
Citation de Jacques Le Goff, historien médiéviste (1924-2014), « A la recherche du Moyen Âge ».

Citation de Jacques Le Goff, historien médiéviste (1924-2014), « A la recherche du Moyen Âge ».

Sujet : sites d’intérêt, découverte virtuelle de villages médiévaux et de charme, valorisation du patrimoine historique.
Média : visites virtuelles multimédia, audio, image, vidéo
Site web : on-visite.com
Bonjour à tous!




Pour notre plus grand plaisir donc, il semble que la recette plaise et permette aux villages de charme et de caractère qui sont si nombreux sur nos terres de France, de valoriser leur patrimoine historique et leurs lieux d’intérêts. Ils ont souvent tant à conter de leur Histoire et notamment de la période médiévale que nous ne pouvons que saluer l’initiative,
Bien sûr, l’expérience virtuelle aussi bien réalisée soit-elle, n’a pas pour but d’épuiser le sujet mais bien de susciter l’envie, à partir de cette première découverte, de se rendre sur place, pour découvrir le lieu et vous y balader vraiment: la visite réelle, le contact avec les habitants, le toucher de la pierre resteront à jamais irremplaçables.
A titre d’exemple, voici une des visites virtuelles qu’il propose :
Visite Virtuelle du village médiéval ardéchois de Saint-Montan.

Amis savoyards, laissons donc de côté nos vieilles querelles, et en bon dauphinois que nous sommes, consentons à saluer bien bas votre oeuvre et à la partager ici! 😉
Une belle journée à tous et longue vie!
Fred
pour moyenagepassion.com
« A la découverte du monde médiéval sous toutes ses formes »

Période : Moyen Âge central, XIIIe siècle.
Auteur : Alphonse X de Castille (1221-1284)
Titre : Cantiga de Santa Maria 166, Cantique 166
Interprète : Vox Vulgaris
Album : « The Shape of Medieval Music to Come » (2003).
Bonjour à tous,
ujourd’hui, nous voguons en direction du Moyen Âge central et du XIIIe siècle pour y découvrir la Cantiga de Santa Maria 166 d’Alphonse X sous un jour particulièrement nouveau. Pleine de belle envolées et de légèreté, cette version musicale de la Cantiga 166 nous vient de Suède et de l’ensemble Vox Vulgaris.
Vox populi est un groupe suédois fondé dans les années 90. Formé de quatre musiciens aux influences les plus diverses (du folk en passant par le rock ou la musique baroque), l’ensemble compte parmi ses membres fondateurs l’historien essayiste Rasmus Fleischer (photo ci-dessous). Ce dernier s’est fait connaître, par ailleurs, sur le web par ses engagements et son activisme anti-copyright.

Pour les membres de Vox Populi et leur fondateur, le fait que les artistes composent avec leur « propre modernité » et leur libre expression à l’intérieur du cadre, serait la meilleure façon de restituer l’esprit de la musique médiévale telle qu’elle se jouait à l’époque. Il y a dans ce parti-pris artistique quelque chose qui rappelle le free Jazz, mais sans en suivre ni les rythmes ni l’exécution. Les thèmes de Vox populi restent résolument médiévaux.
D’ailleurs, le titre de l’unique album du groupe « The shape of Medieval Music to come » : « la Forme de la musique médiévale à venir » est une référence claire à Ornette Coleman (1930-2015). saxophoniste et jazzman, considéré comme l’un des pères fondateurs du Free Jazz. A défaut de parvenir à chiner cet excellent album chez votre disquaire préféré, vous pourrez le trouver en version digitale sur ce lien.
Le groupe s’est produit de manière intensive jusque dans les années 2004, date à laquelle il n’a plus fait parler de lui, jusqu’à nouveau en 2007, à l’occasion d’un concert mythique en Sibérie sur l’invitation de la société philharmonique de Novosibirsk et l’ensemble médiéval Insula Magica.
Pour retrouver une version de la Cantiga 166 avec paroles et traductions, vous pouvez vous diriger sur cet article : « Como poden per sas culpas os omes seer contreitos », la Cantiga de Santa Maria 166 par Oni Wytars.
Vous pouvez également consulter toutes les cantigas des Santa Maria traduites en Français actuel ici. Nous en avons déjà présentés et étudiés plus d’une quarantaine.
Un très beau dimanche à tous !
En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du Moyen Âge sous toutes ses formes.
(Humour)
« – Grand dieu! Avec c’qu’on s’est mis hier soir, j’ai pas encore bien les yeux en face des trous, moi… C’est cette bière de l’abbaye là! Entre nous, je ne sais pas ce qui z’i collent dedans les moines mais je me suis pris une de ces reculées! C’est pas compliqué cette nuit le plafond de ma cellule on aurait dit un vitrail de la Sainte mère et j’ai bien revérifié encore ce matin en me levant c’est que de la pierre donc bon… Quand j’vous dis que leur bière elle est limite hallucinogène, je sais quand même de quoi j’parle. Ça va qu’i z’étaient contents de me voir et qui fallait un peu marquer le coup, mais un de ces quatre, faudra quand même vérifier si c’est bien compatible avec la règle une bibine pareille… Bon, c’est pas tout ça mais c’est pas le moment de mollir, tout le gratin est là, et y a même le roi et la reine. On va éviter de trop les laisser mariner quand même. Alors… » Quantum praedecessores », la bubulle à Eugène, enfin la bubulle, le bide plutôt… I serait monté tout en haut du Sinaï pour nous la pondre celle-là, il aurait surement eu plus de succès… Bref, ça va pas être de la tarte mais bon on va essayer de rattraper le coup quand même. Tiens, faites-moi passer la croix, ça sera pas de trop… Allez, en piste! Edesse, deuxième expédition vers la terre Sainte! »
Bernard de Clairvaux,
Sermon de Vezelay (juste un peu avant), 31 mars 1146





Pour faire court sur la fiabilité irréprochable de la source dont nous tenons notre information d’aujourd’hui, disons simplement que l’ami de confiance d’une connaissance nous a dirigé vers cette ex-relation à lui. C’est d’ailleurs, à quelques lieues d’ici, au petit matin, que la rencontre magique a eu lieu, dans un charmant petit débit de boissons. L’homme se tenait là, modeste et silencieux, au comptoir, et sans l’intuition aiguisée du chercheur aguerri, nul n’aurait pu penser un seul instant que, sous le voile des apparences presque banales de la situation, la vérité historique se tenait là, belle et placide, dans l’attente d’être révélée.

« – Attention, ça je le tiens de mon grand père. Il me l’a dit ici-même, là où que je suis assis, justement. Je me souviens, c’était le matin et déjà à l’époque, on faisait l’ouverture au blanc ici. »
Puis, après avoir essuyé ses yeux mouillés d’émotion du revers de sa manche, il nous révéla la précieuse citation que nous partageons ici avec vous, avant d’ajouter à l’attention du tenancier, sans doute, pour voiler la grande émotion suscitée par l’évocation de son lointain aïeul qui avait laissé alors traîner une oreille indiscrète et surpris la conversation entre les religieux :
« – Bon, mais allez, Ho! On parle on parle mais faut pas s’endormir! Tiens Dédé, remets encore deux p’tits blancs sur l’ardoise du Monsieur et, après ça, on passera au pastis, je vois que c’est déjà dix heures et demi. »

Bref, après cela, je pense que tout sera bien clair pour tout le monde, que nos méthodes sont irréprochables et que nous n’inventons rien!
Frédéric EFFE.
Pour moyenagepassion.com