LA VERITE HISTORIQUE EN IMAGES : Le message de paix du roi des tartares a Saint louis
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our ceux qui sont passés à côté, autant que pour les besoins de l’indexation, je reposte ici l’illustration que la lettre de l’empereur de Chine et roi tartare Kubilai Khan au roi de France Louix IX nous avait inspirée. Cette lettre ayant été retranscrite par Jean de Joinville, chroniqueur de Saint-Louis, dans le courant du XIIIe siècle, il était normal qu’il trouve aussi sa place, ici.
Catégorie : humour médiéval. Période : moyen-âge central, XIIIe siècle
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Sujet : Kubilai Khan (1214-1295), roi tartare, grand khan mongol, Empereur de chine (épelé quelquefois Kublaï ou Qubilaï Khan ), et Marco Polo, explorateur & marchand vénitien (1254-1324). Média : vidéo, documentaire médiéval Période : XIIIe siècle, moyen-âge central
ujourd’hui, pour changer, nous vous proposons une incursion au cœur du monde médiéval dans sa riche histoire asiatique et extrême orientale. Dans notre article précédent, nous parlions de la lettre au roi Saint Louis, du roi de tartare, grand Khan mongol, petit-fils de Ghengis Khan, Kubilaï Khan. Ce documentaire tombe donc bien à propos pour connaître un peu mieux la destinée et le Legs de ce personnage médiéval qui, de nomade, devint empereur de Chine et fonda la Dynastie Yuan.
Kubilaï Khan, dans les yeux de Marco Polo
« J’ai résolu de faire dans ce second livre la description de la pompe, de la magnificence, de la somptuosité de la puissance, des richesses et du gouvernement de l’empire de Koubilaï, empereur des Tartares, qui tient présentement le sceptre. Car il surpasse de beaucoup tous ses prédécesseurs en magnificence, et, dans l’étendue de son domaine, il a tellement reculé les limites de son empire qu’il tient presque tout l’Orient sous sa domination. » Marco Polo (1254-1324), Le Livre des Merveilles, Livre II, »De la puissance et de la magnificence de Koublaï, très grand roi des Tartares ». (photo ci-dessus : enluminure du livre des merveilles 1307, BNF)
« La statue du papy », Ghengis Khan (1162 -1227), roi mongol, Oulan Bator, Mongolie
Une bonne partie des informations que nous avons sur Kubilai Khan nous vient des récits de Marco Polo, ce célèbre marchand vénitien, qui, voyageant vers l’Asie, devint conseiller de cet empereur de Chine hors du commun. Ayant passé plus de dix-sept ans à la cour et aux services de Kubilai Khan, l’explorateur s’émerveille de la grande tolérance de l’empereur (et à travers lui de la dynastie mongole Yuan implantée en Chine), à l’égard de chaque croyance et chaque culture présentes dans la chine d’alors. Il semblerait aussi que ce très conquérant et ambitieux petit fils de Ghengis Khan ait su s’entourer de gens aux origines les plus diverses pour asseoir son règne. Faut-il y voir une grande tolérance ou une subtile manière de se protéger dans une province finalement conquise en n’évitant de trop s’entourer d’autochtones vaincus, peut-être prompts à se retourner? La question reste ouverte.
( ci-contre: enluminure du Livre des merveilles de Marco Polo, XVe siècle, BNF)
Quoiqu’il en soit, le règne de Kubilaï Khan est souvent dépeint comme un règne de sagesse et de tolérance, et nos contemporains semblent souvent y lire, à travers les yeux de Marco Polo qui le servait, une certaine modernité, si ce n’est une sorte d’exemplarité, que traduit bien le ton de ce documentaire. Très entre nous, même si je ne veux préjuger du contraire, je me méfie assez de ce genre de rapprochements et je reste sur la réserve. Quelquefois, la tentation d’encenser ou de dénigrer les hommes du moyen-âge, au filtre de nos valeurs actuelles, nous font perdre un peu de vue les nuances. Il serait franchement intéressant de connaître la version chinoise de la même histoire pour s’en faire une idée juste. Hélas, mon mandarin et mon cantonnais sont à peu près aussi inexistants que les dromadaires albinos le sont en Papouasie occidentale.
La dynastie Yuan du roi mongol et empereur de Chine Kubilai Khan
Le legs de la Dynastie Yuan de Kubilaï Khan
De manière factuelle, au moins, la dynastie mongole, devenue dynastie Yuan, aura assurément accompli de grandes choses, et Kubilaï Khan, en plus d’être un grand guerrier et un grand conquérant, s’est avéré être aussi un fin politique. Son règne, en terres étrangères et conquises, a tenu bon et l’unification de l’empire autour de cet homme favorisa fortement les échanges commerciaux et l’expansion économique de cette chine médiévale et de l’Asie. C’est notamment sous la dynastie Mongole Yuan que Pekin deviendra, pour la première fois, la capitale de l’ensemble de la Chine. Les Arts dont Kubilaï Khan se fera le grand protecteur connaîtront également un nouvel essor sous son règne (ci-contre Statue de bois, Dynastie Yuan, XIVe siècle, The Victoria and Albert Museum, Londres). Un peu plus d’un demi-siècle plus tard, la dynastie Yuan tombera au profit de la dynastie Ming.
Avant de conclure, il faut ajouter qu’à l’époque de Marco Polo, un certain nombre de débats a entouré la véracité de ses dires. Ces débats ont même perduré jusqu’à récemment et on allait même jusqu’à dire que l’ensemble de ses récits n’étaient que de seconde main: nul doute que les marchands du moyen-âge, dans leur grands périples, échangeaient entre eux ou avec leurs acheteurs, et réussissaient, ainsi, à glaner et de nombreux récits ou rumeurs. Il semble pourtant que le récit de Marco Polo ait, depuis, été rétabli dans ses grandes lignes et même si de nombreuses affirmations du marchand vénitien restent invérifiables, personne ne s’accorde plus à dire qu’il n’a fait qu’affabuler.
Une belle journée à tous où que vous vous trouviez en ce monde.
Sujet : poésie médiévale, trouvères, troubadours
Auteur : Rutebeuf (1230-1285) poète, trouvère et auteur satirique du moyen-âge (XIIIe siècle). Titre : « La pauvreté Rutebeuf » Période : moyen-âge central
‘ai beau faire, j’ai beau dire, je ne peux me lasser de Rutebeuf et de la magie de son Art poétique. Voilà encore, ici, un cri de détresse, une complainte sur la pauvreté et la misère, la sienne, qu’il conte en vers au bon roi Louis IX, Saint Louis ( photo ci-contre : statue de Saint Louis à l’église Saint-Pierre de Mainneville, XIIIe siècle). Aura-t’elle été entendue? Rien n’est moins sûr, car s’il implore son souverain dans ce poème, il le critique vertement en d’autres endroits, toute chose de nature à ne pas plaire à un roi, fut-il magnanime. Quoiqu’il en soit, Louis IX trouvera également la mort pendant ce siège de Tunis. A titre d’exemple de la satire de Rutebeuf à l’égard du roi de France, voici quelques vers de la métamorphose de Renard.
« Renart est mort, Renart est en vie ! Renart est infect, Renart est ignoble ; et pourtant Renart est roi ! »
Comme nous le disions dans un article précédent, Rutebeuf n’est pas uniquement ce trouvère poète, à nu, miséreux, et en détresse. Même s’il nous a conté souvent ses propres déboires, c’est aussi un auteur engagé, un témoin des enjeux de son siècle et il a écrit, dans les près de quatorze mille vers qu’il nous a laissé, bien d’autres pièces plus satiriques, critiquant la cour du roi, dénonçant encore « l’hypocrisie » des ordres mendiants franciscains qui essaimaient au XIIIe siècle, et finalement, les hommes, les religieux et les politiques de son temps. Nous aurons l’occasion d’en partager quelques autres ici, mais, pour l’instant, place à cette complainte sur la pauvreté dont le titre autant que le contenu aura assurément aussi inspiré la chanson de Léo Ferré sur ce grand trouvère du XIIIe siècle.
La poésie de Rutebeuf et sa traduction
L’exercice de la traduction est toujours difficile et se complique encore d’autant quand il s’agit de poésie. On est finalement toujours pris entre traduction littérale et nécessité de conserver une certaine musicalité à la poésie de Rutebeuf. On trouve ici ou là un mélange de ces deux tendances. La traduction de Rutebeuf ci-dessous et un travail de croisement entre ces deux exigences. Pour certaines parties de ce texte, je me suis inspiré notamment de la traduction qu’en fait l’académicien, philosophe et membre du collège de France, Michel Zink en la croisant à d’autres sources.
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La version originale de cette complainte de Rutebeuf (nettement plus ardue)!
Je ne sai par ou je coumance, Tant ai de matyere abondance Por parleir de ma povretei. Por Dieu vos pri, frans rois de France, Que me doneiz queilque chevance, Si fereiz trop grant charitei. J’ai vescu de l’autrui chatei Que hon m’a creü et prestei: Or me faut chacuns de creance, C’om me seit povre et endetei.
Vos raveiz hors dou reigne estei, Ou toute avoie m’atendance.
Entre chier tens et ma mainie, Qui n’est malade ne fainie, Ne m’ont laissié deniers ne gages. Gent truis d’escondire arainie Et de doneir mal enseignie: Dou sien gardeir est chacuns sages. Mors me ra fait de granz damages; Et vos, boens rois, en deus voiages M’aveiz bone gent esloignie, Et li lontainz pelerinages De Tunes, qui est leuz sauvages, Et la male gent renoïe.
Granz rois, c’il avient qu’a vos faille, A touz ai ge failli sans faille.
Vivres me faut et est failliz; Nuns ne me tent, nuns ne me baille. Je touz de froit, de fain baaille, Dont je suis mors et maubailliz. Je suis sanz coutes et sanz liz, N’a si povre juqu’a Sanliz. Sire, si ne sai quel part aille. Mes costeiz connoit le pailliz, Et liz de paille n’est pas liz, Et en mon lit n’a fors la paille.
Sire, je vos fais a savoir, Je n’ai de quoi do pain avoir. A Paris sui entre touz biens, Et si n’i a nul qui soit miens. Pou i voi et si i preig pou;
Il m’i souvient plus de saint Pou Qu’il ne fait de nul autre apotre. Bien sai Pater, ne sai qu’est notre, Que li chiers tenz m’a tot ostei, Qu’il m’a si vuidié mon hostei Que li credo m’est deveeiz, Et je n’ai plus que vos veeiz.
La pauvreté Rutebeuf
Au roi Louis
Je ne sais par où je commence, Tant j’ai de matière abondance Pour parler de ma pauvreté. Par Dieu vous prie, franc roi de France, Que me donniez quelques subsides, Ainsi ferez grand’charité. J’ai vécu d’argent emprunté Que l’on m’a en crédit prêté; Or ne trouve plus de créance, On me sait pauvre et endetté Mais vous, hors du royaume, étiez, Où toute aviezc mon espérance
Entre vie chère et ma famille* Point malade et toujours vie, ne m’ont laissé deniers ni gages; les gens sont prompts à esquiver et sont mal instruits à donner ; Du sien garder est chacun sage. La Mort m’a fait de grands dommages, et vous, bon roi, en deux voyages gens de bien m’avez éloigné avec le lointain pèlerinage de Tunis, qui est lieu sauvage et les méchants gens reniés***.
* Cette strophe est souvent omise et de fait non traduite dans de nombreuses versions du web ** les gens habiles et habitués à refuser *** reniés de Dieu car non chrétiens. infidèles.
Grand roi, s’il advient qu’à vous faille, (A tous ai-je failli sans faille) Vivre me faut et suis failli. Nul ne me tend, nul ne me baille, Je tousse de froid, de faim bâille, Dont je suis mort et assailli. Je suis sans couverture et sans lit, N’a si pauvre jusqu’à Senlis; Sire, ne sais quelle part j’aille. Mon côté connaît le paillis, Et lit de paille n’est pas lit, Et en mon lit n’y a que paille.
Sire, je vous fais à savoir : Je n’ai de quoi du pain avoir. A Paris je vois tous ces biens, Mais il n’y a rien qui y soit mien. J’y vois peu et j’en reçois peu ;
Il me souvient plus de saint Paul Qu’il ne le fait de nul apôtre, Bien sais Pater, ne sais qu’est nôtre, Car la vie chère m’a tout ôté, Elle m’a tant vidé mon logis Que le Credo m’est refusé, Et n’ai plus que ce que voyez.
Une belle journée à tous!
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
Sujet : musique, poésie, chanson médiévale, troubadour, trouvère, vieux français, Titre : « chant de Croisade » Compositeur : Thibaut IV de Champagne (1201-1253), roi de Navarre, Thibaut le chansonnier, Thibaut le posthume Période : Moyen Âge central, XIIIe Interprète : René Zosso, trouvère, vielliste, et le Clemencic Consort
illeul de Philippe Auguste, fils posthume de Thibaut III et de Blanche de Navarre, Thibaut IV (1201-1253), roi de Navarre et Comte de Champagne, appelé encore Thibaut le chansonnier, se présente à la fois comme un preux chevalier et un gentilhomme poète. Amateur d’écriture, on le surnomme également Thibaut le troubadour et il a laissé plus de soixante pièces de poésies et chansons. On dit de lui qu’il perpétua à la cour du roi de France où il fut élevé sous la protection de son parrain Philippe Auguste, l’art de la poésie et des chansons de trouvères (en langue d’oïl) et on le reconnaîtra même comme un des plus célèbres troubadours en son temps. Un siècle plus tard, Dante confirmera cette réputation en saluant la qualité de l’oeuvre poétique de Thibaut de Champagne et en le décrivant comme un précurseur de son temps.
Du point de vue du contenu, la plupart des chansons et poésies de ce roi troubadour se dédie à l’amour courtois, ce qui n’est pas surprenant puisque nous sommes au début du XIIIe siècle. Dans cet exercice auquel s’adonne nombre de ses contemporains d’alors, on lui prête toutefois une distance mêlée de désinvolture et une certaine liberté dans le style et le ton dont l’humour n’est pas exempt.
Le Chant de croisade et histoire de la sixième croisade
Nous partageons ici une des pièces les plus célèbres de ce chevalier gentilhomme étant parvenu jusqu’à nous, notamment grâce au troubadour moderne et vielliste suisse, passionné de musique médiévale, René Zosso (photo ci-contre). Accompagné ici du Clemencic Consort, il fait revivre et vibrer pour nous de manière unique ce chant de croisade médiéval.
Du point de vue datation, on fait remonter cette chanson aux années 1238/1239 et elle aurait été écrite par Thibaut de Navarre, un peu avant son départ pour la sixième croisade, dite la croisade des Barons, à l’appel du pape Grégoire IX. Militairement, cette expédition se soldera par une déroute mais par le jeu diplomatique et tirant partie des querelles entre musulmans d’alors, elle permettra aux chrétiens de reprendre Jérusalem, Bethléem et Ashkelon, et de revenir ainsi à la situation de 1187, ce qui ne durera pas puisque tout sera perdu, à nouveau, dès 1244.
De son côté, Thibaut de Champagne reviendra de cette sixième croisade en 1240. Il en ramènera la Rose de Damas qu’il fera abondamment planter dans les jardins de son palais et qui deviendra par la suite la rose de Provins (photo ci-contre). On conte aussi qu’il rapporta un morceau de la Sainte croix dont il fit don à l’église Saint-Laurent-des-Ponts de Provins. Il y a quelque temps encore, on prêtait également à Thibaut le troubadour d’avoir ramené de ses croisades le cep de Chardonnay sans lequel le Champagne et des nombreux blancs délicieux n’existeraient pas , mais la science étant passée par là depuis, la légende a été démystifiée; au final, il semble bien que le chardonnay soit plutôt issu d’un mélange entre le Pinot noir et le Gouais et que Thibaut de Champagne n’ait pas grand chose à voir dans toute cette histoire. Qu’importe, il nous laisse, à tout le moins, de bien belles chansons et poésies pour témoigner du monde médiéval et l’évoquer!
« Seignor, sachiés qui or ne s’en ira »
La version originale en langue d’oïl
Seignor, sachiés : qui or ne s’en ira en cele terre ou Dex fu mors et vis, et qui la crois d’Outremer ne penra, a paines mais ira en Paradis. Qui a en soi pitié ne ramembrance au haut Seignor doit querre sa venjance et delivrer sa terre et son païs.
Tuit li mauvés demorront par deça qui n’aiment Dieu, bien, ne honor, ne pris. Et chascuns dit » Ma feme, que fera ? Je ne lairoie a nul fuer mes amis ». Cil sont cheoit en trop fole atendance, qu’il n’est amis fors de cil, sans doutance, qui por nos fu en la vraie crois mis.
Or s’en iront cil vaillant bacheler qui aiment Dieu et l’ennor de cest mont, qui sagement vuelent a Dieu aler, et li morveux, li cendreux, demorront; avugle sont, de ce ne dout je mie, qui j secors ne fait Dieu en sa vie, et por si pou pert la gloire dou mont.
Diex se lessa en crois por nos pener et nos dira au jor que tuit vendront : « Vos qui ma crois m’aidastes a porter, vos en irez la ou mi angles sont; la me verrez et ma mere Marie. Et vos, par cui je n’oi onques aie, descendrés tuit en Enfer le parfont. »
Chacuns cuide demorer toz haitiez et que ja mes ne doie mal avoir; ainsi les tient anemis et pechiez que il n’ont sen, hardement ne pooir. Biax sire Diex, ostés leur tel pensee et nos metez en la vostre contree si saintement que vos puissons veoir.
Douce dame, roïne coronee, proiez por nos, Virge bien aüree ! Et puis aprés ne nos puet meschoir.
Les paroles traduites du chant de croisade
de Thibaut de Champagne
Seigneurs, sachez : qui or ne s’en ira En cette terre où Dieu fut mort et vif, Et qui la croix d’outre-mer ne prendra, A dure peine ira en paradis; Qui n’a en soi pitié ni souvenance, Au haut Seigneur doit chercher sa vengeance, Et délivrer sa terre et son pays.
Tous les mauvais resteront à l’arrière Qui, n’aimant Dieu, ne l’honorent, ni ne le prient. Et chacun dit : « Ma femme que fera ? La laisserai à nul, fut-il ami », Serait tomber en bien trop folle errance; Il n’est d’amis hors celui, sans doutance, Qui pour nous fut en la vraie croix mis.
Or, s’en iront ces vaillants écuyers Qui aiment Dieu et l’honneur de ce mont, Qui sagement veulent à Dieu aller; Et les morveux, les cendreux resteront. Aveugle soit – de ce, ne doute mie – Qui n’aide Dieu une fois en sa vie, Et pour si peu perd la gloire du monde.
Douce dame, reine couronnée, Priez pour nous, Vierge bienheureuse ! Et après nul mal ne nous peut échoir.
Une très belle journée à tous et merci à nouveau pour votre présence. Longue vie!
Votre dévoué.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com A la découverte du Moyen Âge sous toutes ses formes.