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« Pos vezem que l’iverns s’irais », Peire Vidal revisité par le talent de Maurice Moncozet et sa Rose Sauvage

peire_vidal_troubadour_toulousain_occitan_chanson_medievale_sirvantes_servantois_moyen-age_central_XIIeSujet : musique, poésie, chanson médiévale, troubadours, occitan, langue occitane, langue d’oc, amour courtois, Provence médiévale, lyrique courtoise, désillusion, rejet
Période : moyen-âge central, XIIe, XIIIe siècle
Auteur : Peire Vidal (? 1150- ?1210)
Titre : Pos vezem que l’iverns s’irais
Interprète : la Rosa Salvatja, Maurice Moncozet
Concert (extrait) : Tenso Electrica (2011)

Bonjour à tous,

A_lettrine_moyen_age_passionujourd’hui, nous revenons à la poésie occitane du grandiloquent Peire Vidal.  Frappé par les affres de la trahison amoureuse, le troubadour nous contera ici toute l’étendue de ses désillusions, mais aussi de sa colère et de son amertume. Cette belle chanson médiévale, empreinte d’émotion, va également nous fournir l’occasion d’approcher, de plus près, le talent d’un grand artiste qui s’est consacré largement au répertoire musical du Moyen-âge. Il s’agit de Maurice Moncozet, en compagnie, ici, de son ensemble médiéval La Rosa Salvatja ( la rose sauvage).

Peire Vidal au prisme de la Rosa Salvatja de Maurice Moncozet

Maurice Moncozet : la passion de la poésie et des musiques occitanes médiévales

Co-fondateur de l’Ensemble Tre Fontane, on doit encore à Maurice Moncozet la création, aux débuts des années 2000, de la formation La Ròsa Salvatja. Il a également participé au groupe Trob’Art de Gerard Zuchetto ou encore à l’ensemble Concert dans l’Oeuf, tous deux dédiés au répertoire médiéval. Rebec, chant, flûte, cet artiste multi-instrumentiste Peire-Vidal_passion_musiques-medievales_troudadours_occitan_Maurice-Moncozet_moyen-agea décidément tous les talents et si sa passion marquée pour les musiques en provenance du Moyen-âge n’est plus un secret pour personne, il s’est aussi ouvert, au fil de sa longue carrière, sur bien d’autres genres musicaux : des musiques de scène au registre des musiques plus contemporaines. On reconnaîtra d’ailleurs, sans peine, cette dernière influence, dans la pièce du jour.

Tenso electrica et la Rosa Salvatja : a la fusion de la musique médiévale et contemporaine

Dans le courant des années 2010, avec son ensemble La Rosa Salvatja, Maurice Moncozet décida, en effet, d’opérer une audacieuse fusion de genres, à travers un programme dénommé Tenso electrica. Cet ambitieux programme se proposait de revisiter le répertoire des troubadours occitans, en y adjoignant la contribution de la musique électronique et contemporaine. Dix pièces étaient ainsi présentées, en provenance des répertoires de Jaufré Rudel, Bertrand de Born, Bernart de Ventadorn et encore Peirol, Raymon de Miraval et Peire Vidal. Que l’on se rassure, rien de froid dans cette interprétation où se mêlent sons modernes et instruments anciens. Le rebec et la voix de l’interprète demeurent au service de l’oeuvre et rien n’y est dénaturé. Au contraire, le troubadour et son envoûtante mélopée renaissent, sous nos yeux, dans une étonnante modernité, qui ne dessert en rien l’émotion de l’amant courtois. Un site web complet a été dédié à ce programme à découvrir ici : Tenso electrica.

Voir la chaîne youtube de Maurice Moncozet  – Son site web officiel


L’hiver des sentiments et la colère
d’un troubadour trahi par sa dame.

Comme nous le disions plus haut, bien que prise dans la lyrique courtoise, cette chanson en est en quelque sorte le pendant négatif. A travers les revers d’un amant courtois, ce n’est plus l’attente et l’espoir qu’elle ne nous conte, mais la désillusion et la rupture. Trahi, déçu, après avoir été même vertement critiqué ( on peut le deviner entre les lignes), le troubadour renonce et se retranche dans la colère.

Pour cette traduction d’oc vers le français moderne, nous marchons, avec quelques revisites, dans les pas de Joseph Anglade et l’ouvrage qu’il consacra, aux débuts du XXe siècle à l’oeuvre et aux chansons du troubadour : Les poésies de Peire Vidal, Joseph Anglade, chez Honoré Champion, 1913. Si vous en avez la curiosité, vous pourrez également trouver une autre traduction de cette chanson sur la page du programme de la Rosa Salvatja.

Pos Vezme que l’iverns s’irais
chanson médiévale de Peire vidal

I
Pos vezem que l’iverns s’irais
E part se del tems amoros,
Que non aug ges voûtas ni lais
Dels auzels per vergers folhos,
Per lo freit del brun temporal
Non laissarai un vers a far,
E dirai alques mon talan.

Puisque nous voyons que l’hiver s’irrite
Et qu’il s’éloigne du temps amoureux,
Puisque je n’entends plus ni chants, ni chansons
D’oiseaux par les vergers feuillus,
Dans le froid du temps sombre
Je composerai une poésie
Et je dirai quels sont mes désirs.

II
Lonc desirier e greu pantais
N’ai agut al cor cobeitos
Yes cela qui suau me trais ;
Masanc ves li non fui greignos,
Anz la portava el cor leial ;
Molt fui leugiers a enganar,
Mas peccat n’aia de l’aman.

Longs désirs et graves tourments (rêves),
J’ai eu, en mon cœur avide,
Pour celle qui, doucement, m’a trahi,
Et cependant jamais je n’ai murmuré contre elle,
Mais je la portais dans mon cœur loyal ;
Je fus très facile à tromper,
Mais qu’elle soit punie à cause de son amant.

III
No gens per autr’ orgolh no*m lais
De s’amor, don tan sui coitos,
E conosc ben corn ben mi pais
E fui galiatz ad estros. 
Las ! remasutz sui del cabal,
Qu’anc per autra non vole ponhar
Per me ni per mon Drogoman.

Ni pour un autre orgueil je ne m’éloigne
De son amour dont je suis si désireux ;
Et cependant je sais bien comment elle m’a payé
Et comment je fus rapidement trompé.
Hélas ! je suis resté en son pouvoir,
Car jamais pour une autre, je n’ai voulu me consacrer,
Ni pour moi ni pour mon Drogoman.

IV
Totz meschavatz, car a gran fais
Me teng, dona, quan pens de vos,
Et quant n’aug parlar, m’es esglais,
Et ja jorn no*n serai gaujos,
Qu’eu sui iratz de vostre lau
Et ai joi de vostre blasmar
E plason me tuit vostre dan.

Tout me peine et c’est un grand fardeau dans lequel,
Je me tiens, dame, quand je pense à vous ;
Et quand j’entends parler de vous, cela me tue (me mine) ;
Et désormais, jamais je ne serai joyeux,
Car je suis irrité d’entendre qu’on vous loue,
Et suis heureux de vous entendre blâmer,
Et je me réjouis de tout le mal qui peut vous advenir.

V
Non pose mudar que no – n biais
Ves aquel joi tant orgolhos,
Qu’anc non vi orgolh non abais ;
Quan plus en poja, melhs cai jos ;
Et es fols qui ve e qui au,
E si non sab son melhs triar ;
E n’a el siècle d’aquels tan !

Je ne puis m’empêcher de me détourner
de cette joie si orgueilleuse ;
Car jamais je n’ai vu d’orgueil qui ne s’abaissât ;
Plus il monte haut, plus il tombe bas ;
Et il est fou celui qui voit et qui entend
Et qui ne sait pourtant choisir le meilleur parti ;
Et, dans le monde, il y a tant de ces gens-là !

VI
Hui mais s’en fenhan drutz e lais,
Cel qui non estan enoios,
Qu’a totz l’esfenis e lo lais
Per so que nern soi poderos.
Pos poder no’i sai ben ni mal,
Ben es dreitz qu’om lo desampar ;
Et ai ne perdut mon afan.

Désormais, qu’ils s’en occupent, hommes courtois et vilains,
Ceux qui  ne sont pas ennuyeux ;
A tous ceux-là,  je l’abandonne et la laisse,
Puisque je n’y puis pas assez puissant
Et que je ne sais rien du pouvoir, bon ou mauvais,

Il est bien juste qu’on l’abandonne ;
Quant à moi, j’y ai perdu ma peine.


En vous souhaitant une très belle journée.

Frédéric EFFE.
Pour moyenagepassion.com
A la découverte du Moyen-Age sous toutes ses formes.

Belle douce dame chiere, une chanson médiévale du trouvère Conon de Béthune

trouvere_chevalier_croise_poesie_chanson_musique_medievale_moyen-age_centralSujet : chanson médiévale, poésie, amour courtois, chevalier, trouvère, trouvère d’Arras, Artois, lyrisme courtois, descort
Période : Moyen Âge central
Auteur : Conon de Béthune  ( ?1170 – 1219/20)
Titre : «Bele douce dame chiere»
Interprètes : Diabolus in Musica
Album :  La Doce Acordance: chansons de trouvères (2005).

Bonjour à tous,

A_lettrine_moyen_age_passionprès avoir présenté le trouvère et chevalier artésien Conon de Béthune et donné quelques éléments de biographie le concernantvoici une de ses chansons interprétée par l’excellent ensemble médiéval Diabolus In Musica.

Bele douce dame chiere, de Conon de Bethune par Diabolus in Musica

Diabolus en Musica
à la rencontre des trouvères

N_lettrine_moyen_age_passionous avions déjà eu l’occasion de présenter ici cette formation d’origine française, dirigée par Antoine Guerber, ainsi que son travail autour du répertoire médiéval (voir article).

La pièce de Conon de Béthune que nous partageons ici est tirée de l’album La Doce Acordance sortie en 2005 dont nous avions également dit un mot dans un autre article. On se souvient que l’album ayant pour thème les trouvères des XIIe et XIIIe chanson_poesie_musique_medievale_trouveres_diabolus_in_musica_album_doce_acordance_XIIe_XIIIe_siècle_moyen-age_centralsiècles fut largement salué et primé sur la scène des musiques classiques et anciennes. On le trouve encore disponible à la vente en ligne sous forme CD ou même encore sous forme digitalisée et MP3 : La Doce Acordance; Chansons de trouvères.

Actualité et concerts

Toujours très actif depuis sa création en 1992, Diabolus in Musica continue d’explorer, sans relâche, le vaste champ des musiques médiévales et anciennes pour les faire redécouvrir au public. Dans le courant de l’année 2017, la formation a ajouté à son ample programme les requiem(s) de deux grands compositeurs des XVe et XVIe siècles : Johannes Ockeghem et Pierre de la Rue.

antoine_guerber_ensemble_diabolus_in_musica_chanson_musiques_repertoire_medieval_moyen-ageEn juin prochain, si vous êtes dans la région des Hauts de France, vous pourrez d’ailleurs avoir l’opportunité d’aller entendre ces œuvres d’exception qui comptent parmi les premiers requiem(s) polyphoniques de la fin du Moyen Âge et des débuts de la renaissance. Le concert sera donné le 23 juin 2018, à 20h30, à l’Eglise Saint-Léger de Gosnay.  Pour plus de détails sur ce programme ainsi que sur l’agenda de l’ensemble, n’hésitez pas à consulter leur site officiel ici : Diabolus in Musica.

Belle do(u)ce Dame chiere

Belle doce Dame chiere,
Vostre grans beautés entière
M’a si pris
Ke, se iere* (*de estre : si j’étais) em Paradis,
Si revenroie je arrière,
Por convent* (* à condition) ke ma proiere
M’eùst mis
La ou fuisse vostre amis

Ne vers moi ne fuissiés fiere,
Car aine ens nule manière
Ne forfis
Par coi fuissiés ma guerrière* (*pour que vous me fassiez la guerre).

Ne lairai ke je ne die
De mes maus une partie
Come irous.
Dehaiz ait* (*maudit soit) cuers covoitos,
Fausse, plus vaire*(*changeante) ke pie,
Ki m’envoia en Surie !
Ja por vous
N’avrai mais les ieus plorous.
Fous est ki en vous se lie,
Ke vos estes l’Abeïe
As Soffraitous* (*aux misérables),
Si ne vous amerai mie.

Analyse et interprétation

L_lettrine_moyen_age_passione titre autant que certaines inspirations de cette chanson semblent clairement dériver du descort en cinq langues de Raimbaut de Vaqueiras : Eras quan vey verdeyar. On trouve, en effet, la strophe suivante chez le troubadour provençal :

Belle douce dame chiere,
A vos mi doin e m’otroi;
Je n’avrai mes joi’ entiere
Si je n’ai vos e vos moi.
Mot estes male guerriere
Si je muer per bone foi;
Mes ja per nulle maniere
No.m partrai de vostre loi.

Certaines rimes identiques utilisées par Conon de Béthune viennent encore confirmer cette référence : « entière »,  « guerrière », « manière » et il semble donc bien que nous soyons ici face à une transposition d’Oc vers Oil aux inspirations non voilées.

Pour ce qui est du sens, dans la première strophe, le trouvère exprime sa loyauté envers celle qui fait l’objet de sa chanson. Ayant loué sa grande beauté, en bon loyal amant et dans la veine de la lyrique courtoise, il affirme ne jamais l’avoir trahi et aurait même renoncé pour elle au paradis (à condition tout de même qu’elle cède clairement à ses avances). Dans la deuxième strophe, le ton est largement plus conflictuel et exprime la discorde. Plus question de grand transport ici et même plutôt le contraire puisque le chevalier déçu y épanche sa colère et sa désillusion.

Les différents manuscrits qui la contiennent proposent des variantes de cette chanson. La version que nous publions ici est celle de Axel Wallenskôld (Les chansons de Conon de Béthune (1921), Honoré Champion). Ainsi, au début de la deuxième strophe, dans certaines variantes, au lieu de :

Ne lairai ke je ne die
De mes maus une partie
Come irous.

On trouve :

Por une k’en ai haïe
ai dit as autres folie,
come irous.

Pour une autre que j’ai haïe,
j’ai dit des folies de toutes les autres
n’écoutant que ma colère.

Le trouvère fait-il référence à un autre de ses déboires amoureux ou s’adresse-t-il simplement à son public ? Quoiqu’il en soit, la suite de la strophe entérine la rupture après une référence quelque peu obscure aux croisades. L’expression « l’Abeïe As  Soffraitous » (l’abbaye des misérables) reste sujette à interprétation. Avec quelques réserves, on peut sans doute en déduire que la dame ne filtre pas tellement ses relations (amoureuses?) et qu’elle ne s’est donc pas montrée très fiable ou loyale envers le trouvère. Il est assez difficile de mesurer à quel point l’expression clairement mâtinée d’ironie, prend ou non un tour un peu graveleux (1).

Concernant le dernier vers on trouvera encore comme variante, celle utilisée ici par Diabolus In Musica : « Si ne vous nomerai mie » au lieu de « Si ne vous amerai mie. »

En vous souhaitant une belle journée.
Fred
Pour moyenagepassion.com
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(1) Pour creuser le sujet et affiner encore l’interprétation de cette chanson de Conon de Bethune autant que ses références, voir l’article de Luca Barbieri sur le portail de l’Université de Warwick

Musiques médiévales : nouveau Menu, recherche par formation musicale

Bonjour à tous,

P_lettrine_moyen_age_passion copiaetit détail lié à l’ergonomie, comme nous vous l’avions annoncé, il y a quelque temps, nous venons d’ajouter, dans la colonne de gauche du site, un menu dédié aux recherches de musiques médiévales par formation. Il est réparti en deux catégories. La première Ethnomusicologie regroupe les formations musique_chanson_ancienne_folk_medievale_ethnomusicologie_moyen-age_passion« classiques » et les ensembles qui se basent sur les manuscrits, les instruments anciens et un travail de restitution et d’interprétation au plus près de la musique médiévale. La seconde catégorie Folk Mediéval ou Médiévalisme contient les pièces un peu plus « libres » d’inspiration : folk, chansons basées sur des textes anciens mais avec des mélodies plus récentes, etc…

Nous ferons, bien entendu, évoluer ce menu au fil des articles pour faciliter vos recherches.

Détail d’affichage: petit bug  Navigateur google chrome

Sans relation avec ce nouveau menu, si vous utilisez certaines versions du navigateur web google chrome pour naviguer sur le site, il peut advenir que les textes se superposent sur les images dans certains articles. C’est un bug assez ennuyeux mais qui fort heureusement n’apparaît que dans quelques rares cas et uniquement sur certaines versions de Google Chrome. Aucun souci donc en principe si vous utilisez Internet explorer, Mozilla Firefox ou des navigateurs de téléphones portables. Quoiqu’il en soit, si vous l’expérimentez, il existe une solution très simple pour en venir à bout. Il vous suffit de cliquer sur le bouton Refresh de votre navigateur et le tour est joué. Cela recharge le code de la page et résout le problème.

bouton_refresh_bug_display_gg_chrome

Voilà c’est tout pour les news « cuisine web » du jour. Merci de votre attention.

En vous souhaitant un belle journée !
Fred

Un Index des musiques médiévales, folk ou anciennes par formation

Bonjour à tous,

V_lettrine_moyen_age_passion copiaoila quelque temps déjà qu’il nous tenait à coeur de répertorier les groupes, ensembles et formations de musique médiévale ou ancienne dont nous avons parlé jusque là. Le site disposant désormais de près de 500 articles, l’idée reste comme toujours de vous faciliter l’accès à ses contenus. musique_ancienne_historique_traditionnelle_viole_celtique_jordi_savall_Les formations seront classées ici en deux grands groupes.

Dans le premier, vous trouverez les ensembles qui sont au plus proche du répertoire médiéval d’époque et de ses compositions musicales originelles. Ces formations se rapprochent clairement des anciens manuscrits et de l’ethnomusicologie. Vous trouverez dans ces articles, des extraits, des portraits et une présentation de leur travail artistique.

Dans le deuxième groupe, vous trouverez les chanteurs ou ensembles qui sont plus « d’inspiration » médiévale ou même traditionnelles : Folk, médiéval fantaisie, ou même de chansons récentes en hommage à des auteurs anciens. Nous sommes donc dans la référence au moyen-âge mais à quelques distances de lui.

ensemble_formations_musiques_anciennes_moyen_age_repertoire_medieval_ethnomusicologie
 Alla Francesca Arte Factum
 Berlin Orchestra Clemencic Consort, René Zosso
 The Dufey Collective Diabolus in Musica
Ensemble Belladonna Ensemble Gilles Binchois
Ensemble La Morra Ensemble Obsidienne
Ensemble Organum Ensemble Perceval
Ensemble Estampie, G Derrick Falsobordone
Hespèrion XXI et Jordi Savall La Reverdie
Richard Levitt Lyrebyrd Consort
Les Musiciens de Provence Micrologus
Newberry Consort Oni Wytars
Oxford Camerata Elisabeth Pawelke
Pegasus Early Music, Jose Lemos, The Unicorn Ensemble
Voices of Music Vox Vulgaris
Arany Zoltán Pierre Bensusan
Corvus Corax Compagnons du Gras jambon
Georges Brassens Efrén Lopez
Esquirols FAUN (néo-folk médiéval)
Léo Ferré Garmarna
Malicorne Monique Morelli & Villon
Musikantiga (Orlan Charles) Naheulband
Omnia, (folk celtique médiéval) Owain Phyfe
Sangdragon Strella do Dia
Tri Yann  Frédéric Mesnier
 Mil Marie Mougenot  Boulat Chalvovitch Okoudjava
 Eric Fraj  Gérard Zuchetto

Cet index étant appelé à évoluer, il trouvera bientôt sa place dans la navigation, et sera actualisé régulièrement.

En vous souhaitant une très belle journée.

Fred
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Sujet : index formation, groupes et ensemble, musiques médiévales, musiques anciennes, ethnomusicologie, inspirations, folk médiéval.