Sujet : musique, danse médiévale, musique ancienne, Estampie Royale, manuscrit médiéval. Période : moyen-âge central, XIIIe Titre :la Sexte Estampie Royale Tirée du manuscrit du Roy (Roi), chansonnier du Roy, français 844 Interprète: The Eurasia Consort Média : A concert for Unity, 2016, Seattle, Chaîne youtube de August Denhard
Bonjour à tous,
‘antique Chansonnier du Roy, daté du XIIIe siècle et conservé au département des manuscrits de la Bnf où il est référencé comme le MS français 844, n’en finit, décidément pas, de croiser notre route. Il faut dire que ce véritable trésor de musiques et chansons de la France médiévale d’Oc et d’Oil, demeure incontournable pour qui s’intéresse des près aux compositions musicales du moyen-âge central. Nous en reprenons donc, aujourd’hui, le fil pour vous présenter une de ses nouvelles pièces.
Cette fois, il ne s’agit pas d’une chanson mais d’une danse : la Sexte Estampie Royale. Elle fait partie des rares compositions uniquement instrumentales (par ailleurs demeurées anonymes) que l’on peut trouver dans ce manuscrit.
L’interprétation que nous en présentons ici, nous provient d’outre-atlantique et d’un ensemble nord américain formé d’artistes venus des Etats-Unis, d’Asie et encore de Turquie. Baptisée le Eurasia Consort, cette formation qui s’intéresse de près aux musiques médiévales, se veut également résolument ouverte sur le monde, ses cultures et ses musiques et nous vous la présenterons un peu plus avant, dans cet article.
Le Sexte Estampie Royale du Chansonnier du Roi par le Eurasia Consort
Le Eurasia Consort, à la découverte des musiques anciennes sur les routes de la soie
ondé dans le courant de l’année 2013 aux Etats-Unis, par le luthiste et guitariste baroque américain August Denhard (par ailleurs très impliqué dans le champ de la early music côté US, puisqu’il est aussi directeur de l’organisme pour la promotion des musiques anciennes de Seattle depuis 15 ans) et la harpiste d’origine japonaise Tomoko Sugawara, le Eurasia Consort explore le large champ des musiques anciennes en provenance de l’Europe médiévale, du Proche orient, du bassin méditerranéen mais aussi de la Chine et du Japon.
A l’occasion de ses pérégrinations artistiques, la formation se propose, notamment, dans ses derniers programmes, de suivre l’antique route de la soie (du haut moyen-âge au moyen-âge tardif), en passant par les cours des empereurs chinois et ottomans, mais aussi celles du proche-orient ou de l’Europe méridionale.
Soutenu par une certain nombre de fondations américaines pour les arts, la musique et la culture, le Eurasia Consort se donne pour objectif la sensibilisation du public (adultes ou jeunes audiences et scolaires) à la richesse de toutes ces musiques anciennes qui font partie du patrimoine de l’Humanité et, plus largement encore, à travers tout cela, la promotion d’une plus grande ouverture sur les cultures du monde.
Du côté concert et prestations et bien qu’il compte en son sein des artistes à la carrière internationale, cet ensemble médiéval est pour l’instant, actif principalement aux Etats-Unis. Il n’a, à ce jour, toujours pas produit d’albums, mais, consolons-nous puisqu’à travers sa chaîne youtube, son co-fondateur August Denhard se charge de nous faire partager quelques unes de leurs pièces.
Sujet : chanson médiévale, poésie médiévale, servantois, satire, poésie satirique, chevalier, trouvère, chanson de croisades, musique médiévale. Période : moyen-âge central, XIIe siècle Auteur : Huon d’Oisy (1145 – 1190)
(Hues, Hugues d’Oisy) Titre :Maugré tous sains et maugré Diu ausi Ouvrage : « Les chansons de Croisades », Joseph Bédier et Pierre Aubry (1909)
Bonjour à tous,
ontemporain du XIIe siècle, Hugues III, seigneur d’Oisy, châtelain de Cambray et vicomte de Meaux, plus connu encore sous le nom d’Huon ou Hues d’Oisy est considéré comme l’un des premiers trouvères du nord de France.
Du point de vue de son oeuvre, il n’a laissé que deux chansons. L’une, plutôt étonnante, conte par le menu un tournoi de nobles dames, dont il nous explique que ces dernières l’avaient organisé pour savoir ce que produisaient les coups que recevaient leurs doux amis lors de tels affrontements. La deuxième chanson est un servantois dirigé par le seigneur d’Oisy contre celui qui fut son disciple en poésie : le trouvère Conon ou Quesnes de Bethune. Pour rappel, on trouve une référence explicite à cela dans une chanson de ce dernier :
Or vos ai dit des barons ma sanblance; Si lor an poise de ceu que je di, Si s’an praingnent a mon mastre d’Oissi, Qui m’at apris a chanter très m’anfance. Conon de Bethune « Bien me deüsse targier » Les Chansons de Conon de Bethune par Axel Wellensköld
A l’occasion du portrait que nous avions fait de ce trouvère (voir biographie de Conon de Bethune ici), nous avions mentionné sa courte participation à la 3ème croisade. Après s’être enflammé et avoir vanté la nécessité des expéditions chrétiennes et guerrières en Terre Sainte auprès de ses contemporains, fustigeant ceux qui ne voulaient s’y rendre, le poète croisé n’eut pas l’occasion d’y briller puisqu’il rentra à la hâte.
Il faudra attendre la 4ème croisade pour que Conon de Bethune prenne à nouveau la croix et fasse montre alors de plus d’allant mais quoiqu’il en soit, le premier retour rapide de sa première expédition lui valut, comme nous le disions, une verte critique sous la plume d’Huon d’Oisy. Ce dernier prit même pour référence et modèle la chanson « Bien me Deüssetargier » de son homologue, afin de mieux le railler.
Pour mieux comprendre le fond politique et satirique de ce texte, plein de causticité et de ce « roi failli » auquel il est fait ici allusion, il faut ajouter que le châtelain de Cambray s’était, de son côté, rangé sous la bannière de Philippe Iᵉʳ de Flandre, dit Philippe d’Alsace contre le parti de Philippe-Auguste, choisi par Conon de Bethune.
Huon d’Oisy dans les Manuscrits anciens
On retrouve cette chanson dans les deux manuscrits que nous citons souvent ici, le Français 844, Manuscrit ou Chansonnier du Roy et le Français 12615(MS fr 12615), connu encore sous le nom de Chansonnier de Noailles. Elle est attribuée dans les deux à Mesire(s) Hues d’Oisy.
Les dates de ce servantois ont été sujettes à débat entre médiévistes, au point de mettre quelquefois en doute, (contre les manuscrits et leurs copistes), l’attribution de cette chanson au seigneur et trouvère d’Oisy. Si la chanson est bien de sa plume, ce qu’on a, en général, fini par convenir, il a dû l’écrire, peu de temps avant sa mort.
Il faut, du même coup, en déduire que cette rentrée de la 3eme croisade de Conon de Bethune se serait située deux ans avant que Philippe-Auguste n’en revienne lui-même, même si à la première lecture, on pourrait être tenté de supposer que le retour du trouvère avait coïncidé avec celui plutôt précipité et décrié du roi de France, fournissant ainsi à Huon un double motif pour les railler tout deux. Le seul problème est que si Conon était rentré en même temps que Philippe-Auguste en 1191, Huon d’Oisy aurait été dans l’impossibilité d’écrire cette chanson puisqu’il avait supposément trépassé près d’une année auparavant.
Suivant Joseph Bédier, ce retour anticipé des croisades de Conon aurait donc des raisons totalement indépendantes de celui du roi et serait même intervenu bien avant, dans le temps. (si vous souhaitez plus de détails sur ces aspects, nous vous renvoyons à l’ouvrage cité en tête d’article).
Maugré tous sains et maugré Diu ausi
Maugré* (malgré) tous sains et maugré Diu ausi revient Quenes* (Conon), et mal soit il vegnans!* (malvenu) … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … Honis soit il et ses preechemans* (prédications), et honis soit ki de lui ne dist: «fi»! Quant Diex verra que ses besoins ert grans* (qu’il sera dans le besoin), il li faura, car il li a failli* (il lui faillira comme il lui a failli).
Ne chantés mais, Quenes, je vos em pri, car vos chançons ne sont mais avenans; or menrés* (de mener) vos honteuse vie ci: ne volsistes pour Dieu morir joians, (1) or vos conte on avoec les recreans* (les lâches, ceux qui ont renoncé), si remanrés* (resterez) avoec vo roi failli; ja Damedius, ki sor tous est poissans *(Dieu tout puissant), del roi avant et de vos n’ait merci!* (n’ait plus pitié ni du roi, ni de vous)
Molt fu Quenes preus, quant il s’en ala, de sermoner et de gent preechier, et quant uns seus* (seul) en remanoit decha, il li disoit et honte et reprovier* (reproches, affronts); or est venus son liu recunchiier, (il est revenu souiller son nid) et s’est plus ors* (sale, malpropre) que quant il s’en ala; bien poet* (de pöeir, pouvoir) sa crois garder et estoier* (ranger, remiser), k’encor l’a il tele k’il l’emporta.
(1) Vous n’avez pas voulu « mourir joyeux » pour Dieu
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : musique médiévale, chanson médiévale, amour courtois, trouvère, vieux-français, manuscrit du Roy, fine amant, Période : XIIe, XIIIe, moyen-âge central Titre: De la joie que désir tant Auteur : Gace Brulé (1160/70 -1215) Interprète : Ensemble Oliphant Album: Gace Brûlé (Alba Records, 2004)
Bonjour à tous,
ujourd’hui, nous revenons aux trouvères des XIIe, XIIIe siècles avec une chanson médiévale de l’un des plus célèbres d’entre eux : Gace Brûlé. C’est une pièce de lyrique courtoise et l’interprétation que nous vous proposons, ici, nous provient de l’Ensemble Oliphant, dont nous aurons l’occasion de dire un mot.
Attribution dans les manuscrits
Dans son ouvrage de 1902 sur les Chansons de Gace Brûlé, Gédéon Huet classait l’attribution de la pièce au trouvère comme « douteuse », tout en la définissant, tout de même, comme « très probablement authentique ». Elle est, du reste, généralement admis depuis, comme telle.
(ci-contre la chanson « A la joie que désir tant » dans le Français 844 de la BnF –
( consultez-le sur Gallica ici )
Du côté des manuscrits anciens, on la retrouve notamment attribuée au trouvère (« Messire Gasse ») dans le Français 844 (MS fr 844 ou Manuscrit du Roy) et encore dans le Français 12615 (MS fr 12615, connu encore sous le nom de Chansonnier de Noailles ), tous deux consultables sur le site de la BnF.
Gace Brûlé « De la joie que désir tant » par l’ensemble Oliphant
L’Ensemble Oliphant, le moyen-âge des trouvères français en Finlande
D’origine finlandaise, l’ensemble médiéval Oliphant s’est formé dans le courant de l’année 1995. Il compte, à son bord, des musiciens spécialisés dans le répertoire des musiques anciennes et s’est donné comme champ d’exploration un répertoire qui va du XIIe siècle et ses chants de trouvères ou même de Minnesangers allemands aux chants polyphoniques de l’Ars Nova et du moyen-âge tardif.
Après un premier album consacré aux chants de croisades, largement salué par la critique, lors de sa sortie, en 2000, la formation médiévale se proposait, en 2004, de faire redécouvrir l’oeuvre de Gace Brûlé avec un album qui portait comme titre le nom du trouvère champenois et qui comportait 14 chansons de ce dernier, servie par la voix de la soprano Uli Kontu-Korhonen.
Pour l’instant et du côté import, il semble que les enchères soient sérieusement montées sur cet album même si l’on en trouve quelques exemplaires d’occasions à des prix plus abordables. Pour l’obtenir, le plus raisonnable serait, sans doute, d’attendre un peu ou de se le faire adresser directement depuis le site de son distributeur.
Après cette production, dans le courant de l’année 2006, l’ensemble finlandais sortit un nouvel album sur les trouvères de la France médiévale et, un peu plus tard, en 2010, leur quatrième et dernier album (à ce jour) voyait le jour. Il prenait, cette fois, pour thème les Minnesängers et des chansons de l’Allemagne médiévale.
Du côté de l’actualité d’Oliphant, on ne trouve guère, depuis, de quoi se mettre sous la dent, Leur site web officiel n’a, en effet, pas été actualisé depuis fort longtemps et du côté album, à tout le moins, l’ensemble est en sommeil, s’il ne s’est pas simplement dissolu.
De la joie que désir tant
Chanson XLIV
De la joie que désir tant D’Amors qui m’a a soi torné, Ne puis lessier* (renoncer) que je ne chant Puis que ma dame vient a gré, En cui j’ai mis cuer et pensé, A trestote ma vie; Mes trop me font ennui de lé* (de laier abandonner, laisser) Cil cui Deus maleïe* (de malaier : maudire).
A tel fes* (de faire) joie sens talant, Por s’amor, que de mon cuer hé*(de haîr) : Félon, losengier* (calomniateur), mesdisant Dont deable font tel planté Que trestote lor poësté* (puissance) Tornent en félonie, Qu’ainçois sont de mal apensé Que l’amor soit jehie.* (de gehir : avouer, confesser)
Petit puet lor guerre valoir Quant ma dame voudra amer, Et s’ele a talent ne voloir Du plus loial ami trover Qui soit, dont me puis je vanter Qu’a haute honor d’amie Ne porroit nus amis monter Por nule seignorie.
Se longue atente et bon espoir Ne me font joie recovrer, Donc m’a Amor traï por voir, Qui toujours la me fait cuider; Mes uns vis m’en doit conforter Qui mainte ame a traie ; Et si sai qu’en désespérer A orgueil et folie.
Bele douce dame, merci De moi qui onc mes ne fu pris D’Amors, mais or m’en est ainsi, Qu’a toz amans m’en aatis* (de aatir : défier): De cuer vos pri volenteïs Qu’en vostre compaignie M’acueilliez, ainz qu’il me soit pis, De felenesse envie.
Dame, moût ai petit servi, A tel don com je vos ai quis* (de querre : démandé) ; Mes mes cuers vers vos a plevi* (de plévir, a promis, s’est engagé) D’estre li plus leaus amis Dou mont; si le serai toz dis ; Qu’Amor n’ai pas lessie*(de laissier, abandonner, renoncer), Ains est tote en moi, ce m’est vis, Tant qu’a loial partie.
Odin (1) pri et mant et devis Que ceste chanson die A ceus qu’il savra ententis* (soucieux) D’amer sens tricherie.
(1) Gace Brûlé fait référence dans quelques unes de ses chansons à ce Odin. Il s’agit d’un de ses contemporains dont l’identité demeure inconnue, à ce jour. Selon Gédéon Huet (opus cité), il pouvait peut-être s’agir du jongleur du trouvère. Le dernier paragraphe de cette chanson pourrait, en effet, le suggérer.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes.
Sujet : danse, musique médiévale, estampie, manuscrit ancien, chansonnier du Roy, trouvères, troubadours, chants et musiques de Croisades. Période : Moyen Âge, XIIIe siècle. Auteur : anonyme Source : Français 844, chansonnier du Roy. Titre : La quinte estampie royale Interprètes : The Early Music Consort of London – David Munrow Album: « Music of the crusades » (1971)
Bonjour à tous,
oilà longtemps que nous n’avions publié une pièce instrumentale tirée du Manuscrit ou Chansonnier du Roy (roi), conservé à la Bibliothèque nationale de France où il est référencé comme Français 844. Avec près de six-cent pièces en provenance principalement de la France du XIIIe siècle, l’ouvrage demeure une source inépuisable et incontournable pour qui s’intéresse de près à la musique médiévale du Moyen Âge central (voir le manuscrit en ligne sur Gallica).
Il s’agit donc ici de la Quinte Estampie Royale, pièce dansée, prise dans le répertoire demeuré anonyme du manuscrit. Depuis leur berceau d’origine, peut-être italien ou français, ces danses qui, par leur nature technique, avaient, selon Jean De Grouchy (1255-1320), « le pouvoir de tirer les jeunes garçons et les jeunes filles de leur vanité » (Ars Musicae) se répandirent jusqu’à l’Angleterre où elles connurent un succès certain pour s’éteindre dans le courant de la renaissance.
L‘interprétation de l’estampie que nous avons choisie de partager ici est celle du Early Music Consort of London, ensemble qui fut très reconnu en Grande Bretagne dans le domaine des musiques anciennes, dans le courant des années 70 ; cet article fournira l’occasion de vous le présenter et de toucher également un mot de son directeur : David Munrow.
La Quinte Estampie Royale par le Early Music Consort of London
The Early Music Consort of London
& David Munrow
En 1967, le chanteur, musicien, multi-instrumentiste, bassoniste, pianiste, flûtiste, directeur d’orchestre et musicologue, David Munrow fondait le Early Music Consort de Londres, unensemble dédié à un large répertoire allant du Moyen Âge à la période baroque.
En un peu moins de dix ans, la formation produisit près de quinze albums. Elle s’interrompit en 1976, suite au décès prématuré de son directeur. Entre-temps, l’homme avait laissé son empreinte sur la scène des musiques anciennes britanniques en contribuant grandement à les rendre accessibles et à les populariser auprès du public. En plus d’être un surdoué, un découvreur et encore un grand collectionneur d’instruments anciens, David Munrow fut aussi un homme de média : télévision, cinéma, radio, et durant sa brève, mais brillante carrière, il n’a pas hésité à s’essayer à tout pour faire partager son enthousiasme et sa passion au plus grand nombre.
« Musique du temps des croisades »
L’album « Music of the Crusades » dont est tirée la pièce du jour est le deuxième de l’ensemble. Il propose 19 pièces sur ce thème, dont la grande majorité sont d’origine françaises et proviennent du XIIIe siècle et du Manuscrit Français 844.
Il contient principalement des chansons de troubadours et de trouvères mais on y trouve également quelques estampies royales; l’album ouvre même sur la Quinte. Sur les 19 pièces présentées, 11 sont d’auteurs anonymes. Pour le reste, on y trouve des chansons de Marcabru, Gaucelm Faidit, Guiot de Dijon, Le Châtelain de Coucy, Conon de Bethune, Thibaut de Champagne, mais encore « l’inévitable » complainte du Roi Richard Coeur de Lion (fait prisonnier en Autriche à son retour de Croisades), et aussi le célèbre chant Palästinalied du Minnesänger et poète allemand Walther von der Vogelweide (que nous aurons bientôt l’occasion de présenter ici).
L’album est toujours édité et disponible à la vente en ligne au format CD. Pour plus d’informations, en voici le lien : Music of the Crusades (Musique du temps des croisades) Il en existe même des versions vinyle à des prix plus élevés.
En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes.