance que ce dernier avait conclu avec le comte de Fenétrange, ennemi juré des Strasbourgeois qui avait, lui-même, soutenu les Armagnacs lors du sac des campagnes autour de Strasbourg. Suite à cet épisode de deux ans, connu sous le nom de guerre de Wasselonne (1446-1448), le château, incendié et ravagé par le siège, sera bien vite reconstruit (les gravures présentes dans cet article témoignent de cette nouvelle architecture).
Pour en finir avec l’Histoire médiévale de Wasselonne, à la fin du XVe siècle le village ainsi que son château seront vendus à la ville de Strasbourg par Walther von Dahn, avec le consentement du Saint-Empire et de son empereur d’alors Maximilien 1er.
ce jour, il ne reste du château que quelques vestiges: la porte d’entrée, le logis du bailli, quelques restes de l’enceinte et la base d’une tour ronde. Il fut en effet partiellement détruit au XVIIe siècle pendant la guerre de Hollande et ne fut jamais plus reconstruit. L’illustration ci-dessous, tirée du panneau présent dans la cour du château, vous donne de plus amples détails sur les vestiges actuelle de cette forteresse.
Voilà pour la sortie week-end, mes amis, pour le cas où vous soyez proche de l’Alsace cette fin de semaine. avec, une fois n’est pas coutume, une saveur de fêtes de noël, autant qu’une touche de médiéval. Quoiqu’il en soit, et comme toujours, que vous puissiez vous y rendre ou non, passez un excellente fin de semaine.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.