Sujet : marché de noël, marché médiéval, animations, médiévales, compagnies médiévales, artisans, évocation moyen-âge. Evénement : Marché de Noël Médiéval 2018 Lieu : Nemours, Seine-et-Marne, Ile-de-France. Date : 30 novembre, 1 & 2 décembre 2018
Bonjour à tous,
u titre des événements autour du moyen-âge et de son évocation, on notera, ce week-end, le marché médiéval de Noël de la cité de Nemours. Organisé, comme à l’habitude par l’Association Nemours-Médiéval en partenariat avec la municipalité, l’événement se tiendra dans les différentes cours du château-fort de la cité. Il sera ouvert à partir du vendredi soir et pour toute la durée du week-end,
Au programme de ce marché de noël
aux couleurs médiévales
Le premier soir, ainsi que toute la soirée du samedi, ce marché de Noël se prolongera par une nocturne où animations médiévales, spectacles de feu et danses viendront s’ajouter à l’ambiance. Des activités spéciales à destination des tout petits ont également été concoctées par les organisateurs. Saison oblige, ils y croiseront, bien sûr, le père Noël, mais encore une ferme ainsi que des jeux, contes et ateliers pour les divertir.
Du côté des ripailles, en plus des exposants dédiés aux produits de bouche et autres gourmandises de saison, une taverne médiévale ainsi qu’un bar celtique seront également installés sur place.
Concert de Luc Arbogast le samedi après-midi
Du point de vue des temps forts, on notera encore que le chanteur Luc Arbogast sera également présent à Nemours, ce week end, Il y donnera un concert le samedi à 18h00, à l’église Saint-Jean Baptiste. Pour les réservations et achat de billets, nous vous invitons à contacter directement les organisateurs ici : Page Facebook officielle de Nemours-Mediéval
Sujet : troubadour, lyrique courtoise, galaïco-portugais, poésie, chansons médiévales, cantigas de Amigo, galicien-portugais, musique médiévale Période : Moyen-âge central, XIIIe, début XIVe Titre : Ai flores, ai flores do verde pino Auteur : Denis 1er du portugal (1261-1325) Interprètes : La Batalla et Pedro Caldeira Cabral
(cantigas de amigo, 1984)
Bonjour à tous,
près avoir fourni quelques éléments sur le Roi Denis 1er du Portugal, sa biographie et son oeuvre poétique, nous vous présentons aujourd’hui l’une de ses chansons. Cette Cantiga de amigo est pour ainsi dire un classique et c’est aussi d’ailleurs, une des compositions les plus célèbres du roi troubadour.
Du point de vue thématique, elle se situe tout à fait dans la veine des « Chansons pour l’ami » typiques de la littérature galaïco-portugaise médiévale. Le poète y met en scène une belle qui se tient dans la longue attente du retour de l’être aimé. Avec des termes et des rimes toujours d’une grande simplicité et d’une grande pureté, la montée en tension, la dimension dramatique de l’attente, autant que l’espérance s’opèrent ici par la répétition du refrain et les variantes introduites au fil de la chanson.
Semblablement à la lyrique courtoise des troubadours, la nature fournit souvent le cadre poétique de ces Cantigas de Amigo. Plus qu’un simple décorum c’est une source d’inspiration, un miroir des états d’âme du poète. Quelquefois, au delà, cette nature devient un interlocuteur actif avec lequel le troubadour engage un véritable dialogue et en attend des signes et des réponses. Ici c’est une modeste fleur de pin vert que la belle questionne, ailleurs ce pourra être une autre fleur ou le chant d’un oiseau.
Un cantiga de Amigo du Denis 1er par Batalla et Pedro Caldeira Cabral
La Batalla et Pedro Caldeira Cabral
En 1984 le compositeur guitariste, flûtiste, joueur de vièle et multi instrumentiste portugais Pedro da Fonseca Caldeira Cabral fondait, à la demande du Monastère Santa Maria da Vitória, le groupe La Batalla. Dans le courant de la même année et à la faveur de leur création, la formation sortait, sous sa direction, un album ayant pour titre Cantigas de Amigo.
On peut y retrouver onze pièces du moyen-âge central dont celle du jour de Don Diniz. Le reste se partage entre des Cantigas de Santa Maria d’Alphonse X (les Cantigas 322 et 100), deux pièces de Martim Codax (Ondas do mar de Vigo et Mandad’ei comigo), quelques pièces d’autres troubadours gallicien-portugais (Joâo Zorro, Dom Sancho et Fernand’ Esquyo) et d’autres pièces anonymes et musicales dansées, de la même période (estampie, trotto, et ductia) empruntées au Chansonnier du Roy (MS Fr 844), au BM Harley 878 et encore au Manuscrit de Londres (MS Add 29987).
Pedro Caldeira Cabral,
grand nom de la scène musicale portugaise
« A tout seigneur, tout honneur ».Pedro Caldeira Cabral semblait l’un des mieux désigné pour servir dignement cette Cantiga de Amigo du roi Denis. Né à Lisbonne en 1950, ce musicien compositeur de formation classique compte en effet parmi les plus grands noms de la scène musicale portugaise, autour de la Early Music.
Dés le début des années 70, il s’est passionné à la fois pour les instruments anciens et les musiques de l’Europe méditerranéenne et s’est fait, depuis une place de choix, dans le champ des musiques médiévales, baroques et renaissantes. Avec une ample discographie et plus de trente albums enregistrés au cours de sa longue carrière, il a largement exploré d’autres répertoires. On le retrouve ainsi sur des musiques traditionnelles, populaires et folkloriques ou même encore dans des registres plus modernes et contemporains.
En plus de nombreux programmes, événements et séminaires sur la musique auxquels il a participé ou qu’il a même organisés et animés, on doit également à Pedro Caldeira Cabral des publications sur son instrument de prédilection dont notamment un livre en 1999 dédié à la guitare portugaise, auquel on pourra ajouter diverses contributions (Les instruments de musique populaire portugais sortis en 2001). Découvrir son site web officiel ici.
Ai flores, ai flores do verde pino
Paroles et traductions
Ai flores, ai flores do verde pino, se sabedes novas do meu amigo? Ai Deus, e u é?
Oh fleurs, oh fleurs du pin vert Avez-vous des nouvelles de mon ami ? Oh mon Dieu, et où il se trouve?
Ai flores, ai flores do verde ramo, se sabedes novas do meu amado? Ai Deus, e u é?
Oh fleurs, oh fleurs du pin vert Avez-vous des nouvelles de mon aimé ? Oh mon Dieu, et où il se trouve ?
Se sabedes novas do meu amigo, aquel que mentiu do que pôs conmigo? Ai Deus, e u é?
Avez-vous des nouvelles de mon ami ? Celui qui a menti au sujet de qu’il avait convenu avec moi Oh mon Dieu, et où il se trouve ?
Se sabedes novas do meu amado, aquel que mentiu do que mi há jurado? Ai Deus, e u é? Ai Deus, e u é?
Avez-vous des nouvelles de mon aimé ? Celui qui a menti sur ce qu’il m’avait juré Oh mon Dieu, et où il se trouve ? Oh mon Dieu, et où il se trouve ?
Vós me preguntades polo voss’amigo e eu bem vos digo que é san’e vivo. Ai Deus, e u é? Ai Deus, e u é?
Vous me questionnez sur votre ami Et je vous dis qu’il est sain et sauf Oh mon Dieu, et où est-il? Oh mon Dieu, et où est-il?
Vós me preguntades polo voss’amado e eu bem vos digo que é viv’e sano. Ai Deus, e u é? Ai Deus, e u é?
Vous me questionnez sur votre aimé Et je vous dis qu’il est sain et sauf Oh mon Dieu, et où est-il? Oh mon Dieu, et où est-il?
E eu bem vos digo que é san’e vivo e será vosco ant’o prazo saído. Ai Deus, e u é? Ai Deus, e u é?
Et je vous dis qu’il est sain et sauf Et qu’il sera avec vous avant la date échue Oh mon Dieu, et où est-il? Oh mon Dieu, et où est-il?
E eu bem vos digo que é viv’e sano e será voscant’o prazo passado. Ai Deus, e u é? Ai Deus, e u é?
Et je vous dis qu’il est sain et sauf Et qu’il sera avec vous avant que la date ne sois passée Oh mon Dieu, et où est-il? Oh mon Dieu, et où est-il?
En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes
Sujet : roi poète, roi troubadour, troubadour, lyrique courtoise, galaïco-portugais, poésie médiévale, chansons médiévales, Cantigas de Amigo, portrait, biographie, galicien-portugais Période : Moyen-âge central, XIIIe et début XIVe Auteur : Roi Denis 1er du portugal (1261-1325)
Bonjour à tous,
ous revenons aujourd’hui à l’Europe médiévale et le vent de l’Histoire nous mène, cette fois-ci, vers la péninsule ibérique pour y découvrir un grand roi laboureur et poète de la deuxième moitié du XIIIe et des débuts du XIVe siècle : le roi Denis 1er du Portugal (Diniz ou Dionisio 1er ).
Dans la lignée des grands de Castille et du Portugal
Grand féru de culture et de littérature, ce sixième souverain du Portugal fut surnommé le roi troubadour et il compte, de fait, parmi les plus grands troubadours de langue galaïco-portugaise au moyen-âge central. Ce goût pour les lettres et la musique, n’était pas tout à fait un hasard, puisque ce souverain appartenait à ce lignage nobiliaire de la péninsule espagnole particulièrement fécond sur le plan culturel et dans lequel l’histoire a compté quelques grands noms. Alphonse X de Castille, ou Alphonse le Sage était, en effet, rien moins que le grand-père de Denis.
Sans doute ce dernier a-t-il encore hérité de son père Alphonse III d’excellents talents d’administrateur mais aussi d’une certain qualité d’écoute auprès du peuple. Son géniteur œuvra, en effet, à renforcer la main mise de la couronne sur ses territoires par un habile maillage de petits seigneurs et de représentants du pouvoir central, mais il s’employa aussi à refréner les privilèges de la noblesse et de l’Eglise. On lui prête ainsi d’avoir favoriser le développement des classes moyennes, mais aussi le développement urbain. A noter que Alphonse III fut aussi à l’initiative de la création de Lisbonne comme capitale du pays.
Eléments de biographie : roi poète et roi laboureur
De son côté, couronné à l’âge de 18 ans et déjà bien formé aux compétences et devoirs exigés par sa fonction, le roi Denis ne se contenta pas de laisser en héritage des chansons et des poésies qui comptent parmi le fleuron de la littérature galaïco-portugaise. Après avoir visité ses différentes provinces et dans la continuité de son père, il fut soucieux d’administrer, au plus près, son royaume et de protéger son peuple et notamment ses classes les plus défavorisées. Son épouse, Isabelle, fille du roi d’Aragon, surnommée elle-même la reine sainte, alla d’ailleurs dans le même sens et fut également connue pour sa grande charité chrétienne.
(ci-contre statue du Roi Denis, Université de Coimbra, Portugal)
Au cours de son règne, le Roi Denis entreprit de grandes avancées dans le domaine commercial et économique. Sur le plan agricole, ses actions d’envergure le firent même surnommer par ses sujets, comme le roi laboureur.
Bien sûr, nous sommes au XIIIe siècle et peu de royaumes échappaient alors aux travers de leur temps. Il eut donc à gérer d’inévitables tensions d’héritage (avec sa propre descendance), quelques querelles de territoire avec ses voisins castillans et encore des luttes de pouvoir contre l’Eglise et ses ambitions politiques. Pourtant, d’une manière générale, une large partie de son règne s’inscrivit sous le signe de la paix. Sa nature et son caractère n’y sont sans aucun doute pas étrangers ; l’homme n’était ni un conquérant assoiffé, ni un belliciste et il laissa pour longtemps l’image d’un grand souverain dans l’esprit du peuple portugais. Sur le plan culturel, il fonda également l’Université de Coimbra qui contribua au rayonnement du Portugal au sein de l’Europe médiévale.
L’œuvre du roi Denis 1er du Portugal
En plus d’avoir œuvré pour la littérature portugaise, il favorisa également le développement de la lyrique et de l’art des troubadours et il fut lui-même, comme nous le disions plus haut, l’un des plus prestigieux par le titre, mais aussi l’un des plus prolifiques d’entre eux.
Au titre de son legs, on compte autour autour de 138 pièces dans lesquelles on trouvera des Cantigas de Amigo (52), des Chansons de Amor (76), mais aussi des Chansons de maldizer (10, « chansons de médisance », forme de poésies critiques sur le ton de l’humour et qu’on peut comparer aux sirvantois ou sirvantès occitans).
Sources, manuscrits et chansonnier
Du point de vue des sources contenant les œuvres de Don Denis, on citera notamment le volumineux Cancioneiro Colocci-Brancuti. Datée du XVIe siècle, cette véritable bible de la littérature galaïco-portugaise présenteprès de 1570 pièces dont un nombre considérable de cantigas. Entre autres manuscrits, le Cancioneiro da ajuda, mais également le Cancioneiro da Vaticana, contiennent encore des pièces du roi troubadour portugais.
Cette liste n’a rien d’exhaustive et on doit au romaniste suisse Henry R. Lang (1853-1934) d’avoir regroupé l’oeuvre du Roi Denis sous la forme d’un ouvrage de synthèse que vous pourrez trouver, si vous en avez la curiosité, à l’adresse suivante : Cancioneiro d’el Rei Dom DenisbyDiniz, King of Portugal, 1261-1325; Lang, Henry Rosemann (1853).
Le parchemin Sharrer & ses notations musicales
Seulement sept des pièces composées par le roi poète portugais nous sont parvenues avec leur notation musicale. Il a fallu attendre pour cela la mise à jour fortuite, tardive et presque « miraculeuse », en 1990, du Parchemin Sharrer. Découvert à Lisbonne par Harvey L Sharrer, le document avait servi à fabriquer la reliure d’un registre notarial du XVIe siècle. On suppose que ce précieux fragment de document a pu provenir d’un chansonnier mentionné par ailleurs et dont on n’a jamais retrouvé la trace.
Voilà pour ces éléments de biographie sur le Roi Denis 1er et son oeuvre. Comme vous vous en doutez, nous aurons bientôt l’occasion de publier et détailler ici quelques-unes de ses plus belles pièces.
En vous souhaitant une très belle journée.
Frédéric EFFE A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes
Sujet : poésie médiévale, littérature médiévale, auteur médiéval, ballade médiévale, poésie morale, réaliste, satirique, ballade, moyen-français, exactions, puissants, seigneurs. Période : moyen-âge tardif, XIVe siècle Auteur : Eustache Deschamps (1346-1406) Titre : « Sà, de l’argent, çà, de l’argent» Ouvrage : Poésies morales et historiques d’Eustache Deschamps, par Georges Adrien Crapelet, 1832
Bonjour à tous,
ujourd’hui, nous partageons une nouvelle ballade satirique et politique d’Eustache Deschamps. Direction la deuxième moitié du XIVe siècle donc, comme d’autres l’avaient fait avant lui et le feront après, le poète du moyen-âge tardif critique ici les exactions des seigneurs et prend la défense, comme il l’a souvent fait, des petites gens.
Rapacité et prédation des Seigneurs
contre misères du petit peuple
Sur le mode de la fable, notre auteur médiéval met ainsi en scène les pauvres animaux fermiers, saignés à blanc, par l’avidité des puissants ( loups, lions et autres prédateurs) et qui défilent pour se plaindre. Bien sûr, on s’empresse d’ignorer leurs doléances et leurs misères pour leur réclamer à tue-tête : « Sà de l’argent, ça de l’argent » qu’on pourrait traduire : « Ici, de l’argent ! », « Allez ! de l’argent », « Envoyez votre argent ! » ou encore « Par ici la monnaie ! ». Bref, vous avez compris l’idée générale.
A la fin du texte, suite à la remarque d’une fée, le poète, dans un élan d’ironie et d’humour grinçant, aura tout de même une maigre consolation : certaines de ses bêtes (prédatrices) fréquentent aussi la cour où elles ne sont pas non plus épargnées puisque c’est là qu’elles ont entendu répété ces tristes mots.
Publié par Georges Adrien Crapelet dans la catégorie des fables (voir référence en tête d’article), rééditée un demi-siècle plus tard et classée par le Marquis de Queux de Saint-Hilaire dans les chants royaux (Oeuvres complètes d’Eustache Deschamps Tome VII, 1882), cette poésie n’est pas sans évoquer des accents que l’on retrouvera quelques années plus tard, sous la plume de Jean Meschinot et ses Lunettes de Princes.
Pour le reste, l’histoire est vieille comme le monde qui nous conte ce moment où celui qui est censé incarner le pasteur et le protecteur se change en loup pour devenir le prédateur de ses propres brebis. Sans pour autant gommer les aspects historiques, on sait bien que les meilleures des poésies morales tendent à transcender leur contexte d’émergence pour sembler, quelquefois, ne pas prendre de rides. De fait, toute résonance avec l’actualité pourrait bien, au bout du compte, ne pas être totalement fortuite.
Ballade médiévale
Des exactions des grands Seigneurs
En une grant fourest et lée Nagaires que je cheminoie, Où j’ay mainte beste trouvée ; Mais en un grant parc regardoye, Ours, lyons et liepars *(léopards) veoye, Loups et renars qui vont disant Au poure *(pauvre) bestail qui s’effroye : Sà, de l’argent; çà, de l’argent. (Allez de l’argent ! par ici de l’argent !)
La brebis s’est agenoillée, Qui a respondu comme coye : J’ay esté quatre fois plumée Cest an-ci ; point n’ay de monnoye. Le buef et la vaiche se ploye. Là se complaingnoit la jument, Mais on leur respont toute voye : Sà, de l’argent; çà, de l’argent.
Où fut tel paroule trouvée De bestes trop me merveilloie. La chièvre dist lors : Ceste année Nous fera moult petit de joye ; La moisson où je m’attendoye Se destruit par ne sçay quel gent; Merci, pour Dieu. — Va ta voye ; Sà, de l’argent ; sà , de l’argent.
La truie, qui fut désespérée, Dist : Il fault que truande soye* (que je sois mendiante) Et mes cochons ; je n’ay derrée* (denrée) Pour faire argent. —Ven de ta soye, Dist li loups ; car où que je soye Le bestail fault estre indigent ; Jamais pitié de toy n’aroye : Sà, de l’argent; sà, de l’argent.
Quant celle raison fut fînée, *(quand tous ces discours s’achevèrent) Dont forment esbahis estoye, *(dont j’étais fortement surpris) Vint à moi une blanche fée, Qui au droit chemin me ravoye*(me remit) En disant : Se* (de cela) Dieux me doint joye , Sers* (Ces? Cerfs ?) bestes vont à court souvent ; Sont ce mot retenu sanz joye : Sà, de l’argent; sà, de l’argent.
Prince, moult est auctorisée Et court partout communément Ceste paroule acoustumée : Sà, de l’argent ; sà, de l’argent.
Une belle journée à tous.
Fred
Pour moyenagepassion.com A la découverte du moyen-âge sous toutes ses formes