
Période : moyen-âge central et haut moyen-âge
Auteur original: Alexandre Astier
Distribution : CALT production, M6
Média : détournement
Bonjour à tous,

Kaamelott, merchandising, produits dérivés, et exploitation mercantile de l’oeuvre

Il existe, bien entendu, sur le marché « sauvage » des produits dérivés mais, à un jeu de plateau près et sauf erreur de notre part, à ce jour, ils sont tous joyeusement illégaux. Il existe peut-être des exceptions pour des créations qui seraient de véritables créations artistiques uniques et/ou qui se situeraient plus dans la référence allégorique en ne faisant pas un usage direct du logo, des marques et des citations mais, quoiqu’il en soit, dès lors qu’il y a exploitation commerciale directe, sérialisée et/ou « massive », il y a préjudice potentiel pour l’auteur et le fil est donc extrêmement ténu. Encore une fois, du côté de Calt comme de celui de Rain Dog, la société de production qui se charge de promouvoir et distribuer, entre autres oeuvres et spectacles, ceux d’Alexandre Astier, il n’y a pas eu, pour l’instant, de concession officielle de la « marque » Kaamelott à des exploitants ou 
C’est donc tout cela bien en tête et en manière de clin d’oeil que nous vous présentons ici quelques détournements humoristiques. Les produits dérivés dont il est question sont rien moins qu’absurdes et s’ils font référence à des épisodes de la série, ils renvoient surtout à un département marketing un tantinet décalé dont les produits sont tout, sauf distribuables.
D’éventuelles concessions de licences
d’exploitation dans le futur ?

Le dernier spectacle en date d’Alexandre Astier « l’exoconférence » avait déjà ménagé un peu de merchandising, sous forme principalement de tee-shirts. Les freins sur l’exploitation indirecte de l’œuvre ne relèvent donc pas d’une allergie de principe de sa 
Ajoutons que la position prise jusqu’à maintenant est un réflexe d’auteur qui l’honore parce qu’on se doute bien qu’il eut été largement plus juteux et lucratif pour lui de laisser faire le marché en concédant quelques licences, avant d’en retirer tranquillement les fruits. On touche ici à une différence fondamentale entre l’œuvre et le produit, qui est celle entre la nature de l’auteur/artiste et du « marketeur ». L’artiste suit son inspiration, sa conviction profonde, son intuition même: dans l’absolu, il ne lâche rien (même si bien souvent la faim peut l’amener à faire des concessions) ou en tout cas, il ne dévoie pas son œuvre à n’importe quel prix. Le marketing quant à lui, dans sa forme la plus sauvage, est la discipline qui consiste à pouvoir tout vendre sans restriction et quelquefois justement, à « n’importe quel prix ».

D’une certaine façon, les deux activités sont à l’opposé même si elles peuvent, bien sûr, coexister intelligemment au moment de la distribution. 
Débordements et exploitations indirectes


Au final, c’est sans doute sur les réseaux sociaux et semble-t-il, sur Twitter ou dans le marketing mobile que l’on trouve le plus de récupérations sauvages à visées mercantiles ou commerciales indirectes de la série. Entre retape de gifs animés, de créations graphiques ou de citations de Kaamelott empruntées ou détournées par des comptes twitter qui sont en réalité ceux de sociétés ou d’entreprises ayant pignon sur rue, animées de désirs mercantiles à court ou moyen terme, toutes les attentions 
Le constat est navrant, mais sans même parler d’exploitation de la marque à des fins commerciales « directes », l’acquisition frénétique d’audience ou de « followers » passe souvent devant le sens de la propriété d’une œuvre, pour des sociétés qui sont, par ailleurs, largement solvables et qui, pour avoir souvent des services juridiques intégrés, savent très exactement ce que signifie tout cela. Dur dans ce contexte de contrôler chaque abus ou même d’en évaluer le préjudice quand les visées mercantilistes se drapent du visage de la référence « sympathique » et de l’humour complice. Pour anecdote et dans le même esprit, la création de la « poulette Kadoc » que nous avions publié dans un article en hommage à Brice Fournier et Kaamelott, s’est retrouvée, moins de quelques heures après, re-uploadé directement sur le compte Twitter de la marque d’une grande surface réputée. CQFD.
Pour terminer sur une note un peu plus sérieuse, les vrais lectures et ouvrages autour de Kaamelott, c’est par ici.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.


our tout ceux qui aiment et ont aimé la série culte 






ous partageons aujourd’hui un nouvel épisode audio maison de la série Kaamelott. Encore une fois, il ne s’agit là que de petits exercices de style et d’écriture en forme de clin d’oeil pour prolonger le plaisir de la compagnie des personnages de la série culte.


es scènes de ce Roi Arthur, entouré de sa belle-famille, mal marié à une Guenièvre pour laquelle il conçoit peut-être, au final un peu de tendresse mais, au fond, si peu d’amour, 



